
Chapitre 55
Ecrit par St Daniel
Les
chroniques de Saint Daniel
Titre
: SECRET du CŒUR
Auteur
: Saint Daniel
Chapitre
55
Amélie
et Daniel se retrouvent deux jours plus tard, dans le calme d’une matinée
ensoleillée, au bord de la plage. La brise marine les entoure d’un souffle doux
et réconfortant. Les vagues, avec leur rythme apaisant, semblent se fondre avec
le moment de complicité qui les unit. Daniel a accepté sans hésiter
l’invitation d’Amélie, heureux de pouvoir passer du temps avec elle, loin des
préoccupations habituelles, simplement pour profiter du présent.
Ils
marchent lentement sur le sable fin, discutant de tout et de rien. Leur
conversation s’étend de sujets légers, comme leurs plats préférés, aux
souvenirs d’enfance en passant par des anecdotes sur des moments embarrassants.
Ce moment de simplicité les détend, leur permettant d’oublier un peu leurs
fardeaux respectifs. Les rires d’Amélie résonnent, mélodieux, et Daniel est
soulagé de son amie aussi légère.
À un
moment, après une petite pause pendant laquelle ils regardent ensemble
l’horizon, Daniel laisse échapper un soupir, révélant une ombre d’inquiétude
qu’il tente de dissimuler.
Daniel
: Parfois, tu sais… j’ai l’impression d’être bloqué dans quelque chose de
bizarre. Comme une relation sans véritable profondeur, où ni débat ni
explications ne trouvent leur place. Tout semble presque… toxique.
Amélie
tourne la tête vers lui, visiblement intriguée. Elle ressent dans ses mots une
tension silencieuse, et une douleur masquée derrière son sourire habituel.
Amélie
: Tu parles de ta compagne, n’est-ce pas ? Qu’est-ce qui te fait dire ça,
Daniel ?
Daniel
hausse les épaules, son regard perdu vers la mer.
Daniel
: Je ne sais même pas par où commencer… Disons que c’est devenu une relation
étrange, où on vit côte à côte sans vraiment communiquer. Il n’y a plus de
moments de partage sincère, de conversations profondes. Tout est basé sur des
sous-entendus, et souvent je me retrouve dans des situations que je ne
comprends même pas. C’est comme si quelque chose de vital avait disparu.
Amélie
l’écoute attentivement, absorbant chacune de ses paroles avec bienveillance.
Elle sent que Daniel, malgré sa position de conseiller pour elle, porte lui
aussi un fardeau émotionnel qu’il n’a pas encore réussi à alléger. Elle pose sa
main sur son épaule, comme pour lui transmettre une part de son soutien
silencieux.
Amélie
: Daniel, je ne prétends pas tout comprendre, mais il y a une chose que j’ai
apprise à travers mes propres épreuves, les relations, les vraies, nécessitent
du temps et de la sincérité. Peut-être que… tu pourrais essayer de prendre un
peu de recul ? Parfois, s’éloigner permet de se rendre compte de ce qui nous
manque, et de ce qu’on est prêt à faire pour retrouver cet équilibre.
Daniel
: Oui, mais ce n’est pas si simple. Tu vois, j’ai investi tellement de moi dans
cette relation… et puis, entre ma carrière d’écrivain et les voyages, j’ai
souvent mis en pause cette vie de couple. Je crains qu’il ne soit trop tard
pour rattraper ce que j’ai laissé en suspens.
Amélie
: Daniel, si tu tiens à elle, alors il n’est jamais trop tard. Parfois, ce
n’est pas une question de réussir ou non, mais simplement de faire l’effort, de
montrer que tu tiens encore à cette relation. Elle doit sûrement ressentir ce
manque, elle aussi. Peut-être qu’elle attend que tu fasses le premier pas, que
tu la surprennes en lui montrant que tu es prêt à faire des sacrifices pour
elle.
Daniel
baisse la tête, ses pensées en effervescence. La sincérité dans la voix d’Amélie
le touche profondément, et il se sent à la fois réconforté et vulnérable face à
elle.
Daniel
: Tu crois vraiment que… je devrais mettre ma carrière un peu de côté ? Juste
pour essayer de rétablir les choses ? Je veux dire… toi, tu as traversé
tellement de choses. Ce conseil, tu le donnes comme une amie ou comme quelqu’un
qui sait vraiment ce que c’est de sacrifier pour une relation ?
