CHAPITRE 6: LA VOIX DE LA RAISON.
Ecrit par L'UNIVERS DE JOLA
CHAPITRE 6 : LA VOIX DE LA RAISON
DEUX SEMAINES PLUS TARD
**ARSENE MFOULA**
Je regarde depuis quelques minutes Paul et Alvine qui sont en train de se foutre de moi et malgré tout je les comprends. Je leur ai raconté ma dernière entrevue avec l’autre cinglée là au restaurant à l’issue de laquelle j’étais parti sans un seul regard en arrière. Les deux dernières semaines c’était full au boulot pour chacun d’entre nous donc nous n’avons pas pu nous voir pour en parler. Alvine avait parlé de ma découverte à Paul qui m’avait appelé pour me demander plus de détail par rapport à cette affaire et je lui avais dit qu’on allait parler de vive voix quand on trouvera un créneau. Ce midi, nous avons pu caler le déjeuner à trois.
Moi : Les gars ne riez pas, ce n’est pas drôle.
Paul : (Riant) Comment veux-tu qu’on garde notre sérieux avec ce que tu dis ? Tu dois rembourser nausée combien ?
Moi : 600 milles
Alvine : (Eclatant de rire) Oh Seigneur ! Je n’avais pas dit que cette fille était dérangée du cerveau ? Voilà la preuve qu’elle n’a pas toute sa tête, il lui manque une case c’est sûr.
Moi : Hum !
Paul : (Essuyant ses yeux dont les larmes étaient en train de couler à force de rire) Seigneur, elle a des sérieux problèmes.
Moi : A la limite sa fameuse liste de courses je pouvais faire un effort de la payer bien sûr en réduisant les quantités mais son remboursement, je dis non. Evanouissement trois fois, 900 milles (ils ont mis leurs mains devant leurs bouches en continuant à rire) Moi MFOULA je dois rembourser des évanouissements ? Cette fille est complètement folle.
Alvine : (Riant toujours) Quoi d’autre encore ?
Moi : C’était cinq feuilles recto-verso grand format, rien que les premières lignes de la première rubriques m’ont saoulé, je n’ai pas pris le temps de continuer à lire ses bêtises.
Paul : Donc vous avez décidé quoi ?
Moi : On n’a rien décidé du tout, elle reste avec ses enfants et moi je continue ma vie comme avant.
Paul : Comment ça ?
Moi : Bah je ne suis pas prêt à financer ses bêtises et c’est la condition qu’elle m’a donné pour faire partie de la vie des enfants. Sans remboursement, je dégage pour reprendre ses mots. J’ai donc réglé la facture et je suis partie de là en la laissant avec ses enfants.
Paul : Tu vas donc ignorer les enfants ?
Moi : Mais que veux-tu que je fasse dans cette situation ? Je ne vais quand même pas rembourser ses conneries.
Paul : Je suis conscient que tu ne peux pas payer ses désirs de grandeurs qui ne sont rien de plus que des caprices d’une femme illogique. Mais on te parle de tes enfants, tu ne peux quand même pas les ignorer après avoir découvert leur existence.
Alvine : Je partage l’avis d’EBOUMA, même si je confirme sur la folie de cette fille mais il est question de tes enfants bro, les tous premiers, on ne s’amuse pas avec le sang et tu ne peux pas laisser ton sang comme ça dans la nature.
Paul : Ça fait combien de jours que tu as parlés avec cette femme ?
Moi : Deux semaines.
Paul : Ca fait donc deux semaines que tu ne sais rien d’elle et des enfants (je n’ai pas réagi) Et tu es à l’aise avec ça ? Tu arrives à dormir tranquillement en sachant que tu as deux enfant dehors avec cette femme et dont tu ne sais pas grand-chose ?
