Chapitre 55

Ecrit par Sandy's Aby's

Chapitre 55


Graziella OKOME MBA.


Un officier me conduisit vers une autre salle où il me fit signe de m’assoir.


Il sortit quelques minutes plus tard et à son retour dans la salle, je sursautais au bruit que fit la porte car j’étais loin dans mes pensées.


Officier (posant deux petits flacons vides devant moi) : Dites-moi tout !


Madame Sage étant l’épouse légitime, vous, n’étant que sa maitresse vous avez trouvez le moyen de la supprimer pour rester avec son mari m’interrogea-t-il.


Étrangement, j’étais déjà passer par là, et je savais qu’il fallait avoir un moral d’acier pour ne pas céder à la pression. 


En réalité cela risquait de pas du tout être drôle.


Moi (imperturbable) : Je ne vois pas de quoi vous parlez.


L’officier (me contempla avec stupéfaction un court instant) : … Nous avons des preuves vous incriminant et nous savons que c’est vous qui avez mis ces solutions dans cette pizza. 


[Posant ses mains à plat sur la table en se penchant vers moi]


La question qui reste à savoir c’est comment vous vous êtes procuré le deuxième produit à base de plantes et surtout pourquoi ?


Moi (le menton levé) : Je ne vois pas de quoi vous parlez répétais-je calmement.


L’officier (se redressa en pointant la table de l’index) : Vous répétez encore une fois cette phrase, les secondes qui suivrons, je vous jure que votre fils grandira sans vous. 


Vous n’aurez même pas le temps de le voir une dernière fois comptez sur moi m’avertit-il, menaçant.


[Tirant la chaise en s’asseyant]


Moi (détournant la tête en soupirant) : C’est… m…ma belle-mère qui a versé ses produits dans la pizza mentis-je en laissant couler mes larmes, impuissante.


L’officier (inclina la tête) : Comment est-ce possible puisque vous étiez la seule à part le chauffeur dans le véhicule ?


Moi (essuyant mes larmes) : Elle l’a fait certainement chez eux, comment voulez-vous que je sache ?


Officier (levant les sourcils) : Ah ?  Où s’est-elle procuré les produits puisqu’on les a retrouvés à votre domicile ? 


Je me demande pourquoi elle aurait voulu tuer sa belle-fille légitime à votre détriment ? 


Et pourquoi après avoir retrouvé les flacons vides dans votre poubelle ?


Moi (sur la défensive) : Je ne l’ai pas préparé cette concoction, je peux vous l’assurer... 


L’officier (enchainant) : Qui vous l’a fourni ? 


Moi (haussant les épaules, les mains ouverte, perplexe) : Je ne sais même pas comment c’est arrivé dans ma poubelle extérieur, n’importe qui les auraient mis là.


Tout ce que je sais, c’est que ma belle-mère m’a demandé ce produit à base de pesticide pour tuer un chien ou… je ne sais plus, aux alentours de chez eux.


L’officier (intrigué) : Votre belle-mère ?


Moi (fixant la table) : La mère de Samuel dis-je en portant ma main sur mon front.


L’officier (regarda sa montre) : Vous affirmez que la mère de Samuel MENDOME vous aurait demandé de lui trouver un produit afin de se débarrasser d’un chien ? demanda-t-il en me fixant comme s’il voulait me sonder.


Moi (soutenant son regard sans ciller) : Oui c’est bien ça ! affirmais-je.


L’officier (déplaçant le flacon vers moi) : Et d’où sort ce produit à base de plante ?


Moi (secouant la tête, excédée) : Je n’en sais rien ! Je vous conseillerai de vérifier mes empreintes si c’était possible, vous ne les trouverez pas sur le flacon contenant le produit à base de plantes naturels. 


L’officier (hocha la tête pensivement) : J’ai l’impression que vous me racontez des bêtises.


Moi (fronçant les sourcils) : Pensez-vous que si j’avais été l’auteure du crime, j’aurai jeté, dans la poubelle de chez moi, des pièces à conviction qui pourraient m’incriminer.


 Ça ne peut-être que pour me faire porter le chapeau dis-je bien décidée à avoir le dernier mot.


L’officier me fixa avec suspicion.


Alors qu’il réfléchissait à mon alibi, un second officier fit son entrée.


Il lui fit signe et ils quittèrent la salle ensemble.

