Chapitre 57 : une proposition inattendue
Ecrit par afi92
Mr KOUESSAN Romaric
Moi : eh oui à mon propre fils donc imagine tout ce que je peux te faire si tu te hasardais à aller raconter quoi que ce soit à qui que ce soit. Je n’ai pas assez de temps à perdre avec toi je te donne une journée pour me dire ou est la clé si no ton premier fils ira rejoindre son imbécile de père. Je me lève de ma chaise sous son regard troublé par la nouvelle, c’est vrai qu’elle s’attendait pas à un truc pareil. Qui pourrait s’attendre à un truc pareil ?
Je pousse la porte et tombe nez à nez sur Rosine et ce fameux pouilleux de policier.
Rosine : papa ? Mais qu’est-ce que tu fais ici ?
Moi : eh ben c’est plutôt à moi de te demander cela tu fais quoi ici ? Je croyais tu étais au supermarché pour le ravitaillement.
Elle : (dérangée) oui j’ai fait un tour pour saluer Cinna et lui poser la question face à face sur le pourquoi elle a fait un truc comme ça. Je rentrais comme ça
En voilà une surprise Rosine qui me ment, et cet imbécile qui essaie de me tenir le regard il croit quoi que je suis un petit malfrat ou un petit voleur de poche vide qu’il traque dans les bidonvilles ?
Lui : (me tendant la main) bonjour monsieur KOUESSAN comment vous vous portez ? Toutes mes condoléances pour la mort de votre fils. Je suis vraiment peiné par tous ce malheur qui frappent votre famille depuis peu. Je prendrai rendez-vous avec votre secrétaire pour passer vous posez des questions sur la mort votre fils.
Moi : eh ben ? Il n’y a pas de soucis vous pouvez passer quand vous voulez je suis disponible pour tout ce que vous voulez. Et pour le corps de mon beau fils ? La procédure et l’enquête avance bien j’espère ?
Lui : (souriant et confiant tout d’un coup) oui, oui la procédure avance très bien actuellement on est sur une piste qui est très concluant. On a attrapé l’un des tireurs, c’est sûr qu’il va céder et nous révéler toute l’histoire. Je suis confiant plus que jamais que ces salops vont payer pour la mort de votre beau-fils.
Moi : (surpris mais me retenant quad même, ça se voit que Rosine est aussi surpris que moi par la nouvelle, ou bien c’est pour ça qu’elle est ici ? du calme faut pas que je me perds ce petit est un bluffeur ça se voit qu’il ment) je le savais, prenant Rosine dans mes bras qui est encore sous le choc de la nouvelle. Tu entends ma fille ? Les salops vont payer pour tout ce qu’ils ont fait à David.
Elle : (se détachant de mes bras et se retournant vers le détective) mais monsieur on vient à peine de discuter et vous n’avez pas fait mention de cette nouvelle.
Lui : je comptais vous en parler et je voulais avoir des confirmations avant de vous en parlez comme vous êtes la première concernée pour ne pas vous donner de faux espoirs. Si non on sera bientôt à la fin de cette enquête.
Moi : (je vois donc le petit veut jouer si je comprends bien ? mais il ne peut me soupçonner de quoi que ce soit, vraiment ça ne sert à rien de paniquer. Il peut être en train de blaguer) c’est une très bonne nouvelle, dieu le fera il vous dira tout. Ma fille a besoin de faire le deuil de son mari.
Lui : ne vous inquiétez pas, cette histoire sera derrière vous dans peu de temps. Mais on a besoin d’enquêter sur son entourage c’est pour ça je disais que je dois passer vous voir à votre bureau puisque c’est bizarre que votre beau fils et votre fils perdent la vie dans le même mois. Peut-être vous êtes en danger vous aussi et tout le reste de votre famille. Donc il faut qu’on trouve les coupables une bonne fois pour toute.
Au même moment dans le village de lawaoure
Nina
Je me réveille le corps tellement léger, je ne me rappelle plus de la dernière fois où J’ai autant dormit autant. J’ai l’impression de m’être débarrassée d’un lourd fardeau. J’ouvre la porte et remarque que le soleil est déjà bien débout. Je jette un coup d’œil à mon portable, il est presque 8h. Je sors mon seau et me dirige vers la vase de la femme du président du village pour puiser l’eau je n’ai pas encore la force d’aller à leur rivière pour puiser l’eau ou quoi que ce soit.
Je m’approche d’un taudis ou je ne sais comment le qualifier qui sert de salle de bain. Je m’arrête un moment je ne saurai trouver les mots exactes pour décrire l’état de cette douche. Il n’y a ni porte ni mur, elle est faite avec des feuilles de palmiers attaché les unes sur les autres et un tissu d’un aspect indésirables donnant presque l’envie de vomir.
Une branche est mise de part et d’autres je crois pour pouvoir accrocher son pagne en guise de porte. Le sol est d’une couleur verdâtre tellement l’entretient n’y ai pas quand je pense que c’est dans ça je vais devoir me laver j’ai juste envie de m’arracher la peau.
Quelques minutes plus tard...
Nina
Je prends la route menant vers le centre avec la peur au ventre, je regarde à gauche et à droite. Ma tête est remplit d’une seule chose les serpents, si je croise un je m’évanouie et il me mordra sur le coup je vous jure. Tant bien que mal j’arrive au centre et voir qu’ils sont tous assit sur des bancs avec une silhouette qui me fait dos mais qui ne m’est pas inconnu. Je m’approche encore plus près.