Amélie
hésite un instant, son regard se perdant dans les vagues. Elle repense à sa
propre vie, aux sacrifices qu’elle a faits, aux blessures qu’elle a endurées,
et à la façon dont elle a souvent mis les autres avant elle-même.
Amélie
: Un peu des deux, je crois. Parfois, ce qu’on vit nous apprend des leçons
qu’on peut ensuite transmettre. Tu vois, j’ai souvent perdu à cause de mon amour,
à cause de mes attentes et de mes sacrifices… mais au final, même si certaines
choses se sont effondrées, j’ai appris que chaque relation mérite qu’on lui
donne tout. Alors, Daniel, fais-le pour elle… et pour toi. N’attends pas de
perdre encore une fois.
Amélie
décide de rentrer seule, souhaitant prolonger encore un peu cette solitude
qu’elle ressent intensément. Daniel lui propose de la déposer, mais elle refuse
poliment, lui assurant qu’elle préfère marcher pour profiter des derniers
éclats du jour. Daniel comprend, et bien qu’il soit un peu inquiet de la
laisser seule, il la respecte suffisamment pour ne pas insister. Il lui sourit,
la serre brièvement dans ses bras, puis s’éloigne vers sa voiture.
Amélie
le regarde s’en aller, son sourire s’effaçant peu à peu à mesure que la réalité
de sa solitude s’installe de nouveau. Elle enfile ses écouteurs, lançant une
playlist de Lucas, cette voix familière qui la berce et l’entoure, un écho de
ce qu’elle a perdu. La musique l’absorbe entièrement, et elle avance sans trop
prêter attention au chemin. Les rues se font plus étroites, les lumières plus
rares, mais Amélie, plongée dans les souvenirs que chaque note éveille, ne
remarque pas l’obscurité grandissante.
En
quelques minutes, elle se retrouve dans une petite ruelle mal éclairée,
l’atmosphère glaciale soudainement pesante. Elle s’arrête, légèrement confuse,
et retire un écouteur, observant les alentours. Une silhouette s’avance, puis
deux autres, toutes trois encadrant son chemin avec une intention claire et
inquiétante. Ils sont grands, musclés, et tatoués, leurs regards foudroyants.
L’un d’eux sourit d’un rictus menaçant, dévoilant des dents tachées et un
regard empreint de mépris.
Premier homme : Alors, la petite princesse, perdue ?
La
voix est traînante, empreinte d’une moquerie cruelle qui lui glace le sang.
Amélie, consciente du danger, recule d’un pas, mais les deux autres lui coupent
toute possibilité de fuite. Elle cherche son téléphone dans sa poche, ses
doigts tremblants, mais l’un d’eux remarque son geste et lui attrape le bras
brusquement, lui faisant lâcher son téléphone qui tombe avec un bruit sourd sur
le sol.
Amélie : Laissez-moi tranquille, je… je n’ai rien à vous
donner…
Ils
éclatent de rire, un rire froid, dénué de toute humanité. L’un des hommes la
repousse violemment contre le mur, et elle sent la surface rugueuse de la
brique gratter son dos, le souffle coupé par le choc. Son cœur bat si fort
qu’elle en a la nausée. Elle tente de respirer, de reprendre son calme, mais la
terreur l’envahit complètement.
Deuxième homme : Tu te prends pour qui, hein ? À marcher dans notre
quartier comme si t’étais chez toi.
L’agressivité
dans sa voix est aussi tranchante que la poigne qui lui serre le bras. Ils la
tiennent fermement, chaque contact amplifiant son angoisse. Amélie sent ses
larmes monter, mais elle sait que les montrer les rendrait encore plus cruels.
Elle essaie de se débattre, mais un autre des hommes la pousse violemment, ce
qui l’écrase un peu plus contre le mur.
La
froideur des pierres dans son dos contraste avec la chaleur suffocante de son
corps, chaque cellule criant à l’aide. Elle tente de formuler une prière
silencieuse, quelque chose, n’importe quoi qui puisse la sauver, mais elle ne
parvient pas à penser clairement. Les voix des hommes se brouillent, se
superposant à des insultes racistes qu’ils murmurent avec un plaisir malsain.
Troisième homme : Crois pas que tu peux t’en tirer en pleurnichant,
princesse. Ici, c’est nous qui décidons de ce qui arrive aux petites perdues
comme toi.
