Chapitre 6 : Sans attache…ou pas !

Ecrit par Les Histoires de Laya

***Kylian***

Léon (à mon oreille) : Tu te sens bien ?

Moi : Ouais mec. Mais je suis déjà fatigué, je pense que je vais rentrer (regardant ma montre) Il est 4h.

Léon : Okay, donc on y va, moi également je suis épuisé.

On prend nos affaires et on sort de la boite.

Sans faire exprès je bouscule une demoiselle ou plutôt la demoiselle de tout à l’heure, sa sacoche tombe et le contenu se renverse.

Moi : Excusez-moi !

Elle : Vous pouvez faire attention non !

Moi : Oui, pardonnez-moi.

Elle ne me répond plus et elle ramasse ses effets.

Moi : Encore désolé, bonne journée.

Elle (mine fermée) : Merci !

 

Quand j’arrive à la maison, je dors jusqu’à 10h, puis je me lève pour accomplir mes tâches quotidiennes.

 

C’est dans l’après-midi que je décide de composer enfin le numéro de Molly.

Je lance l’appel et ça sonne dans le vide.

Je retente une seconde fois et elle décroche.

Moi (voix posée) : Bonsoir !

Elle (en gorgeant) : Bonsoir !

Moi : Je suis bien avec Molly ?

Elle : Oui oui, qui est-ce ?

Moi : Kylian !

***Molly***

Je me redresse brusquement et mon cœur fait un bon dans ma poitrine.

Moi (me reprenant) : Ah Kylian, comment vas-tu ?

Lui : Très bien, merci Et toi-même ?

Moi : Super.

Lui : On peut se voir ce soir ?

Moi (mentant) : Je suis occupée ce soir !

Lui : Molly, je ne suis pas ici pour te faire la cour. Donc, ça ne sert à rien de te faire désirer quand nous deux savons ce qui nous attire l’un à l’autre.

Aïe, je sens déjà que j’ai affaire à un homme de poigne.

Mais moi aussi j’ai du caractère !

Moi : Très bien, tu apprendras alors à tes dépends que moi, on doit me faire la cour. Clic

J’ai déposé mon téléphone à ma droite. Il va me rappeler, je le sens !

Les hommes n’aiment pas les femmes qui cèdent vite.

***Kylian***

J’ai eu un fou rire quand elle a raccroché.

Elle pense vraiment que moi Kylian je vais faire la cour à une femme qui s’est offerte d’elle-même depuis le premier jour ? Elle attendra longtemps alors…. Ou pas !

Moi (par message) : Je te donne rendez-vous la semaine prochaine à l’hôtel Hibiscus de Louis, ça te laisse le temps de faire un dépistage complet car je tiens à ma santé. J’en ferai de même. À très vite Molly.

 

Maintenant, on verra jusqu’à quand elle fera la femme de caractère.

Les femmes me font parfois rire, continuez à être hypocrites envers vous-mêmes, mais nous, nous connaissons votre vraie nature.

 

C’est après deux heures de temps que j’ai reçu son message

Molly : J’espère que tu ne vas pas tricher sur tes tests.

Moi : On peut y aller ensemble si tu veux !

Molly : Ok ! Lundi après-midi.

Moi : Tu vois que quand tu veux, tu peux ! Bonne soirée !

 

Ah les femmes ! Toute cette bouche pour pas grand-chose !

J’espère juste qu’elle ne compte pas s’attacher car elle restera un plan cul, et ça, c’est non discutable.

***Molly***

Ne me regardez pas déjà mal ! Oui j’ai cédé, mais c’est juste que je suis totalement séduite par ce beau visage et ce beau sourire.

Comment résister ? Et en plus, on a la même vision, alors, pourquoi je vais me gêner ? Aucune attache, que de l’attraction physique.

La vie est trop courte pour ne pas en profiter à se faire plaisir.

 

 

Le lundi matin, nous nous sommes rendus dans un centre hospitalier de la place pour faire nos tests.

La santé ! Toujours et toujours !

Et malgré ces tests, on se protégera toujours.