Il revint seul, quelques minutes plus tard.


L’officier (debout près de sa chaise) : Revenons à nos moutons. 


Tout d’abord j’aimerai vous informer que votre colocataire Helena MAGUISSET a reconnu avoir acheter ce produit à base de pesticide pour tuer un chien qui souffrait de rage.


Elle nie tout implication avec l’empoisonnement de madame Sage et avoue n’avoir rien à voir avec le produit à base de plantes naturelles.


Elle vient d’être relâchée.


Il ne manque plus que vous, bien sûr si vous nous dites toute la vérité.


Au moment où je vous parle nous avons des agents qui sont en chemin pour interpeller votre belle-mère.


Moi (suppliante) : Puis-je au moins voir mon fils ?


L’officier (glissant sa main en poche) : Laissez-moi voir ce que je peux faire.

 Mais en premier lieu, j’ai besoin que vous me dites toute la vérité.


Les deux flacons contenant les produits qui ont causés la mort de madame Sage ont été retrouvés dans votre poubelle dans votre concession.


Votre alibi ne tient pas la route.


Dix minutes plus tard, la porte s’ouvrit à nouveau sur un second officier.


L’officier 2 : Nous l’avons ramené.


L’officier 1 : Ok.


[Se tournant vers moi]


Je ne serai pas long.


Pendant ce temps, vous feriez mieux de réfléchir et de me donner votre vraie version des faits dit-il en récupérant les flacons


Dans la salle à côté.


Après avoir installé madame MENDOME en lui expliquant à nouveau le but de son interpellation, l’officier enchaîna directement avec les questions.


L’officier 3 : Quelle relation entretenez-vous avec mademoiselle Sarah Graziella OKOME MBA ?


La belle-maman (surprise) : Ah ! Elle s’appelle aussi Sarah hein ?


L’officier 3 (ignorant sa question) : Je réitère, quelle relation avez-vous avec mademoiselle Sarah Graziella OKOME MBA ?


La belle-mère (d’un ton dégagé) : Si c’est celle que je connais, c’est la fille de joie qui sortait avec mon fils à l’époque.

 Je la considérais comme la future mère de mon petit fils.

Vous savez comment son les jeunes !


L’officier 3 : Vous confirmez que la relation entre Sarah et Samuel est belle et bien terminé à l’heure où on parle ?


La belle-mère (d’un ton farouche) : Cette fille, c’est le diable en personne.

 Elle a voulu attribuer la grossesse d’un autre homme à mon fils. 

Cette relation n’a presque jamais existé.


Je suis sûr qu’elle à tuer ma belle-fille dit-elle en se mettant à pleurer.


L’officier (insensible) : Et qu’est-ce qui vous fait croire ça ?


La belle-mère (levant le visage) : Parce qu’elle ment sur mon nom. 

Mon fils m’a dit que cette fille-là m’a accusé d’avoir empoisonné ma belle-fille.

Ma propre belle-fille ? En plus c’est mon unique fils, je n’ai que deux enfants.


Pourquoi je vais faire quelque chose pour aller en prison et ne plus revoir mes enfants et mon mari.


J'étais venue à Libreville pour un seul but celui de conseiller ma défunte belle-fille qui souhaitais divorcer de mon fils à cause de cette sorcière, vous pensez que mon fils m’aurait appelé si je n’étais pas à mesure de conseiller ma belle-fille ?


L’officier 2 entra dans la salle avec des documents en main et un petit sac transparent contenant des flacons.

 Il tendit à l’officier 3, présent dans la salle, les documents avant de se positionner en retrait.

 L’officier 3 les récupéra et les consulta un par un.


L’officier 3 (fixant toujours le document) : Ici, il est dit que madame Sage avant de décéder, était enceinte d’environ quatre mois.


Etiez-vous au courant ? demanda-t-il en levant la tête.


La belle-maman (d’un air absent) : Non non !


L’officier 3 posa les documents sur la table.


L’officier 3 (se pencha vers elle) : Madame MENDOME vous êtes considéré comme étant le suspect numéro deux dans cette affaire et vous allez vous dépêchez de nous dire la vérité car ce que vous nous racontez depuis le début son des futilités.


 À l’heure où je vous parle vous risquez la prison à vie à moins que vous coopérez pour alléger votre sort.


Il fit signe à l’officier 2 qui se rapprocha et posa les flacons vides qu’il avait apporté, devant elle.


