CHAPITRE 61
Ecrit par kony ariane
Chapitre 61
Evra Bello
Le traumatologue nous a reçu aussitôt. Il m'a demandé
de m'allonger afin qu’il constate ce que je venais de lui expliquer.
-je suis surpris toute de même. Comment est ce que cela
a pu arriver ? Je vous avais dit d’y aller mollo avec les exercices de
rééducation.
-doc disons que c’est ce qui devait arriver
-est ce douloureux ?
--croyez moi pour l'instant je ne s’en absolument rien.
Je ne m’étais même pas rendu compte que ça saignait
-nous allons réparer ça.
Une heure plus tard, nous étions en route pour
récupérer Cloé, mais Aurel m'a appelé pour me faire savoir qu’ils venaient
d’arriver chez moi. Sarah a alors pris la direction de la maison. Je lui caressais
la nuque pendant qu’elle conduisait.
-ne fais pas ça
-pourquoi donc ?
--tu me déconcentres
-ok j’arrête. Je meurs de faim
--il y a de quoi. Nous avons manqué de déjeuner
-nous étions bien trop occupés pour y penser.
J’appelais Alice afin qu’elle nous fasse quelque chose
à manger
Lorsque que nous sommes arrivés, Aurel était avec Cloé
et ses nièces.
-frère tu as épuisé les enfants ma parole.
---il est 17 heures. elles ont fait pratiquement 5 heures
dans l'eau. Nous avons bien goûté avant de venir ici.
Sarah et moi échangeons un regard complice.
-bon je vais y aller. Je dois déposer les petites.
Cloé et ses nouvelles amies se firent un câlin de
groupe. Je m'excusai auprès de Sarah afin de raccompagner Aurel.
-frère, ce que tu as fais pour moi je te le revaudrai
-mais non. Essaie de bien faire les choses maintenant.
Tu n’auras pas de deuxième chance.
Lorsque je suis revenue au salon, Cloé nefaisait que
les éloges de ses nouvelles amies.
J’ai invités Sarah à se joindre à moi afin que nous
mangions.
Nous échangions des regards qui en disaient long.
Pourvu que cette journée ne se termine pas.
-tonton Evra ?
-oui ma puce,
-maman et toi vous êtes amoureux encore ?
-pourquoi cette question ?
-parce que tu la regardes avec des yeux de merlan frit
Je n’ai pas pu me retenir de rire aux éclats. Sarah
était furieuse. Je lui ai touché la main, afin de la calmer.
-comment fait on les yeux de merlan frit ?
Cette petite espiègle a mimé une espèce de grimace.
-j'ai vu ça dans un film avec Papi et il a dit que quand
les garçons font les yeux de merlan frit c’est qu’ils sont amoureux et c'est ce
que tu fais en regardant ma maman
-tu penses quoi du fait que je sois amoureux
d’elle ?
-tu dois d'abord me convaincre. Comme dit papi si
quelqu’un veut épouser ma maman il doit me convaincre d'abord
--il a dit ça ?
-oui
-et que dois je faire pour te convaincre ?
--je vais réfléchir
-d’accord. Je te laisserai ma carte. Dès que tu as une
idée tu m'appelles
Elle est aussitôt partie en direction de la cuisine
sans doute pour voir Alice.
-je suis désolée. Elle passe tellement de temps avec
son grand père qu’elle ne jure que par lui.
-Il n'y a pas de mal.
Après avoir mangé, Sarah et moi nous nous sommes
installés au salon. Elle s’était assise dans un autre fauteuil, alors je l'y ai
rejointe. J’avais une mais dans son dos et l'autre sur sa cuisse, dessinant des
sillons.
-j'ai adoré chaque seconde de cette journée à tes côtés
ma flamme
-moi aussi, m'a-t-elle murmuré.
-si je pouvais te retenir ici toute cette nuit je
l'aurais fait. Donne moi une chance s'il te plaît. Je ferai tout ce que tu
voudras et je prendrai ce que tu me donnera sans conditions
-Je t’ai donné la journée que tu voulais…
--oui tu as raison. Ton oncle rentre quand ?
-en fin de semaine prochaine
-très bien
-pourquoi ?
-je dois m'entretenir avec lui. Je lui dois des excuses
et je tiens personnellement à le remercier pour ce qu’il à fait lorsque j’ai eu
mon accident
-je vois
-je t’aime ma flamme.
Elle est restée silencieuse. Deux fois Aujourd’hui que
je lui ait dit que je l'aime, mais je ne reçois rien.
-nous allons nous coucher. Cloé doit être fatiguée.
-tu as raison. Mais avant donne moi dix minutes.
Sarah Johnson
Ilse rend à la cuisine je ne sais trop pourquoi et vient
par la suite vers moi.