L’un
d’eux la maintient, tandis que les autres s’échangent des regards complices,
comme s’ils savaient exactement comment elle allait terminer sa soirée. Elle se
sent terriblement impuissante, chaque seconde s’allongeant en un cauchemar
infini. Une goutte de sueur froide descend le long de sa nuque. Elle serre les
poings, mais son courage fond face à la menace tangible devant elle.
Les
hommes rient encore, leurs ricanements raisonnant dans la ruelle déserte. Les
larmes d’Amélie se mêlent à la peur brute, et elle comprend qu’elle est seule,
terriblement seule, à la merci de ces inconnus sans pitié.
La
ruelle plonge dans un silence glacial, interrompu seulement par les bruits
sourds des coups et les rires des agresseurs qui résonnent contre les murs.
Amélie tente encore de se défendre, de lever un bras pour se protéger, mais
elle est terriblement affaiblie, accablée par le poids de chaque impact qui
frappe son corps. Un dernier coup, et sa vision s'obscurcit. Elle tombe lourdement
sur le sol, son souffle lent et douloureux.
Un
murmure de souffrance traverse ses lèvres, mais ses agresseurs, insensibles,
continuent leur violence, ajoutant des insultes racistes à chaque coup, chaque
morsure de douleur supplémentaire qu'ils lui infligent. Amélie sent une vague
de froid intense l'envahir, la chaleur de son propre sang coulant autour d'elle
sur le pavé, contrastant avec la froideur de la nuit.
Les
brutes finissent par s’éloigner, laissant derrière eux le corps meurtri d'Amélie,
gisant sur le sol sans plus de mouvement, sans plus de voix pour crier ou se
défendre. Le silence revient, lourd et implacable, comme si la rue elle-même
absorbait toute trace de l'horreur qui venait de s'y dérouler.
Quelques
instants s'écoulent avant que le bruit de pas précipités se fasse entendre au
loin. Une silhouette apparaît à l'entrée de la ruelle. C'est un passant, attiré
par les murmures de la violence passée, qui découvre Amélie étendue au sol,
inconsciente et sans réponse.
Dans
cet instant suspendu, un éclat de lumière illumine la scène, émanant d’un
réverbère au-dessus d’elle. Amélie flotte entre deux mondes, comme suspendue
dans un rêve lumineux et réconfortant. Les douleurs de son corps meurtri
s'effacent peu à peu, remplacées par une sensation de paix étrange, presque
irréelle. Elle ouvre les yeux et, devant elle, au milieu de cette clarté douce
et apaisante, se tient Lucas.
Lucas : Amélie…
Le visage
d’Amélie s’illumine à cette vue. Elle murmure son nom, un sourire paisible se dessinant
sur ses lèvres ensanglantées.
Amélie : Lucas... tu es là.
Lucas lui
tend la main, l'invitant à le rejoindre. Il n’y a plus ni tristesse, ni
douleur, seulement un amour inaltérable qui semble les envelopper tous les
deux. Dans cet instant, tout redevient simple, comme si les épreuves qu’elle
avait traversées, les trahisons, les amours perdus, et même ses souffrances
récentes, n’avaient jamais existé. Elle sent une chaleur douce dans sa
poitrine, une paix qu'elle n'avait pas ressentie depuis bien longtemps.
Amélie : Je suis si fatiguée, Lucas... Peut-être que
c’est enfin le moment de te rejoindre…
Elle laisse
échapper un dernier souffle, ses lèvres formant un adieu silencieux. Elle n’a
plus peur, elle se sent prête.
Le passant
qui l'a trouvée se précipite pour appeler les secours. Mais en posant le
téléphone, son regard s'attarde sur Amélie, qui semble apaisée, presque
souriante malgré les marques de violence. Rapidement, la sirène de la police et
de l'ambulance rompt le silence nocturne, éclairant la ruelle d’un bleu
rougeâtre.
Quelques
heures plus tard, Daniel vient de finir de se préparer pour la nuit, épuisé par
les émotions des derniers jours. Il ne se doute de rien quand on frappe à sa
porte. Il ouvre, et deux policiers se tiennent devant lui, leurs visages
graves.
Officier : Monsieur, nous sommes désolés de vous
déranger à cette heure. Nous avons besoin de vous pour identifier un corps.
Le souffle
de Daniel se coupe, et il sent son cœur se serrer. Sans un mot, il hoche la
tête, conscient de l’importance de cet instant. Le trajet jusqu'à la morgue lui
paraît interminable, et un malaise sourd envahit chaque fibre de son être.