Elle se rembruni.


L’officier 2 (recula d’un pas) : Ces flacons ont été retrouvés au domicile de mademoiselle Sarah qui prétend n’avoir rien à voir avec le deuxième flacon transparent qui contenait le produit à base de plantes naturelles. 


Elle prétend que vous êtes à l’origine de cette petite concoction et que c’est vous qui les avez utilisés.


La belle-maman (blessée dans son amour propre) : Zian ! Elle a osé ? 


[Déterminée]


Je vais vous dire tout ce que je sais. 


Comme c’est comme ça qu’elle veut procéder, elle s’aura qui je suis. 


Graziella est venu chez mon fils, soi-disant elle voulait me voir pour se plaindre de lui, qu’il ne s’occupait plus d’elle comme il le fallait. 

Il ne passait plus vraiment du temps avec elle etc..

Je l’ai conseillé comme je pouvais en lui demandant de rester tranquille que les choses allaient s’arranger…


L’officier 2 (du tic au tac) : En supprimant madame Sage ?


La belle-mère (Sans avoir bien entendu la question) : Oui 


[Nous fixant tour à tour en réalisant son erreur] 


Oh non, non qu’est-ce que je raconte ?


Non, dit-elle avec force.


L’officier 3 : Votre fils nous a dit que vos rapports avec la défunte n’étaient que cordiaux.


La belle-mère (se sentant acculé) : Mon fils ? mon propre fils ?


L’officier 2 : Madame MENDOME, vous perdez notre temps et nous serons dans l’obligation de vous garder en cellule. 


La belle-mère (effrayée) : Eh engougol ! Je vais parler.

Moi-même j’ai dit que j’allais vous dire la vérité n'est-ce pas ?


L’officier 3 : allez-y !


La belle-mère (baissant les yeux) : C’est moi qui ait concocté le produit à base de plante laissa-t-elle tomber.


L’officier 2 (curieux) : Dans quel but ?


La belle-mère (leva un regard plein de désespoir) : Pour faire avorter ma belle-fille.

 Je l’ai fait pour sauver l’honneur de mon fils expliqua-t-elle en reniflant.


L’officier 2 (ne comprenant pas) : Qu’est-ce qu’une grossesse à avoir avec l’honneur de votre fils, n’étaient-ils pas mariés tous les deux ?


La belle maman (essuyant les yeux en reniflant) : Si mais cet enfant n’était pas de mon fils.


L’officier 2 : De qui était-it ?


La belle-mère (cherchant dans ses souvenirs) : D’un certain monsieur nommé… Juste.


L’officier 3 (croisant les bras) : Comment avez-vous su qu’elle était enceinte de ce monsieur ?


La belle-mère (crispa sa bouche avant de répondre) : J’avais écouté à leur porte le jour où elle lui avait avoué.


L’officier 2 (plissant les yeux) : Quel a été la réaction de votre fils face à cette révélation ? 


La belle-mère (effondrée) : Il s’est énervé et avant qu’il ne me surprenne, je me suis éclipsée.


 Ensuite, je l’ai écouté sortir de la chambre en claquant la porte.


Mais il s’est comporté normalement. Je dirais même qu’il avait accepté cette grossesse.


L’officier 2 : Qui d’autre était au courant de cette grossesse dans la maison ?


La belle-mère (sans enthousiasme) : Mon fils, ma belle-fille et moi.


L’officier 2 : Mademoiselle Sarah Graziella n’était-elle pas informée aussi ?


La belle-mère (dirigea son regard vers lui) : Non.


J’ai décidé de garder le secret pour moi-même.


L’officier 2 secoua la tête en adressant un coup d’œil entendu à son collègue.


L’officier 3 (intéressé) : Poursuivez s’il vous plaît.


La belle-mère (le regard triste) : J’ai invité OKOME MBA chez moi pour lui remettre la mixture afin qu’elle trouve un moyen de le verser dans une boisson ou n’importe quoi qui appartenait à Harmonie.


L’officier 2 (fronçant les sourcils) : Mais ce que je ne comprends pas, c’est : pourquoi elle ? et pas vous.


[S’expliquant]


Je veux dire, vous habitiez en cette période avec la défunte Sage, pourquoi n’avez-vous simplement pas verser cette mixture dans sa boisson vous-même.


