Chapitre 6 : Le mystère
Ecrit par Les stories d'une K-mer
**Unice**
Il y a ceux
qui naissent avec une cuillère en or dans la bouche, et il y a les gens comme
moi, qui devons-nous arracher les cheveux de la tête pour parvenir à boucler
chaque fin de mois. Les filles de mon genre n’ont pas droit à l’erreur. La
nature m’a fait don ce certains atouts que je compte bien utiliser, et il n’est
pas question que les humeurs de L’héritière jouent en ma défaveur. Oui c’est
mal de le dire, mais s’il faut l’éliminer pour avoir mon gain, je n’hésiterais
pas une seule tierce de seconde. (Pause) Le deal est simple la dépouiller. La
laisser à sec, plus sec que le Nguuin (patate séchée). Le plan est tout monter,
tout est clean, il faut juste que chacun joue son rôle comme cela se doit.
Ce plan je
l’ai depuis bien longtemps déjà, au début j’étais seule dans le coup, mais
comme on le dit si bien, il n’y a qu’un bandit pour reconnaitre un autre. Nolan
a très vite lu dans mon jeu, et c’est d’ailleurs comme ça qu’on s’est rapproché.
Tout ce qu’il avait à faire (serrant la mâchoire), tout ce qu’il avait à faire
c’était de maintenir Mya dans les vapes, le reste allait se faire tout seul,
elle est bien trop naïve. Mais non, le Salaud a voulu brandir un trésor qu’il
n’avait pas encore, au lieu de garder ce qui lui sert de queue, il a voulu
faire gouter ça à toutes les filles de Paname. Pff. Si en plus il les
choisissait bien,(levant les yeux) non, les petites bembêches qui n’ont pas
fini de grandir, c’est là son terrain d’attaque, après il se plein qu’elles
sont trop collantes.
(Rire) C’est
normal, quand tu leur montres un engin comme le tien, tu t’attends à
quoi ? J’y ai gouté et je peux vous dire que Nolan en a dans le pantalon
(rire), mais c’était juste comme ça. Vous savez, une soirée bien arrosée qui
finit par des confessions, et les actes qu’on ne regrettent peut-être pas, mais
qu’on ne recommencera pas. Bref c’était ça, et lui et moi sommes bien occupés à
chercher les issus pour nos fins de mois, qu’on a fini par oublié que c’est
arrivé (rire).
J’étais dans
ce restaurant, pas très huppé, mais assez fréquenté, « le vin qui danse »,
c’est ça le nom. Avec le beau temps qu’il fait, j’ai pris place à l’extérieur.
J’attendais Nolan qui devait me passer certains documents
Nolan (posant
un classeur sur la table) : Tu as déjà commandé apparemment ?
Moi (le
prenant) : Bonjour, et Non je n’ai pas commandé. Du moins pas pour toi
Nolan (vexé) :
et je mange quoi ?
Moi (l’air de
rien) : en venant tu comptais sur moi ?
Nolan : Mais
Nice, tu ne peux pas me faire venir jusqu’ici pour
Moi (levant
la main) : ehhh stop. J’ai le visage de L’héritière ? Donc change de
ton avec moi. Tu veux manger tu passes ta commande et tu payes c’est simple
nor ?
Je n’avais
même pas fini de parler, que le serveur s’est pointé, d’un signe de la main je
lui ai demandé de repasser.
Moi (fixant
Nolan) : 3 ans Nolan, 3 ans, c’est le temps que ce projet a eu à faire au placard
à cause de tes foutaises, donc je te préviens tu as intérêt à assurer cette
fois, si non
Nolan
(m’interrompant) : Si non quoi Solange ? travailler avec toi ce n’est
vraiment pas plaisant, déjà tu donnes des ordres comme jamais, en plus tu y
ajoutes des menaces. Ce qui me fait chier dans tout ça, c’est que tu ne motives
même pas
Moi (lui
poussant mes restes) : Tiens ça si tu as trop faim,
Nolan (se
levant furieux) : J’ai hâte d’en finir (s’en allant) petite peste
Moi
(rigolant) : Tu n’as encore rien vu, tchrrrr
Il est parti,
et je m’en fiche pas mal. Il sait comment je suis quand je suis énervée et surtout
en manque d’argent. Déjà je ne vais pas
payer mon plat (rire), j’ai passé tout mon temps à faire les yeux doux à un
monsieur qui n’a pas hésité à me proposer quelque chose, je refuse que j’ai le
moule ? (Rire), je vois claire ? (Rire), c’est avec plaisir que j’ai
commandé (rire).
