Chapitre 7.

Ecrit par Ladiva225

Abidjan********

Plateau Dokui******


Cynthia.


Monsieur Koffi demanda à me voir, 1 semaine vient de s'écouler depuis mon arrivée et tout semble bien se passer pour le moment. Je me sens très bien ici, j'ai réussi avec l'aide de Larissa à m'insérer dans la compagnie sans difficulté, j'étais amie à plusieurs de mes collègues que je trouvais tous sympa d'ailleurs. A part quelques uns bien sûr qui se montre parfois désagréable mais peu importe, quoi que l'on fasse on ne peut être aimé de tous.

- monsieur vous m'avez demandé.

- oui Cynthia, prend place. J'ai demandé à te voir parce que je souhaitais t'annoncer que monsieur Levier le PDG de cette compagnie, sera parmi nous dans deux jours. Il rentre de son voyage d'affaire à Londres, et toi ma fidèle collaboratrice tu seras amené à travailler parfois avec lui, alors pas de gaffe.

- c'est entendu monsieur.

- bien ! Tu peux aller vaquer à tes occupations à présent.

- merci monsieur.

Je me lève pour rejoindre mon bureau. Comme mon habitude je descends rejoindre Larissa à la réception à l'heure du déjeuner et nous cheminons ensemble vers le restaurant.


*****

Deux jours plus tard....


Yasmine qui avait pris ces congés il y a quelques jours de cela, ma prêté sa voiture afin de me faciliter le déplacement, eh oui je sais conduire ! Même si je le fais rarement.

J'entre enfin dans le parking de la compagnie, ou je dû me stationner afin de permettre à une voiture qui sortait, de s'en aller pour occuper sa place, mais à ma grande surprise je vis une Lamborghini rouge foncé me voler la place. Putains mais cette personne le fait exprès ou quoi ? Elle m'a bien vu attendre, et elle gare comme ci de rien n'était ? Sans réfléchir je descend de la voiture furieuse, sous le haut de mes talons je m'approche à pas rapide de la voiture. Deux coups frappés à sa vitre suffisent à attirer son attention, le conducteur baissa donc sa vitre. C'était un métisse aux yeux verts, il était tellement beau... Un nez fin, une bouche sensuelle, les cheveux rasés impeccablement, la boucle dans son oreille lui conferait un air sexy. Sur le coup j'en oublie même ma rage, son magnifique visage pendant quelques secondes avait occupé mon esprit. Je ne sais pas si cela vous est déjà arrivé, lorsque vous croiser un bel appolon grec qui vous fait beuguer quelques instants tellement épaté par sa beauté.

- euh...madame je peux savoir pourquoi est-ce que vous avez frapper.

Même sa voix était unique en son genre, oui je sais vous allez penser que j'exagère mais ce type c'est la beauté incarné.

- eh oh ici la terre ! C'est quoi le soucis pour frapper aussi fort ma vitre ?

Je crois que c'est à cet instant là, je redescendis sur terre. Ma colère refit surface, je pose mécontente les mains sur les hanches et fronce les yeux.

- vous m'avez volé ma place, j'allais me garer là.

- mais c'est absurde ! C'est pour ce motif aussi pathétique que vous voulez me briser la vitre. Il y a plusieurs coins ou vous pouvez vous garer et vous venez me faire crise pour ça ?

- oui il y a suffisamment de place, mais c'est celle là que je voulais. Et vous le savez bien car vous m'avez vu attendre !!!

- écoutez madame, je n'ai pas le temps ni l'énergie de discuter avec une femme aussi capricieuse telle que vous. Alors foutez moi la paix et garer votre Mercedes ou bon vous semble. S'écrit il en descendant, il se dirigeait à l'entrée de la compagnie je le suis sans m'avouer vaincu.

- de quel droit vous permettez vous de me parler ainsi ? Je vous ai juste demandé de me céder la place.

Il se stoppe brusquement, et me fusille du regard.

- vous savez quoi ?

