CHAPITRE 66: PARTENARIAT

Ecrit par L'UNIVERS DE JOLA

CHAPITRE 66 : PARTENARIAT


**ALVINE ABESSOLO**

Reine : (S’inclinant légèrement vers l’arrière ) Je peux savoir ce que tu fais ?

Moi : Quelque chose que je rêve de faire depuis la nuit du 31 décembre. 

Reine : Pardon ? Tu qu


Je l’ai redressée et sentie frissonner au contact de mon corps avant de m’emparer de ses lèvres pour un baisé semblable à celui qu’on avait échangé la toute première fois sur la piste de danse. Je l’ai dit cette source est la mienne et je boirai de ses eaux encore et encore jusqu’à la fin de mes jours, personne ne pourra m’en empêcher, même pas elle. Je suis Alvine Abessolo et je n’ai qu’une parole, j’ai fini de parler. Ce sont les eaux de ma source. Nous nous sommes laissés emporter par la fièvre du moment pendant quelques minutes avant que les mauvais esprits qui saisissent souvent les femmes pour faire sortir le petit orgueil qui leur rappelle qu’elles sont fâchées alors que dans le fond y a rien, ne la saisissent à nouveau. Elle m’a mordu la langue avant de me coller une claque en plein visage. Je m’y attendais. 


Reine : (Faussement en colère) Refais encore ça et tu sauras la vie. 

Moi : (Me tenant la joue en souriant) Ta gifle a le même effet que tes lèvres.

Reine : Chien. Je veux passer, libère moi le chemin.

Moi : (Immobile) Non.

Reine : Tu t’amuses avec moi ?

Moi : Jamais je n’o


Elle m’a poussé avec un peu de force et normalement cela n’aurait pas dû me faire quoique ce soit mais j’ai exagéré en me jetant moi-même sur les ballots de vêtements qui étaient derrière moi avant de m’attraper la jambe.


Moi : (Simulant un mal) Aïe, Seigneur ma jambe.


Comme je m’y attendais, elle a paniqué et s’est précipitée sur moi.


Reine : (Inquiète) Al excuse moi, je ne voulais pas te faire mal. Je ne savais pas que tu allais tomber. 

Moi : (Grimaçant de douleur) Oh aïe, cette douleur est, aïe, insoutenable.

Reine : (Au bord des larmes) Qu’est-ce que j’ai fait (Essayant de toucher ma jambe) Je

Moi : (Exagérant) Oh non ! non ! non ! non !, ne touche pas, la douleur est atroce ! Je crois que cette fois-ci on va m’amputer la jambe. 

Reine : (Coulant des larmes) Stp, ne dis pas ça Al, tu ne vas pas perdre ta jambe je te le promets. Tu seras toujours cet homme fort que tu es et tu auras tes deux jambes. Tout va bien se passer. Laisse moi aller chercher René (l’agent de sécurité) pour qu’il vienne m’aider à te soulever pour t’emmener à l’hôpital.

Moi : (La retenant) Attends stp. Reste auprès de moi. Je, je veux poser la main sur ton ventre une minute afin que notre fils me donne la force et l’espoir.

Reine : Hein ?

Moi : (Grimaçant) Aïe.


Elle a rapidement soulevé son haut pour me présenter son ventre, la rondeur était toute petite, vraiment légère. Elle a pris ma main et l’a posée sur son ventre. Je voulais rire par rapport à l’inquiétude peinte sur son visage mais je me suis fait violence pour garder mon sérieux. Je ne donne pas cher de ma peau quand elle se rendra compte que je suis en train de la mener en bateau mais pour l’instant je profite. Elle est inquiète pour moi et a dit que je suis son homme fort, si ce n’est pas de l’amour ça, alors dites moi ce que c’est . Je me suis mis à caresser son ventre un moment avant de remonter vers sa poitrine.


Reine : Alvine

Moi : (Les yeux fermés et appuyant ses seins à travers son soutien gorge) C’est la douleur bébé.


J’ai ouvert mes yeux et j’ai croisé son regard mi septique mi excitée. Pour empêcher son cerveau de vite décoder, je me suis penchée sur elle et je l’ai embrassé une seconde fois. La position qu’elle avait était telle qu’elle s’est très vite retrouvée allongée sur les ballots et je me suis mis au dessus d’elle tout en continuant à l’embrasser et lui caresser les seins. Au bout d’un instant elle a arrêté tout mouvement et s’est mis à me fixer dans les yeux. Je savais que c’était la fin. J’ai donc décollé ma bouche de la sienne.


Reine : (Visage fermé) En faite tu m’as prise pour une conne n’est-ce pas ? 