Devant la
table d’identification, il voit Amélie, immobile sous le drap blanc, le visage
toujours marqué d'un calme et d'un sourire presque apaisés. Une douleur brutale
le submerge, mais il se contient, serrant les poings pour ne pas céder.
Daniel : Oui... c'est elle. C'est Amélie… que
s’est-il passé ? Non ! Ne dite rien.
Plus tard,
au commissariat, Daniel est assis en silence. Il peine à comprendre la
situation, le choc et la tristesse se mêlant à la colère et à
l’incompréhension. L’image d’Amélie, sa douceur, ses rêves et son courage, le
hantent. Quand un officier vient lui demander une déclaration, il relève la
tête, prêt à donner toutes les informations nécessaires pour honorer la mémoire
d’Amélie et, peut-être, obtenir justice pour ce qu’elle a subi.
À cet
instant, Daniel réalise la profondeur de la perte qu’il vient de subir, et il
sait que la vie ne sera plus jamais la même sans elle.
Daniel se
tient seul, face à l'immensité de la mer, avec en lui une douleur sourde,
presque insoutenable. L’onde de la perte, le poids des regrets, et le sentiment
d'avoir manqué à son rôle d'ami le submergent. Depuis qu'il a appris la nouvelle,
une question le ronge, à savoir « pourquoi l'a-t-il laissée seule cette
nuit-là ? Pourquoi n’a-t-il pas insisté pour l’accompagner, pour rester un peu
plus longtemps, même s'il savait qu'elle avait besoin d'espace ? »
Daniel : Si seulement j'avais su... si seulement…
Il murmure
ces mots au vent, comme s'ils pouvaient atteindre Amélie là où elle est
maintenant. Il ferme les yeux, se rappelant chaque moment passé avec elle, sa
force malgré les épreuves, son sourire parfois triste mais toujours courageux.
Elle était devenue une part de lui, un refuge, une amie en qui il trouvait du
réconfort, une présence à laquelle il s'accrochait même sans s'en rendre
compte. Elle représentait l’espoir et l’envie d’aller de l’avant. Le regret de
n'avoir jamais exprimé ses véritables sentiments lui transperce le cœur. Avec
elle, il rêvait de partager des moments d’insouciance, des années de sagesse et
même cette douce vieillesse qu’ils imaginaient entre deux rires, entre deux
silences partagés.
Alors qu'il
s'apprête à partir, l'avocat de Lucas entre dans la salle. Son regard est
empreint d’une compassion qu’il ne cache pas. Il remet une enveloppe à Daniel.
Avocat : Amélie m'avait demandé de vous remettre
ceci, monsieur. Elle a écrit cette lettre pour vous avant son départ.
Daniel, les
mains tremblantes, déchire doucement l’enveloppe. Il prend une profonde inspiration
et lit la lettre, chaque mot semblant traverser ses défenses, brisant les
dernières murailles de son cœur endurci. Amélie a pris le temps d'écrire avec
tendresse, chaque phrase portant sa chaleur et sa bienveillance. Elle l’avait
écrit au seul dernier être en qui elle accorde sa confiance.
(« Daniel,
Si tu lis cette lettre, cela signifie que je ne suis plus là. Cette
idée me fait mal, mais elle est adoucie par la certitude que tu es celui en qui
je mets toute ma confiance. Je n'aurais jamais su traverser autant de choses
sans toi. Je te remercie d'être resté à mes côtés, de m'avoir soutenue, de
m'avoir réconfortée même quand je pensais être trop brisée pour y arriver.
Je veux que tu saches que tout ce que j'ai fait, c'était pour offrir à Maël
une vie loin des difficultés que j'ai connues. Elle est mon trésor, mon tout,
et je te fais la promesse que là où elle sera, elle sera bien entourée, loin de
mes parents et de leur amour superficiel pour la fortune. Elle sera libre, loin
des contraintes et des attentes des autres. J'espère que tu pourras veiller sur
elle, Daniel, que tu passeras parfois la voir, que tu lui donneras des conseils
comme tu l’as fait pour moi. Dans cette lettre, je t’accorde une place spéciale
auprès d’elle. Elle est aussi un peu ta fille, au fond.
Je sais que tu prendras soin d’elle, que tu sauras l’aimer et la
protéger. J'espère que ces mots, aussi simples soient-ils, te rappelleront
l'importance que tu as eue dans ma vie, et combien je te suis reconnaissante.
