Chapitre 7

Ecrit par R.D

« Elles sont pour vous un vêtement tout comme vous êtes pour elle aussi un vêtement » (coran)

Fatima

La scène de ce matin m’a boostée à prendre les choses en main. Lorsqu’il est partit au boulot, j’ai d’abord fait le ménage dans la maison avant d’aller rejoindre Anta que j’ai trouvée entrain d’éplucher des légumes pour le déjeuner.

Moi : bonjour Anta
Anta : ma fille comment tu vas ? Tu as bien dormie ?
Moi : al hamdoulilah et toi ?
Anta : ça va Dieu merci.

J’avoue que ce que je m’apprête à lui demander est assez délicat, mais elle m’a prouvée qu’elle m’apprécie bien depuis que je suis arrivée. Elle pourrait être ma mère alors je peux essayer de lui demander quelques astuces.

Moi (bégayant) : en fait, j’ai besoin de te poser quelques questions assez personnelles si tu n’y vois pas d’inconvénient.

Elle a arrêtée ce qu’elle faisait avant de me tenir par la main et m’inciter à m’asseoir sur un des tabourets.

Anta : tu es comme ma fille. Si je peux t’être utile, je le ferais avec joie.
Moi : en fait, j’ai envie de préparer une petite surprise pour Ibrahim mais je ne sais pas trop comment m’y prendre dis je en me grattant la tête.
Anta : vous partagez déjà la même chambre ?

Comment as t elle su qu’on ne dormait pas ensemble ?

Moi (gênée) : heu..
Anta (me coupant) : tu n’as pas à être gênée. Je suis une grande personne et c’est normal que je puisse remarquer ce genre de chose. Tu sais, ton homme n’est pas méchant. Il a un sale caractère ça je suis d’accord mais au fond il a toujours été un gentil garçon. C’est la mort de sa mère qui a eu raison de lui tellement ils étaient proches. Il est devenu méconnaissable par la suite. Déjà que son père et lui ne s’entendent pas bien, donc je crois que c’est tout ça qui le rend comme ça. Si tu arrives à faire les choses comme il aime, tu découvriras un très bon aspect de sa personnalité.

Déjà, je suis toujours sur un petit nuage à cause de ce qui c’est passé ce matin. J’ai été énormément surprise de la douceur dont il a fait preuve à mon égard. Je n’aurais jamais imaginée qu’un jour il ce serait montré si attentionnée envers moi. J’espère tout simplement que ça durera.

Moi : ok je comprends. Que le bon Dieu l’aide.
Anta : Amine ! Il a de la chance d’avoir une femme comme toi. Fait beaucoup d’invocation pour ton ménage, inch Allah Dieu t’aidera.
Moi : merci !
Anta : alors ? De quoi as-tu besoin ?
Moi : en fait, j’aimerais organiser un diner en tête à tête avec lui pour essayer de briser la glace qu’il y a entre nous seulement je ne sais pas comment m’y prendre.

Elle a semblée réfléchir quelques secondes avant de reprendre la parole.

Anta : comme vous ne dormez pas ensemble, je te propose de le faire dans la chambre. Elle est immense donc tu pourras la décorer à ta guise.
Moi (étonnée) : le faire dans la chambre ?
Anta : oui ma fille. Je vais te montrer comment tu vas décorer la chambre, on ira tout à l’heure acheté des bougies et quelques trucs. Et si ce soir tu laissais tes cheveux à l’air libre ? Je sais que les peuls ont de longs cheveux de nature
Moi : oui c’est vrai. En fait ça se boucle énormément raison pour laquelle je préfère les cacher.
Anta : va au salon de coiffure et fait toi belle pour lui. Il mérite d’être heureux et avec un peu d’effort, il se montrera gentil avec toi.
Moi : je te remercie du fond du cœur. Que le bon Dieu te gratifie
Anta : Amine ma fille ! J’ai hâte de voir des petits Bah courir dans toute la maison.

Des enfants ? J’ai sentie une boule énorme se former au niveau de ma gorge ce qui n’est pas passé inaperçue vu la manière dont elle s’est moquée de moi.

Anta : ah ma fille ne t’inquiète pas. Quand ça viendra, tu seras la femme la plus heureuse sur terre.
Moi : Amine.

Après l’avoir remerciée, je l’ai aidée à préparer le déjeuner. Elle me racontait comment cette maison était pleine de vie du temps du vivant de sa mère. Ça doit vraiment être dur de perdre une maman et je n’ose même pas imaginer tout ce qu’il a du enduré.

