Chapitre 57 : Lose Control.

Ecrit par ngakomal

~~~Quelque part entre ciel et mer ~~~

Ils étaient tous réunis sous l’ordre de leur chef et maitre. Et ce dernier bouillait de colère. Il lui semblait que son plan allait dans tous les sens et que la maitrise lui échappait. Les maillons essentiels de sa chaine de commandement étaient présents. Il ne voulait savoir qu’une chose… si non deux. Il ne voulait en aucun cas se faire doubler.

-          Alors ? je vous écoute. Qui a eu la magnifique idée de faire enfermer la dame première ventre du royaume des mers ? Tonna-il. Qui ?  ce qui fit apparaitre quelques éclairs sous un ciel ensoleillé. Il n’en avait cure. Seul quelques un s’étaient empressés de faire apparaitre les nuages sombres pour faire le change.

-          Surement la tête percé et rempli de pop corn de dame Elimbi. Répondit Charles Ndoumbe qui entrait au même instant. Sans s’attarder sur l’humeur de son maitre et alla s’assoir sur une chaise vide à ses pieds.

-          Ce n’est pas si idiot ce quelle a fait. Intervient un autre qu’il reconnaissait comme l’un des premiers conseillé du royaume des mers. Nous savons tous que le premier ventre est la force et le vrai conseillé du Roi. Il suffit de voir ses décisions quand elle n’est pas là. L’éloigner permettrait d’éliminer le Roi, le chef guerrier et les autres dissidents  plus vite. Ils…..

-          Pour l’amour de L’univers qui vous a dit que le roi et son chef guerrier devaient mourir ? qui ? bon sang ! l’interrompit- il en criant presque.

-          Quand je dis que leur cerveau suinte, tu ris en pensant à une plaisanterie. Si non, observe combien ils sont bêtes. Au lieu d’avoir le cerveau amoindrit vaut mieux mourir. Moi Ndoumbe, à notre époque on essayait de comprendre. De vous a moi. Quand le roi sera mort ainsi que son chef guerrier. Sur qui mettrons-nous notre acte ? qui sera notre bouc émissaire et en portera la responsabilité ?

-          ….. (silence dans l’espace) 

-          Répondez ! intima le maitre.

-          Je n’en sais rien maitre. Dit All Minka après que Ndoumbe l’ai regardé avec insistance. Je viens du royaume de la terre. Et le Roi ne s’intéresse vraiment pas au sort le l’univers. Vue combien les maux de sa propre société vont croissant, il est difficile à imaginer qu’il ait le temps d’orchestrer un coup pareil. 

-          Et c’est pareil pour les autres royaumes et clans.  Ils ont une ou plusieurs raisons qui ne les rendraient pas crédible. Si le Sango décède, il sera facile pour tous de connaitre l’origine du mal. Et qui suivrait un maitre ayant fait ce que nous sommes entrain de faire ?

-          Mais …. Mais … commença un autre du royaume des Mers.

-          Il n’y a pas de  mais… intima le maitre.

-          Je veux juste dire que le chef guerrier est sur sa fin.

-          Demande à la personne responsable de le mettre sur son commencement. Car s’il meurt elle suivra. Je vous en donne ma parole !  Des nouvelles de la prêtresse ?

Les réponses négatives à sa dernière question le rendirent débité. Ils ne servaient définitivement à pas grand choses. Se disait-il. On n’était mieux servit que par soit même. Mais vue son rang, il était pieds et mains liés.  Dès que le maitre eu fini avec la mise au point, il ordonna la dispersion et pris le large en premier. All s’était dissimulé derrière d’autres pour s’enfuir avant que Ndoumbe ne l’interpelle pour le sacrifice de l’enfant. La chance était avec lui pour cette fois. Seulement !

~~~ Estelle Fokam~~

Je n’étais pas folle et je sais ce que j’avais vu. Il m’avait parlé de colère mais au fond de moi, je savais qu’il y avait plus que ça. Il y avait un truck. Un truck que je ne saisissais pas. Minime peut-être mais important. Je cherchais toujours un moyen pour me faire mettre bien et lui, se contentait de me prendre dans ses bras. Pour lui il ne voulait plus lire de l’embarras dans mes yeux le lendemain. Je me devais d’être patiente. Ce qu’il ne comprenait pas était que cette même patience pouvait tuer l’homme.