La belle-mère (soutenant son regard) : Je ne voulais pas être lié directement et j’avais menti à OKOME que ce produit n’était que pour lui causer un écoulement de ventre juste pour donner une bonne leçon à Harmonie et comme OKOME voulait se venger de la défunte à cause du fait que cette dernière s’était moquée d’elle en lui offrant gratuitement une paire de sous-vêtement sachant qui elle était afin de la ridiculiser devant son mari, elle avait accepté de faire cette besogne sans réfléchir.


L’officier 2 : Donc le jour où elle était arrivé chez votre fils, correspond au jour où vous avez remis la potion qu’elle avait ensuite verser dans la pizza qui a entrainé la mort de madame Sage.


La belle-mère : Je vous jure que ce simple produit devait juste déclencher la grossesse pas la tuer.


L’officier 3 : Qu’est-ce que vous en savez !


L’officier : Et le produit à base de pesticide ?


La belle-mère : Je n’ai rien à voir avec ça doit être OKOME qui l’a utilisé en plus de ce que je lui avais remis pensant peut-être me faire porter le chapeau.


                                                   

                                                          ***


Nouna MAPESSI.


En deux jours, Martin nous avait pris une maison à Agondjé de quatre chambres, meublées avec un grand salon une salle à manger deux chambres d’enfant aménagées une chambre pour invités et notre chambre.


Il y avait un grand espace de jeu dans la cours et un garage pour deux voitures dans une barrière haute.


Je me souvenais que lorsque j’arrivais à peine du village, je vivais dans des conditions précaires et maintenant tout autour de moi respirait le luxe.


Je ne pouvais que remercier le très haut.

Hier, lorsque j’étais retourné à la maison récupérer le reste de mes affaires je n’avais trouvé personne ni Helena, ni Shirley ni Grazy.


Je n’ai pas cherché à comprendre. 


J’ai récupéré ce qui était à moi et je suis rentrée retrouver les enfants qui étaient restés avec leur père à la maison.


Très tôt ce matin, Martin s’est rendu au travail tout allait bien. 


Nous avons pris le petit déjeuner tous ensemble avec les enfants puis, je l’ai accompagné à sa voiture.


Lorsque je suis revenu j’ai constaté que Darène était pâle. 


Je me suis rapproché d’elle pour la toucher et elle chauffait.


Je courais dans la chambre pour prendre un thermomètre lorsque j’entendis Dan hurler en m’appelant à l’aide.


Paniquée, j’ai soulevé mon sac où se trouvait les papiers des enfants et l’argent que Martin m’avait remis la veille.


En ressortant je trouvais Darène allongé à même le sol, évanouit.


J’accrochais mon sac sur l’épaule et couru prendre une cuillère pour la lui mettre sur la langue au cas où, en l’entraînant hors de la maison sans arrêté de la réveiller.


Moi (posant Darène sur mon épaule pour ouvrir la portière) : Dan, prend mon téléphone sur la table, vite et tu viens monter l’ordonné-je pendant que j’ouvrais le portail avec la télécommande.


Dan s’exécuta et revint monter dans le véhicule je fermais la portière arrière avant d’ouvrir la mienne et m’installer à mon tour.


Moi (en mettant le contact) : Surveille la ok ?

Il hocha la tête.


Freddy DURAND.


L’une des choses que je n’aurai jamais imaginer voir de mon vivant, c’était de voir Graziella me supplier.


Je dis bien me supplier.


En réalité, j’ai toujours aimé cette fille malgré la vie qu’elle menait. 


J’étais absolument prêt à la rendre heureuse et même à l’épouser mais elle a tout fait pour me repousser et ce jour-là, ce jour où j’avais décidé de me venger de tout le tort qu’elle me faisait, j’avais conçu un enfant avec elle. 


Un enfant de mon sang que je ne pensais jamais avoir car Elisa ne pouvait en faire et j’avais décidé de l’aimer et l’épouser malgré cela.  


Aujourd’hui, nous avons un garçon et même s’il n’est pas d’elle, il est de moi et elle l’accepte.

Graziella a été accuser de meurtre et en attendant son jugement elle a été enfermé.


Au comble de l’infortune, elle a dû m’appeler depuis la prison car elle a voulu me demander pardon et me confier notre enfant afin que je m’occupe de lui.


J’ai eu vraiment pitié d’elle lorsque je l’ai vu elle avait certainement pleuré toute la nuit car elle ne ressemblait à rien.


