Chapitre 8.
Ecrit par Ladiva225
Cynthia.
Morte de honte je ne savais plus ou me mettre, quatre pairs de yeux étaient posés sur moi.
- que se passe t-il Alexandre ? Demande monsieur Koffi.
- dit lui de sortir de mon bureau, il n'y a plus de réunion !! Répond ce dernier, en ignorant la question de monsieur Koffi. Il alla s'installer dans son siège.
- euh... Cynthia laisse nous seuls s'il te plaît.
- très bien monsieur. Je ne me fis pas prier, je m'enfuis aussi rapidement que je le pu. Direction les toilettes.
Non d'un chien ! Pourquoi il a fallut que se soit lui le PDG ? Risquais-je mon travail ? Oh non je ne veux pas perdre ce boulot. Pas maintenant ou j'ai retrouvé un semblant de stabilité.
J'ouvre le robinet, puis me lave le visage sans cesse, Cynthia qu'est-ce que tu viens de faire ? Il fallait tout simplement le laisser se garer et aller ailleurs de toute façon c'est ce que tu as finis par faire. Préoccupée je ne m'étais même pas rendu compte que je pensais à haute voix.
- moi je l'avais toujours su que quelque chose ne tourne pas rond, avec toi. Fit une voix dans mon dos. Je relève la tête et à travers le miroir je vois Tina Kablan, une collègue plus hautaine que elle tu meurs, parfois elle se comporte comme ci la compagnie appartenait à son père. Madame ne traînait pas avec tout le monde et pour couronner le tour avait une langue bien pendue. Toujours informé de chaque potin. Je décide donc de ne pas lui accorder mon attention il m'est tellement précieux.
- Quoi tu ne réponds pas ? Réjouis toi que j'ai au moins eu l'envie de t'adresser la parole.
Je souffle d'exasperation puis me retourne pour lui faire face un grand sourire aux lèvres.
- Tina je ne vais pas te le répéter une seconde fois, mêle toi de ce qui te regarde. Sur ce bonne journée. Pardon il faut que je quitte devant elle, j'ai suffisamment de problème comme ça.
Alexandre Levier.
- cette femme, je ne la veux pas dans ma compagnie vire la !!! Dis-je fermement.
Si j'ai horreur d'une chose, c'est qu'on m'agace mais cette fille ne s'est seulement limité à me faire chier, elle même osé me tenir tête. Et moi je déteste ce genre de femmes qui croient qu'elles peuvent plier tout le monde à leurs exigences, j'en ai déjà une à la maison et là c'est déjà suffisant.
- mais voyons Alexandre, pourquoi devrais-je la virer ?
- parce que je n'aime tout simplement pas sa tête.
- je t'en prie ne me pousse à faire une chose pareille, ma nièce à beaucoup insisté pour que je la garde, elle serait vraiment triste d'apprendre que je la renvoie. De plus il m'a fallut beaucoup de temps avant de trouver une personne aussi compétente que Cynthia.
- sans blague ! En plus de cela mademoiselle a été pistonné.
- Alexandre toi et moi sommes des amis de longues dates, fais moi cette faveur.
- okay ! Elle peut rester mais à une seule condition...
Cynthia.
Assise dans mon bureau, j'attends impatiemment le retour de mon responsable. J'espère ne pas recevoir de mauvaises nouvelles. Ce dernier ne tarda pas à entrer dans mon bureau le visage fermé.
- Dis moi ce qui s'est passé avec Alexandre,car il y a bien eu un problème je ne suis pas dupe.
Ah monsieur le grand patron ne lui a donc pas raconté comment il m'a demandé d'aller me faire foutre !
- eh bien, nous avons eu un accrochage dans le parking. Mais monsieur je vous jure que je n'ai rien fais de grave c'était juste un mal-entendu.
- il m'a demandé de te virer.
Mon cœur se brisa en mille morceaux à l'entente de cette nouvelle, il veut que je quitte la compagnie pour cet incident ?
- mais j'ai réussi à le convaincre de te donner une seconde chance.
Je respire soulagée.
- il veut te voir immédiatement dans son bureau, je ne sais pourquoi. Mais avant laisse moi te mettre en garde, évite de te retrouver dans la ligne de mire d'Alexandre, il a tendance à vite perdre patience, et s'il demande une deuxième fois ton départ je ne pourrais te venir en aide. Et ce malgré le fait que tu sois une bonne bosseuse tu m'as compris ?
