CHAPITRE 60

Ecrit par kony ariane

Chapitre 60

Sarah Johnson

-allô mon oncle,

-tu vas bien ?

--euh oui je suis en route pour la maison

-tu étais sorti ? Il est vingt trois heures trente chez toi…

-j’ai dîné avec. ..

-avec ?

-avec Aurel GUIDI, il voulait me présenter encore des excuses

-ah oui GUIDI, tu sais qu’il n'avait pas le choix n’est-ce-pas ?

-oui , oui je le sais

-et ma petite fille ?

-elle va bien, elle compte les jours sur le calendrier que tu lui as laissé

-j'imagine. Je t’embrasse ma chérie. Tu sais que tu peux me parler ?

--oui bien sûr

-je te sens troublée, mais bon tu me dirais si quelque chose te tracassait.

-ne t’inquiète pas je le ferai.

Dès que je suis rentrée j’ai fait un tour dans la chambre de ma fille pour l’embrasser. Elle est si belle.

Une fois dans la mienne mon portable a vibré, un message d’Evra

« Décroche s'il te plaît » la seconde d’après il appelle

-oui Evra, je suis rentrée saine et sauve

-je suis rassurée. Merci pour ton aide. Je te laisse dormir. Bonne nuit.

Et il raccroche. J’aurais parié qu’il serait revenu sur le baiser que nous avons échangé. J’ai passé une nuit des plus troublées.

Cela faisait maintenant une semaine que je n’avais pas eu de messages ni d’appels d'Evra. Sans doute a-t-il compris.

Mon oncle en avait encore pour quelques jours. Cloé a avec son grand père cette espèce de rituel à eux, qui consiste à prendre leur petit déjeuner le samedi dans un complexe hôtelier en bordure de mer. Le cadre y est beau il faut l’avouer, mais les prix je trouve que c’est abusé. Elle m’avait tellement fatigué avec ça que sur l’instance de son grand père, je devais me prêter au jeu le temps qu’il revienne.

 

Aurel GUIDI

J'ai invité Evra à se joindre à moi pour le petit déjeuner. Vue qu’il à commencé ses séances de rééducation, son kiné lui aurait demandé de marcher dans le sable, pieds nus. C'est l'occasion rêvée. Après le petit déjeuner, nous ferons une balade en bordure de mer.

Nous nous sommes installés en retrait. Il n’y avait pas grand monde. J'ai vu arriver une magnifique femme, habillée d'une robe blanche en lin qui moulait à peine son corps. Elle avait des lunettes et sur la tête une espèce de chapeau qui pesait sur son visage. Les fentes sur les côtés de la robe, avec le vent dénudait ses cuisses qui appelleraient tous les hommes à la convoitise. Elle a de l’allure. Elle avait d'une main son sac et de l'autre la main d’une petite fille qui trop excitée sans doute de se trouver là, ne tenait pas en place. J’étais vraiment sous le charme. Qui était celui qui avait la chance d'avoir une bombe pareille commeépouse.

J’étais tellement concentré sur la jeune femme que je n'ai pas vu que la petite se dirigeait près de notre table.

Trop bien élevé pour crier, cette déesse s’avançait en direction de la petite en remuant la tête sans doute d'exaspération.

-non mais qu’est ce qui t’arrive. Tu as vu un fantôme ?

-…

--Aurel, ici la terre. Tu fais ta tête de prédateur. Tu n’en as pas marre de lorgner les femmes tout le temps ? Décide toi et trouve toi une bonne fois pour toute une femme bien. Tu ne rajeunis pas là.

-…

La petite avait tiré une chaise pour s’asseoir, la dame elle s’était arrêtée pour saluer une connaissance à elle apparemment.

-maman, j'ai choisi notre table. Venait de crier la petite. J'ai l'impression de la connaître d'ailleurs. J'ai été frappé de plein fouet tel un oiseau percuter par un albatros, lorsque Evra s'est retourné pour dire ;

-Cloé, bonjour ma puce

Cloé ? Cloé la fille de Sarah dont il m'a parlé. Voilà pourquoi je me disais que je la connaissais. Donc la magnifique femme qui s’avance là c'est Sarah ? Mon Dieu, j’avais sous estimé sa beauté.

-C'est Sarah ça ? Avais je lâché à mon ami, qui lui-même venait d’être frappé par cette gracieuse créature. Tu as intérêt à te décider

La petite était déjà dans les bras d'Evra toute heureuse de le voir. Lorsque Sarah vint à notre niveau, sans enlever ses lunettes, elle retira son chapeau. Je me levais de table afin de lui faire la bise. Evra aussi, la bouche pendante fit de même.

