Chapitre 64 : Retour en arrière

**Lucas

Moi : Lily… 

Anne-Lily ( en larmes ) : Pitié, il est chez toi… Dis le moi… Ça ne peut Pas être lui ( éclatant en sanglots ).

Je vais lui dire quoi ? 

Je suis moi-même dans un état de malade actuellement.

Elle pleure et ne parle plus, une autre personne a pris son téléphone... sa soeur.

Moi : Vous êtes où actuellement ?

Mira : Chez Marc.

Moi : J'y serai dans peu, je viens vous chercher.

Mira : Qu'est-ce qui se passe s'il te plaît ?

Moi : Je te dirai sur place mais je t'en prie, ne laisse pas Anne-Lily sortir.

Je raccroche puis je m'assois un moment histoire de bien comprendre ce qui est en train de se passer. En réalité, je ne comprends rien. J'ai l'impression d'être dans un rêve et que dans la minute qui suivra on me dira que c'est faux, que c'est un mensonge. 

J'ai l'impression d'avoir le cœur qui se resserre, j'ai l'impression que l'air manque dans la pièce et que j'étouffe. J'ai envie de pleurer tellement la douleur que je ressens me prend depuis l'âme, j'ai l'impression juste que mon cœur... c'est trop en fait.

C'est affreux, c'est horrible et ça me brûle tellement que j'ai envie d'éclater en sanglots mais je me retiens pas ce que je me dis que c'est moi l'homme. 

Si je pleure là qu'est-ce que Laïcka va faire ? 

Laïcka : 

Qu'est-ce qu'elle t'a dit ? Elle le savait déjà ?

Moi : 

C'est sur facebook donc je suppose que oui.

Elle est chez lui, je vais la retrouver et on ira ( me levant ).

Laïcka : Je viens avec toi.

Moi : Tu ne peux pas.

Laïcka : Pourquoi ( venant près de moi ) ? 

Moi : Ne pose pas de question s'il te plaît.

Laïcka ( la voix tremblante ) : Je ne veux pas te laisser seul .

Moi : Tu ne peux pas non plus laisser les enfants seuls.

Laïcka : Je veux être à tes côtés... Je veux voir Anne-Lily.

Moi : Si je pouvais je t'aurais laissé ma place parce que moi, je n'ai pas envie de la voir. J'ai peur en fait, qu'est-ce que je vais lui dire ? Comment vais-je la consoler Laïcka ? D'ailleurs, comment consoler quelqu'un quand moi-même je fais un effort de me retenir ? 

Laïcka :   ...

Je la regarde , elle me regarde Puis je lâche.

Moi ( en larmes  ) : C'était mon frère Laïcka. Il a toujours bien conduit, je ne comprends pas ... Il allait où le matin ? Qu'est-ce qui s'est passé ? Comment je vais surmonter ça ? Comment je vais supporter et gérer le fait qu'il ne soit plus à mes côtés ? Pourquoi personne ne m'appelle pour me dire que c'est blague ( marchant ) ? Pourquoi Kendra ne me réveille pas avec ses bisous pour que je constate que ce n'est qu'un cauchemar. On parle de Marc bon sang ( donnant un  coup dans le mur )... Marc !

Elle se précipite vers moi.

Laïcka ( en larmes ) : Tu as le droit de pleurer... Crois moi que j'ai mal aussi, c'est tellement terrible tout ça... Viens là ( me prenant dans ses bras ).

Je me laisse aller, je pleure comme un bébé. C'est ma femme, elle m'a déjà vu pleurer donc je ne vois même pas pourquoi je vais me gêner.

J'ai le cœur qui se brise à chaque seconde quand je pense à Marc, quand je pense que je ne vais plus le voir et qu'il ne répondra plus à mes appels ou à mes messages... j'ai mal. Mon cœur se serre, ça me fait tellement mal que quand je pense à Anne-Lily je ne sais même pas comment je vais faire pour la consoler. Je vais la voir tout à l'heure qu'est-ce que je vais faire ? 

Qu'est-ce que je vais lui dire ?

C'est Valérie qui m'a appelé pour dire qu'on l'a appelé disant que Marc a fait un accident qui lui a coûté la vie.

J'ai été surpris de l'entendre mais ma surprise c'est très vite dissipée quand j'ai enregistré ce qu'elle venait de me dire. 

Ça ne peut pas être Marc, je refuse. On s'est parlé hier alors qu'est-ce qui se passe aujourd'hui ? 

Je me reprends très vite puis je m'apprête.