N’oublie jamais, Daniel, « l’amour
et l’amitié véritables ne meurent jamais ».
Avec toute mon affection,
Amélie »)
Les mots
d'Amélie résonnent en lui, déchirant les restes de son calme apparent. La réalité
s’installe avec brutalité, elle n'est plus là, et pourtant, elle lui confie son
bien le plus précieux, sa fille. Daniel laisse échapper des larmes, des larmes
profondes et sincères, non pas seulement de tristesse, mais aussi de
reconnaissance, pour cette amitié précieuse qu'il a eu la chance de connaître.
Amélie a su lui offrir une part d’elle-même, même après son départ.
Cette
nuit-là, Daniel se rend à la plage, une bouteille de tequila à la main,
accompagné d'autres boissons, cherchant dans cette ivresse une forme de
réconfort. Il sait que cette douleur ne s'effacera jamais vraiment, mais
peut-être qu’avec un peu de courage liquide, les souvenirs s'ancreront plus
profondément dans sa mémoire, et la douleur se transformera peu à peu en une
force douce, en une promesse silencieuse de ne jamais l'oublier.
Assis face
aux vagues, il trinque au ciel, comme pour célébrer la vie d’Amélie et la
lumière qu'elle a laissée derrière elle. Il parle à voix basse, partageant ses
pensées avec elle, portant un toast à son sourire, à sa force et à cette place
spéciale qu’elle aura pour toujours dans son cœur.
Daniel : À toi, Amélie. Tu es éternelle.
Le vent
souffle, emportant ses mots dans l’infini.
FIN …
L’histoire
d’Amélie est une épopée émotionnelle, marquée par la trahison, l’amour, le
pardon, et la résilience. Elle traverse des moments de bonheur et de douleur
intenses, confrontée à des choix difficiles qui mettent à l’épreuve ses
croyances et ses valeurs. Ce parcours explore plusieurs thèmes universels comme
la confiance, la famille, la loyauté, et la rédemption.
L’histoire
commence par la relation entre Amélie et Jack. Elle découvre qu’elle est
enceinte de Jack, mais il fuit ses responsabilités et l’abandonne. Cette fuite
laisse Amélie seule, vulnérable et rejetée. Pire encore, Sandra, sa meilleure
amie, est aussi enceinte de Jack, ajoutant une double trahison. Cette phase
démontre à quel point la trahison par les êtres les plus proches peut dévaster
une personne.
La trahison, surtout venant de ceux en qui
nous avons confiance, est douloureuse. Cependant, la capacité à se relever
après une telle trahison est une preuve de force intérieure. Il est important
de ne pas rester bloqué dans la colère ou la haine, mais de trouver un moyen de
guérir et de se reconstruire.
Face
à la grossesse, les parents d’Amélie, loin de la soutenir, la mettent à la rue.
Ce rejet renforce son sentiment d’abandon, créant une fracture dans ses
relations familiales. Elle se retrouve seule à affronter cette période
difficile, sans personne vers qui se tourner.
L’abandon familial peut être l’une des
épreuves les plus douloureuses à vivre. Cependant, il est important de chercher
du soutien, que ce soit auprès d’amis, de mentors ou d’autres proches. Se
protéger émotionnellement et établir des limites peut parfois être nécessaire
pour se préserver.
Au
moment où Amélie est la plus vulnérable, elle rencontre Lucas, un homme qui
semble apporter une lueur d’espoir dans sa vie. Cependant, Lucas cache un lourd
secret : Léa, la fille de Sandra, est en réalité la fille de Jack. Cette
révélation plonge Amélie dans un mélange de haine et de rancœur contre Lucas,
car elle se sent à nouveau trahie.
La vérité, même douloureuse, est toujours
préférable aux mensonges. Une relation construite sur le mensonge est destinée à
s’effondrer. Lucas aurait pu gagner la confiance d’Amélie en étant honnête dès
le départ. Apprendre à faire face à la vérité, même si elle est difficile à
entendre, il est essentiel pour bâtir des relations solides.
Malgré
la douleur causée par Lucas, Amélie finit par se réconcilier avec lui. Elle
réalise que la haine et la rancune ne font qu’alourdir son cœur et l’empêchent
d’avancer. Peu après, elle rencontre Ulrich, un homme qui lui apporte de
l’amour sincère et la guérison dont elle avait besoin. Toutefois, le destin lui
impose une autre épreuve : la mort d’Ulrich et plus tard celle de Lucas.
