Chapitre 5 : Le sucre !

Ecrit par Les Histoires de Laya

***Molly***

Je me jette sur mon lit, épuisée par cette soirée. Mais tellement ravie.

(Souriante) Seigneur, quel bel homme ce Kylian.

Il donne seulement envie de lui sauter dessus, et son sourire, merde alors.

Je dois l’avoir et je l’aurai.

Si ce n’est pas le cas, je ne m’appelle plus Molly.

En fin de soirée, je lui ai remis mon numéro, j’espère qu’il m’appellera très vite !

Ça aurait été mieux que je prenne le sien mais bon, (sourire) c’est lui l’homme, c’est à lui de m’appeler et me courir après.

 

Je m’apprête à fermer l’œil quand ma porte s’ouvre avec fracas.

Maman : C’est donc ça la vie que tu veux mener dans ma maison Molly ? Sortir et rentrer au petit matin comme ça te chante ? (Hurlant) C’est ta maison ici ?

Je ne réponds pas d’abord, j’ai mal au crane, si elle veut, elle n’a qu’à me chasser.

Mais comme Madame adore cette image de mère digne, aimante qu’elle renvoie hors de cette maison, elle ne peut pas me foutre dehors.

Et ce n’est pas papa qui le fera, il est pire qu’elle.

Qu’est-ce-qu’on dira du couple MBADINGA qui met sa fille dehors alors que celle-ci n’a ni emploi, ni mari ? Lol !

Qu’elle hurle jusqu’à s’égosiller, elle n’agira pas !

Le jour où je quitterai cette maison, ce sera soit de mon vouloir, soit après avoir eu un mariage en grandes pompes où mon père se fera un malin plaisir à jouer un jeu de rôle où il vantera mes qualités et semblera ému et déchiré intérieurement de me voir partir. Tout ça pour quoi ? Demandez-leur, ils tiennent tellement à leur image, alors qu’entre 4 murs, ils nous font savoir tous les jours qu’ils regrettent de nous avoir eu comme enfants. Enfin, quand je dis nous, je parle de Maurine et moi, pas de l’autre qui au passage est en discordes avec sa mère pour non-respect des choix qu’on souhaite lui imposer.

Bref, je ne parle pas des conneries qui ne me concernent en rien.

Maman (tirant mon drap) : JE TE PARLE NON ?

Moi : Ecoute, j’ai mal au crane.

Maman : C’est à moi que tu parles ainsi Molly ? Quoi parce que tu couches les hommes tu penses que je suis ta copine ? Attends-moi ici.

Elle est sortie en furie de la chambre, je me suis levée pour aller verrouiller ma porte à clé.

Je ne suis pas dans les conneries et elle me fatigue.

Quand elle est revenue, elle a bastillé la porte pendant une bonne demi-heure, mais ça ne m’a pas empêché de chercher tranquillement mon sommeil.

Si elle ne peut pas me sentir dans sa maison, que chacune reste alors dans son coin, ce n’est pas mieux ?

 

Bref, c’est à 14h que je me suis levée, j’ai pris ma douche et je me suis habillée simplement.

 

Je suis allée m’asseoir à la terrasse, dégustant paisiblement mon petit déjeuner.

J’ai seulement senti une vague d’eau chaude se déverser sur mon corps.

Moi (sursautant) : MAIS COMMENT TU PEUX FAIRE CA ?

Maman (me menaçant) : Tente moi encore Molly, tente-moi et tu sauras qui de toi ou moi est née avant l’autre.

Moi (furieuse) : JE T’AI FAIT QUOI Barbara ?

Fallait pas !