Moi : Bien-sûr que non, j’ai véritablement eu mal à la jambe mais ton contact m’a soulagé parce que l’amour guérit toute douleur. Et


Je n’ai pas fini ma phrase qu’elle a ramené son genou pour le cogner directement sur mon intimité, Thor et ses cousins ont senti la douleur.


Moi : (Me pliant véritablement de douleur) Mince.


Elle m’a poussé du dessus d’elle et j’ai roulé pour me retrouver par terre. Elle s’est relevée et a ajusté sa tenue.


Reine : (Énervée) Comme j’ai la bouille de Geneviève (le visage de ma grand-mère maternelle), il faut encore recommencer imbécile ! Il  faut te lever tu vas venir régler tes achats et dégager de ma boutique.


Elle s’est dirigée vers la boîte à bijoux et l’a refermée avant de sortir de l’endroit. Il m’a fallu quelques minutes avant de pouvoir me mettre debout et mettre un pied devant l’autre. Cette fille vraiment aime se faire du mal toute seule. Si elle abîme Thor, comment fera-t-elle pour avoir des orgasmes après notre mariage ? Il faut réfléchir. J’ai pris sur moi et je suis arrivé à la caisse. J’ai vu que madame avait ajouté une autre perruque, deux autres sacs et une paire de talons à ce qu’elle avait déjà pris.


La caissière : Madame a aussi déposé ces articles et elle a dit que c’est ensemble. 

Moi : Je vois. Emballez avec le reste. 

Elle : Ok. 


Elle a donné ça à celle qui était à côté pour emballer avant de déposer plusieurs sac en carton devant moi.


Moi : Ça fait combien ?

Elle : (Me tendant la facture) 2 453 000f.


J’ai sorti ma carte de crédit de mon portefeuille pour lui donner ça en souriant. Je ne panique même pas parce qu’elle ne sait pas que c’est une partie de sa dot que je suis en train de payer là, il ne me reste plus que 547000 à payer étant donné qu’elle m’avait dit plus jeune que sa dot serait à 3 millions. 


Moi : (Récupérant ma carte) Vous faites toujours les livraisons à domicile n’est-ce pas ?

Elle : Oui monsieur Alvine.

Moi : (Notant l’adresse sur un papier) Livrez moi ça là-bas. Si vous avez des problèmes, demandez à Olive de s’en occuper. D’ailleurs  (l’interpellant) Olive stp. 

Olive : Oui. 

Moi : (Lui donnant l’adresse qu’elle reconnaît tout de suite après avoir lu) Fais-moi livrer ces sacs à cette adresse stp.

Olive : (Souriante) D’accord.

Moi : Elle est où ?

Olive : Elle est retournée dans son bureau.

Moi : Ok. Je suis en train de m’en aller. J’allais oublier, viens avec moi récupérer quelque chose dans la voiture. 


J’ai dit au revoir aux autres employés et nous sommes sortis tous les deux. Je suis monté dans ma voiture et je lui ai donné un paquet contenant 5 sachets de pop corn, elle a toujours aimé ça et depuis qu’elle est enceinte cette envie s’est accrue. 


Moi : Va déposer ça dans son bureau et ne dis rien du tout. Si elle te demande de qui ça vient tu lui diras que tu n’en sais rien, juste un livreur qui est passé. 

Olive : (Souriante) D’accord.


Je lui ai donné 5 milles et elle est rentré dans le magasin. J’ai démarré et je suis allé m’arrêter devant un box où on vendait des numéros de téléphone. J’en ai pris 20, 10 de chaque réseau avant de rentrer à la maison. Je me suis lavée avant d’enfiler une culotte et un débardeur puis je suis venue m’asseoir au salon. J’ai repensé à ce qui s’est passé avec Reine aujourd’hui et je n’ai pas pu m’empêcher de sourire tout seul. J’ai pris mon téléphone et je me suis mis à regarder ses photos.


Moi : Reine ma reine. Je n’arriverai jamais à expliquer l’emprise que tu as sur moi et toutes les choses que je suis prêt à faire par amour pour toi. Tes grands yeux m’avaient déjà ensorcelé maintenant c’est ta bouche qui hante mon esprit. 


Je ferme les yeux et je revois cette nuit que nous avions passé ensemble. C’était tellement intense que le frisson me parcourt le corps et Thor qui est encore douloureux se dresse dans ma culotte, obligé d’ouvrir les yeux pour arrêter ça. Je crois qu’il vaut mieux pour moi que je lise la Bible et que je prie, à part ce matin, je ne l’ai plus fait. Je me lève donc et je prends la Bible que j’ai laissé sur la table le matin et je l’ouvre au hasard, le verset sur lequel je pose mes yeux attire tout de suite mon attention et je choisis d’en lire un peu plus. 

