Chapitre 6 :
Ecrit par Maya my'a
Deux semaines plus tard, Goerge accosterait aux cotes de port gentil ; il se hâtait de retrouver Monique.
-À 38 ans, elle est fraîche comme sa fille de 16 ans, je suis simplement chanceux, dit-il l'ayant aperçu.
L'ogre ne vint pas directement à la maison ; il passa d'abord quatre jours chez une de ses nombreuses femmes dont il cocufiait les maris.
(...)
Je m'assoupis sur mon lit, mordue de fatigue. Cette petite sieste me fit du bien. À côté de moi, David dormait profondément. Il me serait contre lui ; je le regardais avec l'impression de voir son père lorsqu'il fit ce geste. Je le repoussais froidement en quittant le lit. Et je le regardais tourner comme un nouveau-né ; il me cherchait sur le lit. Lorsqu'il se réveilla, il se mit à pleurer.
Cependant, je sortis de la chambre pour ne pas le prendre dans mes bras. C'était l'enfant d'un monstre, alors je ne voulais pas l'approcher.
De la cuisine, je l'entendais crier, pleurer en appelant "yayi Yess". J'avais mal, mais je ne bougeais pas. Par contre, je réchauffai nos plats, ensuite, je partis nonchalamment le prendre. Une fois dans mes bras, il se calma, et sommeilla à nouveau. David se nourri rapidement de son pouce.
Sur mes jambes, il s'était en dormi parce que le gros bébé ne voulait pas du lit. Il martelait mon coude ; il aimait le faire. Je l'installai sur le canapé pour ranger son assiette, puis je reviens manger mon plat.
Deux jours après...
En route pour le lycée d'Etat, où vivait mon petit copain Jerry et ses parents, j'aperçus Monique avec un porte dossier en main. Elle se faisait accompagner d'un homme d'environ d'un mètre quatre-vingt, aux allures mystérieuses. La présence de ma mère ses côtés, m'intriguait. Je voulus absolument savoir ce que tramait Monique en secret. Je les suivais avec finesse jusqu'à perdre leur trace. Au milieu de la ville, j'étais perdue. C'était clair, ma mère mijotait une affaire secrète, peut-être louche. Cet homme était si beau ; ils formaient un beau couple.
- Tant mieux, si tu as rencontré un autre homme, Monique. Tu mérites tellement mieux.
Je me ravisais de la suivre, et continuais mon chemin.
(...)
Jerry était devant le portail, je lui donnais un bref baisé, et par la porte arrière de la maison, nous allions dans sa chambre.
Il cherchait à savoir qui était le premier homme à me passer dessus. J'ignorais complètement ses questions, qui réveillaient en moi les scènes douloureuses qui me hantaient. Il insistait, alors je me levais avec l'intention de rentrer chez moi. Il me retint, me plaqua contre le mur, et d'un coup sec il me pénétra debout.
Je le tirai en le serrant. Avec fougue, je l'embrassais jusqu'à me couper le souffle. Il se jeta sur moi ! me débarrassait de ma petite culotte, tandis que, je le motivai à aller plus loin.
Il tint mes cheveux en même temps il me donnait des coups appliqués avec son sexe, un peu plus petit que celui de George. Je me cambrais sur sa verse en tournant mon rein.
Au bout de quelques minutes, il éjaculait hors de moi. Personne n'était prêt à avoir un enfant. J'allais chez lui uniquement pour assouvir mon besoin. Après le passage de George, je n'allais pas me priver. J'allais en troisième ; j'étais une adolescente devenue adulte, Jerry quant à lui attendait les résultats du baccalauréat. Rien n'était plus normal dans notre condition, que celle que m'imposait George.
Notre amitié commença banalement, et finalement finit au lit. Sinon, je ne l'aimais pas. Il ne l'ignorait pas. Par contre j'aimais Guelph, mais je n'avais pas le courage de lui dire. Étant une femme, je ne pouvais me permettre. C'était plus facile pour l'homme de faire le premier pas. Alors, je me réconfortais sur Jerry.
Après mon moment de détente, je rentrais à la maison plus détendu.
(...)
En rentrant à la maison, je tombais sur Maye. Je me dirigeais vers elle. Je voulais de l'amitié de cette fille ; elle pourrait être la sœur que je n'aie pas eue.
Ensemble, nous cheminions dans notre quartier. Et, avant d'arriver chez moi, je m'arrêtais chez elle. Tante Sidonie nous trouvait sur la terrasse.
Elle s'exclama en félicitant sa nièce pour avoir eu une amie. En effet, Maye fut seule avec Guelph, ses cousines furent, elles aussi, en vacances. Elle s'ennuyait donc. Elle ne découvrait pas la ville depuis son arrivée, alors je me portais garant, de le lui faire découvrir.
Après ce laps de temps passé avec elle, sans trop tarder, je partais à la maison avant le coucher du soleil.