Je veux bien m’amuser mais je tiens un minimum à ma santé.

Après le centre, je lui ai demandé qu’on aille prendre un verre histoire de discuter vite fait.

 

Moi : Parle-moi de toi.

Lui (me fixant) : Je suis Kylian !

Moi : C’est tout ?

Lui : Que veux-tu savoir exactement ?

Moi : Ton âge, ton statut actuel, tes projets de vie (il a eu un sourire), bref, tout !

Lui (léger sourire) : Molly, tu crois vraiment qu’on parle de ses projets avec un plan cul ?

Ouch, ça pique un peu !

Lui (me fixant) : Je pense que tu connais la réponse. Je te donne des informations sur ma vie en fonction de ce que tu représentes pour moi. Actuellement, tu connais ta place alors (souriant) tu connais le maximum d’informations que je peux te donner. (Buvant son jus) Je suis Kylian, j’ai 25 ans, pur produit fang-myènè. Et je suis un homme complet, je n’ai pas besoin d’une femme pour avancer, vivre, me construire, je me débrouille bien tout seul.

Moi : Et pourtant tu es en face d’une femme ! Ça veut dire que tu en as quand même besoin.

Lui (à voix basse) : Oui, uniquement pour la faire jouir comme on ne l’a jamais fait (me fixant) et me faire plaisir également. (Souriant) Tu auras l’occasion d’y gouter sous peu et tu en redemanderas.

J’ai chaud, j’ai très chaud.

C’est comme s’il parlait directement à mon entre-jambe.

Moi (perturbée) : Qui Es-tu réellement Kylian ?

Lui : Je suis moi !

Moi : Pourquoi tu as autant d’assurance ?

Lui : Parce que je sais qui je suis, ce que je vaux et tout le bien que je peux TE faire.

Moi (venant du cœur) : Faisons-le !

Lui : Pas si vite ! D’abord nos résultats ! (Me fixant) Je pensais qu’on te faisait la cour plus longtemps que ça !

Pffff, échec et mat, je suis perdue.

Moi (faisant semblant) : Oui, d’habitude. Mais vu que je ne veux rien de plus que du sexe avec toi, je n’en vois pas vraiment l’importance (souriant).

Lui : Si je devais noter ta crédibilité, je te mettrai 00/20 ! Mais tu sais Molly, avec moi, on dit ce qu’on fait & on fait ce qu’on dit. Si tu espères une seule seconde dépasser le stade de plan-cul avec moi, c’est mieux qu’on ne commence même pas. Tu ne dépasseras pas ce stade, peu importe le degré auquel tu sais tourner des reins, on ne m’attrape pas avec le sexe. Donc si tu acceptes ce statut, c’est jusqu’au bout, dans le cas contraire, je peux régler l’addition et chacun cherche sa route. Car je ne suis pas à la recherche de l’amour.

 

Purée, expliquez-moi pourquoi ce qu’il dit me pique un peu le cœur ?

Dans quoi Es-tu entrain de te mettre Molly ?

Mais je ne perds rien en me lançant ! Et puis (sourire) les hommes disent tous ça, après c’est pour me courir après et chercher une histoire sérieuse.

Lui : Qu’est-ce-qui te fait sourire ?

Moi (tendant ma main) : Marché conclu ?

Lui (serrant ma main) : Marché conclu !

À nous deux Kylian !

 

On a quitté l’endroit et chacun est rentré chez lui.

En milieu de semaine, j’ai récupéré mes résultats et je suis en très bonne santé.

Lui également, il est en bonne santé.

On s’est donné rendez-vous pour vendredi soir, car en semaine, il vaque à ses occupations pour chercher son boulot.

 

Moi (me mirant) : Ouh là la, canon.

J’ai dégainé un ensemble soutien-slip en dentelles, magnifique, qui épouse mes formes.

Moi : On ne t’attrape pas par le sexe ? Lol, tu n’as pas encore gouté à Molly très cher !

J’entends la sonnerie de mon téléphone qui me signale la réception d’un message.

Kylian : J’espère que tu es prête !