De fait, j’ai dû me rendre là où elles habitent afin que Shirley et Nouna préparent les affaires du petit.


D’un commun accord, puisque le petit n’avait pas d’acte de naissance, Helena nous a mis en contact avec sa cousine qui était stagiaire au tribunal. Elisa et moi l’avons appelé Fred OKOME DURAND.


Natacha MIKALA.


Je suis bien arrivé au Gabon.


Ne disposant plus d’un chez moi, je suis descendu chez mes parents j’occupe mon ancienne chambre pour le moment.


Rebecca et Minion viendront aujourd’hui me voir car je l’ai informé de mon arrivée et nous avons prévu sortir un peu avant d’aller voir Célia qui disait aller ce matin pour les visites prénatales.


En parlant d’eux, une voiture venait de garer devant la concession, ça ne pouvait être que Rebecca.


Rebecca entra dans le salon avec un petit traulet qu’elle tirait avec son sac à main qu’elle tenait de l’autre main, précédé par Minion.


Moi (pénétrant dans le salon) : Ayi ! Bonjour d’abord ! Tu ramènes l’enfant ?


Minion couru vers moi m’embrasser avec ses petits bras.


Minion (excité) : Maman Natou !


Moi (le portant avec difficulté) : Ouf ! Tu deviens de plus en plus lourd.


Rebecca (plaça le traulet contre le mur et posa son sac sur le divan) : Embrasse-moi d’abord gueh.


Je posais Minion sur le sol et pris ma sœur dans mes bras, ça faisait un bon moment qu’on ne s’était pas vu.


Moi (me détachant en essuyant une larme qui roula sur ma joue) : Tu m’as manqué et vous toutes d’ailleurs.


Rebecca (souriante) : Tu nous as aussi manqué.


 Où est maman ?


Moi (me retournant en me dirigeant vers le canapé) : Dans sa chambre.

Elle fait un rangement.


Rebecca (prenant place sur le canapé en face de moi) : Minion, va saluer mamie et dit lui que je suis au salon.


Minion couru en direction de la chambre de maman.


Nouna MAPESSI.


Je terminais à peine à l’hôpital ou je venais de rencontrer le médecin qui avait examiné Darène. 


Apparemment ma fille n’avait absolument rien du tout d’après le médecin. Il lui a fait passer une batterie de tests et les premiers résultats ne montaient rien d’anormal pour quelqu’un qui s’était évanouit.


J’appelais Martin qui décrocha finalement en m’expliquant qu’il sortait d’une réunion avec son chef et qu’il souhaitait qu’on déjeuna cet après-midi pendant la pause qu’il prendra à treize heure.


Je l’expliquais ce qui s’était passé en son absence et il fut tellement choqué.


Pour ne pas être encombré j’appelais Shirley pour lui demander si elle pouvait garder Darène et Dan juste pour quelques heures et c’est là où j’appris que Graziella avait été arrêté pour meurtre avouant finalement avoir versé le poison et un autre produit que lui avait remis sa belle-mère pour faire avorter et achever la femme de Samuel, qu’elle était désormais en attente de jugement.


                                                             

                                                        ***


Après quelques minutes j’arrivais devant le portail de mon ancien chez moi.


Je garais le véhicule devant le portail et accompagna les enfants dans la maison.


La voiture d’Helena était garée dans la concession. 

J’entrais pat la porte principale et saluais les filles en faisant rentrer les enfants.


Après s’être installé dans le salon, les enfants sont immédiatement allés jouer au ludo dans un coin.


Helena (zappant les chaines) : Hum MAPESSI, tu sors d’où comme ça ?


Moi (regroupant mes cheveux pour faire un chignon) : Je reviens de la clinique je vous assure la peur que votre fille m’a fait ce matin !


Shirley (curieuse) : Qu’est ce qui s’est passé ?


Moi (le front soucieux) : Elle s’est évanouit !


Helena fronça les sourcils.


Shirley (se redressa) : Oh ! On t’a dit ce qui a causé ça ?


Moi (murmurant rêveusement) : Ah Shirley ! Le médecin me dit qu’ils n’ont rien trouvé.


Helena (inquiète) : Tu dois faire attention à toi et aux enfants !


J’aurai même souhaité que tu renvoie les enfants chez ta mère et tu envoies juste l’argent pour s’occuper d’eux.