****

Comme convenu, en après midi je me suis rendu dans un très grand salon que m’a conseillée Anta. J’ai fait mon brushing, manucure et pédicure, enfin la total quoi. Elles ont voulues me maquiller mais je me suis dis que ça n’en valait pas la peine vu que je devais faire mes ablutions par la suite.

Après m’être fait pouponner, je suis revenue à la maison. Anta m’a dit qu’elle se chargera de la cuisine donc je n’ai pas de problème à me faire de ce côté. Elle m’a aidée à décorer la chambre et à la fin c’était vraiment magnifique.

On a dressé le lit avec des draps rouges. Mis des pétales de rose partout. On a aussi allumé des bougies senteurs et vers 18h, tout était déjà finie. Comme elle m’a dit qu’il descend à cette heure, je suis rentrée sous la douche pour me laver.

J’ai pris tout mon temps. J’ai même utilisée des gels de douche qui sentent bon pour avoir une odeur agréable sur le corps. J’ai juste passé du rouge sur mes lèvres que je me suis mise à caresser du bout des doigts. J’ai directement des frissons en repensant à sa bouche sur la mienne. C’était magique. Jamais je n’aurais imaginée ressentir une chose si intense. Dieu sait vraiment comment il fait ses choses.

Comment un simple baisé peut il éveiller en un être tant de sensation ? C’était à la fois, chaud et froid. Un bon mélange qui m’a donnée des picotements au creux de mon bas ventre. Néanmoins je me demande, éprouverais je du plaisir? Je dois rappeler que je suis excisée et je ne sais pas si nous avons droit au plaisir pendant l’acte. Et s’il me repoussait à cause de ça ?

J’ai vite fait de chasser ses idées bizarroïdes de la tête lorsque j’ai entendu un bruit provenir de la chambre. J’ai regardée mon visage et j’ai affichée un sourire que je me voulais convaincant pour ne pas passer le reste de la soirée sous la douche, tant je suis stressée.

Rassemblant mon courage à deux mains, je me suis recouverte d’un peignoir avant de m’avancer vers lui.

Moi (soutenant son regard) : je veux tout faire pour te plaire, je te prie cette fois ci de bien vouloir faire de moi une femme.

Je crois que de là où il est, il peut entendre les battements effrénés de mon cœur. Il m’a sondée du regard un court instant avant de m’embrasser. Ah cette bouche ! Je viens à peine de la découvrir mais je crois que je pourrais passer des éternités là-dessus sans m’arrêter.

Il a une manière si douce de glisser sa langue dans ma bouche, que je sens tout mon corps recouvert de chair de poule. On s’est longuement embrassés. Lorsqu’il m’a attirée à lui, il a passé ses mains dans mes cheveux en massant mon cure chevelure.

Même si je voulais aussi toucher son corps, je n’arriverais pas à bouger le petit doigt. Mon corps est aussi tendu qu’un bâton. Mes envies n’arrivent pas à suivre mes mouvements. J’ai dû me contenter de le laisser faire. Je suppose qu’il doit sûrement être plus expert que moi.

Lorsqu’il a stoppé le baiser, il m’a portée et m’a allongée comme s’il tenait un objet précieux dans ses bras. Il a ôté mon peignoir qu’il a fait glisser avant de l’envoyer valsé sur le sol.

Notre baiser a repris de plus belle. Ses mains ont commencées à caresser par-dessus la fine dentelle de soie que j’ai portée mes seins qui pointaient déjà vers le moyen orient. Il a laissé glisser sa main le long de mon ventre avant de remonter jusqu’à mes seins.

J’ai l’impression de perdre le control de ma personne ou de ne plus être moi. Je ne sais pas ce qui m’arrive, mais j’ai l’impression d’être en feu. Mon corps ne veut pas que cela s’arrête.

Ibrahim : si je te fais mal à un moment, arrête-moi. Tu as compris ?
Moi (voix faible) : Oui !

Cette fois ci ce n’est plus ses mains qui touchent mon corps, mais c’est sa bouche. Lorsqu’il a posé sa bouche sur mon cou, j’ai sentie des frissons envelopper tout mon corps.

J’ai fermée les yeux pour savourer ce qu’il me faisait, ne sachant comment réagir. Sa bouche est passée de mon cou à mes oreilles qu’il a mordillé légèrement. Je ne sais pas comment j’ai fait, mais j’ai émis un petit son qui ressemblait à un gémissement.