‘’Bois les eaux de ta propre citerne et celles qui jaillissent de ta fontaine : tes sources doivent-elles se disperser au-dehors et tes ruisseaux dans les rues ? Qu’ils soient pour toi seul ! Ne les partage pas avec des étrangers. Que ta source soit bénie ! Fais ta joie de la femme que tu as aimée dans ta jeunesse, biche charmante, gracieuse gazelle, que ses charmes t’enivrent toujours et que tu sois sans cesse épris de son amour. Proverbes 5 :15‭-‬19 BDS. 

J’ai lu et j’ai souri. Je ne savais pas que les paroles que je disais à Reine tout à l’heure étaient des paroles inspirées. Seigneur, la femme de ma jeunesse, ma Reine. Combien de fois j’ai tourné en rond en allant boire des eaux usées par je ne sais qui alors que ma source était là devant moi. Dans ma folie, j’ai permis à quelqu’un d’autre d’en boire.


Moi : Seigneur pardonne moi car je ne savais pas ce que je faisais. Mon ignorance nous a fait beaucoup de mal mais je te jure que j’ai compris, on ne m’y prendra plus. Ça prendra le temps que ça prendra mais je te prie de m’aider à me conserver pour celle que tu m’as préparé d’avance . Seigneur rend ma source invisible aux regards extérieurs, que tous ceux qui la cherchent pour voler mon eau, ah Dieu, je ne veux pas appeler la mort sur eux parce que tu as dit de ne pas tuer les gens, mais pardon fait leur quelque chose pour qu’ils sachent que ce n’est pas toutes les sources qu’on peut regarder. Seigneur, beaucoup de gens me disent que je suis allé coucher avec les prostituées, je ne veux pas parler des enfants d’autrui parce que moi-même j’ai été le prostitué en chef. Je te prie de toucher le cœur de toutes les femmes que j’ai d’une façon ou d’une autre détournées de la bonne voie en leur brisant le cœur, stp, toi qui répare les fissures et ouvre les yeux des hommes, ouvrent leurs yeux et ramène les sur le droit chemin. Je te prie pour toutes les femmes avec lesquelles j’ai été intimes, même si c’était seulement pour goûter la langue dans les coins sombres d’une boîte de nuit, Seigneur touche les, où qu’elles soient et quelque soit ce qu’elles sont devenues. Je sais que tu es capable de le faire et je crois que tu le feras, c’est pourquoi je te dis d’avance merci pour ton action. Seigneur, là où moi-même j’ai laissé une partie de moi, en terme de vigueur, de richesse, de liens ou d’espérance de vie, Seigneur quoique ce soit que c’est chez une de ces femmes avec qui j’ai eu des rapports, je le récupère maintenant et je rends ce que j’ai pris chez elles qui d’une façon ou d’une autre m’influence aujourd’hui. Si je ne suis pas encore bien propre, Seigneur lave moi et rends moi pur pour que je ne sois pas celui qui ira souiller ses propres eaux. Si en la touchant la dernière fois, je l’avais déjà fait ou si le petit là qui a bu avant moi avait troublé sa pureté, je te prie aussi de la nettoyer. Pendant que tu y es, profites aussi à lui dire du bien de moi là-bas afin que sa colère soit rapidement apaisée. Ou bien si tu ne veux pas te mêler de ça, tu peux seulement m’aider à faire en sorte qu’elle me voit tous les jours et je ferai le reste, une sorte de partenariat. Je ne sais pas, tu peux même passer par notre bébé, du genre tu lui donnes des malaises où le petit veut constamment être en présence de son père, quelque chose comme ça, le reste je vais m’en occuper. Merci pour tout, protège là, protège ses affaires et protège notre trésor dans son ventre. Merci pour l’écoute et la matérialisation à venir au nom de Jésus. Amen. 


Je reste un moment tranquille et je ne sais pas pourquoi je ressens une paix dans mon cœur qui me fait sourire. Mon téléphone se met à vibrer sur la tablette. Je ferme ma Bible et je le récupère. Des notifications WhatsApp. J’entre dans l’application et j’ai des messages d’Olive et celui de l’agent de sécurité de l’immeuble de Reine. Olive m’a envoyé deux photos de Reine mangeant ses pop corne un large sourire sur les lèvres. La première dans son bureau et la seconde au volant de sa voiture. 