Je me suis passé la main sur le visage. Paul me connait très bien et il connait mes valeurs, il sait que je ne peux pas être tranquille en sachant que j’ai des enfants dehors, pour moi la famille et particulièrement les enfants c’est sacré, c’est aussi l’une des raisons pour lesquelles je n’en avais pas encore car je voulais trouver une femme que j’allais suffisamment considérer et qui allait peut-être me donner l’envie de me poser avant de faire des enfants. Je ne voulais pas faire des enfants avec plusieurs femmes différentes, c’est pour cela que depuis lors en dehors de ce qui s’était passé avec cette folle il y a 6 ans, j’ai toujours pris mes précautions, je ne monte pas sur une femme sans préservatif.
Je ne suis pas à l’aise avec l’idée d’abandonner mes enfants, depuis deux semaines déjà je me fais violence pour ne pas contacter cette folle mais je dors littéralement sur ses statuts pour voir les photos des enfants qu’elle y poste. Je suis tourmenté et je ne sais pas quoi faire concrètement.
Moi : (Soupirant) Je ne suis pas à l’aise avec ce fait mais que puis-je faire ?
Paul : Tu vas faire ce qu’elle dit.
Alvine/Moi : (En chœur) Pardon ?
Moi : Tu n’es pas sérieux n’est-ce pas ?
Paul : Je suis très sérieux, tu vas rembourser cette fille pour avoir accès à tes enfants.
Alvine : Comment ça ? Tu veux qu’il paie les caprices de cette fille ? Nausée, étourdissements et autres ?
Paul : Oui.
Moi : Tu ne peux pas être sérieux dans tes propos, je ne vais pas me mettre à payer ces choses.
Alvine : Je pense comme MFOULA, cette fille veut se faire de l’argent sur son dos et on ne peut pas le tolérer, ce serait trop facile.
Paul : Bien que je sache que cette femme n’est pas raisonnable mais je peux quand même la comprendre d’un côté. Etant moi-même père et pour avoir assisté aux grossesses de JO (Jennifer Octavia, sa femme) Je sais que porter une grossesse ce n’est pas chose aisée et les dépenses que cela occasionne s’il s’avère que ce soit une grossesse à risque sont très considérables. Sans compter les troubles émotionnels derrière donc ce n’est pas facile. Après on a l’accouchement, il faut prendre soin des enfants avec la layette et tout, les biberons, couches, eau, savons, les visites médicales pour les vaccins, les maladies et j’en passe. On va ajouter à ça les nounous si jamais elle en a eu recours ou les crèches, le manger et le boire jusqu’à maintenant. Tout cela doit être multiplié par deux étant donné qu’il est question de jumeaux. Après tout cela, un homme ne peut tout simplement pas venir un bon matin la bouche en cœur et jouer au père sans pour autant penser à tout ce qu’elle a dû subir.
Moi : Je comprends ce que tu veux dire Paul mais soyons réaliste, je ne peux pas rembourser ça. On te parle de cinq feuilles recto-verso, tu as une idée de combien cela fera ? Je suis payé à combien ? Et même si je vide mes comptes et utilise même l’argent de ma ferme, ce ne sera pas suffisant pour payer tout ce qu’elle a inscrit sur ces papiers.
Paul : J’en suis parfaitement conscient.
Moi : Et donc que suis-je censé faire ?
Paul : Tu vas lui donner un montant forfaitaire sans prendre en compte sa liste, histoire de lui faire comprendre que tu n’es pas de mauvaise foi et ne minimises pas non plus le travail qu’elle a effectué avec les enfants ces 6 dernières années. Cela lui montrera en plus ton sérieux et le fait que tu veuilles t’impliquer dans la vie des enfants.
Alvine : Je vois, vu sous cet angle, je peux comprendre.
Moi : (Soupirant) D’accord. Je vais y penser.
Paul : Tu sais si elle a quelqu’un dans sa vie ? (Je l’ai regardé de travers et il a souri) Ne me regarde pas mal, si je te pose cette question ce n’est pas pour te parler de relation sentimentale avec elle mais plutôt pour savoir s’il n’y a pas quelqu’un qui joue ton rôle dans la vie des enfants, ils portent le nom de qui ?
Alvine : Ce n’est pas bête ça, il faut y penser.