-viens suis moi. Je voudrais te donner quelque chose.
Je me lève et le suisjusque dans sa chambre. Lorsqu’il entre
après moi, il verrouille la porte et dans un baiser gourmand il me soulève pour
me déposer sur son lit. Je n’avais plus de petite culotte sous la robe. Car
après ce qui s’était passé dans la chambre d’hôtel tout à l'heure, je ne
pouvais plus l'enfiler. Mon dessous était plein de sécrétion.
Il soulève ma robe et s’engouffre entre mes jambes pour
me bouffer le minou. Je n’ai pas tenu longtemps. J’ai joui très vite. Il m’embrasse,
se lève etreviens avec une serviette mouillée. Il nettoie mon intimité, puis descendsma
robe.
-je te laisse sur ta faim
Que voulait il dire ? Lui et moi remettrons ça se
ditil ?
Lorsque je suis rentrée, j’ai fait manger Cloé puis je
l’ai mise au lit. Comment aurais je pu dormir quand tout mon corps avait les
séquelles de que je venais de vivre avec Evra. Bien que fatiguée, je pris mon
téléphone pour appeler Kenneth, il fallait que je me confie. Mon confident et
moi avons passés une bonne partie de la nuit à parler de ce que j’avais fait.
Je ne regrette pas d'avoir fait l’amour avec Evra, non.
La question qui me revient dans cesse « qu’est ce que tu veux
maintenant ? ». Je n’ai aucune idée de ce que je veux. Je ne sais pas
si je peux assumer tout ce qui s’est passé entre nous auparavant. Comment puis
je dire à mon oncle qu’il y a eu encore une intimité avec Evra et que je
suis perdue ?
Romain Derick
Je suis enfin revenu de mon voyage. Il y a quelque
chose qui se passe avec Sarah, elle est préoccupée. Je ne m’étais pas trompé. Une
chose est certaine, elle n'est pas en danger. Je ne vais tout de même pas
enquêter sur elle pour en savoir plus.
Je vais lui faire confiance. Lorsqu'elle sera prête, elle
se confiera à moi.
C'est samedi aujourd’hui, j'ai mon rituel avec ma
petite fille. Nous avons pris la route en direction de notre havre de paix.
J’ai appris beaucoup de choses par la bouche de cette
petite. Comme ça sa mère et ce vaurien de Bello fils ont beaucoup parlé
ensemble et qu'il regarderait même ma fille à moi avec ses yeux de merlan frit.
C'est très intéressant. Donc ainsi il
tourne tout autour de Sarah. Voilà la raison de son trouble. Elle doit être
perdue.
Il est temps que je joue mon rôle.
Lorsque nous sommes revenues à la maison, Sarah
s’apprêtait à sortir.
-ça va ma chérie ?
--oui tonton, je vais faire un tour à la boutique. Je
vais y rester deux heures environ
-ok, à ton retour, j’aurais besoin de parler avec toi
-d'accord.
Elle a embrassé sa fillepuis moi et s’en est allée.
Moi je me suis préparée car j’ai un rendez vous, qui
allait se tenir chez moi à la maison.
Lorsque je suis descendu dans mon bureau, la personne
que j’attendais était debout au milieu de la pièce.
-bonjour monsieur, merci de me recevoir chez vous
-bonjour monsieur Bello, prenez place.
-merci. Je tenais à vous remercier personnellement pour
ce que vous avez fait après mon accident. Je voudrais aussi que vous pardonniez
le comportement que j’ai eu vis-à-vis de Sarah. Je n’ai pas d'excuses. Sachez
que je le regrette profondément. Je voudrais si vous me le permettez courtiser
Sarah.
-doucement jeune homme. J’accepte vos excuses et ce que
j'ai fait c’était normal. Vous permettre de courtiser ma fille dites
vous ? Et pour quelle raison je devrais permettre cela ?
-je l’aime Monsieur
-vous l'aimer ? Et qu’est ce qui vous faire croire
que c’est de l’amour ?
-monsieur je ne saurais répondre à cette question. Je
l'aime sans trop savoir pourquoi, je l’aime parce que tout mon être est dédié
est le faire. C'est plus fort que moi. Je me sens vide sans elle, et quand je
l’ai près de moi je sens une paix que je ne saurais vous expliquer. Je ne me
l’explique pas moi-même. Je suis fou d’elle monsieur.
-et elle qu'en dit elle de tout ça ?
-je sais qu’elle m'aime aussi.
-faites la venir dans ce cas, je veux l’entendre de sa
bouche. Allez y appelez la
Evra Bello
Je ne m’y attendais pas du tout. J’espère qu'elle ne
m'en voudra pas.