-Olive : La livraison est en cours, elle recevra ça au moment où elle va arriver chez elle. Le livreur est en train de suivre sa voiture. Comme les images le montrent, elle a adoré les popcorn et s’est presque jetée dessus après avoir vu que c’était ça. La chose la plus étonnante c’est qu’elle a directement cité ton nom en les voyant. (emoji qui sourit) C’est tellement mignon. 

-A.S 1 : Madame Reine vient d’arriver chez elle et elle a reçu une grosse livraison de plusieurs paquets. 


J’ai souris avant de les remercier tous les deux pour leur efficacité. J’ai pris un nouveau numéro et je lui ai fait un message.


-Moi : Bonsoir ma Reine, j’espère que tu es bien rentrée et que ta journée a été délicieuse comme la mienne. Comment vas-tu ? Et mon fils ? Avez-vous besoin de quelque chose ?

-Inconnu : Oui que tu nous foutent la paix. 

-Moi : Oui vous l’aurez, dès que vous serez tous les deux à mes côtés, je veillerai à ce que personne ne vous dérange.

-Inconnu : Tchuip. 

-Moi : Que fais-tu ?


Je n’ai pas reçu l’accusé de réception de ce dernier message, signe qu’elle m’a mise sur liste noire. J’ai souri et j’ai pris un autre numéro.


-Moi : Que fais-tu ? As-tu déjà essayé les vêtements ? J’ai hâte de te voir dans cette robe verte, je suis sûr que tu es majestueuse à l’intérieur. 

-Reine : Fiche moi la paix Abessolo. Les achats que tu as envoyé ici ont été mis à la poubelle.

-Moi : Je parie que ta poubelle est majestueuse. 

-Moi : Bébé ? (Pas d’accusé de réception)


J’ai pris une troisième puce. 


-Moi : Bébé, j’arrive chez toi, je te prends quoi à manger ? Qu’est-ce qui te fait envie ce soir ?

-Reine : Je veux…


Elle m’a fait une longue liste des choses qu’elle voulait manger ce soir et j’ai souris en prenant mes clés et mon portefeuille. Je suis sorti de la maison et je suis allé lui chercher tout ce qu’elle m’a cité, j’ai quasiment fait le tour de ville. 2h et 45 minutes pour tout avoir avant de me rendre chez elle. J’ai cogné à trois reprises mais elle n’a pas répondu. J’ai donc lancé l’appel sur son numéro et elle a décroché au bout de la deuxième tonalité.

« Reine : (Froide) Oui ? »

« Moi : Je suis devant ta porte avec tes articles. »

« Reine : (Après un moment) J’arrive . »

Clic.


J’ai  attendu quelques minutes avant d’entendre des pas se rapprocher . 


Reine : (Derrière la porte) Alvine ?

Moi : Je suis là.


Elle a ouvert la porte incrédule et m’a vu avec des sachets à la main.


Reine : (Surprise) Tu as acheté tout ce qui était sur la liste ?

Moi : Oui. 


Elle m’a regardé en silence pendant un moment, j’ai pu voir qu’elle était en peignoir et encore mouillée, signe qu’elle était dans la douche en train de se laver.


Moi : (Rompant le silence) Je peux rentrer ?

Reine : (Sortant de sa léthargie) Non. (Me prenant les sachets des mains) Merci pour la nourriture. 


Après ça, elle m’a claqué la porte au nez. Je suis resté un moment devant sa porte sans rien faire avant de me mettre à sourire en me disant que c’était  trop beau pour être vrai. J’ai fait demi tour pour rentrer chez moi et au moment où je m’apprêtais à démarrer ma voiture, le téléphone s’est mis à sonner. J’ai regardé et bien évidemment c’était elle vu qu’elle est là seule à avoir ce numéro. 

« Moi : (Décrochant en souriant) Allô ma Rei »

«Reine : (Pleurant et gémissant) Alvine aide-moi, j’ai mal »

 « Moi : (Inquiet) Qu’est-ce qui se passe ? »

« Reine : (Pleurant) Je suis tombée et, et le sang coule. Mon bébé Alvine, il se passe quelque chose avec mon bébé »


En entendant ça, je me suis figé avant de lâcher le téléphone et descendre rapidement du véhicule. Je suis rentrée dans son immeuble en courant pour arriver devant sa porte. J’ai récupéré sa deuxième clé à la cachette et je suis rentré précipitamment dans la maison. Je l’ai trouvée assise par terre toute nue dans sa douche et effectivement il y avait du sang qui sortait entre ses jambes. Je lui ai mis le peignoir avant de la soulever pour l’emmener à l’hôpital. J’ai dit à son agent de sécurité d’aller fermer sa porte qui était resté ouverte et j’ai démarré pour la première clinique que j’ai vu non loin. C’est seulement lorsque les infirmiers l’ont récupérée de mes mains pour aller la soigner que j’ai ressenti de violentes douleurs à la jambe et sur mon bras en rémission. Ça faisait tellement mal que j’avais du mal à tenir debout et donc je suis tombé.