Maman (me collant la tête sur la table) : Première et dernière fois sinon je te casse la gueule Molly, je ne suis pas ta copine. (Appuyant encore plus) Quand tu commenceras ton boulot dans un mois, tu fous le camp de cette maison. (Me relevant la tête) Et tu as intérêt Molly (me fixant) à ne pas cracher sur moi, à ne pas salir mon nom, sinon, tu vas vraiment regretter. Tu me connais non Molly ? Tu sais qui est Barbara MBADINGA ? Tu sais quelle image j’ai dehors ? Tu sais qu’on n’y touche pas n’est-ce-pas ? (Souriant) donc, même dans ta plus grande folie, n’ose pas ! (Me lâchant) tu nettoies ma terrasse, idiote !

Je suis restée pointée là, ses mots tournant dans ma tête.

Je vous l’ai dit, son image avant tout.

Il faudrait être suicidaire pour oser détruire celle-ci, je ne sais même pas ce qu’elle me réserve si je le fais.

Déjà que je suis un enfant qu’elle regrette d’avoir poussé, alors là, je ne sais même pas ce qu’elle me fera si j’osais seulement toucher à son image.

J’espère que mon CDD se passera bien car je refuse de vivre plus longtemps sous le même toit qu’elle.

 

Maurine (me regardant) : Aka, tu es mouillée comme ça pourquoi ?

Moi : D’après toi ?

Elle : Encore lié à Marianne et sa mère ?

Moi : Sa mère !

Elle : Ah Molly, c’est vraiment toi qui dors ! Où tu me vois là, je cherche déjà comme louer mon petit studio à la rentrée.

Je reste la bouche ouverte !

Moi : Tu te souviens souvent que tu n’as que 21 ans Maurine ? Je ne suis pas parfaite, mais tu es trop dangereuse Maurine, il faut arrêter de vouloir aller plus vite que la musique. Tu viens d’avoir ton bac, penser à faire des études supérieures, rien, mais tu penses à louer avec l’argent d’un homme. Tu connais les hommes de LBV ?

Elle (pouffant) : Tu es quand-même hypocrite hein Molly ! Dis-moi quelle est la différence entre toi et moi ? Dis-moi ? Ah Okay, tu penses que je n’entends pas tes échos dans la ville ? « Molly des relations sans lendemain », mais tu veux parler ?

Moi : Je ne te permets pas de parler de ma vie !

Elle : Et toi tu as le droit de parler de la mienne ? Ecoute, la seule différence entre toi et moi, c’est que toi tu vis des histoires juste pour t’amuser et faire tripoter ton boule. Moi j’ai toujours vécu des histoires qui me permettent de t’affirmer qu’à 22ans, je serai chef de ma petite entreprise, indépendante, émancipée. En attendant, continue à écarter tes fesses pour jouir sur 5 minutes.

J’ai bondi sur elle et j’ai commencé à la corriger correctement.

Le manque de respect va s’arrêter aujourd’hui, elle saura qui est la grande.

 

***Marianne***

Je pousse enfin le portail de la maison, après une longue matinée à travailler à BBS.

J’entends au loin la voix de Maurine, elle insulte je ne sais pas qui.

J’accélère le pas pour voir ce qui se passe.

Je trouve Molly au-dessus d’elle entrain de sérieusement lui mettre des coups et maman est tranquillement adossée au cadrant de la porte sans aucune réaction.

Je lâche mon sac et je tire Molly avec toutes mes forces.

Molly (pétant un câble) : Roh toi tu me lâches Marianne, tu me lâches.

Moi : Tu as vu dans quel état tu es ? Comment vous pouvez vous battre comme ça ? Et maman, tu ne dis rien ?

Maman : Je ne vais pas salir mes mains.

Moi : Pardon ? Non mais maman, tu es sérieuse ? (Bloquant Molly qui se débat)

Maurine (à Molly) : Viens ! Faut venir ! On va sérieusement se frapper (essoufflée) tu veux jouer à la grande, parler sur ma vie sachant que je déteste qu’on fasse ça, tu te prends pour qui ?

En fait, moi je ne comprends plus rien, elles ont toujours été soudées, maintenant le problème est venu comment ?