Il a repris ma bouche cette fois ci pour un baiser plus enfiévré. D’un geste lent, il a tiré sur le fil de ma nuisette et je me suis retrouver toute nue. Il a à son tour déboutonner sa chemise et retirer son pantalon pour se retrouver en boxeur. Oui, je sais que c’est moi qui devrais le faire, mais je n’arrive pas à bouger ni à osée quelque chose par peur de mal faire les choses.

Il m’a embrassée à nouveau avant de descendre avec sa langue le long de mon cou jusqu’à ma poitrine. Il a attrapé dans le creux de sa main un de mes seins, et posé le bout de sa langue sur le téton de mon sein gauche. A ce moment, j’ai vraiment crû défaillir tant le plaisir qu’il a fait naitre en moi a triplé.

J’ai au moins réussis à glisser mes deux mains dans ses cheveux en émettant des petits gémissements. J’ai crû que j’étais au bout de mes surprises jusqu’à ce qu’il pince mon sein avec le bout de ses doigts.

Ibrahim : tu aimes ?

Si j’aime ? J’aimerais lui dire à gorge déployée de ne jamais s’arrêter.

Ibrahim : tu aimes ?
Moi : oui j’aime.
Ibrahim : tu veux que je continue ?
Moi : Oui
Ibrahim : fait moi une phrase correcte.
Moi (honteuse) : oui, je veux que tu continues.

Il a déposé par la suite des petits baisés sur mon ventre. Je me suis torpillée lorsqu’il a introduit sa langue dans mon nombril. Il ne s’est cependant pas arrêter là, il est remonté avec sa langue pour reprendre mon autre téton qu’il s’est amusé à lécher tout doucement.

Malgré ma nervosité, j’ai quand même pu poser ma main sur son dos. C’est bien la première fois que je touche un homme, ou plutôt mon homme et je crois que l’effet est vraiment magique.

Ibrahim : caresse-moi !

J’ai hésitée quelque seconde avant de glisser ma main tout délicatement sur sa peau douce. Jamais je n’ai touchée une telle merveille de toute ma vie. Suis-je dans un rêve ?

Il est revenu par la suite jusqu’à ma bouche pour m’embrasser. Je sens son érection entre mes jambes et je dois dire que je suis énormément anxieuse quand à ce qui se passera par la suite.

Ibrahim : n’ai pas honte de moi. Sors mon pénis avec une de tes mains et caresse le bout.

Sortir quoi ? Son engin ?

Voyant que je ne bougeai pas, il a lui-même introduit ma main à l’intérieur de son caleçon pour m’inciter à attraper. Soubhanallah ! J’ai juste envie de prendre mes jambes à mon cou et me tirer d’ici même si c’est par la fenêtre.

Ibrahim : ça ne mord pas.

Je l’ai sorti avec toute la maladresse possible. Il a lui-même retiré son caleçon.

Je pensais qu’il allait directement s’introduire en moi, mais au lieu de ça c’est un de ses doigts qui est allé fouillée mon intimité.

Moi (voix faible) : je suis excisée.

Il s’est arrêté brusquement tout en me dévisageant. Ça y est ! Je savais que c’était trop beau pour être vrai.

Ibrahim : je me doutais bien de ça.
Moi : tu veux qu’on arrête ?
Ibrahim : pourquoi ça ? Tu ne me fais pas confiance ?

C’est vraiment un ouf de soulagement pour moi car je croyais qu’il allait refuser de me toucher à cause de ça.

Moi : je te fais confiance.
Ibrahim : laisse-moi faire. Ça signifie tout simplement que tu es vaginale.

On s’est à nouveau embrasser même si je ne comprenais pas ce qu’il venait de me dire. J’ai caressé sa queue en ayant peur que cet anaconda ne me dévore toute crue.

Il a titillé l’entrée de mon vagin et bizarrement, j’ai trouvée cela assez excitant. Je n’ai pas compris ce qu’il voulait faire jusqu’à ce que sa tête se retrouve entre mes deux cuisses.

Moi : qu’est ce que tu fais ?
Ibrahim : laisse-moi faire !

Je me suis détendue lorsque j’ai ressentie un plaisir m’envahir complètement. J’ai dû fermée à nouveau les yeux pour ne pas perdre le contrôle de ma personne tant ce qu’il me fait est bon. Oui, merveilleusement bon !