Une infirmière : Monsieur ça va ?

Moi : Non, ça ne va pas. J’ai mal à la jambe et au bras. 


J’ai fini par lui expliquer que j’ai eu un grave accident récemment et que je suis en pleine rééducation, on m’a dit de ne pas trop forcer sur mes membres mais à cause de l’accident de ma femme, j’ai du courir pour la secourir. Elle a emmené une chaise roulante sur laquelle je me suis assis et elle m’a conduit chez un médecin qui m’a fait des radios. Dieu merci il n’y aucune nouvelle fracture juste les muscles qui ont réagi à cause du trop grand effort. Il m’a donné des calmants avant de m’en prescrire d’autres. 


Moi : Et ma femme et mon fils ? Que se passe-t-il avec eux ?

Le médecin : Je vais voir mon collègue tout à l’heure et je vous reviens. 


Il est sorti et est revenu quelques minutes plus tard en me disant qu’ils allait tous les deux bien, il y a eu plus de peur que de mal. L’enfant a été secoué mais s’est accroché. Le médecin qui s’est occupé d’elle est venu me trouver dans la salle où j’étais et m’a répété la même chose en me disant qu’elle pouvait sortir cette nuit même, il lui faut juste du repos et éviter de faire des gros efforts les prochains jours. Moi-même je peux sortir mais je ne peux pas conduire, que faire ? Si j’appelle Paul, il viendra me prendre et ira déposer Reine chez Arsène avant de m’emmener chez lui. Si j’appelle Arsène, il peut tout les deux nous ramener chez lui mais je ne n’aurai pas la latitude d’agir avec elle. Qui appeler ? Leslie. Oui elle c’est mon seul Joker présentement. Elle connaît mes plans et elle va sûrement m’aider. J’espère juste que son gars n’est pas avec elle en ce moment. Je cherche mon téléphone et je me rends compte qu’il est resté dans la voiture. J’appelle une infirmière qui m’aide à m’y rendre et je le récupère. Manque de peau, c’est la nouvelle puce, aucun numéro enregistré. WhatsApp. Mon WhatsApp est toujours disponible et son numéro y est. Je m’en vais fouiller et je le prends. Je compose et lance l’appel . Elle décroche assez vite. 


«Leslie : Allô ? »

 « Moi : Bonsoir Leslie c’est Alvine »

«Leslie : Ah d’accord, bonsoir Alvine »

 «Moi : Dis moi ton chéri est avec toi ? »

 «Leslie : Non, ça fait une trentaine de minutes qu’il est rentré chez lui. »

Moi : (Dans ma tête) Dieu soit loué. 

 « Leslie : Tu voulais lui parler ? »

« Moi : Non, en fait c’est à toi que je voulais parler. J’ai urgemment besoin de ton aide »

« Leslie : Comment puis-je t’aider ? »


Je lui explique la situation et elle me dit qu’elle vient nous chercher. J’ai raccroché en la remerciant. Seigneur, heureusement que j’avais écouté Arsène quand il m’avait dit de faire un effort avec Leslie, si j’étais resté sur ma position, je serais passé à côté d’une belle personne qui s’avère être un élément essentiel de la construction de mon bonheur avec l’amour de ma vie. Elle sera mon témoin à mon mariage, obligé. Elle est venue nous chercher et est allée chez Reine où elle a fait un petit sac avant de revenir nous trouver dans la voiture avec et la nourriture que j’avais achetée puis elle nous a déposé chez moi. 


Moi : (La prenant dans mes bras) Merci ma belle, tu me sauves la vie. 

Leslie : (Souriante) De rien. Je vais rentrer avant que le sommeil ne me prenne et que je n’arrive plus à correctement conduire. 

Moi : Tu as raison. 

Leslie : (Allant embrasser Reine) On s’appelle chérie et repose toi bien.

Reine : D’accord . Merci encore d’être venue nous prendre. Sois prudente. Je t’aime .

Leslie : Moi aussi. Ok.


Elle est partie et nous a laissé tous les deux. Je me suis retourné et j’ai regardé Reine allongée sur mon canapé et j’ai souris avant de lever mes yeux vers le plafond.


Moi : (À voix basse) Merci Seigneur, tu as fait ta part, je ferai le reste…..


SECONDE CHANCE