CHAPITRE 58: INFORMATION INTÉRESSANTE

Ecrit par L'UNIVERS DE JOLA

CHAPITRE 58 : INFORMATION INTÉRESSANTE

**LUCIA MANGA MFOULA**

« Bhernie : Lucrèce n’a pas menti à propos de toi »

« Moi : C’est-à-dire ? »

« Bhernie : Lorsqu’elle m’a parlé de toi ce matin, elle m’a dit que tu étais une fille très intelligente et que je n’allais pas être déçu si je travaillais avec toi. Je suis entièrement d’accord avec ça, tu es vraiment très intelligente et j’ai aimé cette séance de travail avec toi aujourd’hui. »

« Moi : (silence) »


Que suis-je censée répondre à ça ???


«Bhernie : (Après un moment) Tu es toujours là ? »

 « Moi : (Me raclant la gorge) Oui, oui. Je disais merci, c’est gentil.  J’ai aussi aimé votre groupe et la dynamique de travail. Tu n’as pas non plus menti lorsque tu disais que tes gens étaient sympas »

 «Bhernie : D’accord et merci à toi aussi. Du coup tu décides quoi ? Tu acceptes ou tu renonces ?»

 « Moi : Quoi ? »

« Bhernie : D'intégré définitivement le groupe. Comme tu as vu, nous avons apprécié ta présence dans le groupe et nous sommes même allés vite en besogne pour t’intégrer sans avoir recueilli ton assentiment. Nous savons tous les deux que c’était une prise de température des deux côtés, chez nous c’est bon et chez toi ? »

«Moi : Je vois. Comme je disais j’ai apprécié le travail avec vous donc je suis d’accord pour intégrer votre groupe. »

 «Bhernie : Tu m’envoies ravi. Tu recevras le programme dans le groupe et stp informe les autres de ton arrivée dans le groupe. On le fait toujours. »

 «Moi : D’accord, je n’y manquerai pas. »

 « Bhernie : Tant mieux. Bon, je ne vais pas te retenir plus longtemps. On échangera dans le groupe pour les infos et si tu as des questions, n’hésite surtout pas. »

 « Moi : Ok »

«Bhernie : Bonne soirée chez toi. »

 « Moi : Merci, à toi aussi. »

 « Bhernie : Merci. »

Clic !

J’ai déposé mon téléphone et je me suis assise sur la chaise qui est dans ma chambre en repensant à cet après midi. J’ai repris le téléphone et j’ai activé le wifi, un nouveau groupe s’est affiché et avec lui plusieurs messages. J’ai pris le temps de les lire. En plus des messages où ils signalaient tous qu’ils étaient bien rentrés, ils me souhaitaient essentiellement la bienvenue dans le groupe et disaient qu’ils étaient contents d’avoir fait ma connaissance. J’ai répondu en disant que j’étais également bien rentrée et je les ai remercié pour leurs messages. Ils m’ont ensuite envoyé le programme du groupe et le règlement. Ils se voient normalement deux fois par semaine, mercredi et samedi, mais il leur arrive de travailler aussi le vendredi mais pour cela, ils préviennent à l’avance vu que c’est exceptionnel. En cas d’empêchement, le signaler dans le groupe pour que les autres puissent être informés. Les matières à travailler sont annoncées la veille et nous pouvons travailler ensemble nos exercices. La taquinerie était permise mais pas le manque de respect et en cas d’incompréhension entre deux membres, rapidement régler le différend en discutant avec le concerné au lieu de bouder dans son coin. On pouvait discuter d’autres sujets dans le groupe mais rien de grossier, pervers ou obscène. J’ai tout lu et j’ai accepté, j’aime les règles établies. J’ai fini par enregistrer les numéros de tout le monde et même celui de Bhernie car je ne l’avais pas encore fait. Son profil s’est affiché et j’ai cliqué dessus pour le voir, c’est une photo de son visage, il a une main posée sur la partie droite comme s’il réfléchissait. Ses sourcils étaient légèrement froncés et son regard assez profond, il est beau. Dès que j’ai entendu ma pensé, je suis rapidement sortie de son profil. J’ai posé mon téléphone sur la tablette avant de sortir ce qui était dans mon sac pour tout ranger, j’ai aussi rangé mon sac et mes chaussures puis je me suis déshabillée pour me rendre à la douche où j’ai pris un bon bain avant de venir enfiler une robe de maison. J’ai pris mon téléphone et je suis partie retrouver mes parents avec qui j’ai discuté un bon moment puis nous avons dîné tous les trois. Un peu plus tard, j’ai fait un appel vidéo avec Lucrèce qui était à la maison avec les jumeaux. Tantine Leslie et ya Arsène étaient sortie. Elle m’a demandé comment s’était passée ma séance de travail et si les autres m’avaient bien accueilli. Je lui ai dit que oui et je lui ai raconté comment c’était. On a encore parlé de tout et de rien avant de raccrocher quand le sommeil nous a pris. Je ne sais pas pourquoi ma dernière pensée à été orientée vers lui, je l’ai revu dans mon esprit en train de sourire et je me suis mise à sourire toute seule.


