Chapitre 6

Ecrit par Bernardin10

— Je ne cesse de te le répéter commença le chef Kasika après avoir écouté les lamentations de Cédrick, je n'ai pas assez d'argent à te prêter. 


— Je vous comprend très bien chef dit-il la voix faible, mais là nous parlons de la survie de ma mère et si je ne fais rien pour l'achat de ses médicaments et son intervention chirurgicale, je risque de la perdre.


— Nous avons tous été abandonné par nos mères et regardé les autres mourir devant nos yeux. Je conçois que tu veuilles sauvé ta mère, mais nous n'avons pas assez d'argent pour ses soins.


C'est avec le coeur lourd et le visage triste que Cédrick sorti du bureau de son chef. Trahi et pleins de désespoir, il n'avait aucune idée de la manière de se comporter pour donner la vie sauve à sa mère. Sa dernière chance s'était envolé avec le refus du chef Kasika.

Perdu dans ses pensées, il arpentait le chemin de l'hôpital lorsqu'il reçu un appel du docteur qui s'occupe de sa mère.


— Fait vite mon garçon dit-il avec une voix calme, ta mère réclame ta présence à l'hôpital, le plus urgement possible.


— Es-ce que tout va bien repondit Cédrick avec panique, ma mère va très bien docteur ?


— T'inquiète pas mon garçon, ta présence est la chose primordial dont a besoin ta mère pour l'instant. Arrête tout ce que tu fais et rejoint là dans sa chambre.


— Je suis en route pour le moment conclu-t-il avant de décrocher, j'arrive à l'hôpital dans quelques minutes.


Arriver à l'hôpital en sueur après des longues minutes de marathon, Cédrick fut conduit par une infirmière dans la chambre où est interné sa mère.


— Maman, me voici dit-il en se jetant au chevet de sa mère, je suis désolé mais je n'ai pas trouvé assez d'argent pour vous faire soigner.


— L'argent n'est rien pour l'instant mon fils. Je conçois que je ne vous ai pas donné la meilleure vie que rêve tout un enfant, j'ai travaillé jour et nuit pour vous procurez un semblant de vie depuis le départ de votre père mais aujourd'hui c'est trop tard.


— Tu as tout fait ce qu'une mère peut donner à sa famille répondit Cédrick, perdu par la déclaration de sa mère, et pour tout cela nous te remercions du fond du coeur. Ne redis jamais que t'a rien fait pour nous et s'il te plaît reste calme pour récupérer des forces.


— Ma vie est compté du bout des doigts et je sais que je ne tiendrais pas longtemps dans ce monde. Je te demande qu'une seule chose mon fils : Garde tes frères car ils restent ta seule famille, protège-toi de ce monde car il est méchant et rempli des gens hypocrites et ...


— Maman, maman, maman pleure Cédrick en secouant sa mère, s'il te plaît ne nous laisse pas, j'ai encore besoin de toi. Ta famille restera avec qui ?


Ses cris de détresse résonnait aux échos de la chambre et pour son plus grand malheur, sa mère n'était plus de ce monde.


Un Voleur Repenti