- Quoi ? Demandais-je impatiente de savoir ce qu'il allait encore me sortir.

- aller y vous faire foutre ! Cette fois ci il s'en va sans se retourner, me laissant encore estomaqué, là sur le parking. Je n'en revenais pas, ce type vient de m'insulter ? À la bonheur !

On claxone fortement ce qui me fait sursauter, je me retourne donc pour  constater que je bloque le passage à plusieurs voitures.

- oh madame liberez le passage ! Hurle un homme sortis de son véhicule. Eh oui c'est à cet instant là que l'on réalise à quel point les ivoiriens sont patient(bien sûr c'est du sarcasme). Je m'excuse et vais me garer un peu plus au fond, à mon plus grand désarroi. Je sens que ma journée sera infernal ! Et par la faute de qui ? ce crétin de beau gosse.

Lorsque je rentre, je suis immédiatement accosté par Larissa qui m'annonce que le patron est de retour.

- ah oui ! Fis-je l'esprit ailleurs.

- oui, il semble de très mauvaise humeur, donc je préfère me faire toute petite. Car ce type peut se montrer désagréable souvent.

- ok.

- mais est-ce que tu m'écoutes ?

- pour être honnête non, je suis tellement nerveuse, que je peine à me calmer.

- c'est la première fois que je te vois ainsi, qu'est-ce qui t'arrive ?

Je lui raconte mon accrochage avec ce bel homme au caractère bien trempé.

- métisse tu dis ?

- oui.

- hum, ne fais pas attention tu sais qu'ici Abidjan les gens n'ont pas de respect pour autrui surtout si c'est des gosses de riche. Aller calme toi, dans cinq minutes tu commences al...

- Quoi?? Dans cinq minutes ? Oh non j'ai même oublié bon Larissa on se revoit plus tard. Dis-je en m'enfuyant presque.

J'arrive toute essoufflée dans mon bureau, je m'assois juste quelques secondes que monsieur Koffi se pointe. Ouffff j'ai échappé bel !

- Bonjour Cynthia, est-ce que je pourrais avoir le dossier sur les accords signés avec le Nigeria?

- tout de suite monsieur.

Les marchandises de la compagnie était vendus, sur toute l'étendue nationale, mais aussi dans les pays de la sous région et même vers certains pays européens.

Je lui tend le dossier, qu'il saisit.

- venez avec moi, nous avons une réunion avec le PDG, j'en profiterais pour vous présenter à monsieur Levier.

Levier ? Sa ressemble plus à un nom français, je suppose qu'il s'agit d'un européen d'un certain âge. Larissa m'a déjà avisé sur son caractère, d'après ces dires il était vraiment hautain. Si je veux rester longtemps ici, il va falloir me tenir droite.

- Camille s'il te plaît préviens Alexandre, que nous sommes là. Demande monsieur Koffi à la secrétaire de du big boss.

Cette dernière s'exécute, et nous informe que nous pouvons entrer.

C'est toute timide que je suis mon responsable, je reste derrière lui lorsque nous pénétrons dans le bureau.

Il était de dos admirant la belle vue que lui procurait sa baie vitrée, contrairement à ce que je croyais monsieur n'avait pas l'aspect d'un vieil homme, je baisse la tête lorsqu'il se retourne dans notre direction.

- Jean quel plaisir de te retrouver !

- moi de même Alexandre. Comment s'est passé ton voyage à Londres ?

- très bien, je suis parvenu à convaincre, les Carlson a devenir nos collaborateurs .

- oh quel joie ! Félicitations.

- merci... Je vois que tu es accompagné.

- oh oui, ou avais-je la tête, Alexandre je te présente ma sécretaire Cynthia Anouan. Je relève la tête à cet instant précis pour le saluer 06.

- encore vous !!!!

OH oh je réalise que l'homme avec lequel je me suis accroché tout à l'heure dans le parking, et qui m'a par la même occasion demander d'aller me faire foutre n'est tout autre que mon patron... Je suis cuite.






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Un amour dans l'ombr...