J'embrasse ma femme et mes enfants puis je sors de la maison.

La vie n'est vraiment pas notre, hier encore on se parlait avec toute la joie du monde mais ce matin on m'appelle pour m'annoncer ça. 

Qui aurait pu imaginer qu'il passerait de l'autre côté aussitôt ?

Pourquoi cet accident lui a pris la vie ? Pourquoi cet accident ne l'a pas rendu estropié ou manchot ou je ne sais pas trop quoi, pourquoi c'est seulement sa vie qui a été prise ?

C'est injuste, il était à peine heureux avec Anne-Lily.

Pourquoi tu t'en vas si vite ? Pourquoi cette précipitation ?

Pourquoi tu ne m'appelle pas pour me dire que c'était une blague AMBONGUILAT ?

Qu'est-ce que je vais dire à ta soeur ? A ta mère ? D'abord ton père puis ton frère et maintenant toi ?

Et Anne-Lily alors ? D'abord votre fils et maintenant toi ? 

Est-ce que tu vois dans quoi tu nous laisse Gatien et moi ?

Est-ce que tu vois comment tu nous laisse ? 

Où vas-tu si tôt ? On n'a même pas fini nos projets, rien.

Je sens mes poumons qui compressent, je freine brusquement et me gare sur le côté pour respirer un instant. Un homme ça ne pleure pas , dit-on mais là je ne pense pas pouvoir supporter.

[ Sonnerie de téléphone ]

Moi ( la voix tremblante ) : Oui.

Gatien : Tu peux conduire ?

Moi : Oui.

Gatien : Moi pas, viens me chercher s'il te plaît.

Moi : OK

Je raccroche et conduis jusqu'à chez lui.

Dès qu'on s'est vu, c'était comme si on nous avait donné le top… nos larmes ont coulé.

Tu nous laisse tous les deux. Nous sommes tes aînés, nous étions sensés partir avant toi, qu'est-ce que tu nous fais là Marc ? 

**Mira

Cinq jours, ça fait cinq jours que je suis chez mes parents.

Cinq jours, ça fait cinq jours que je n'ai aucune nouvelle de mon mari.

Je suis plus qu'inquiète, je suis plus que Confuse et perdue parce que je ne sais pas où il est. J'ai cherché dans tous les coins qu'ils fréquente, tous les coins qu'on fréquente mais rien, il n'est nulle part. On aurait dit qu'il a disparu de la surface de la terre, je ne comprends pas ce qui se passe. Son téléphone ne passe même plus, mon coeur va lâcher d'ici peu ... C'est terrible !

Je ne dors plus, même manger est devenu compliqué. C'est parce que j'allaite encore que je m'efforce autrement, je devais seulement rester dehors à chercher mon mari. 

Depuis que j'ai quitté la maison je n'y ai mit les pieds que avant hier pour prendre quelques petites choses et il n'y avait aucune trace de mon mari.

Comment quelqu'un peut ainsi disparaître laissant femme et enfant ?

Heureusement que jusque là ses parents n'ont pas appelé, je ne sais même pas comment j'aurais répondu.

Je rentre à peine d'un énième tout de la ville à la recherche de mon mari, il est 19h. Je ne vais même plus au travail, j'ai dû inventer quelque chose.

Maman : Tu te douche avant de la prendre ? 

Moi : Oui oui.

Je suis allée prendre ma douche puis je suis revenu trouver maman, j'ai pris Chloé pour la nourrir.

Maman : Tu compte faire quoi maintenant ?

Moi : Demain après chez Anne-Lily je vais aller porter plainte.

Maman : Porter plainte contre qui ?

Moi : Je ne sais pas 

maman, je ne sais pas mais je vais le faire. Je vais porter plainte contre X, je refuse de rester assise ne sachant pas où se trouve mon mari. Chloé pleure plus que d'habitude, elle cherche son père et moi je ne suis pas tranquille aussi parce que je ne sais pas où il est. Je refuse alors de rester assise. 

Maman : Tu as raison c'est juste que vu ce qu'il y'a derrière je ne sais pas s'ils te croiront.

Moi : Ils vont me croire maman, ils y seront obligés.

Maman : Tu vas chez Lily quand ?

Moi : Demain très tôt.

Maman : D'accord.

Je me suis occupé de ma fille puis j'ai essayé de manger pour ensuite aller dormir.

A 6h j'étais déjà devant la maison de Lily sauf que personne n'a répondu donc j'ai supposé qu'elle est chez Marc, j'y vais actuellement. Malgré le fait que je sois préoccupée par la disparition D'Éric je tiens toujours à parler à Lily et c'est aujourd'hui que je vais le faire.