La journée touchait à sa fin. J’ai regardé l’agenda pour savoir ce qu’il y avait de prévue pour les deux jours à venir de manière a mis prendre à temps. J’ai appelé les correspondants du lendemain fin d’après midi pour rappel des rendez-vous. Lorsque j’ai fini ce que j’avais à faire, j’ai rangé mon sac et ai toqué légèrement à son bureau avant d’entrer sans attendre son invitation.

-          Bou je m’en vais.

-          Déjà ? demanda t-il en jetant un coup d’œil à sa montre. Il n’est pas bien tard. Tu vas quelque part ?

-          Non. Je rentre direct à la maison. Je n’ai rien fait à mangé pour mes frères. Et Dany m’as dit qu’il rentrait tard. Petit Pa est tout seul depuis plus de 3h.

Il repoussa son ordinateur qu’il n’avait pas quitté des yeux depuis mon entrée et s’étira légèrement en me fixant. La lueur dans ses yeux me fit chavirer.  J’ai avalé la salive qui s’était accumulé dans ma bouche et pris une profonde inspiration.

-          Tu ne devrais pas Elle. Je fais déjà un effort surhumain pour me retenir.

-          qui demande que tu te retiennes ? dis-je en contournant le bureau pour m’assoir sur ses cuisses. Il m’accueillit avec entrain et me pressa contre sa verge en érection. En réponse, je sentis ma petite culotte se mouiller.

-          Petite coquine ! il faut enlever ces idées de ton imaginaire. Ce n’est pas bien.

-          J’assume mes pensées. Si tu savais ce qui me passe parfois dans la tête, les films que j’y joue et les positions que tu me fais prendre… je fis un rire de gorge en me cachant le visage dans son épaule.

-          Raconte.

-          Ça ne se raconte pas mais se vie mon cœur. Dis seulement à Cassandra que je vais casser ses pieds. Comme il n’y que toi dans cette entreprise. Qu’elle aille tourner ses petites fesses ailleurs.

-          Défend ton territoire ma tigresse…. Il y a que toi en moi, dans ma tête, mon cœur, mes pensées, mon pantalon. A chaque fois que je pose les yeux sur toi je manque un battement et me sens directement à l’étroit. J’ai envie de toi tout le temps. Il y pas de place pour que je pense à une autre.

Je me suis mise à lui faire des bisous dans le cou. Il a poussé un grognement avant de me repousser.

-          Lève toi je te raccompagne.  De toute façon, je ne serais plus bon à rien.

Qu’est ce que je disais ? Nous sommes sortis et avons pris son ascenseur privé. Il s’est tenu à distance de moi tout en ne déplaçant son regard d’un iota. Il est sorti en premier, a déverrouillé la voiture à distance et est monté à bord. J’ai suivis à mon tour. Il est sorti à toute allure et pas plus de 30 minutes plus tard nous étions coincés dans les embrouillages. Dans cette ville de douala il pensait aller où ? Surtout à l’heure de pointe.

-          Qu’est qui ne va pas Bou ? Demandais-je n’y tenant plus.

-          Rien. Tout va bien. Répondit-il comme à son habitude. Pourquoi ?

-          Tu me fuis….

-          Pardon ?

-          Oui depuis ta fameuse colère dans le bureau. Tu prends plaisir à te tenir loin de moi. A me toucher. Comme si tu avais peur de je ne sais quoi.

-          Sérieusement ? demanda t-il avant de parquer brusquement sur coté. Regarde attentivement ce visage (se tournant face à moi. Du moins comme la voiture le permettait). Tu trouves que ce visage ressent de la peur ? Estelle je me suis faite une promesse et je la tiendrais. Vaut mieux que l’envie de toi me tue que de ne tenir une promesse. Et pas plus tard que ce weekend je vais te faire l’amour et te baiser comme jamais tu ne l’as été. Je vais te marquer à vie. Tu es à moi et à personne d’autre. Prépare-toi.