Moi : bonjour à tous (l’inconnu se retourne et je constate que c’est ma fameuse inconnu, pour ne pas dire ange, encore plus belle et sophistiquée comme jamais. Mais comment fait-elle pour être aussi belle dans un endroit pareil)
Elle : ah mademoiselle Nina comment vous allez ? J’espère que la première nuit n’a pas été trop difficile ?
Moi : (repensant à ce fameux événement, je dois lui en parler mais ce n’est pas le moment) oui, oui ça va je rends grâce
Elle : ok c’est bien ne vous inquiétez pas tout ira bien et le temps passe assez vite quand on est ici vous verrez. Bon on avait commencé la dévotion vous pouvez prendre place.
Moi : (étonnez) dévotion ? Comment vous priez au boulot avant de travailler ? Mais pourquoi ?
Elle : (souriant toujours) parce que le commencement est Dieu, et attend que ONG religieuse nous ne commençons rien sans le confier à notre seigneur. C’est pour ça même qu’une veillée de prière sera organisée cette nuit pour remettre le démarrage de ce projet entre les mains de Dieu.
Moi : eh ben dis donc, c’est un premier ça.
Je prends place sur un banc et me fait petite pour suivre tout ce qui est en train de se passer sous cet appâtâmes en paille qui me met déjà mal à l’aise donc si je comprends bien elle veut dire que c’est dans leur salle de réunion on se trouve comme ça ? J’aurai tout vu dans ma vie hum. Dieu je t’en prie aide moi donne-moi le courage de dépasser cette épreuve
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Au même moment dans le commissariat de Baguida.
Rosine
Je ne sais pas ce qui se passe ici, pourquoi papa est ici ? Et pourquoi ce cher monsieur Didier fait sortir cette nouvelle maintenant alors qu’on vient de passer un long moment à discuter de tout ceci. Je ne suis pas bête il me cache quelques choses que je suis bien décidée à découvrir. Je dois vraiment trouver une échappatoire pour moi et mon bébé. Je ne sais vraiment pas où mettre la tête avec tout ceci. Et ce Didier n’a pas tort c’est assez bizarre tous ce malheur qui nous tombe dessus. Ce qui me rend encore plus perplexe sur la culpabilité de Cinna.
Moi : (simulant un tournis) papa, papa je ne me sens pas bien peut tu me chercher un verre d’eau ? Didier essaye de m’aider à prendre place sur une chaise.
Papa : (courant presque) oui ma fille tout de suite, tient bon.
Moi : merci papa c’est juste une petite malaise de rien du tout je ne mange pas bien ces temps-ci ça doit être surement ça.
Papa : ok je reviens, ne t’inquiète pas tout ceci sera bientôt derrière nous.
Moi : (vérifiant bien si papa est bien parti me chercher de l’eau) monsieur Didier je ne vais pas passer par quatre chemins et je ne veux pas de mensonges. Dites-moi ce à quoi vous pensez.
Lui : (hésitant un moment et faisant semblant) quoi ? Je ne sais pas où vous voulez en venir ?
Moi : (prenant mon air le plus sérieux) je ne sais pas à quoi vous jouez mais je vous jure que je suis la mieux placée pour vous aider je veux que la personne qui en veut à notre famille le paie. Alors je crois que vous ferez mieux de tout me dire je pourrai vous êtes précieuse croyez moi.
Moi : (voyant papa arrivé) aï ma tête, j’ai trop mal à la tête, merci monsieur Didier pour votre dévouement et tout ce que vous faites pour lever le voile sur la mort de mon cher mari et de mon frère.
Lui : (comprenant que papa est en approche) non il n’y a pas de quoi, c’est mon travail et mon devoir de lever le voile sur cette affaire. Et je vous jure que je ne trouverai pas de repos tant que cette enquête ne sera pas résolue.
Papa : (me tendant la bouteille d’eau) tient ma fille boit ça te fera du bien.
Moi : merci papa, tu es un amour.
Papa : (m’aidant à me lever) vient on rentre je crois qu’on en a assez fait pour aujourd’hui.
Je me laisse faire et jette un coup d’œil à Didier qui me le rend. Pour mon bébé il faut que je retrouve ce qui est arrivé vraiment à David si le coupable en veut à la famille moi et mon bébé on n’est pas en sécurité.
Au même moment dans un appartement au centre-ville
Julie
Je suis vraiment perdu et déboussolée, oh seigneur mon fils, Bernard mon petit garçon a perdu la vie sans savoir que j’étais en vie. Mais je suis un peu perplexe quant à cet qui concerne l’implication de Romaric dans cette histoire. Je sais qu’il est capable de beaucoup de choses mais tuer son propre fils, ça je ne le crois pas. Bernard était tout ce qu’il avait, son héritier.
Ah Romaric il est encore plus beau dans mes souvenirs, le sentir si près a fait remonter certaines émotions que j’essayais d’oublier. (Remuant la tête pour chasser cette idée de ma tête) non, je ne dois pas penser comme cela cet homme a essayé de me tuer, moi sa femme, celle à qui, il a juré fidélité et amour. Il faut que j’aille voir cette Cinna je dois avoir la confirmation sur ce qui la pousser à prendre la vie de mon seul fils…
Un like, un commentaire, un partage ça fait toujours du bien d'avoir du retour��
À très vite pour la suite, bisous..
Je n'ai aucun droit sur l'image.
Écrit et publié par MC