Elle s’excuse et appelle sa fille. Elles se sont installées à deux tables de nous.

-tu te décides à la reconquérir ou quoi ?

-c'est comme si c’était la première fois que je la voyais. Elle est sublime

-sublime ? Magnifique, gracieuse, envoûtante

-euh calme toi on parle de ma flamme, ma Sarah. Merci d’éviter tous ces qualificatifs

-tu crois que tous les hommes présents ici font quoi ?

--peut être mais toi tu es mon frère

-et ça m’énerve…venais-je de lui dire dans un éclat de rire

-idiot.

 Je me suis remis à petit déjeuner mais mon acolyte lui avait eu l’appétit coupé. Il avait d'un coup changé d'humeur.

-Evra ça va ?

--non regarde le connard à ta droite, il la regarde

--oui, tous les clients la regardent

-avait-elle besoin de s'habiller ainsi ? Ses cuisses sont dénudées, sa robe trop tape à l’œil

-tu as un problème toi. Tu l’as toujours connu coquette. Ne joue pas ton jaloux, tu as intérêt à te décider sinon j'oublie que tu es mon frère

-va te faire foutre

--je t’aime aussi. Bon va parler avec elle un moment. La petite à l’air de se poser des questions.

-tu crois ?

-elle pourra voir que tu as fait des progrès. Tu n'es plus si invalide que ça

-tu as fini de me charrier ?

Je rêve, Evra vient de se dégonfler. Il a pris la direction des toilettes. Je ne réalise pas. Il a peur ? Je suis mort de rire. Une femme qui a réussir à le mater, c'est incroyable.

 

Evra Bello

Je perds de mon assurance de plus en plus lorsque que Sarah est dans les parages. J'ai fait un tour au toilettes, histoire de me donner du courage. En sortant des toilettes, je m’arrête à leur table

-puis-je m’asseoir un instant ?

--oui bien évidemment. Je vois que tu te rétablis progressivement. Je suis contente pour toi

-oh oui merci. Je dois faire des exercices, du coup il m'a été conseillé de marcher dans le sable.

-je vois

-ça te dirait de marcher avec moi, quelques minutes ?

Elle avait ses lunettes de soleil. Je ne pouvais pas voir ses yeux

-Cloé, dès que tu finis tes crêpes, nous irons marcher au bord de la mer. Tu veux bien. ?

Cloé avait répondu avec grand enthousiasme.

-dès que nous finissons, nous te rejoindrons

-ok, je vous attends

Moins d'une dizaine de minutes plus tard, Les filles étaient à notre table.

-Cloé ça te dirait que nous fassions un château de sable ? Venait de dire Aurel.

-oh oui ! Maman je peux ?

--oui ma puce mais tu restes près de tonton Aurel

-oui maman promis

Sarah et moi sommes enfin seuls. Nous marchons le long de la côte et le vent jouait avec sa robe dévoilant ses cuisses galbées, tantôt les courbes de son corps. Ses cheveux avaient repoussé et étaient frisés. Ils allaient dans tous les sens. Elle était resplendissante. Nous marchions très prèsl’un de l’autre si bien que nous nous sommes frôlés plusieurs fois. J'ai attrapé ses doigts délicatement. Nos doigts s’entremêlaient. Elle n’a émis aucune résistance, aucun refus. Le bruit des vagues qui venaient s’échouer sur le sable et le vent étaient les seuls témoins de cette intimité.

Nous avons marché ainsi une dizaine de minutes, puis j’ai souhaité m’arrêter un moment, histoire de me reposer

-tu devrais t'asseoir un moment

Sarah m'a aidé à m’asseoir sur le transat qui n'était pas loin.

-Assis- toi prés de moi.

Lorsqu’elle fut assise, j’ai pris sa main dans la mienne. J’étais en paix là près d'elle

-partons loin de tout, toi, moi et notre fille

-je ne peux pas

-pourquoi ?

--toi et moi c’était une erreur, nous n’aurions pas dû. Je n’aurais pas dû continuer à nourrir cet amour. Tout nous oppose.

Pour toute réponse j’ai porté sa main à mes lèvres. Mes larmes se sont mises à couler sans que je ne puisse les retenir. Je n’en avais pas envie d’ailleurs. C’était une bonne chose pour elle, pour moi que je montre ma vulnérabilité, mon désarroi. Serait-ce des adieux qu'elle me fait ?