Il a repris la route et le silence avait remplis l’habitacle. Je pouvais entendre mon cœur battre en désordre, ma pointe de sein dressé contre mon soutif dans l’attente et la mouille dégoulinant entre mes cuisses. Je me suis enfoncé dans le siège. Lorsque nous sommes arrivés dans mon quartier, je lui ai demandé de garer à la station d’essence parce qu’il a dit vouloir descendre chez moi.

-          Pourquoi ? ton entrée est encore à 200 mètres environ.

-          Parce que je ne veux pas de problèmes. Les boys de ce quartier ne blaguent pas. Je ne veux pas de mauvaises surprises. Enlève la veste, la cravate, les boutons de manchette et replis ta chemise sur le coude.

-          Je peux me défendre tu sais ? dit-il en s’exécutant tout de même.

-          Oui je sais. Mais je n’aimerais pas que tu ais à le faire.

Il était beau à croquer. Il dut sentir mon regard sur lui  car il me demanda d’arrêter. Est-ce que mon cerveau acceptait alors. J’ai fouillé mon sac et sortis un billet de 1000 frs que je donnai au pompiste pour surveiller la voiture. Nous avons remonté la route cote à cote évitant de se frôler. Aux environs de la maison, les salutations fusaient de partout.  On pouvait entendre. « réssé* tu es back ?, bonsoir la belle, la fille çi tu mimba* que tu es belle hein… tu m’as seulement forget ». Il m’a dit de presser le pas. Qu’il n’avait pas toute la journée. Son exaspération me fit sourire.

Nous sommes arrivés devant notre cours commune et ma voisine avait pris place de manière à avoir une vue d’ensemble de ma chambre. Je me rendais compte que c’était la première fois qu’il mettait pieds ici. Moi j’avais déjà été dans son appart en ville une ou deux fois pour ramener des documents qu’il avait oublié sur sa table les premiers jours de travail. Mon cœur s’est serré et une honte indescriptible m’as prise. Ma maison était dans un de ces Etats ! On aurait dit qu’un ouragan était passé par là. Ma petite véranda était remplis de bassines, condiments, tomates, sable, terre,  la viande haché que j’avais retiré du congel le matin était trempé dans 10litres d’eau. Mes marmites… Seigneur !

-          Petit pa !! criais-je du fond de mes poumons.

Une migraine sourde a directement commencé quand je l’ai vue sortir de la maison avec les habits tachés d’huile rouge et d’autres choses que je n’avais pas reconnus. Encore heureuse que ce ne soit pas sa tenue de classe.

-          Salut Esta, salut tonton. Dit- il jovial.

-          Tu peux me dire ce qu’il se passe ici ? demandais-je une main massant ma tempe droite m’exhortant au calme.

-          On a voulu te faire une surprise. On sait que tu es fatiguée quand tu rentres du travail alors on voulait préparer pour toi…

-          Combien de fois je t’ai demandé de ne pas aller sur la cuisinière quand je ne suis pas là ? combien ?

-          Je voulais t’aider norr…

-          Tu voulais m’aider où augmenter mon travail Fokam Siewe Patrick ?

-          Patrick …. J’ai ajouté le sel comme tu as dis mais ce n’est toujours pas bon ! cria une petite fillette de l’intérieur… viens voir norr dit-elle sortant sur la véranda. Elle resta figée la louche en main à notre vue.

-          Ne me dis pas que tu as entrainé l’enfant des gens dans tes bêtises ! dis-je encore. Pas revenue de ma surprise.

-          C’est ma chérie norr ? qui devait m’aider alors ?

-          Demanda le porc au cochon ! je parle jusqu’à il répond. Je te jure que je ne vais pas te rater. Si tu ose encore l’ouvrir c’est ma ballerine tu vas retrouver sur ta bouche.