Moi : C’est à moi de te conseiller d’être prêt. Faudrait pas que tu meurs de plaisir.

Lui : Les actes parleront d’eux même. À toute !

Moi : Très bien !

 

Je mets une longue robe toute simple, mon sac à main, mes chaussures enfilées, je sors de la chambre.

Je tombe sur Maurine et chacune passe sa route. Tant qu’elle ne s’excuse pas, on va se passer comme ça là.

C’est toi la petite sœur et tu veux monter sur les gens, c’est ce qu’on va voir.

En sortant, je croise aussi Marianne, je marche sans lui adresser un mot. Elle fait de même, tant mieux.

 

Ne commencez pas à vouloir me rappeler à l’ordre. Je ne suis pas en tort, je ne suis pas à l’origine de tout ça, donc svp.

Je vous vois déjà vouloir écrire « Tu es ainée, tu n’as pas honte », non je n’ai pas honte, je n’ai pas demandé à l’être, je n’ai pas non plus demandé à naitre dans le couple de Barbara et Maurice.

Vous-même vous pouvez être contents d’avoir des parents comme Barbara et Maurice ?

Je parle même beaucoup pourquoi, celui qui veut agir en ainé avec Maurine et Marianne n’a qu’à rentrer dans la chronique et venir jouer. Quant à moi, laissez-moi vivre ma vie sans pression et comme je l’entends.

 

Je prends mon taxi jusqu’à Louis, je prends la clé à l’accueil et je monte dans la chambre.

Kylian n’est pas encore arrivé, de toutes façons, il m’avait prévenu.

Je me mets en sous-vêtements sous les draps en attendant qu’il arrive.

 

20 minutes plus tard, je lui ouvre la porte vêtue d’un peignoir.

Moi (voix mielleuse) : Bonsoir !

Lui (me fixant) : Bonsoir Mlle !

Il entre et il va directement s’asseoir sur le lit.

Lui (enlevant ses chaussures) : Tu as pris ta douche ?

Moi : Chez moi.

Lui : Tu vas en reprendre une nouvelle

Moi : Je l’ai fait chez moi !

Lui : Ce n’était pas une question Molly.

Moi (voulant bouder) : Tu es sér…

Lui (me coupant) : Je prends ma douche, puis tu prendras la tienne !

Que dire de plus ? Rien !

Il se lève et se déshabille tranquillement devant moi.

Moi : Gêne-toi !

Lui (me fixant) : Molly, je ne sais pas à quoi tu joues mais ça ne marche pas avec moi. Si tu étais aussi prude que ça, tu ne serais pas là, à deux doigts de te faire baiser par un homme que tu connais très peu. (À mon oreille) Tu peux aussi venir me rejoindre, si tu veux !

Un frisson me parcoure.

Merde, ce n’était pas censé être ainsi.

C’est moi qui suis censée avoir le contrôle, pas lui.

Un combat rude se passe en moi : Le suivre ou faire semblant ?

Dès que j’entends l’eau couler, la réponse est évidente.

Je me déshabille complètement et je pousse la porte de la salle de bain.

Je le rejoins dans la cabine et il affiche un sourire de satisfaction qui fait ressortir ses fossettes.

Vous m’avez perdu !

 

Il me retourne complétement et il se colle à moi.

Il mordille mon oreille, merde, ma partie sensible.

Lui : Ne te déchire pas la lèvre à force de la croquer.

Je n’ai même pas le temps de lui répondre qu’il me tourne à nouveau et m’embrasse avec fougue.

Ses lèvres sont douces, mais vraiment douces et il embrasse tellement bien.

 

Ses lèvres descendent sur mon cou, puis sur mes seins.

Ses doigts caressent mon intimité et j’essaie de réduire mes gémissements, je ne veux pas qu’il croit qu’il a gagné.

C’était sans compter sur ses doigts habiles qui, dès la première entrée dans mon vagin, ont réussi à me faire vibrer.

Lui (me doigtant) : Femme fontaine ?

Moi (tremblant) : Ouiiii

Lui : Tu trembles déjà Molly ? (Silence) J’arrête ?