J’avoue que je n’avais pas pensé au fait qu’elle soit en couple ou non et qu’un autre homme soit le père des enfants.
Moi : Je ne sais pas si elle est en couple ou non et je ne sais pas non plus si elle a attribué cette grossesse à quelqu’un d’autre. Pour les enfants, la dernière fois, ils m’ont dit s’appeler Aimé et Amour OYAME et je pense que c’est son nom à elle du moins c’est ce qui était affiché sur le compte du numéro Airtel-money sur lequel j’avais fait le dépôt pour leur transport. Elle n’est pas mariée vu que je n’ai pas vu d’alliance sur son doigt, si elle l’est, ça doit être à la coutume.
Paul : Tu dois chercher à avoir ces informations. Contacte la pour lui dire que tu consens à lui rembourser son argent et quand tu la verras demande lui ces choses de sorte que tu n’aies pas à te battre en justice avec quelqu’un d’autre qui prétendrait avoir des droits sur ces enfants.
Moi : D’accord, tu as raison, je ferai comme tu as dit.
Alvine : (Souriant) EBOUMA la voix de la raison, c’est toi non ?
Paul : (Souriant) Il faut bien qu’il y ait un d’entre nous qui soit raisonnable. C’est bien pour ça que c’est moi qui suis marié et pas vous.
Alvine : (Riant) Jusqu’à il y a quelques années, c’était MFOULA qui endossait ce rôle hein, si ce n’est pas AGONDJOU qui t’a assagi, toi tu connaissais ça ?
Moi : (Riant) Vraiment.
Paul : (Riant également) Trouvez-vous aussi des femmes qui vont vous assagir dans ce cas.
Alvine : Laisse tomber yaye, ce n’est pas pour nous cette histoire. Tu as bien vu qu’on a essayé et ça n’a pas marché.
Paul : Et Anita ?
Alvine : Laisse celle-là où elle est, ce n’est pas demain la veille que je vais faire du sérieux avec elle, on se met bien et c’est tout.
Paul : (Bougeant la tête de gauche à droite) Je ne vais pas perdre mon temps à parler de ça avec vous, je vais seulement continuer à prier pour vous, la délivrance viendra un jour.
Alvine/Moi : (En chœur) Amen Pasto.
Nous avons tous les trois éclaté de rire. Oui, contrairement à nous Paul est chrétien maintenant depuis quelques années et va à l’église avec sa famille. C’est un choix qu’il avait fait et nous respectons sa décision comme il respecte les nôtres de ne pas y aller. Il nous a déjà bien évidemment parlé de Dieu et nous a invité à l’église mais nous avons décliné. Personnellement, je n’ai rien contre Dieu et l’église et je sais pertinemment comme toute personne censée qu’il y a bien un Dieu quelque part mais ça s’arrête là. Il est là où il est et nous sommes ici sur la terre des hommes et chacun se gère selon ce qu’il croit bien et vrai pour lui vu que chacun est libre de mener sa vie comme il l’entend. Pour moi, le tout est de se respecter et respecter le choix de tout un chacun sans chercher à imposer ses croyances aux autres en leur déniant le fait qu’ils puissent avoir une opinion contraire à la nôtre parce que nous croyons avoir le monopole de la vérité. Tu as tes conviction religieuses, soit, c’est tout à ton honneur, tu peux les partager avec des gens si tu le veux, mais laisse à chacun la liberté d’adhérer à tes opinions ou non, n’impose rien. C’est pour ça que j’apprécie beaucoup Paul, il ne nous force à rien du tout et malgré le fait que nous ne partagions pas sa foi, nous sommes amis.
Paul : (Changeant de sujet, à moi) Tu as une photo des enfants ?
Moi : Oui, j’en ai quelques-unes dans mon téléphone.
Alvine : C’est elle qui t’a envoyé ça ?
Moi : Cette folle peut faire une chose sensée comme ça ?
Alvine : (Riant) J’en doute.
Moi : Voilà. Ce n’est donc pas elle. J’ai récupéré ça sur son statut. A chaque fois qu’elle y poste des photos d’eux, je les enregistre dans mon téléphone.
