** L'union de deux familles**

Les jours qui suivirent, la famille Al-Farouk avait fait envoyer beaucoup de présents , et  d'argent à la famille Diallo, sans oublier leur future belle-fille ,qui fut combler de bijoux et vêtements de valeurs .

Le jour du mariage arriva sous un ciel lourd et nuageux.

Fatima se tenait dans une chambre luxueuse, vêtue d’une robe traditionnelle brodée d’or. 

Autour d’elle, des femmes s’affairaient, ajustant son voile, appliquant du khôl sur ses paupières. 

Mais elle ne ressentait rien. 

Pas d’excitation, pas de joie. 

Juste un vide immense.

— Tu es magnifique, ma fille, chuchota sa mère, émue.

Fatima baissa les yeux.

— Maman… Je n’ai jamais été aussi triste de ma vie.

Aïssata lui caressa la joue.

— Sois forte, ma fille. 

Tout ira bien.

Mais même elle n’y croyait pas.

Dans la grande salle de réception, Idriss se tenait droit, vêtu d’un boubou immaculé. 

Son visage était fermé, impassible. 

Il ne voulait pas être là. 

Il haïssait cette situation.

Fatima avança lentement vers lui, son cœur battant à tout rompre. 

Quand leurs regards se croisèrent, elle ne vit que du mépris dans ses yeux.

L’imam commença la cérémonie.

— Idriss Al-Farouk, acceptez-vous de prendre Fatima Diallo pour épouse selon les lois de l’Islam ?

Le silence s’étira, pesant. 

Idriss serra les poings.

— Qabaltu, murmura-t-il finalement, la mâchoire crispée.

L’imam se tourna vers Fatima.

— Fatima Diallo, acceptez-vous de prendre Idriss Al-Farouk pour époux selon les lois de l’Islam ?

Sa gorge était nouée. 

Elle voulait hurler, fuir. 

Mais elle savait que ce n’était pas une option.

Elle prit une inspiration tremblante.

— Qabaltu.

Les invités applaudirent.

Idriss se pencha vers elle, son souffle glacial contre son oreille.

— Ne te fais pas d’illusions. Ce mariage n’est qu’une obligation pour moi.

Fatima ferma les yeux.

Elle savait que l’enfer ne faisait que commencer. 

Mais 

A suivre.