Moi : Nooon

Il retire ses doigts et ces derniers sont recouverts de ma mouille.

Lui : Ça ne fait que commencer.

Il rince ses doigts et il sort de la douche en me laissant en plan.

Debout, l’air hébétée, complètement chamboulée par lui.

Je mets mes mains sur mon visage, putain !

 

Je me lave et quand je sors de la douche, il est assis sur le lit et son membre est bien tendu.

 

***Kylian***

Moi : Viens !

Elle : Où ?

Moi : Molly ?

Elle : Oui Kylian !

Moi : Tu fais exprès ou tu veux juste faire semblant ?

Elle : Aucun des deux !

Moi : Alors, arrête de me poser des questions auxquelles tu as des réponses. Viens !

Elle : Bon, ferme tes yeux d’abord.

Pause !

J’espère que vous conseillez bien votre Molly, je ne suis pas son gars, je ne le serai pas.

Les jeux romantiques, qu’elle attende son gars pour les faire, moi j’ai juste besoin de me vider de temps en temps.

Donc, faut bien lui dire ça quand vous commentez souvent.

Play !

Moi : Laisse ce genre de jeux aux couples.

Elle a grimacé avant de se reprendre.

Moi (la fixant) : Molly, j’espère que tu n’es pas en train de tomber amoureuse, car on a juste un contrat et tu sais à quoi t’en tenir.

Elle est encore restée debout comme un I, à attendre que je rajoute quelque chose.

Je me suis allongé sur le dos et j’ai fermé mes yeux.

Mon membre bien tendu a même commencé à me faire mal. C’est à cet instant même que j’ai senti un coup de chaud sur mon pénis et une sensation d’engloutissement.

J’utilisais mes mains pour lui donner un rythme et je profitais de ce moment de détente.

Elle : Tu aimes !

Moi : Oui !

Elle a continué jusqu’à ce que

Moi : Je vais éjaculer !

Elle s’est dégagée et elle a continué à me masturber avec sa main jusqu’à ce que je me libère complètement.

Je redescends pendant 10 minutes et quand je sens que c’est bon, je me lève.

Elle se place d’elle-même en levrette.

Moi (souriant) : Comment tu as su ?

Elle : Parce qu’avec ton caractère autoritaire, il est clair que c’est ta position préférée.

Moi : Donc vas-y !

Elle se place devant moi et un ballet de tournage de reins débute.

Je l’entends hurler de plaisir, j’alterne accélération et lenteur, ce qui la fait jouir.

Elle s’écroule sur le lit, mais je ne suis pas encore arrivé.

Par orgueil ou par défi (souriant), elle se replace d’elle-même et je continue jusqu’à ce que je déverse toute ma semence dans le préservatif.

 

Et c’est ainsi que durant 3 mois, on a couché ensemble chaque week-end, sauf durant ses périodes menstruelles.

Sauf que j’ai constaté un changement chez elle.

Je vous explique, j’ai trouvé du boulot il y’a de cela un mois et Molly est entrain de changer complètement son attitude.

Elle veut qu’on nous voit ensemble, elle veut aller au restaurant, à la plage, qu’on se voit quand nous sommes en pause, en gros, des activités de couple.

Mais, j’ai été clair avec elle et vous êtes témoins, je ne veux pas d’histoire d’amour.

 

***Samedi

 

Moi (allant et venant en elle) : Je ne vais pas tarder à éjaculer

Molly : Ouiiii bébé

J’accélère et quand j’ai terminé, je sors complètement et je m’assoie sur le lit.

Molly (voix douce) : Tu ne me fais même pas de câlin ?

Moi : Non Molly, Non et non. Molly, ne m’appelle plus « bébé », je ne le suis pas. Ne me demande ni des activités de couple, ni des attitudes de couple, tu sais ce qui nous lie, donc, il faut t’en tenir à ça.

Molly : On peut essayer.

Moi (ferme) : NON !

 

Parlez à votre sœur !

 

Note de Laya : Au moins, Kylian est honnête ! Parlez à Molly ! 

Sœurs M : Divergence...