Le monsieur
du plat (passant à ma table) : Vous avez aimé ? (Souriant)
Moi (répondant
à son sourire) : Oui merci
Le Monsieur
(montrant la chaise) : Je peux ?
Moi : Allez-y.
(ce qu’il fait)
Le
monsieur : Unice c’est ça ? (Souriant)
Moi
(surprise) : Euh, je ne me souviens pas vous avoir donné mon nom
Le
monsieur : ça n’aurait servi à rien (souriant)
Moi
(gêné) : Parce que vous êtes ?
Le monsieur
(me souriant) : Oh pas d’importance, par contre (sortant une carte qu’il
dépose sur la table) Vous devriez appeler ce numéro (se levant)
Moi
(sceptique) : Et Euhh, si je ne suis pas d’accord ?
Le
monsieur : N’oubliez pas que je connais votre Nom madame Kenne
Moi (prise de
panique) : Mais (me levant subitement) Vous êtes qui Vous ? Je vais
appeler la police (paniquée)
Le monsieur
(posant la main sur mon épaule) : Du calme Unice, ce n’est rien. Dites
vous que c’est un client comme les autres (clin d’œil) Appelez avant 22heures
cette nuit (s’en allant)
Je l’ai
regardé disparaitre dans la foule. Qui est cet homme et comment est qu’il
connait mon Nom ? hum. J’ai vite fait de ranger le dossier que Nolan m’a
remis ainsi que la carte, avant de lever les voiles de là. (Tapant des mains)
Les choses que je vois souvent dans les films, voilà que ça m’arrive. J’ai pris
mon métro, puis le bus avant d’arriver chez moi. Je marchais en regardant dans
tous les sens, pour savoir si j’étais suivie ou non, je n’arrivais pas à
comprendre ce qui se passait.
J’ai claqué
la porte en me précipitant sur mon Pc, ouvrir Google en rentrant le nom que je
voyais inscrit sur la carte « Gilles Fah ». J’ai été stupéfaite du
résultat de la recherche (yeux qui brillent), mais d’où est ce qu’il me connaît
lui ? Et c’était qui l’homme du restaurant ? Je n’ai pas pu attendre
longtemps avant de lancer l’appel,
Doum !
(Paniquée).
J’ai laissé tomber le téléphone en me précipitant vers les toilettes vérifier
ce qui se passait. La fenêtre était grandement ouverte, et (tapant mon front),
j’ai oublié de la refermer tout à l’heure. J’ai rangé le pot qui est tombé,
avant de retourner dans la grande pièce, où l’appel avait visiblement été pris
: Allô ?
allô ?
Moi (prenant
rapidement mon téléphone) : Allô, désolée accident de maison
Lui
(doux) : Ce n’est rien de grave au moins ?
Moi :
Non, non ! (Regardant mon écran) Euhh, vous êtes qui déjà ?
Lui :
Moi :
Allô ?
Lui :
Moi (vérifiant
mon écran) : Allô ?
Il n’a pas
répondu et j’ai raccroché. Tsuiip. Déjà tu envoies les gens sur moi, tu me fais
t’appeler, et maintenant tu joues le muet ? (Déposant mon téléphone) j’ai
même d’abord appelé pour quoi ? Tsuiip, si tu es client comme tu le
prétends tu vas rappeler.
Je suis allée
aux toilettes me mettre à l’aise, et après m’être changée j’ai rejoins mon lit.