-allô Sarah je suis chez ton père là et je voudrais que
tu m'y rejoignes
-vous ? Il est avec toi ?
-oui c'est cela même. Nous t’attendons.
Lorsque j’ai raccroché, j'ai dégluti car les yeux de
cet homme étaient braqués sur moi. Il m’intimide à un point. J’ai l'impression
d’être dans une gigantesque toile d'araignée.
-vous avez une très belle maison Monsieur
-merci
Je n’avais pas de sujets de discussion là dans
l'immédiat. J’ai passé les pires vingt minutes de ma vie. Lorsque la porte s'est ouverte sur Sarah, d'instinct
je me suis levée
Son oncle l'invita à s'asseoir. En galant homme je lui
ai tiré le siège. Son père me fusilla du regard.
-Sarah, je suis ton Oncle. Ici chez nous en Afrique je
suis considérée comme ton père, car mon frère n’est plus. Que Dieu ait son âme.
Je te considère non pas comme ma nièce, mais plutôt comme ma fille. Tu es de
mon sang
-oui bien sûr
-ce jeune homme est venu me voir dans un premier temps
pour me remercier de mon intervention après son accident. Dans un second temps
il me présente ses excuses pour le comportement discourtois et combien barbare
qu’il a eu par le passé avec toi. Ce qui m'intrigue c'est le troisième point.
Il voudrait que moi, je lui permette à lui de te courtiser.
Le regard que Sarah m’a lancé, j’ai eu du mal à avaler
la salive qui abondait dans ma bouche.
--je lui ai demandé de me dire la raison pour laquelle
je devrais permettre ça. Sa réponse a été qu’il était fou de toi. Je dois le
reconnaître, il a du culot. Ce que moi je suis curieux de savoir c’est ce que
toi tu en penses.
-mon oncle, je ne te cacherai pas ce que tu sais déjà.
Je l’ai aimé depuis le premier jour où lui et moi avons échangé. Je lui en ai
voulu, je lui en veux pour ce que tu sais mais je refuse de nourrir plus
longtemps cette rancœur en moi. Je n’ai jamais cessé de l’aimer. J’ai essayé
mais je n’y arrive pas.
C’était pour moi la plus belle des déclarations. Elle
venait de dire qu’elle m’aime et ça devant lui.
Il resta un moment silencieux, passant son regard sur
moi, puis sur elle avant de se décider à parler.
-bien je vous ai entendu. Sarah j'en déduis que tu es
prête à lui donner une autre chance. Jeune homme c'est ma fille. Vous lui avez
brisé le cœur plus d'une fois je vous le concède. Si jamais cela devrait se
reproduire laissez moi vous dire que je vous le ferai payer au prix de votre
vie et quand j'en aurai fini avec vous, vos parents ne pourront pas faire leur
deuil car il n'y aura plus trace de vous. Je suppose que vous avez suffisamment
réfléchir avant de franchir le seuil de la maison. Sur ceux je vous laisse.
Il s'en allait lorsqu’il se retourna et me lança
-un dernier point jeune homme, vous savez qu’elle a une
fille ? Si votre cœur n'est pas assez gros pour une place pour elle,
fichez le camp de chez moi, parce que si j'apprenais que ma Cloé se sent lésée pour
je ne sais quelle raison je vous fais la peau.
Je suis un homme, un plutôt viril mais malgré la
climatisation, je suais des aisselles. Lorsque la porte de referma nous
laissant seuls Sarah et moi je me tournai vers elle.
-mon amour je suis désolé, je ne voulais pas te mettre
sur le fait accompli. Je voulais juste bien faire les choses vu le tort que je
t’ai fait par le passé. Fais moi une petite place dans votre vie, je te jure
que je ne te décevrai pas.
-je veux bien voir ça
-vraiment ?
-Oui,
-je te jure que je jubile de joie mais j’ignore s'il
nous observe. J’ai envie de t'embrasser. Je me retiens car je ne veux pas
attirer la foudre sur moi et foutre en l’air notre avenir ensemble
Elle a éclaté de rire. Son rire si chaleureux et si
communicateur qui laisse voir ses dents blanches, tel le soleil et ses rayons.
-je t’aime la flamme
-je t’aime mon nénuphar
-je pourrais voir notre fille avant de partir ?
--oui bien sûr, viens je t'installe au salon et je vais
la chercher.
Que dire de plus ? Je suis heureux de pouvoir
recommencer ma fabuleuse histoire d’amitié avec mon âme sœur. Je sais que je ne
donnerai jamais plus de raisons à quiconque de douter de la sincérité de mon
amour pour cette femme et rien ni personne ne se mettra entre nous. Je ne le
permettrai pas. Ajouter c'est elle et moi pour toute la vie.