-je t'aimerais toute ma vie. Et jusqu’à mon dernière souffle je croirai en notre amour

-tu pleures

-que puis faire d’autres quand je vois que la femme que j’aime a tiré un trait sur nous ? J'ai mal de t'entendre dire ces mots. Que puis faire d'autres ? Je suis tombé de ma tour. Sans ma reine à quoi bon de maintenir le royaume ? J'ai vraiment été le pire des idiots. Mon amour pour toi est l’essence même de mon existence.

Elle s’est tournée vers moi et de son autre main, nettoya les larmes qui de plus belle perlèrent sur mon visage.

-nous nous en remettrons avec le temps je te le promets

-passe cette journée avec moi, comme un adieu je t'en prie et je me tiendrai à ta décision. Oublions pour cette journée tout ce qui nous oppose. Fais moi ce cadeau mon amour.

Elle venait d’acquiescer de la tête. J’ai attrapé ses lèvres pour me délecter, tel un assoiffé. 

On aurait dit le denier jour d’un condamné. Elle se prêtait au jeu. Elle a répondu à mon baiser. 

Pour elle aussi sans doute c’était son ultime et dernière chance de vivre une dernière fois ce qui a été nous. J'ignore comment, mais j’allais recevoir un coup de pouce de la vie, de mon frère de cœur, Aurel.

-désolé de vous interrompre. Sarah j’ai mes nièces qui viennent d'arriver. Je leur ai promis passer la journée à la piscine avec elle. Cloé et elles ont l’air de bien s'entendre. Je voudrais qu’elle vienne avec nous si cela ne te dérange pas.

J'ai caressé son bras comme pour lui rappeler sa promesse, me consacrer une dernière journée.

-euh entendu, je vais la voir. Je reviens.

Lorsqu’elle fut loin de nous, je me levai à mon tour.

-frère tu as une mine affreuse. Vous avez besoin de parler dans un endroit neutre et sans les regards. Tiens j'ai pris une chambre. Parle lui avec ton cœur

Mon ami, mon frère avait su ma détresse et venait de me tendre une perche.

-merci frère

Nous avons rejoint Sarah et les enfants. Une fois seuls, elle voulait retourner s'asseoir à sa table, mais je lui ai pris la main et lui ai chuchoté à l’oreille

-laisse toi faire. Je veux juste que nous soyons seuls un moment toi et moi

 

Sarah Johnson

Je n’ai envie de penser à rien qu’à cet instant. J’ai besoin moi aussi de cette escapade. J’ai besoin que nous nous quittons sur une bonne note.

Il m’entraîne je ne sais trop où. Je le suis sans broncher. Nous marchons à présent dans les couloirs de l’hôtel. Lorsque nous montons dans l’ascenseur, il a passé sa main sur la nuque. J’étais coincé dans un petit coin de l'ascenseur. Son regard sur moi a tout simplement déclenché en moi une pulsion inexplicable. Je me suis jetée sur ses lèvres. Mes mains se sont accrochées à son cou. J’ignore comment nous avons fait pour entrer dans une chambre. Nous nous embrassons toujours.

-mon amour laisse moi t’aimer encore une fois

Il voulait me faire l'amour. Comment refuser quand tout mon corps l'appelle, ma raison elle, clame de fuir loin de cette chambre.

-Non.. Ne fais . ..

Le reste de ma phrase est morte dans ma gorge. Un gémissement qui vient des tripes s'est fait entendre. J’étais allongée sur le dos, livrée à cet homme que j’aime plus que de raison, qui avait enlevé ma robe pour m'infliger la pire des douces tortures. Il lui avait suffit de mettre sur le côté mon string que sa langue s’était engouffré dans ma partie rose. Je me suis surprise à maintenir sa tête là pour que jamais cette sublime caresse ne prenne fin. J’enflais tellement que rapidement, j’en voulais plus. À quoi bon résister? Tout ce que je désirais à cet instant était de l’avoir en moi. Je me souviens lui avoir dit ne plus jamais vouloir un autre homme en moi que lui.

-fais moi l’amour, lui ai-je dit entre deux gémissements.

Il s’est redressé et m'a regardé, avant de me dire

-je ne demande que ça mon amour. Laisse moi te montrer comment je t'aime.


 Il m’a attiré à lui, j’étais assise. Il m'a contourné, a baissé la glissière de la robe. Il parcourait mon dos de baisers qui me faisaient frémir les uns plus que les autres.  Il déboutonna lentement sa chemise. Je pris conscience de son opération. Il avait encore un pansement. Je me demande s’il n’aura pas mal.

-rassure toi mon amour, je me fiche bien de la douleur à cet instant.