 A cet instant, Bou est partie dans un grand éclat de rire tandis que les deux compares se tenaient timidement la main comme pour se donner courage. La voisine ne ratait aucun mot. Son métier de cancanière devait vraiment bien payer. Je suis entrée et ai pris une chaise en plastique que j’ai donné à Bou après avoir éteint le gars sur une patte informe dans la marmite.  Non ... qu’il attende que mon invité s’en aille. Il allait me manger tout ça quitte à ce que je l’amène à l’hôpital après. J’ai déposé mon sac à main et retiré mes chaussures pour des sandales. J’ai demandé à la petite Corine de rentrer chez elle. Elle a jeté la louche qu’elle avait en main dans le sceau de viande et a couru. A l’autre j’ai juste dit  « va te laver »  et il a décampé. Bou avait toujours un sourire aux lèvres et moi j’évitais soigneusement son regard.

J’ai nettoyé tandis qu’il me regardait faire en silence. Peut-être qu’il avait sentis ma gène. Petit Pa est revenu de son bain et est allé s’habiller. Il est allé s’assoir avec Bou à l’extérieur. Je pouvais entendre les bribes de leur conversation quand je m’arrêtais pour deux secondes.

-          Ma sœur ne se fâche pas souvent comme ça. Tu lui as fait quelque chose quand vous veniez.

-          Tu ne pense pas que ce soir l’état dans lequel tu as mis la maison ?

-          Non. Souvent elle cris et après elle se moque de moi.

-          Peut-être cette fois ci tu as dépassé les bornes.

-          Oui. un peu. Dit-il après un temps de silence. Je l’imaginais bien pencher la tête comme mon feu papa.

Je vais lui en donné du un peu ! Qu’il attende seulement. J’ai juste rangé et lavé la petite véranda.  Je suis allé les rejoindre au moment où Dany descendais la pente pour la maison. Je l’ai une fois pris en charge*.

-          C’est à l’heure ci que tu rentres ? où alors tes cours finissent maintenant à 19 h ? demandais-je agressive. Il a marqué un temps d’arrêt a regardé autour de lui.

-          Qu’est ce que tu as encore fait petit Pa pour que ta mère s’en prenne a moi.

-          Je n’ai…. Heumm commença t-il.

-          La vérité mon petit. La vérité lui rappela Bou le sourire dans la voix

-          Toi tu la ferme petit Pa je ne t’ai pas sonné. Là n’est pas la question (revenant à Dany) comment ça se fait que tu rentres à cette heure ?

-          Je t’ai dis le matin que ma camarade de classe n’est pas venu depuis deux jour et comme la dernière fois que je l’avais raccompagné chez eux elle avait pleuré, je suis allé voir si elle allait bien où pas. Répondit Dany

-          Et c’est parce qu’elle va bien que tu as trainé les pas ainsi ?

-          Non. Parce qu’il n’y avait personne chez eux quand je suis arrivé. J’ai du trainé dans le coin jusqu’au retour de son père qui m’a informé de sa fugue et du fait que ce serait a cause de moi.

-          Pardon ?

-          Je te dis ! j’ai même wanda* sur lui.

Il est allé se changer et est revenu à la véranda où  les moustiques avaient déjà commencé à s’y donné a cœur joie sur nos corps.

-          Est, c’est le truck bizarre qui est dans la marmite là qu’on mange ?

-          Demande à ton frère.

-          Ma mère n’est ce pas tu as dis que fessais la viande haché aujourd’hui, j’ai même apprêté mon ventre hein…

-          Je t’ai dis de demander à ton frère pardon n’augmente pas ma tension.

Un silence s’est installé et les autres semblaient se parler avec les yeux.  A un moment, le ventre de Petit pas a émis un gazouillis qui n’échappa à personne pas même à la voisine.  

-          Est… Esta…. J’ai faim. Dit petit Pa après quelques minutes

-          N’est ce pas tu as préparé, vas manger !