Paul : Je peux voir à quoi ils ressemblent ?
Moi : Bien sûr. Attends.
J’ai récupéré mon portable dans la poche de ma veste avant de le déverrouiller et aller dans la galerie, j’ai ouvert le fichier et je lui ai montré les photos. J’en ai une bonne dizaine.
Paul : (Les faisant défiler) Ah ça !
Alvine : (Souriant) Tu confirmes qu’il a aligné les spermatozoïdes non ?
Paul : C’est clair, il n’y a aucun doute là-dessus. C’est toi bro.
Moi : Je sais.
Paul : Eh bien félicitations pour tes enfants, en plus ils sont très beaux.
Moi : (Souriant et fier) Merci bro, le fruit n’est pas tombé loin de l’arbre. J’avais bien bossé cette nuit.
Ils ont tous les deux pouffé de rire avant qu’Al ne prenne la parole.
Alvine : (Riant) Tu veux que je te rappelle comment tu avais fini défigurer après cette histoire ?
Paul : (Riant) Vraiment, j’ai encore les photos que vous m’aviez envoyées pour en témoigner.
Moi : Hum.
Paul : Voilà. (Regardant une fois de plus les photos) Elle est de teint clair ?
Moi : Qui ?
Paul : La mère des petits.
Moi : Oui, elle l’est.
Paul : C’est donc d’elle qu’ils tiennent ce teint.
Moi : Oui.
Paul : Si je comprends bien, ton goût pour les femmes claires de peau que tu as développé ces 6 dernières années part de là.
Alvine : (Riant) Bien sûr, la go l’avait tellement traumatisé cette nuit avec les coups de reins qu’elle lui avait formaté le cerveau.
Je n’ai pas répondu, mais effectivement c’est de là que cette histoire part. Nous avons encore parlé pendant un moment avant de nous séparer. J’ai pris note de tout ce que Paul a dit et je vais faire comme il a dit, je vais donner une somme forfaitaire à cette cinglée pour pouvoir voir mes enfants, je n’ai pas tellement le choix. Il ne me reste plus qu’à bien m’asseoir et réfléchir sur le montant avant de la recontacter dans l’espoir aussi que cette folle daigne répondre au téléphone parce qu’avec elle, il faut s’attendre à tout. Surtout si je prends en considération ses derniers propos avant que je ne sorte du restaurant, elle avait dit que si je partais ce n’était plus la peine de la recontacter. Dans tous les cas, nous verrons bien au moment opportun. Je suis donc retourné à mon service pour le reste d’heures avant de rentrer à la maison. A mon arrivée chez moi, je suis allé me doucher histoire de rafraichir mes idées. A ma sortie de douche, mon téléphone qui était posé sur mon lit s’est mis à sonner, je le récupère et c’est Cynthia qui m’appelle.