J'avais suivi Marc donc je connais sa maison aussi.

A peine je m'approche de la porte que je l'entends crier, j'ai ouvert et je suis entrée dans frapper. Heureusement qu'elle n'était pas fermé.

Je l'ai trouvé dans un état et ce qu'elle dit je ne comprends pas exactement.

C'est après avoir raccroché avec la personne qui l'avait appelé que j'ai vu les images sur facebook dans son téléphone.

Jésus !! Mon coeur s'est serré d'une façon. Surtout quand j'ai vu l'image qui suivait celle sur laquelle elle s'était arrêté, le corps de Marque. Je reconnais sa voiture, je le reconnais là... Comment et pourquoi les gens peuvent filmer des personnes décédées ? C'est inhumain !

J'étais trop concentrée sur ce que je regardais que je n'ai vu à quel moment elle m'a pris le téléphone des mains.

Anne-Lily : Je dois appeler Marc

Moi : Attends ( essayant de le reprendre ).

Anne-Lily : Que fais-tu ici ? Tu peux rentrer chez toi. Il ne s'agit pas de Marc, c'est sa voiture mais ce n'est pas ... ( regardant son téléphone  ).

Elle a poussé un de ces cris , j'ai cru ressentir sa douleur en un instant.

Moi ( essayant de la calmer ) : Il faut essayer de te calmer AL et...

[ Quelqu'un frappe ]

Je vais ouvrir et je tombe sur deux femmes et un homme.

Moi : Oui ?

L'homme : Bonjour, on a entendu crier... Que se passe-t-il ? Nous sommes les voisins de Marc.

1ère femme : C'est Anne-Lily qui a crié n'est-ce pas  ? 

Je sors complètement et ferme ma porte.

Moi : Oui, c'est elle.

1ère femme : Qu'est-ce qu'elle a ?

Moi : Elle a appris une mauvaise nouvelle.

2e femme : La pauvre, elle tient le coup ?

Moi : C'est Marc, c'est lui la mauvaise nouvelle.

L'homme : Ils ont rompu ?

Moi : Il... Il est mort.

Ils ont crié aussi, ils n'en revenaient pas donc ils sont rentrés dans ma maison avec moi. On l'a trouvé en train  d'appeler sur Le  numéro de Marc mais j'ai vite fait de lui prendre le téléphone des mains. 

Ils ont tous essayé de la calmer mais rien, elle a fini dans mes bras à pleurer.

Moi : Je suis là AL, je suis là.

Je ne compte pas te laisser, plus jamais !

On est restées ainsi jusqu'à ce que deux hommes, les amis de Marc viennent nous retrouver puis l'ont mise dans voiture. On va à Gasepga.

Je m'éloigne pour passer un appel.

Il y'a une personne qui doit être informée de ce qui est en train de se Passer. Je suis peut-être sa soeur mais je suis certaine qu'elle voudra voir Cynthia.

Je n'ai pas son numéro, je regarde dans le téléphone de Anne-Lily puis je lance l'appel. 

Cynthia ( décrochant ) :  Je t'avais dit que tu ne pouvais pas tenir sans moi Mademoiselle KOUMBA, bien le bonjour là-bas. 

Moi : Bonjour Cynthia, c'est Mira.

**Cynthia

Moi ( surprise ) : Mira ?

Je regarde le téléphone pour voir si je n'ai pas mal vu le numéro qui appelle.

Non, c'est bien écrit My Mine et c'est ainsi que j'ai enregistré le numéro de AL.

Moi : Mira ?

Mira : Je sais que tu es surprise mais il faut que tu vienne à Gasepga tout de suite, c'est urgent.

Moi : Gasepga ? Passe moi Lily, elle est où ? 

Mira : Elle ne peut pas te parler maintenant.

Moi ( le coeur battant ) : Pourquoi ? Pourquoi tu as son téléphone d'ailleurs ? Qu'est-ce qui se passe Mira ?

Mira : C'est Marc, il a eu un accident et il est.. il est ... il n'a pas tenu.

Moi : NON !!

J'ai lâché le téléphone , il est tombé à même le sol.

Carl ( venant vers moi ) : Qu'est-ce qui se passe ?

Moi ( le regardant ) : ...

Il ramasse mon téléphone.

Carl : Allô ? Allô ? 

Quand il l'enlève de l'oreille et appuie le bouton déverrouillage c'est une grosse fissure que je vois.