Il me tire par les jambes pour me ramener à sa hauteur. Délicatement il fit glisser le long de mes jambes mon string, qu'il porta à son nez me fixant du regard. Ce geste décupla mon excitation. Il remonta à ma poitrine et libéra mes seins déjà dressés, agacés par le désir. Il les suce à tour de rôle, les masse avec une telle délicatesse que la jouissance monte en moi. Il m’embrasse avec une telle tendresse que, ma moiteur criait.

Je n’en peux plus de le désirer autant. Je défais le bouton de son pantalon, baisse la glissière, introduit ma main dans son caleçon et attrape son chibre, l’objet de mon désir. Je masse ses boules. Agacé sans doute par mes caresses il se débarrasse de son pantalon et du dessous devenus trop encombrants.

-mon amour je vais maintenant te posséder lentement, puis je vais y aller avec force

Je remuais la tête tel un lézard au soleil.

Il pointe son engin à ma cave et plonge dans mon regard.  Il me pénètre centimètre par centimètre jusqu’à la garde. Je me sentais pleine, je me sentais comblée. Je n’étais pas au bout de mes surprises. Il ondulait délicatement. Mes gémissements étaient réguliers. Il m'embrassait tantôt les lèvres, tantôt le cou, après les yeux… ses mains parcouraient tout mon corps.

Avant que je ne puisse réaliser, ses coups de reins étaient devenus violents mais combien doux. Je perdais pied. Ma jouissance allait pointer son nez. J’avais à cet instant inséré mes ongles dans son dos.

-ô je viens… avais-je crier

-mon amour oui fais le pour moi. Jouis pour moi

C’était comme une décharge, chaude et violente. Il bougeait toujours en moi tel un forcené. J'ai joui dans un râle sans précédent. 

Il me laisse souffler. Alors que je croyais qu’il en avait terminé avec moi, il me roule sur le côté et me pénètre en étant dans mon dos. Il a une main sur mon bouton rose qu'il triture. Ses lèvres embrassaient mon cou, mon oreille. Jamais je n’aurais cru pouvoir aimer autant le sexe. J’en voulais encore plus. Il se retira de mon antre, se lève et me tire par les jambes. Moi sur le dos, les fesses au bord du lit jambes maintenues en l’air, il me pénètre à nouveau. Nos regards étaient accrochés.

-je t’aime pour toujours ma flamme

J’aurais voulu lui crier que moi aussi mais mon esprit voguait au gré du plaisir que je recevais. Il s’arrête un moment, me fixe du regard, se met à genoux et glisse sa langue dans mon intimité. Je ne suis que cris. Très vite j'ai eu besoin de le sentir à nouveau en moi, mais il ne l'entend pas de cette oreille, sa langue descendencore plus bas dans mon autre orifice. C’était un feu d'artifice dans mon esprit je couine, je gémis, je tremble prises de spasmes. Il meretourne vigoureusement. Ma croupe lui étant offerte. Il mepénètre à nouveau. Pour mieux le recevoir je pousse davantage mon postérieur contre son bassin. Il me limiter tellement qu'un nouveau jet s’échappa de mon antre.

-ô mon Dieu

-jouis pour moi mon cœur

J’étais à bout. J’avais l’impression de planer tellement haut. C'est à ce moment que je sens son chibre gonfler en moi, d'instinct je me mets à onduler du bassin

-ô ma flamme, je vais venir

-inonde moi, lui aies-je répondu.

C'est ce qu’il fit. Sa semence fuse en moi tel un jet. Il continue à s'affairer en moi. Pour toute réponse je le gratifie d’un énième orgasme.

Il s’affale sur mon dos. Nos deux corps étantrepus de ce magnifique ballet auquel on venait de s’adonner. J'ignore l’heure qu'il est. Je suis bien là où je suis. Délicatement, il se retire de moi, tout en embrassant mon dos jusqu’à mes fesses. Il se met à côté de moi sur le lit et m’attire à lui. Je n’aies qu'une envie me blottir contre lui.

C'est là que je réalise que son pansement était ensanglanté.

-tu saignes, me suis-je crié

-si maintenant je devais mourir, je partirai en paix et heureux. Rien n’a plus d’importance que d’être là avec toi

-ne dis pas de bêtises, laisse moi voir

Une des partiessuturées s’était légèrement ouverte.

--il faut aller à l’hôpital.

--pas si vite.

Il m’entraîne dans la salle de bains et me procure des caresses avec sa langue et ses lèvres. Après une douche, je pris une petite serviette  de douche que j'apposai sur sa plaie. Après m’être habillée, c'est main dans la main sur nous avons quitté cette chambretémoin de ce qui a été l’expression mutuelle de notre amour.

Evra a appelé Aurel pour l'informer de ce que nous faisons un tour rapide à l’hôpital.

  
DU TCHAT À L'AMOUR