Moi : Les filles, je suis épuisée mentalement, franchement, il faut arrêter, il faut arrêter les guerres stériles, je suis…

Maurine (me coupant) : Oh toi la fermes, on a demandé ton avis ? Qui t’a sonné Marianne ? Qu’est-ce-qu’on s’en fout de ton avis ! On t’a demandé quelque chose ?

Molly (furieuse) : Franchement.

Moi : Ah Okay, en fait, face à moi, vous vous soudez toujours pour me descendre ? Waouh ! J’abandonne totalement. Vous avez gagné ! Merci beaucoup pour tout ça !

Maurine : Ouais la victime, on a compris.

Molly : Vas pleurer dans les jupons de ta mère.

Je lâche Molly, je ramasse mon sac et je rentre dans la maison sans les calculer.

J’abandonne, je ne cherche plus à régler.

Y’a des combats que je ne dois plus chercher à mener.

 

Je me déshabille et je pars prendre ma douche. J’ouvre le robinet et je laisse l’eau couler sur mon corps tout entier.

J’ai tellement de blessures internes snif, familiales, amicales, amoureuses, fraternelles…

Je n’en peux plus, je suis à deux doigts de demander à DIEU de me rappeler.

Je suis à deux doigts de me laisser mourir car je suis fatiguée d’être peinée 20h/24h par jour snif, je suis à bout.

Je suis un cœur brisé sur pattes, je n’en peux plus.

 

Je m’assois sur le sol et je verse toutes les larmes qui montent à mes yeux.

Seigneur, envoie-moi un signe que mon bonheur arrivera car actuellement je broie du noir sous un ciel pourtant si bleu.

Ou bien, je mérite juste le malheur ? J’étouffe dans cette atmosphère.

 

C’est après 30 minutes que je sors de la douche, je mets juste un tee-shirt et mon slip, je m’allonge et je prends mon téléphone.

Je regarde le groupe WhatsApp de ma classe afin de retrouver le sourire un peu car ils racontent toujours n’importe quoi.

Je vois que je suis mentionnée à plusieurs reprises, apparemment, j’étais attendue.

Moi : Je suis là, qu’est-ce-qu’il y’a ?

Une fille : On se fait une sortie ce soir au no stress, ça te dit ?

Moi : Bof, je ne sais pas, c’est à quelle heure ? il y aura qui ? C’est quoi l’organisation ?

Un gars : Rooooh Marianne, tu aimes trop le protocole. Allons seulement, on s’amuse ! On part entre nous.

Emi : Les gens qui ne veulent pas venir, n’ont qu’à rester, on n’a pas besoin d’eux !

Les autres : Ouch, tu laisses ça Marianne ?

Une fille : Moi je n’aurais pas laissé hein Marianne.

Hum, encore les gens pour chauffer les autres.

Emi, je ne sais pas si elle trouve que ce qu’elle fait est bien, mais faut pas qu’elle me cherche trop, je sais aussi me mettre en colère, et ce n’est pas du tout bon de voir ma colère.

Mais bon, elle me cherche ? Pas de soucis, on va remettre les choses en place.

Moi : @Emi, apprends à rester à ta place quand on ne te demande rien. Arrête de jouer à l’intéressante, tu ne l’es pas. Contente-toi de faire la seule chose que tu saches faire, c’est-à-dire te faire sauter par mon ex. Et si jamais tu as terminé, utilise ton temps pour chercher à nouveau l’ex d’une amie. Mais je te dis seulement, le jour où tu retentes ça avec moi, tu verras la Marianne que tu n’as jamais vu et crois-moi, tu le regretteras. (Sourire) Ne fais pas la folle en me répondant pour te donner un genre devant les autres, car ils ne seront pas là pour te défendre quand je passerai toute ma colère sur toi. Pour le reste, on se verra au No-stress ce soir, car j’ai besoin de relaxer.

Les réactions ne se sont pas fait attendre, entre ceux qui chauffaient Emi pour qu’elle réponde, ceux qui m’encourageaient à rajouter, ceux qui rajoutaient tout et n’importe quoi…

Mais elle n’a pas eu le culot de répondre, heureusement.