Moi : Que peut-il bien être en train de faire en ce moment ??


J’ai repris mon téléphone et je suis allée regarder les statuts, il venait de mettre un statut. L’emoji de celui qui est allongé sur le lit. La légende en bas disait '’Au lit, bonne nuit les gens'’. Apparemment il est aussi sur son lit. J’ai reposé mon téléphone et j’ai éteint la lumière.


Moi : Bonne nuit à toi aussi Bhernie.


J’ai fermé les yeux et je me suis endormie…


PLUS TÔT DANS LA JOURNÉE.


**LESLIE OYAME**

Je suis au volant de ma voiture, oui oui, ce n’est pas une erreur, j’ai bien dit que j’étais au volant de ma voiture. J’ai récupéré mon permis provisoire, en attendant le définitif, cette semaine donc depuis trois jours maintenant, je me déplace au volant de ma voiture. Bien-sûr, il y a l’énorme A derrière pour signaler que je suis apprentie mais ce n’est pas grave. Après 33 et bientôt 34 ans d’existence sur cette terre, je conduis enfin ma propre voiture. Quand je faisais mes plans dans l’horrible maison où j’habitais à Dragage là-bas dans cette chambre que je détestais plus que tout plus jeune, Lauria me regardait avec les grands yeux. J’ai toujours dit comme me disait ma grand-mère, que j’allais vivre dans une grande maison avec mon homme et nos enfants, j’aurais des maisons et des voitures et je serai heureuse comme tout. Je le répétais en boucle et surtout les jours où il n’y avait rien à manger et que j’étais fauchée comme un rat. Lauria pensait que je rêvais, mais me voici aujourd’hui. La seule chose qui était erronée dans ma vision c’était mon homme, car à l’intérieur, je me voyais avec Benjamin et non Mfoula. C’est vrai qu’Arsene n’est pas aussi riche que Benji mais je le préfère lui et ce 10 mille fois. J’ai perdu mon temps inutilement avec NGUEMA alors que mon homme était ailleurs. Mais comme on dit, il n’est jamais trop tard, j’étais dans l’aveuglement mais aujourd’hui mes yeux se sont bien ouverts et ils sont braqués sur le bon. L’un après l'autre, tous mes rêves sont en train de se concrétiser et je dis merci Seigneur. 

La tête de mes collègues de boulot quand ils m’ont vu débarquer au volant la première fois, c’était trop drôle. Ils ne savent pas que les moutons marchent ensemble mais n’ont pas le même prix. Ils me regardaient tous avec les grands yeux et les bouches ouvertes. Ce n’est pas les rieneux qui sont dehors ici, mon homme en est un avec grand '’H’’. Il fait parti de ceux qui se font appeler les CVE c’est-a-dire CAPABLE-VALABLE et EFFICACE. Ce n’est pas les conneries, c’est un dieu et je le dirai jusqu’à la fin de ma vie. 

Je suis lancée dans mes réflexions quand mon téléphone se met à sonner, il est connecté à la voiture, du coup je décroche et je n’ai pas besoin de le toucher. C’est Reine qui m’appelle .