Carl : Qu'est-ce qui se passe , pourquoi tu pleure ?  

Moi : Anne-Lily...

Carl : Qu'est-ce qu'elle a ?

Moi : Il faut qu'on y aille... Allons , prends ta clé et on y va.

Carl : Tu me dis d'abord ce qu'il y'a ?

Moi : BOUGE TOI Carl.

Carl : TU NE CRIES PAS CYNTHIA !  Qu'est-ce qu'il y'a ? 

Moi : MARC A EU UN ACCIDENT... Un accident mortel, il n'a pas tenu ( éclatant en sanglots ).

Il ne dit rien et me me prend dans ses bras le temps que je me calme puis on prend la route.

Je n'arrive pas à me calmer, je ne fais que pleurer.

Elle a appris ça et je n'étais pas à ses côtés... Pourquoi je l'ai laissé seule ?

Pourquoi un autre décès ? Pourquoi lui ? Pourquoi maintenant ? C'est injuste !

Dès qu'on se gare à Gasepga je n'attends pas qu'il descende, je le devance et trouve Anne-Lily dehors avec Mira.  Dès qu'elle m'a vu elle s'est jeté dans mes bras.

Anne-Lily : Qu'est-ce que je vais faire maintenant Cynthia ?  Pourquoi lui ? Hein ? Qu'est-ce que j'ai fait à Dieu pour mériter tout ça ?

Je n'ai pas pu empêcher mes larmes de couler.

Moi : Je ne sais pas Lily... Je suis tellement désolée.

Anne-Lily : Pourquoi ça m'arrive à moi ?

Mira : Je suis désolée Lily.

Anne-Lily : TU LA FERME ( la regardant )  ! C'EST DE TA FAUTE A TA FAMILLE ET TOI. SI VOUS AVIEZ CRU EN MOI JE NE L'AURAIS PLUS JAMAIS REVU et je ne serai pas là à avoir mal. Je veux le voir, pourquoi je ne peux pas entrer ? Pourquoi elle refuse ( me regardant ) ?

Moi : Qui refuse ?

Quand elle voulait me répondre Gatien et Lucas sont arrivés donc elle est allée vers eux.

Moi : Ce n'est pas lui n'est-ce pas ? 

Eux :  ...

Gatien : Désolé AL.

Anne-Lily : Je peux au moins le voir ?

... : Tu n'iras nulle part.

On regarde en direction de la voix et c'est sur une femme accompagnée d'un agent qu'on tombe

Lucas : Valérie s'il te plaît...

Valérie ( en larmes ) : Valérie quoi ? C'est à cause d'elle qu'il se retrouve ici, parce qu'il la suivi. Mon mari est ... est mort et vous venez me jeter sa maîtresse au visage ?  Je suis sa femme, je décide de qui peut le voir et elle ne fait pas partie de ceux là.

Sa femme ? Mon mari ?

Je ne comprends pas !

Lily tente quand même de passer mais l'agent l'arête.

L'agent : Vous ne pouvez pas madame.

Anne-Lily : C'est mon petit ami monsieur, je dois le voir.

Valérie : Arrêtez la si elle insiste.

Moi : C'est sa compagne monsieur l'agent, elle a le droit de le voir non ?

Valérie : Sa compagne c'est moi et elle, ce n'était que sa maîtresse et elle n'a aucun droit ici. Tu l'as tué, tu veux te rassurer que ton travail soit bien fait ? 

Anne-Lily : Faites quelque chose ( Regardant Lucas et Gatien )... Je dois le voir.

Lucas : Laisse la passer Valérie, je t'en prie. Ne salissons pas sa mémoire.

Valérie : C'est vous qui salissez sa mémoire en emmenant cette briseuse de foyer ici. J'ai dit qu'elle ne passe, elle ne le verra pas. Suffit toi de ce que tu as eu quand tu me l'as volé. Si vous voulez rester je ne vais pas vous empêcher mais elle non ( s'en allant ).

Lily tente à nouveau de passer mais l'agent l'empêche à nouveau.

L'agent : Madame je ne sais pas quel était votre lien avec le défunt mais légalement la dame reste sa femme et elle peut très bien décider de qui peut venir ici pour lui sauf si ses parents sont là. Vous êtes ses parents ( regardant Gatien et Lucas ) ?

Valérie : Juste de Amis.

L'agent : Alors elle est la seule à décider.

Anne-Lily : Je vous en prie.

L'agent : N'insistez pas.