Je suis bien gentille, mais il ne faut pas trop abuser car j’ai mes limites.

 

Je fais une sieste rapide et à mon réveil, je vais déjà voir les parents pour leur parler de ma sortie de ce soir.

Je vis dans leur maison, c’est le minimum.

 

Moi (m’asseyant) : Bonsoir !

Papa : Bonsoir maman

Maman : Hum !

Moi : J’ai une sortie avec les personnes de ma classe ce soir, on va prendre un verre.

Papa : Où ? Marianne, j’espère que tu n’es pas entrain de devenir comme tes sœurs ! La liberté que je te donne là, elle s’accompagne des résultats scolaires excellents comme toujours. Tu as intérêt Marianne. Ne me fais pas regretter ma largesse.

Maman : Hum ! Quand je parle à Marianne ici, on dit que j’aime parler. Depuis quand tu pars prendre les verres la nuit ? Hum

Je préfère ne pas aller sur cette discussion. Depuis que j’ai refusé ses projets sur ma personne, tout devient sujet de discordes, de palabres.

Moi : Papa, tu peux m’avoir des sous s’il te plait ?

Papa : Tout ça, ton mari remboursera dans la dot. Je ne dépense pas mon argent pour rien.

Maman (me toisant) : Mais comme elle compte épouser un vaurien !

Papa : Dans la maison de qui ? Les millions que je dépense à BBS, qui les remboursera ? Un vaurien, avec l’enfant de qui ? Moi Maurice je vais accepter ça ? C’est ce qu’on verra (me tendant les sous) Tu as intérêt à ne pas nous décevoir.

Moi : Papa, je vais me débrouiller, garde tes sous.

Je me suis levée et j’ai quitté le salon sans me retourner.

C’est toute cette pression qui me tue à petit feu, ce sont leurs paroles qui me meurtrissent chaque jour.

Comment mes parents peuvent parler de moi comme si j’étais une vulgaire marchandise à vendre à un homme pour se faire rembourser « mon prix d’achat » ? Waouh, je ne sais pas si vous vous rendez compte de ce qu’ils disent !

 

Bref, j’ai retiré 10.000 dans mes petites économies pour ce soir.

J’ai besoin de me détendre.

 

***Kylian***

Après être rentré de ma soirée, je suis allé chez la vieille récupérer mes affaires car M. ESSONO m’attendait de pieds fermes chez lui.

Je suis arrivé chez lui et j’ai dormi car j’étais trop fatigué.

Il est venu me réveiller à 12h, histoire de me rappeler que je ne dormirai pas jusqu’à cette heure dans sa maison.

Je me suis lavé, habillé, et j’ai demandé à lui parler d’homme à homme.

Lui : Je t’écoute.

Moi : Bien, d’abord, je te remercie pour les sacrifices que tu as fait pour moi. Grâce à toi, j’ai fait mes études à Dakar dans de bonnes écoles et j’ai eu mon diplôme. Merci !

Lui : Hum d’accord.

Moi : Maintenant, il faut que tu saches, que je suis un homme ! Je ne suis plus le garçon qui a quitté Libreville des années auparavant. Donc, j’aimerai que tu me traites comme tel, et non pas comme mes petits frères. Je suis conscient que je suis dans ta maison et je ne tarderai pas à partir d’ailleurs, car j’ai quelques pistes pour avoir un boulot. Je suis un homme papa, conscient de ce que je veux pour m’accomplir, pour être indépendant, alors, traite moi comme tel. C’est tout ce que je te demande !

Lui : Tu es un homme ? D’accord, les hommes, ça paie les factures, ça paie les loyers, alors à la fin de ce mois, ta participation est attendue (mettant ses lunettes) Tu veux être homme, je vais te mettre dans le bain tout de suite.

Il s’est levé et il est sorti.

Comme toujours, la discussion coupe court avec lui.

Mais je sais surtout qu’il est très sérieux.