- oui monsieur, j'éviterais d'autres ennuis à l'avenir.
- cela est dans ton intérêt. Dit-il avant de s'en aller.
Je me dirige aussi lentement que je le pu vers, le bureau de monsieur grincheux. Sa secrétaire annonce mon arrivée. Lorsque j'ouvre la porte, je le retrouve assis le regard braqué sur moi.
- vous avez demandé à me voir monsieur. Dis-je la tête baissé.
- relève la tête et regarde moi. M'ordonne t-il.
Je m'exécute, mon regard se perdit dans l'étang de ces beaux yeux.
- vous me devez des excuses n'est-ce pas ?
Le gars ci est sérieux ??? Excuses de quoi ? Non seulement il n'a pas raison dans toute l'histoire mais pis il se permet de m'insulter et maintenant, il souhaite des excuses de ma part.
Mais je n'ai pas d'autres choix que d'obéir si je veux garder mon poste, de toute façon la lois du plus fort s'applique à moi.
- j'attends toujours. Dit-il un sourire espiègle aux lèvres.
Oui c'est ça ! Marre toi bien ! Je n'ai pas encore dit mon dernier mot.
- je suis... Je suis désolée pour tout à l'heure.
- qu'est-ce que vous avez dit, je n'ai pas bien entendu.
Je me fit violence, pour ne pas exploser de rage, cet homme se délectait à me torturer silencieusement.
- j'ai dis que j'étais désolée pour l'incident de tout à l'heure.
- bien, maintenant que j'ai eu mes excuses, vous pouvez vous en aller.
- merci monsieur. Dis-je du bout des dents. Sans un regard pour lui je tourne les talons.
- un instant !
Je m'arrête sur le champ, le dos toujours toujours tourné à lui
- sachez que les femmes de votre genre, j'en rencontre pas mal et je vous en fais la promesse : je vais vous dompter.
Je continue mon chemin sans broncher.
Tati.
Voilà plusieurs jours que je m'étais installée dans la demeure de Mathias, et jusque là tout allait a merveille. Mes désirs étaient des ordres. Assise à l'ombre dans la cour je me limait les ongles que je trouvais un peu abîmé.
Le portail s'ouvre sur Mathias qui rentre l'air fatigué, il était allé enseigner ce matin.
- Bonjour chérie. Me salut il en me faisant la bise.
- Bonjour Mathias. Répondis-je froidement.
- oh bébé est-ce que tu peux me servir à manger je meurs de faim.
- quel nourriture ? Moi en tout cas je n'ai rien préparé.
- Quoi ? Mais je t'ai pourtant remis l'argent de la semaine pour le marché.
- et ? Mathias et puis quoi !? Ne t'ai-je pas demandé 100 milles francs pour m'acheter mes brésiliennes hier est-ce que tu m'as remis ?. J'ai donc utilisé cet argent pour cela.
- mais bébé, je t'ai dis que dès demain j'allais à la banque parce que je n'avais plus de liquide sur moi.
- en quoi ça me concerne ? Cet argent je le voulais à l'instant où je te l'ai demandé. Donc si monsieur a faim il peut aller manger dehors comme ça sa t'apprendra la prochaine fois.
Il pouffe, le visage serré.
- eh ! Tu pouffe qui toi ? Mathias il ne faut pas m'énerver hein, tu m'entends sinon tu ne vas même pas sortir pour aller trouver de quoi à manger.
Il ne me répond rien, et se dirige vers la sortie.
- et n'oublies pas de passer à la banque, vu que tu sors j'ai besoin de 250.000 milles francs pour m'acheter mes crèmes corporelles, parfums et autres.
- mais ?
- pas de discutions, j'attends.
Tchroouuu il commence à devenir un peu désobéissant hein, attends ce soir je vais bien enduire le liquide là dans mes parties intimes avant qu'il ne me fasse l'amour, vu que monsieur passe son temps à me baiser matin midi et soir. Pour l'instant je ne me plains pas puisque je souhaite tomber enceinte, une fois le bébé dans mon ventre il lui sera difficile de se détacher de moi.
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