A 21 heures j’ai sursauté. (Tapant mon front) Merde, je ne suis as allé au boulot
(levant les épaules), ils vont m’excuser (soufflant) je n’ai pas vu le temps
passer. J’ai repris mon Pc en ouvrant mes mails. Tsuuiip
Moi (lisant à
haute voix) : Bonjour Madame, nous avons pris connaissance de votre
intérêt pour l’offre « Gestion rapprochée des clients » et nous vous en
remercions, seulement, (fermant le mail) Tsuiip, Dites-moi que vous ne m’avez
pas retenue, ah, laissez-moi le protocole. (Posant mon PC)
Si je ne me
démerde pas, je risque finir ce mois à
la rue, j’ai déjà deux aérés de loyers, et encore, (soufflant). J’ai vraiment intérêt à trouver quelque
chose, c’est dure, très dure, rien ne va en ce moment. Et (pause), je ne suis
pas prête à accepter l’offre pour les parties à plusieurs, après ce sera
quoi ? J’ai déjà franchi la ligne de la petite porte (soufflant), mais là
vraiment, (fondant en larmes) Je fais comment ? Je fais comment
seigneur ? Même quand je veux bien faire, c’est toujours les mauvaises
offres qui me tombent dessus, snif, n’est ce pas si j’avais eu le boulot, snif,
(soufflant). Je ne veux pas finir dans ça, je fais comment ?
Téléphone qui
sonne
J’ai pris le
temps de nettoyer mon nez, avant de décrocher
Moi
(nerveuse) : Oui ?
Lui :
C’est Gilles, Gilles Fah
Moi :
Lui
(calme) : Tout à l’heure tu m’as demandé, voilà je te réponds
Moi :
c’est tout ?
Lui (toujours
calme) : Oui ! bonne soirée
Moi (pétant
un câble) : Non mais putain !!! Monsieur vous vous être cru où ?
Si ça vous fait rigoler tout ça sachez que ce n’est pas le cas pour moi. Gilles
Fah, Gilles fah et allors ? ça vous donne tous les droits ? Vous avez
beau être qui vous êtes, mais sachez que
Lui
(calme) : Tu peux me tutoyer Unice
Moi (encore
plus remonter) : Vas te faire foutre d’accord ? Je ne suis pas
d’humeur à faire ami-ami ce soir, espèce d’enfoirée, chercher toi une autre,
parce que moi c’est
Lui (toujours
calme) : C’est toi que je veux Unice, et pas comme tu le penses
Moi
(hystérique) : Non mais ? Je ne veux pas d’accord ? Cherche-toi
une autre, tu as les sous pour en prendre même 10 d’un coup alors fait toi
plaisir, mais là c’est mon mauvais jour.
Lui (voix
douce) : J’attendrais
Moi :
tsuip ; Clic
Je parle même
avec qui ? c’est pleine de rage que j’ai fait un message à Nolan lui
disant qu’il a jusqu’à la fin de la semaine pour reconquérir Mya, qu’il se
démerde comme il veut c’est son affaire, mais elle doit déjà rentrer dans le
plan, je n’ai ni temps, ni énergie à perdre.
**Gary**
Anaïs arrive
ce soir, donc je rentre un peu plus tôt (sourire), c’est toujours un plaisir de
la voir (rire). C’est un peu fatiguant les tours par ci par là, je compte lui
proposer de s’installer avec moi (rire). Je ne suis plus un gamin, elle le
sait. Pour ce qui est de ses études elle pourra bien sûr les continuer, en
alternances ou temps plein, selon ses choix, tant que je l’ai près de moi ça me
va.
Moi (passant
la porte) : Oww ! (l’embrassant) tu es arrivée il y a
longtemps ?
Bb (souriant) :
euhh, oui quand même
Moi
(reniflant) : humm , tu as même cuisiné (large sourire)
BB (allant à
la cuisine) :
J’ai juste eu
le temps de posé mes affaires, et de faire un tour aux toilettes. A mon retour la
table était dressée. (Rire) C’est pour tout ça que je veux qu’elle vienne vivre
ici (rire). Un bon djazz (haricot frit)
avec bâtons de manioc et plantain frits (alloco), je sens que je vais bien me
régaler.
Moi (la
fixant) : Tu as l’air bizarre
BB (forçant
un sourire) : Non ! (Me faisant un smack) Bonne appétit.
Elle est allée
se mettre sur le canapé en suivant son émission, pendant ce temps, je me gavais
à volonté (rire). J’ai fini avec un grand rôt
BB (me
regardant) : Yiiichhhh
Moi (l’air de
rien) : Tu as vu les cacas ? (Rire)
J’ai moi-même
débarrasser la table en rangeant ce qu’il y avait à ranger, et en posant mon
plat dans le levier. Je l’ai rejoint sur le canapé, en posant sa tête sur mes
cuisses. Je me suis assis en gardant les pieds au sol, ma main caressant ses
cheveux
Moi :
merci bébé
BB : je
t’en prie. Ça a été ta réunion de ce matin ?