«Moi : Oui chérie. »

 « Reine : Tu es encore loin ? »

« Moi : Non, dans moins de trois minutes je serai au bas de ton immeuble. »

« Reine : Tu es au volant hein ? »

«Moi : (Souriante) Comment tu as su ? »

 « Reine : (Riant) J’ai imaginé. Mme Mfoula, qui te peut ? »

« Moi : (Riant) Personne, y a pas l’homme pour moi dans le Gabon là. »

« Reine : (Riant) C’est sûr. Attends je viens même t’attendre  en bas pour te voir descendre de ta voiture et t’escorter jusqu’à la maison, tu n’es pas n’importe qui, tu es maintenant une personnalité. »

« Moi : (Riant) Fais comme ça, c’est exactement ça. ».

« Reine : (Riant) Les filles et moi on descend. ».


Nous avons continué à parler et en moins de temps qu’il n’en faut, j’ai klaxonné à leur endroit avant de garer non loin d’elles. C’est à ce moment que Reine a coupé l’appel. J’ai coupé le contact et retiré les clés. J’ai récupéré mon téléphone avant d’enfiler ma pair de lunettes de soleil. J’avais un jean slim noir, un polo blanc, la longue brésilienne que Reine m’avait offert à Noël ainsi que le sac qui était avec, au pied j’avais une paire d’escarpins noir. Je savais que j’étais belle car quand je partais de la maison en même temps que mon homme, ses enfants et lui m’ont complimentée avec les yeux brillants avant de me prendre en photo en désordre. 


Les filles : (Criant) Madame Mfoula, mais vous blaguez hein. 

Rainha : (Riant) Vous parlez aux gens après vous regrettez.

Les deux autres : Exactement. 


C’est en riant que j’ai levé ma main pour verrouiller ma voiture à distance sous leurs cris. Les gens n’arrêtaient pas de nous regarder car on faisait du bruit. 


Reine : (Souriante) Svp, c’est ma femme hein. Bébé pardon, viens embrasser ton chéri. 


Je suis allée lui faire un câlin avant d’en faire aux deux autres. Elles ont pris mes affaires et nous sommes parties toutes les quatre dans l’appartement de Reine dans la bonne humeur. Toute la fatigue que je ressentais le matin a disparu du coup. Hier Reine m’a écrit pour me dire qu’elle comptait passer la journée chez elle avec ses deux amies et voulait que je me joigne à elles. Je connais très bien ses deux amies et ce sont des filles sympas, j’ai donc décidé d’y aller. Ça me change de mes journées à la maison avec les enfants ou avec Mfoula et les enfants chez lui. Ce n’est un secret pour personne, depuis ce qui s’était  passé avec les NGUEMA, je vivais en reclus avec mes enfants et n’avais plus du tout d’amies. Avec Reine, on s’est bien entendue depuis le début mais nous nous sommes beaucoup plus rapprochées pendant que nous étions en Ntoum. En revenant ici, on a essayé de garder cette entente et de passer de plus en plus de temps ensemble. 

Elle nous a servi à boire pendant qu’elle réchauffait les marmites. Les filles se sont mises à raconter leurs histoires et il yen a qui étaient tellement drôles que nous en rions aux larmes. Comme Irène qui nous a raconté qu’elle était en pleine action avec son type et elle a lâché un pet, elle pensait que ça devait être un silencieux et tout mais c’est sorti avec un énorme bruit, comme si ce n’était pas suffisant, ça sentait aussi très mauvais. C’était tellement désagréable que le gars a dû se retirer pour sortir un moment car il n’arrivait plus à respirer.


Rainha : (Riant) Seigneur, quand je te dis de faire la purge de temps en temps, tu refuses, tu as eu.

Irène : (Riant) J’avais trop honte et après je me suis dit heureusement que c’est mon gars de depuis quoi. Tu t’imagines un truc comme ça avec un nouveau gars et tout.

Moi : (Riant) La malchance. C’est moi-même qui fuit et je te bloque direct.

Les autres : (Riant) Vraiment. 

Reine : (Riant) Ça là, tu changes de route à chaque fois que tu le vois. Il dira, voici la peteuse. 


Nous avons éclaté de rire avant d’évoluer dans les sujets.


Rainha : (Se souvenant de quelque chose) Hum hein. J’ai dit que j’allais vous dire qui j’ai croisé ce matin à prix Import de Nzeng non ?