Il m’a léchée pendant un long moment avant d’introduire un de ses doigts en moi. Il a commencé par la tournée à l’intérieur en faisant des mouvements de va et viens.

Je ne savais pas qu’on pouvait ressentir ce genre de plaisir dans la vie. J’ai eu un peu mal lorsqu’il a mis cette fois deux doigts. J’ai stoppée son geste automatiquement.

Il n’a pas insisté bien au contraire. Il s’est contenté de revenir jusqu’à moi pour m’embrasser à nouveau avant de remettre un autre doigt.

Ibrahim : tu mouilles énormément et j’ai peur de te faire mal en rentrant directement mais j’ai trop envie de toi. C’est la raison pour laquelle j’essaye de t’apprêter en t’écartant avec mes doigts. Supporte et laisse-moi continuer.

Je me suis tout simplement contenter de l’embrasser. Lorsqu’il a accéléré un de ses doigts en moi, j’ai vraiment crû que j’allais devenir folle, tellement je criais. La honte ? Eh beh je ne sais plus ce que c’est que actuellement.

Il s’est penché sur le côté sans arrêter son geste.

Ibrahim : Je sais que tu vas bientôt jouir. Regarde moi dans les yeux, ne les fermes pas et jouie pour moi. Ne retiens pas le plaisir que tu ressens. Libère toi. J’ai envie de te regarder dans le blanc des yeux et lire en toi le plaisir que je te procure.

J’ai ouvert difficilement les yeux, mais j’ai fait comme il me l’a dit. Cette chose que je crois être la jouissance n’a pas tardé à arriver. Ça m’a arrachée un énorme cri. Je me suis sentie complètement déboussolée par ce que je venais de ressentir. Je crois que je n’ai même plus la force d’ouvrir la bouche. Je ressens ce plaisir, jusqu’aux bout des ongles.

Seulement, il ne m’a pas laissée de répit. Il m’a automatiquement embrassé avant de se mettre entre mes cuisses et frotter sa queue sur mon vagin. Je pensais être au bout de mes surprises, mais c’est loin d’être le cas. Il a recommencé à réveiller d’autres sortes de désir en moi lorsqu’il a repris mon téton en continuant son geste.

Il s’est affaissé de tout son poids sur moi avant de me chuchoter à l’oreille

Ibrahim : c’est maintenant que je vais faire de toi une femme !

Il a essayé de passer l’entrée de mon vagin mais je l’ai directement repoussée tant c’était douloureux.

Moi : non ! Ça fait trop mal.
Ibrahim : oui je le sais mais mieux vaut souffrir pour une fois et en terminer.

Tout mon plaisir de tout à l’heure s’est transformé en une horrible douleur. Je ne sais pas combien de temps il a essayé. Quand je le repousse, il me chuchote des mots à l’oreille avant de reprendre de plus belle.

J’ai vraiment crû qu’on me transperçait avec un couteau lorsqu’il m’a pénétrée d’un coup.

Moi : aïe ! Ça fait mal !
Ibrahim : chute ma belle. Le plus dure est déjà fait. Je suis en toi. Laisse-moi terminer le boulot.

Il a commencé à bouger en moi malgré que je le suppliais d’arrêter tant ça faisait mal. Il me rassurait à tout moment en me disant que ça devait terminer d’une minute à l’autre.

Les larmes ont commencés à couler tout seul. J’ai l’impression qu’une personne est entrain de mettre son doigt dans une de mes plaies tellement ça fait mal.

Je crois que c’est après avoir jouie qu’il est retombé lourdement sur moi en posant sa tête sur ma poitrine.

Lorsqu’il l’a relevé, il s’est glissé sur le côté avant de me prendre dans ses bras.

Moi : je m’excuse mais il fallait que je le fasse. Plus on attend pour passer à l’acte, plus la douleur s’intensifie. C’était un mal pour un bien. Tu as demandé à ce que je fasse de toi une femme, maintenant tu l’es.

Au lieu de le remercier, je me suis mise à pleurer bêtement dans ses bras pendant un long moment. Il se contentait simplement de me caresser les cheveux sans dire un mot. Que dois je dire de ce moment, si ce n’est qu’il était merveilleux mais ampli de douleur ?

Moi : merci !
Ibrahim : merci à toi de m’avoir donné ce privilège.

C’est bien la première fois que je le sens si prêt de moi et je remercie le bon Dieu de m’avoir accordée cette faveur de découvrir ce que c’est que les merveilles du plaisir charnel au côté de mon mari……………………..

Secrets de famille