Anne-Lily : Enfermez moi alors parce que je compte bien passer, je ne vais pas rester là le sachant couché à l'intérieur.

Valérie est venu, sans qu'on ne la voit arriver, se jeter sur Lily.

Mira et moi l'avons engagé elle, ce sont les hommes qui nous ont séparé.

Il faut voir les gens autour.

Valérie ( en furie ) : Ose encore parler de lui et je te jure que tu ne seras pas très loin de le retrouver. 

Oh mais la force que j'ai eu pour me dégager et aller l'attraper je ne sais même pas d'où elle m'est venu.

Lucas : VALÉRIE TU ARRÊTE TOUT DE SUITE ET TU DÉGAGE DE LÀ !!  IL N'EST PAS ENCORE ENTERRÉ QUE TU BAFOUE SA MÉMOIRE ?

Valérie ( s'arrangeant ) : Oui, c'est ça... Prenez bien sa part ( s'en allant ).

Anne-Lily ( pleurant de plus en plus ) : Lucas fais moi entre je t'en prie.

Lucas : Lily ... ( regardant l'agent )... Écoute ( la regardant / prenant sa main ) je vais essayer de t'aider à le voir mais pour l'instant il faut que tu rentre.

Anne-Lily ( reculant ) : Quoi ? 

Carl a essayé de négocier avec l'agent mais rien.

Lucas : Cynthia , emmenez la je vous en prie. 

Je l'ai lancé un sale regard avant de me rapprocher de Lily.

Anne-Lily : NE ME TOUCHE PAS CYNTHIA !

Moi : Suis moi Lily, il faut qu'on y aille.

Anne-Lily : Qu'on y aille ? Qu'on aille où  ? Où voulez vous que j'aille sachant qu'il est ici ? Où ? Tu devrais me comprendre pourtant.

Moi : Je te comprends Mais il faut qu'on y aille, on ne peut rien faire là.

Mira : Tu vas le voir mais s'il te plait, viens avec nous.

Anne-Lily ( s'asseyant au sol ) : Je ne bouge pas d'ici.

C'est Carl qui a dû la porter pour qu'on parvienne à quitter cet endroit.

Dans la voiture c'est la guerre parce qu'elle n'est pas du tout calme, elle veut même descendre voiture en mouvement.

**Marc

_ Retour en arrière _

Je suis en route pour Owendo.

Il est tôt mais plus vite je vais régler cette histoire plus vite je vais parler avec Anne-Lily.

[ Sonnerie de téléphone ] 

C'est Valérie et ça fait peut-être deux fois qu'elle m'appelle mais je n'ai pas envie de répondre. J'ai déjà trop la rage et tout ce que je vais lui cracher est déjà prêt à sortir donc qu'elle ne me cherche pas au téléphone.

Je ne réponds et continue sauf que elle aussi, elle continue.

En voulant le prendre pour répondre , il tombe.

Moi : Tant mieux !

[ Sonnerie de téléphone ] 

Moi : Merde !!  Qu'est-ce qu'elle me veut ?

J'enlève pas ceinture, tends ma main vers le bas pour le ramasser

Soudainement j'entends crier puis je sens mon corps attiré vers l'avant et en quelques secondes je me retrouve debout à l'extérieur.

Ne comprenant pas pourquoi je me retrouve debout alors que j'étais assis dans ma voiture je me retourne et je vois les gens courir et crier en même temps.

Je les vois s'attrouper autour d email voiture en criant '' sortez le de là... écartez vous... '' 

Ils s'écartent et là, je me vois dans ma voiture la tête vers la vitre avant de ma voiture qui est cassée. Je vois un bus juste à côté dans un piteux état mais pas comme ma voiture.

Je ne comprends pas... Je suis dans la voiture et je suis debout ?

Qu'est-ce qui se...

... : Papa ?

Je me tourne et je vois Luc.

Moi : Luc ?

Luc : Papa ( me tendant sa main ).

Derrière moi j'entends des incessants '' il est mort ''...

Je me retourne et je me vois allongé sur le sol le crâne ouvert.

Moi : Je suis mort ?

Je me tourne à nouveau vers Luc.

Il a toujours sa main tendu.

Je suis mort et Anne-Lily ?  

Je ne peux pas être mort, Anne-Lily m'attend, Je l'ai laissé endormie.

Je me retrouve devant mon corps.

J'essaie de le relever mais je n'arrive même pas à le toucher.

Je sens une main sur mon épaule, C'est Luc.

En une fraction de seconde je me retrouve dans un tunnel et je me sens attiré rapidement vers une lumière.