Reine : Oui, c’était qui ? 

Rainha : Andjouri.

Irène : Quel Andjouri ?

Rainha : Tu connais combien d’Andjouri ?

Irène : Kaleb ?

Rainha : Le seul et l’unique. 

Reine : Il est de passage ? Aux dernières nouvelles s’était installé au Ghana non ?


J’étais assez larguée par leur conversation car je ne savais pas de qui elle était en train de parler. Comme si Reine avait écouté mes pensées, elle s’est tournée vers moi et m’a expliqué.


Reine : En fait, c’est mon ex de depuis des années. On sortait ensemble quand on était au lycée et on s’était séparé juste après la proclamation du bac car il m’avait trompé la nuit même avec une amie à nous.

Moi : Le salop. 

Irène : Laisse, ce n’est pas ce que tu dis doucement là. En fait, ce n’était même pas lui le salop, la salope c’était la connasse avec qui on marchait depuis des années et qu’on pensait être notre amie alors que c’était une suceuse de sang qui louchait sur les gars des gens alors qu’elle avait elle-même le sien.

Moi : Regardez-moi les choses comme ça.

Irène : Laisse. Mais on te l’avait botté Rainha et moi hein, toute sa vie elle ne va pas oublier ça. 

Moi : Je vois. 

Rainha : (À Reine) Maintenant pour répondre à ta question, non, il n’est pas de passage. Il est apparemment revenu ici, en tout cas c’est ce qu’il a dit. 

Irène : Mais ça a d’abord commencé comment et puis il te parle ?

Moi : Vraiment.

Rainha : Ah. J’étais en train de faire une course non, quand j’arrive à l’une des caisse, un monsieur qui était à la caisse d'à côté avec son fils s’est mis à me fixer de façon étrange. Je n’ai pas voulu faire cas car les gabonais ne voient pas une belle femme passer. Je paie mes choses et je récupère mon article, le monsieur était sorti avant moi. Quand je sors à mon tour j’entends '’Rainha’’ avec une voix incertaine. Je me tourne pour voir et c’est le monsieur de tout à l’heure. En le regardant bien, son visage me disait quelque chose mais je ne savais pas qui. C’est là où il me sort Andjouri. J’ai écarquillé les yeux de surprises car je ne m’y attendais pas. On a pris des nouvelles et c’est là qu’il m’a dit qu’il était rentré définitivement au Gabon, ça fait 4 mois qu’il est revenu avec son fils de trois ans. 

Irène : Hum. Il est marié ?

Rainha : Non. Il paraît qu’il est célibataire, la mère du petit est décédé il y a deux ans.

Reine : (Peiné) Ce n’est pas vrai, le pauvre. 

Irène : (Radoucie) Je te dis. Donc il élève son fils seul ?

Rainha : Je l’ignore mais je crois que oui. Et figurez qu’il m’a demandé des nouvelles de Reine pour savoir ce qu’elle était devenue. 

Irène : (Souriant) Tu lui as dit quoi ?

Rainha : (Riant) Tu me connais non. 

Reine : (Riant) Toi et l’atalakou.

Rainha : Roh laisse. Je lui ai dit que ma copine se porte comme la magnifique créature qu’elle  a toujours été, rayonnante, solaire, lumineuse, classe en gros comme la reine qu’elle  a toujours été. 


Elles se sont tapés dans les mains en riant. Moi aussi je riais des mimiques qu’elle  faisait et sa façon de bomber la poitrine comme le coq alors qu’elle était assise. Je l’imaginais bien en train de faire ça devant le gars en question. 


Rainha : (Souriante) Le gars me demande si tu es mariée ou en couple. Je lui dis tu cherches son statut matrimonial pourquoi ? Le gars me répond que cela l’intéresse et me demande ton numéro de téléphone. Je lui ai dit que ce n’était  pas possible et donc non. Le gars me supplie et tout devant les gens je dis niet. Abattu, il finit par me donner sa carte et me dit de te la donner.

Reine : Pour que je fasse quoi avec ?

Rainha : Bah que tu le rappelles, il est toujours dans toi apparemment.

Reine : Pff.