Je ne comprenais pas ce qu’il y avait de risible dans ce que j’avais dis. Mais ils sont partis dans un fou rire sauf petit Pa et moi. Même la voisine était de la partie. Après qu’ils eurent fini de rire Bou nous invita au restaurant que petit Pa s’empressa d’accepter avant de se ressaisir et demander mon avis. J’ai fermé ma chambre et les ai suivit en route. C’était la première fois que Dany et Bou se voyais et je trouvais que le courant était très bien passé. Bien que j’avais parlé de l’un à l’autre et vis versa, ils n’avaient pas eu de difficultés à se parler. Lorsque je suis  arrivé à la voiture, petit Pa a insisté pour s’assoir à l’avant. Il nous a conduits à BONAMOSSADI. C’était le quartier le plus huppé proche de BEPENDA. Le restaurant était situé près sur une rue en face des super marchés européens. La CANDIDE. Il ne proposait que dès mets africain d’ici et d’ailleurs.  Nous avons pris une table de 4 et avons passé commande. J’avais pris la sauce d’aubergine à la congolaise, mes frères avaient pris de la viande hachée tandis que Bou avaient commandé une bouteille de Vin et un café bien noir.

-          Tu n’as pas faim ? lui demandais-je

-          Si. Mais si je mange je me sentirais lourd et ne réussirais pas à finir le travail que tu as interrompu tout à l’heure. En plus ma gouvernante n’apprécierait pas que je boude sa nourriture encore.

-          Qui ta sœur.

-          Oui elle-même. Dit-il évasif.

Mon frère ne fessait que fixer une table au loin. Et je pouvais voir la colère monté en lui. J’ai fait une tape sur la cuisse de Bou afin qu’il constate avec moi. Nous avons suivit son regard. C’était une table de trois personnes. Un homme un peu grand et baraquer, jeune, avec un peu de barbe, et deux jeunes filles. L’une était frêle mince et un peu menue et l’autre tout aussi frêle mais un peu plus forte et plus grande. Elles avaient un air de famille. Bou a entamé une conversation pour détourner son attention. Entre temps, nos repas sont arrivés et après une courte prière, chacun a commencé à manger.  Dany mangeait à peine. Je sentais sa colère… pourquoi l’était-il d’ailleurs ? Soudain, il s’est levé et s’est dirigé vers la table en question les poings sérés. Il le fessait toujours quand il essayait de se contenir.

-          Tu joue a quoi Elyse ? deux jours que je ne dors pas parce que tu ne te pointe plus en cours et qu’à chaque fois que je ferme les yeux, je te vois  pendus à une corde où te taillant les veines où encore avalant des tonnes de comprimés. Ton père pense que tu as fuguée tandis que ton voisinage parle de kidnapping car ils ont vu un homme te porter dans un taxi inconscient. Mais toi… tu es ici mangeant calmement tandis que les autres se rongent le frein.  Un coup de fil ?

-          ….

-          Bon sang ! réponds-moi quand je te parle ! hurla t-il en levant le point comme pour frapper sur la table.

En une fraction de seconde, l’homme baraqué bloqua son poing avant qu’il n’atteindre la table et le propulsa en arrière. Je vis Bou se tenir derrière Dany et encaissa son poids sur sa poitrine. J’avais cru un instant qu’il se retrouverait au sol. Et lui là quand s’était-il levé ? J’avais encore ma fourchette à mis parcourt entre ma bouche et mon plat. Il fit une pression dans le dos Dany pour qu’il se penche en avant et pose les poings sur la table. Dany ne cessait de fixer la dite Elyse tandis que Bou avait le regard plongé dans celui de cet homme. Un silence de moine avait envahit la salle. Seule la musique tamisée remplissait l’air.

-          Un peu de tenue et de maitrise de vous prie. Dit Bou sans le quitter du regard.

-          Demandez-lui de faire pareil. Je comprends son inquiétude et sa colère. Il devrait apprendre à comprendre avant d’agir. Répondit-il

-          Humm …. et c’est toi qui dis çà ? on aura tout vu ! dit la jeune fille plus grande continuant de mangé comme si de rien n’était.

*réssé = sœur

*mimba = se faire voir, Crâner

*pris en charge = déverser sa colère, frustration, moquerie etc… sur quelqu’un

*wanda  sur=  etre surpris par. Un comportement ou attitude surprend

Par les Eléments