«Moi : (Décrochant) Allo ? »
« Cynthia : Bonsoir MFOULA »
«Moi : Bonsoir NTSALA (son nom de famille), comment vas-tu ? »
«Cynthia : Je vais bien, c’est plutôt à toi qu’on devrait poser cette question »
«Moi : Comment ça ? »
« Cynthia : Mais depuis plus de deux semaines déjà tu agis bizarrement. »
«Moi : Je ne vois pas de quoi tu parles »
« Cynthia : Ah bon ? C’était quand la dernière fois qu’on s’est vu MFOULA ? Voir même c’est trop loin, la dernière fois que tu as pris l’initiative de m’écrire ou de m’appeler c’était quand ? Bientôt trois semaines que j’essaie de te voir mais rien, même pour arriver chez toi, tu refuses car tu n’es jamais à la maison et là c’est quand tu ne me sors pas l’excuse de la fatigue. MFOULA trois semaines. C’est quel genre de relation que l’on fait et durant trois semaines des personnes qui sont censées être en couple ne se voient pas alors qu’elles sont dans la même ville ? »
«Moi : La dernière fois que je t’avais dit de passer à la maison tu m’avais dit que tu ne pouvais pas car tu avais ton mariage, Ce n’était donc pas de ma faute. »
« Cynthia : Donc si je comprends bien, ton attitude ces deux dernières semaines est une façon de me punir, c’est ça ? »
«Moi : Ce n’est pas ce que j’ai dit. »
«Cynthia : Si ce n’est pas ce que tu dis, donc on doit comprendre quoi de tes propos ? »
«Moi : Ce que je dis, c’est que je suis bien responsable du fait que ces deux dernières semaines nous n’ayons pas pu nous voir mais la semaine d’avant ce n’était pas moi le responsable. »
«Cynthia : Hum ! En tout cas, donc on se verra ce week-end ? »
«Moi : Je ne sais pas, laisse-moi te rappeler au courant de la semaine pour te confirmer ça. »
«Cynthia : Tu vois ce que tu fais n’est-ce pas ? MFOULA j’espère que tu vois ton attitude. »
«Moi : Je ne peux pas te dire quelque chose juste pour te faire plaisir alors que je ne suis pas sûr d’être libre ce week-end donc je préfère te dire ce qu’il en est pour ne pas dire quelque chose que je ne ferai pas. »
« Cynthia : Tu sais quoi ? Il est préférable que je raccroche pour ne pas dire des choses que je pourrai regretter parce que tu es en train de m’énerver. »
« Moi : (Serein) Fais donc ça, car tu sais que je ne tolèrerai pas un écart de langage de ta part. Donc mieux tu coupes si c’est pour dire une bêtise qui pourrait effectivement te coûter cher.
« Cynthia : C’est tout ce que tu trouves à me dire MFOULA ? »
« Moi : Je n’ai rien à ajouter en tout cas, je t’ai déjà dit que je te rappellerai pour te donner ma disponibilité en semaine. »
« Cynthia : Bien, au revoir. »
Clic !
Regardez-moi les choses comme ça, donc je n’ai rien d’autre à faire que t’écrire et t’appeler ? J’ai d’abord les vrais problèmes de mes enfants qui me chauffent la tête et que je cherche à régler, on va venir me faire chier avec les états d’âme d’une femme. J’ai déjà l’autre folle dingue là à gérer, je ne vais pas me prendre la tête avec les autres aussi. C’est qui cette fille ? Eh bien, elle est supposée être ma petite amie, ou du moins celle qui arrive jusqu’à la maison. Elle n’a pas la clé de chez moi, elle vient uniquement quand je suis à la maison et que je l’y invite. Nous sommes ensemble depuis deux ans et demi maintenant. C’est l’une de mes régulières en termes de partenaires sexuelles et c’est elle la plus ancienne. Elle sait que j’ai horreur de l’impolitesse et que si elle tente ça sur moi, je la vire. C’est la raison pour laquelle elle a dit qu’elle ne veut pas dire une chose qu’elle pourrait regretter, elle fait bien car présentement je ne suis pas d’humeur.
J’ai posé mon téléphone où il était et j’ai entrepris de me vêtir. Je finissais de le faire quand j’ai entendu la voix de ma mère au salon en train de crier mon nom dans toute la maison.
Maman : (Criant) Arsène Brain MFOULA sort ici tout de suite, ne m’oblige pas à te chercher dans toutes les pièces de ta maison.
Je suis sorti pour la rejoindre au salon où je l’ai trouvée debout avec Reine, elles avaient l’air d’être en colère toutes les deux mais j’en ignorais la raison.
Moi : (Les regardant) Qu’est-ce qui se passe ?
Maman : (En colère) C’est à moi que tu demandes ce qui se passe MFOULA ?
Moi : (Perdu) Mais vous venez chez moi et vous criez, je demande donc pourquoi ? J’ai fait quoi ?
Maman : Tu as fait quoi ? Donc tu as des enfants de plus de cinq ans dehors ici et tu ne dis à personne ?
Moi : Hein ?
Comment a-t-elle fait pour savoir que j’avais des enfants ????