Rainha : Mais mine de rien, le bureau est dosé. Vous-même savez que même au lycée, le gars était beau. Il a d’avantage pris du poids, pas gros hein mais bien là. Costaud et grand. J’ai tapé son numéro sur WhatsApp pour voir si je pouvais le voir et (prenant son téléphone et nous montrant la photo d’un gars) Regardez vous-même .

Irène : (Les grands yeux) C’est pas vrai. Ça c’est Andjouri qui est là ?

Rainha : (Souriant) Lui-même.

Irène : Seigneur. Regarde moi le bon produit. 


Elles ont toutes les deux regarder Reine avec un sourire en coin sur les lèvres.


Reine : Vous me regardez pourquoi ?

Elles : Pour rien.

Reine : Hum.


Je ne sais pas ce qu’Abessolo fout mais il doit seulement se dépêcher parce que le spécimen que moi-même j’ai vu sur le profil là donne à réfléchir. Ça c’est un véritable cauchemar pour les hommes, on ne laisse pas sa go sans surveillance avec le genre là rôdant autour. Et d’après ce que j’ai appris de Reine, elle n’a été en couple qu’une seule fois et c’était avec ce type qui a d’ailleurs été son premier. Alvine n’est pas revenu dans ses bonnes grâces et jusqu’alors elle ne veut rien entendre de lui. Si le gars là revient à la charge, je crains qu’elle puisse lui donner une chance. Déjà que la situation de père célibataire ayant perdu sa compagne lui donne un côté attendrissant, Alvine a intérêt à se bouger. Nous avons continué à parler, manger, rire et faire des photos et vidéos avant de nous séparer autour de 21h. Nous sommes chacune montée dans sa voiture et sommes parties. Je suis rentrée tout droit à la maison. Mon homme m’a appelé un peu plus tôt pour me dire qu’il  était rentré, il est chez moi avec les enfants. J’ai donc conduit jusqu’à la maison avant de garer derrière sa voiture. En coupant le contact, j’ai lancé l’appel sur le numéro de Reine pour la prévenir que j’étais bien rentrée. Après avoir coupé avec elle, j’ai lancé l’appel sur le numéro d’Alvine, il a décroché à la première tonalité.


«Alvine : Allô ma belle. »

 « Moi : Bonsoir Al, comment vas-tu ? »

«Alvine : Je vais bien chérie, je me remets un peu un peu. »

 «Moi : D’accord. Tu as enlevé tes plâtres ? »

 « Alvine : Seulement celui de la jambe et j’ai entamé la rééducation. Pour le bras peut-être en fin de semaine prochaine. »

«Moi : D’accord. J’espère vraiment que tu te remettras très vite. »

 « Alvine : Merci. »

«Moi : Dis-moi, tu connais un certain Kaleb Andjouri ? »

 « Alvine : Kaleb Andjouri ? »

«Moi : Oui »

 « Alvine : Pas à ce que je sache. »

«Moi : (Insistant) Tu es sûr que tu n’as jamais entendu ce nom quelque part même dans le passé ? »

 «Alvine : (Après un moment) Je ne suis pas sûr mais je crois que l’ex de Reine s’appelait ainsi. »

 «Moi : (Souriante) En effet, c’est bien lui Kaleb Andjouri. »

 « Alvine : D’accord . Pourquoi tu me parles de lui. »

« Moi : J’ai appris aujourd’hui que ce gars qui vivait apparemment au Ghana est revenu s’installer depuis peu au Gabon, il est père célibataire et apparemment il est en train de chercher à avoir le numéro de Reine. »

« Alvine : (Silence) »

«Moi : Je ne sais pas, mais j’ai cru que c’est une information qui t’intéresserait. »

 «Alvine : En effet, cela m’intéresse. »

 « Moi : Tant mieux. Et pour info, les filles et moi avons toutes vu une photo récente du gars et je ne te cache pas que ça donne à réfléchir. »

 «Alvine : Je vois. »

  «Moi : Je vais te laisser, fais bon usage des informations reçues. »

 «Alvine : Ne t’inquiètes pas et merci. »

 «Moi : De rien. »

Clic !


J’ai rangé mon téléphone et je suis descendue avec toutes mes affaires pour aller retrouver ma famille… « « 





SECONDE CHANCE