L’amour est puissant, mais fragile. La vie est
pleine d’incertitudes, et il est important d’apprécier chaque moment passé avec
ceux que nous aimons. La capacité à pardonner et à s’ouvrir à de nouvelles
possibilités est cruciale pour avancer. La réconciliation, que ce soit avec
soi-même ou avec les autres, est une forme de libération.
Après
la mort de Lucas, Amélie découvre qu’il lui a laissé un héritage important,
ainsi qu’à ses enfants, Maël et Léa. Cela attire l’attention de ses parents,
qui reviennent soudainement dans sa vie après l’avoir rejetée. Ce retour est
perçu comme intéressé, renforçant le sentiment d’Amélie que ses parents ne sont
revenus que pour des raisons matérielles.
Les relations familiales sont souvent
compliquées, mais il est essentiel de discerner entre les motivations sincères
et intéressées. Le pardon est important, mais il ne signifie pas oublier ou
accepter l’inacceptable. Apprendre à fixer des limites claires est fondamental
pour préserver sa santé mentale et émotionnelle.
Finalement,
Amélie parvient à se réconcilier avec la mère de Lucas, une femme qui au début
pouvait sembler distante, mais qui partage finalement avec elle la douleur de
la perte et l’amour pour Lucas. Cette réconciliation permet à Amélie de trouver
un peu de paix et de clore certains chapitres douloureux de sa vie.
La réconciliation ne signifie pas toujours le
retour à la situation d’avant. Parfois, c’est simplement une manière de guérir
les blessures émotionnelles et de trouver la paix intérieure. Même après les
moments les plus difficiles, il est possible de retrouver de l’harmonie et de
la compréhension.
L’histoire
d’Amélie est une illustration poignante de la résilience humaine face à
l’adversité. Elle traverse des trahisons dévastatrices, la perte d’êtres chers,
et l’abandon, mais elle trouve la force de pardonner et de continuer à avancer.
Amélie nous montre que la vie est pleine de moments imprévisibles et parfois
cruels, mais qu’il est possible de reconstruire son bonheur et de se
réinventer.
La
fin tragique de l’histoire d’Amélie nous offre un regard poignant sur l’amour,
la perte, et la manière dont nos relations façonnent notre existence. A travers
ses épreuves et ses douleurs, Amélie a cherché à préserver son intégrité et son
bonheur, à construire une vie où l’authenticité et la fidélité aux valeurs
humaines priment sur les attaches matériels ou l’apparence.
Amélie
est un personnage qui incarne la complexité de la vie humaine, avec ses
douleurs, ses moments de joie, ses doutes et ses espoirs. Elle nous a rappelé
que l’amour est une force puissante, qui continue de vivre au-delà de ceux qui
restent. La tragédie de sa fin nous invite apprécier chaque instant avec ceux
que nous aimons, à faire preuve de compassion, et à nous entourer de personnes
qui nous élèvent.
Sur
je partage avec vous mes petites notes de cet aventure :
• Ne
laissez jamais une trahison vous définir ou contrôler votre avenir.
• Le
pardon, qu’il soit pour vous-même ou pour les autres, est une clé essentielle
pour la paix intérieure.
• N’ayez
pas peur de poser des limites, même avec les membres de votre famille.
• Appréciez
chaque moment avec ceux que vous aimez, car la vie est fragile.
• L’amour
est un don précieux, mais il ne guérit pas tout. Se guérir soi-même est aussi
essentiel.
-
La
résilience et la force intérieur. Malgré les situations extrêmement difficiles,
il faut qu’on continue d’avancer, même quand tout semble insurmontable.
-
Faire
des choix alignés avec ses valeurs. Pas d’accès aux pressions extérieurs. Il
faut s’entourer des personnes authentiques et sincères et couper les liens
toxiques.
-
Prendre
soin de ceux qu’on aime.
-
Ne
pas négliger les signes de détresse émotionnelle. Il faut noter que la solitude
peut devenir insupportable et dangereuse.
-
Vivre
sans regrets et exprimer ses sentiments.
Enfin,
cette histoire montre que même lorsque tout semble perdu, il y a toujours une
possibilité de réconciliation, de guérison et d’un nouveau départ.
Secret
du cœur, une chronique de Saint Daniel.
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