Shirley (sentant le besoin de rajouter) : Je pense la même chose. Tu dois demander pardon à ta mère et te réconcilier avec elle.


Moi (soupirant) : Je vais réfléchir ! 


Et Grazy vous avez une suite ? demandais-je pour changer de sujet.


Helena (écarquillant les yeux) : Nouna, je t’assure que OKOME à faillit m’embarquer dans ses problèmes.


Moi (claquant les doigts) : Je vous avais bien dit que l’histoire-là n’était pas claire. 

Grazy commençait déjà à aller loin.


Ah ! Allez jusqu’à tuer quelqu’un à cause du pipi ?


Shirley (le regard distrait) : Quel pipi seulement ? 

J’ai vraiment pitié pour son fils.


Moi (parcourant la salle du regard) : Où il est d’ailleurs 


Helena (baillant) : Avec son père, Freddy.


Moi (sur un ton triomphant) : Oh Dieu merci ! Je pari que Grazy a tenu mordicus avant d’accepter de lui remettre son fils.


Shirley (rectifiant) : Ah ah non oh ! C’est elle qui a supplié le gars de venir prendre l’enfant pour l’élever.


Moi (écarquillant les yeux) : Nonnn !


Helena (détendue) : Puisqu’on te dit !


Moi (n’en revenant pas) : Ah ça ! Après l’avoir ramassé comme un poisson pourrit quand il a voulu voir son fils ?


Purée ! Grazy est une grosse menteuse hein !

Façon dont elle se faisait passer pour innocente là.


Helena (déposant la télécommande sur la tablette) : Je suis choquée. En ce moment sa photo circule sur les réseaux sociaux et devinez quoi beaucoup commence à faire le lien avec nous.


Shirley (anxieuse) : Oh pardon oh il ne faut même pas que ça arrive aux oreilles de mes parents sinon je suis mal barré.


Moi (d’un air stupéfait) : Hum OKOME MBA ! c’est comme ça elle est en plus !


 Une meurtrière.


En tout cas vraiment, je crois que je vais arrêter avec les réunions du club.


Helena (étonnée) : Parce que tu penses que qui va encore allez diriger ça ? 

Moi ?


Je me limite désormais à mes distributeurs j'ai d'ailleurs croisé un nouveau.


 Grazy n’est plus là, je ne prendrai pas la relève pardon.


Shirley : Moi j’ai mon fils à élever je n’ai personne que je vois en ce moment et ça m’arrange car j’espère juste que Désiré me revienne mais je ne m’y prendrais pas comme Grazy j’attendrai que les choses se fassent d’elle-même.


Helena (amusée) : Mais attend Shirley, tu espères encore quoi ? Désiré est heureux il est DG d’une grosse boite et il est désormais avec Lizette qu’est-ce que tu espères encore ?


Shirley baissait la tête les yeux brillant de larmes. Je posais ma main sur son dos en caressant pour l’apaiser.


Moi (à Helena) : Ne soit pas si dur !


Helena (se pelotonnant sur le canapé) : Mais, moi je ne vous comprends pas. C’est tout ça qui a poussé Grazy à commettre un meurtre. Le monsieur ne veut plus de toi mais tu jures que c’est lui.


Moi, la première fois que j’ai rencontré Sam, tu étais là Nouna, il n’avait pas l’air de vouloir quitter sa femme. 


Tu te souviens il avait failli s’étouffer en avalant de travers quand Grazy avait souhaiter qu’il quitte sa femme !


Moi (me remémorant la scène) : C’est vrai qu’il avait des sentiments pour elle mais après il n’était pas prêt à quitter sa femme.


[Sonnerie de portable]


Excusez-moi dis-je en me levant en direction de la porte.


Moi (le téléphone à l’oreille) : Amour !


Martin (sans préambule) : viens me rejoindre au Radisson s’il te plaît j’ai réservé une table.


Moi (jetant un regard par-dessus mon épaule) : Ok amour les enfants vont rester avec Shirley.


Martin : J’espère que Grazy ne fera pas un problème ?


Moi (excitée) : Non t’inquiète. J’ai même une doc* sur elle à te raconter. (*information).


Martin : D’accord je t’attend je serai là dans quarante minutes.


Moi : Ok à plus.


À suivre...


Photo Credit : Google 

Model : Inem PETER.

Le club de tchizas