Une chose est sûre, je me battrai.

Je sais que j’ai un bon CV qui me permet de garder espoir quant à ma recherche d’emploi que je commencerai dès ce lundi.

 

Mon téléphone vibre et c’est mon cousin qui me dit qu’il m’invite prendre un verre au No stress ce soir.

Je lui dis ok. J’ai vraiment besoin de décompresser un peu avant la suite qui s’annonce rude.

Après ça, je fais à manger pour midi.

Je vous ai dit que je suis un chef cuisto (sourire), merci mamie de m’avoir initié à la cuisine.

 

Je profite également à discuter avec mes frères, les conseiller sur leurs choix de vie.

Eh oui, être un ainé n’est pas facile. Je dois toujours être derrière eux.

C’est en pensant à tout ça que je suis vraiment décidé à ne pas m’encombrer d’une femme. J’ai trop de choses à accomplir en tant qu’homme et ainé ! Et si c’est pour m’encombrer d’une femme qui m’affaiblira plus qu’autre chose, je préfère éviter. Surtout après ma dernière expérience (soufflant) elle m’aura vraiment eu cette pute.

 

Je passe ma journée à améliorer la présentation de mon CV, à repasser toutes mes tenues et faire un peu de ménage histoire que mon espace soit très propre, j’ai horreur de la saleté.

 

À 22h, je mets une dernière touche de parfum et je sors de la maison pour aller au No stress.

 

***Marianne***

Je porte un top ouvert dans le dos et un jeans.

Moi (me mirant) : Pas vulgaire du tout, c’est super !

Je fais ma petite sacoche et je sors de la maison.

C’est un garçon de la classe qui reste dans ma zone qui a décidé de me prendre au passage, ainsi que les 3 autres qui restent dans les parages.

Moi (montant dans le véhicule) : Bonsoooir !

Eux : Bonsoir chef de classe.

Moi : Lol pardon, ce soir, je suis Marianne.

Le gars : Le feu ! Qui l’eut cru ?

L’autre : Personne, yaye (man, Mani, gars) !

Moi (rigolant) : Allons seulement !

Le gars : Ok chef !

On roule dans une bonne ambiance jusqu’au No stress.

 

Quand on arrive, on prend un salon assez grand car nous sommes une bonne douzaine.

Je me pose dans un coin où j’ai une vue d’ensemble.

Je m’amuse en les regardant danser, non, se défouler sur la piste, sur chaque musique qui passe.

Moi je me contente de siroter mon verre et rigoler à cause de leur folie.

 

Moi (à son oreille) : Accompagne moi faire un flash dehors stp. J’ai besoin d’activer mon forfait internet !

Elle : Ok d’accord.

On sort pour aller chez le boutiquier d’en face.

Moi : Excusez-moi, je peux passer ?

Lui (se retournant) : Oui oui, allez-y !

Moi (le regardant) : Merci !

Je fais mon flash et je sors dans la boutique.

Ma camarade : Huuuum nerveux beau gosse hein Marianne

Moi : Qui ça ?

Elle : Le gars de la boutique là mama. Tu ne l’as pas bien regardé ou quoi ?

Moi : Bof, pas trop. C’est juste son parfum que j’ai bien aimé.

Elle : Fallait bien regarder le visage aussi. Sucré oooh mama !

Moi (rigolant) : Pardon, je suis ici pour m’amuser, pas pour les garçons. Allons !

Elle : En tout cas, c’est un vrai sucre.

Moi : Même s’il était la canne à sucre directement, ça ne me ferait rien du tout. Allons-y rooh !

 

On retourne dans le No, et sur tout le chemin, elle me parle du gars en question.

Pardon, dites-lui que j’ai déjà bu ma tasse, je me suis même noyée dans cette mer profonde qu’est l’amour.

Donc laissez-moi soigner mon cœur et croquez votre sucre vous-même.

 

Note de Laya : Huuuuuuum!

Sœurs M : Divergence...