Moi :
Bof hein. Les boss ne veulent toujours pas débloquer les sous, du coup là on
est un peu en statut quo
Bb (se
levant) : je reviens
Elle est allée
faire je ne sais trop quoi, c’était l‘occasion pour moi de récupérer la
télécommande (rire). J’ai regardé le
journal, puis quelques émissions. Vu que madame tardait à revenir. J’ai même
enlevé mes habits au salon (rire), la paresse de faire un aller et retour
(rire). J’irai une fois pour le dodo.
BB (depuis la
chambre) : Gary ?
Moi :
Oui ?
Bb : tu
peux venir s’il te plait ?
J’ai vraiment
trainé le pas avant de la rejoindre.
Moi (la
fixant) : Tu fais quoi ?
Bb (à poil
sur le lit) : Je t’attends, tu ne vas pas dormir ? (Passant un main
entre ses jambes) J’ai sommeil
Moi (bégayant) :
A a naïs ?
Anaïs
(gémissant) : oui bb ? Tu n’as pas sommeil ?
Je ne
comprenais pas trop ce qui se passait, ni ce qui s’est passé les quatre
derniers jours. J’hésitais à la retrouver sur le lit, mais la vue de sa nudité
n’a pas tardé à faire réagir mon cousin (rire). J’ai laissé tomber les habits
que j’avais sur le sol, en la rejoignant sur le lit.
D’une main à
la fois forte et douce, j’ai attrapé son sein que je malaxais à ma guise, (souriant)
J’aime ça. J’ai ensuite plongé mon regard dans le sien, en l’embrassant langoureusement.
Elle continuait de jouer avec ses doigts sur son sexe. Je glissais alors ma
main le long de son torse jusqu’à son nombril, pour lui annoncer ma venue. Au
deuxième trajet, elle a attrapé fermant mon bras qu’elle a elle-même dirigé
vers son entre jambe. J’hésitais, et en même temps j’étais surpris du spectacle
qu’elle m’offrait.
BB (me
fixant) : N’ai pas peur
Moi (entre
deux baiser) : tu en es sure ? Parce que
Je n’ai pas
eu le temps de finir ma phrase, qu’elle a mis d’elle-même mon index dans son
VIP (comme disent les Gabonais)
BB (se
cambrant) : Ahn !
Moi (retirant
mon doigt) : je t’ai fait mal ?
BB (remettant
mon doigt) : non ! ahn (haletant)
Vu qu’elle ne
moullais pas assez, j’ai humidifié mes doigts à l’aide de ma salive avant de
continuer ma besogne, ses grognements, les miens, et le son de l’entre jambes
étaient les seuls bruits qu’on pouvait entendre. J’étais à mon excitation
extrême. Mais pour cette fois, c’est son plaisir d’abord, la mettre en
confiance par rapport à la chose.
J’ai lâché sa
bouche, en lui faisant des suçons sur le corps, qui m’ont conduit jusqu’à son
ouverte. Elle a ajusté ses jambes, m’offrant ainsi une vue panoramique sur son
intimité. J’ai pris le temps de contempler « mon trésor » qui pour
l’occasion avait été désherbé jusqu’à la racine (rire). C’est le regard plongé dans le sien, que je
lui ai donné le premier coup de langue, de quoi lui voler un gémissement. J’y
suis allé doucement, en gardant ses mains entre les miennes, en lui demandant à
chaque fois si ça allait. Elle ne me répondait pas l’agitation de ses pieds, et
les tours de riens qui m’aidaient également dans ma tache (rire).
Moi (la
regardant) : ça va bébé ?
Bb
(haletant) : oui !! ahn !
J’ai senti
mon sperme monté en puissance. Je me suis arrêté le temps de faire baisser l’excitation.
Bb (exerçant
une pression sur ma tête) : tu n’arrêtes pas bébé ahn !
Je suis
revenu à sa hauteur, l’embrasser avant de passer à aux choses sérieuses
Moi (tenant
mon engin) : Si t’as mal arrête-moi d’accord ?
BB (fermant
les yeux) : oui !
Au moment
même où mon cousin l’a effleuré,
Anaïs
(fondant en larmes) : J’ai été incisée !
Ça m’a arrêté
net dans mon élan.