Chapitre 7:la famille

Ecrit par King olaé

- Donc, je suis mort aux yeux de tous, c'est cela? s'empresse t'il de réagir.

-Oui on peut ainsi dire, vu  les photos prises le jour de l'accident, dit Grâce. 

-Quelles photos dis tu?

-Les riverains qui ont trouvé  ton corps, ont prient des photos, affirmait  mère le visage pâle.

- Et cela à circuler  sur les réseau sociaux comme tout autre photo d'accident grave avant toi, c'était difficile de t'identifier, ajouta Corine . 

- Et vous, comment avez-vous su que c'était moi ? 


  Un silence et un regard de gauche à droite  à tour de rôle pour savoir qui va

 répondre se fait constater,  pendant un moment.


- Tu devrais arrêté d'être constamment sur la défensive, de quoi as-tu peur? me dit Corine l'air agacé par les questions que je pose. 

- Tu oublies que c'est ta bouche qui a commencé. Maintenant, tu veux arrêté, lui lança Grâce .

- On m'a appelé, me répondit mère. 


    Je détourne aussitôt le regard de ces deux là. 


- Expliquez-moi, lui demandais-je. 

- Je venais de finir la cuisine avec Grâce,   quand j'ai reçu l'appel. La personne m'a dit que mon fils était à l'hôpital CNHU . Je n'avais aucune preuve jusqu'à ce que je vois ta cicatrice en haut du torse que tu t'es fait lors d'un cours d'éducation physique et sportive, raconte mère.

- Avez-vous  toujours le numéro? dis-je 

- Non c'était un numéro masqué, réponda-t-elle. Je ne sais pas qui ni comment cette personne a eu mon numéro en se vautrant dans le canapé. 

- Masqué, dites vous? dis je .

-Oui, on aimerait bien t'en dire plus que ça mais nous même, sommes perdus dans cette affaire, conclut Karlson. 


      Je  restai silencieux un bon moment puis  demandai :


- Où a eut lieu l'accident?  

- Un kilomètre après le poste payage de SÈKANDJI, me répondit Corine. Le conducteur de la voiture en question n'a pas été retrouvé, ajoute- t-elle.  

- On n'en sait rien  Corine, dit Grâce. 

-Comment sais tu cela? en la regardant. 

-Je suis ami avec le commissaire adjoint de TOKPA (grand marché du Bénin), dit elle . J'ai des atouts aussi, tout en dévisagant Grâce. C'est lui qui m'a donné certaines informations. 

-Il a  dit quoi de plus? ton commissaire .

-Rien d'intéressant à ton propos, si ce n'est pas  que cette affaire est classée ,ajoute-t-elle. 

- C'est vrai ça?demande Grâce d'un air moqueur. 

-Penses-tu être  la seule à te servir de ta beauté pour avoir des informations!!! N'oublie pas à qui tu parles, s'adresse-t-elle à Grace avec la mine renfermée. Avec une belle femme et  quelques bières, les policiers l'ouvrent seulement (la bouche).

- Comme toi, lui lança Grâce . 

- merci pour le compliment, monde au balcon, réplique-t-elle.

- merci looo, j'en suis fier, réponda Grâce l'air vexé.

 - Vous n'allez pas recommencer, leur demande  Karlson mais elles l'ignorent royalement. 

      

   Une dispute s'ensuit pour savoir qui est la plus belle et qui utilise plus sa beauté. Je regarde la scène tout en étant gêné de la situation, puis un  geste de la tête à  Karlson de s'approcher en  lui chuchotant :


- Elles sont  comme ça nos soeur! 

- Tu devrais ajouté le mot toujours, me dit-il. Si on n'était  pas dans un hôpital, les voisins seront déjà présent pour les séparer. 

- Quoi? elles se font la guerre? dis-je en étant surpris. 

- Non loin de là, je ne les ai jamais vu se donner des  coups de poing. 

-Ah c'est déjà bien.

-Tu m'as appris à ne jamais m'intéresser à leur histoire de femmes,me dit-il. 

- J'espère que tu as suivi mes conseils, vu à quoi j'assiste.

   

      Il m'a raconté le début de leur dispute et même si je n'avais aucune preuve, je ne pouvais pas m'empêcher de me sentir gêné.


     D'un coup,  nous contactons que la dispute c'était  interrompu. Nous regardons dans leur direction pour voir les filles et la mère nous regardé.

    

    J'étais tout d'un coup plus gêné de voir tout ce sourire en face de moi sans rien comprendre. 


- Qu'est ce qu'il y a? en plissant du front, leur dis-je.

- Tu ne te mêle jamais des disputes de tes soeurs, me donna mère comme réponse.

- Depuis ce jour où, on t'a forcé à faire un choix entre nous deux et que tu t'es  retrouvé en difficulté après avoir choisi Grâce et non moi, raconta Corine .

- Après ça, Corine t'a offert certaines choses pour que tu changes d'avis, ajouta Grâce. 

- Ça a marché? 

- Oui mais après, tu t'es attiré les foudres de Grâce, dit Corine. Et depuis ce jour, tu n'as plus voulu prendre part à nos disputes même  pas en entendre un mot, termine t-elle.

- Des fois,on simule des fausses disputes pour vous empêcher de regarder les matchs du Barcelone FC, ton club préféré et celui de Karlson, comfirme Grâce .

- C'était le bon vieux temps, répliqua Corine , en riant avec celle, avec qui elle  vient juste de se disputer. 


     Triste mais pure réalité,  j'étais silencieux face à toutes ces émotions. Je regarde mère qui s'apprête à faire une phrase. 


- On est pas une grande famille mais on s'aime à notre manière, s'adresse-t-elle à nous ,les yeux en larmes.

-Un oui!!! En choeur raisonne aussitôt dans la pièce après les propos de mère ,  sauf le mien. 


     Je constate ainsi que cette famille est unique. Peu importe la difficulté des événements, ils seront toujours là dans la tristesse comme la  joie. Mon amnésie me fait défaut, j'aimerais bien réagir  à toutes ces émotions qu'ils me procurent. 


- Ne réfléchit pas trop mon fils, dit mère en me sortant de mes pensées. Laisse les choses venir d'elles même. 

- je le ferai. 

- On est là frérot, écoute juste ton coeur, dit karlson avec un sourire. 

- Ça serait super sympa ,lui dis-je.  

- Ça viendra, réagit Corine qui m'a vu forcé un sourire .

- Apprend à la fermé plutôt, lui lança Grâce avec un tchruuuuu. 

- On se calme, leur ordonna mère, pendant que Karlson ne peut s'empêcher de passer sa main au visage en basculant du  gauche à droit sa tête. 

- C'était pour la taquinerie, s'adresse Grâce à nous en riant. .

- Des nouvelles sur des nouvelles, dis-je ,cette fois mon sourire s'est affiché naturellement. 

- tu vois ce qui est inné le reste toujours, me dit karlson automatiquement. 

- Où as-tu entendu cette phrase John ? demanda mère . 

-j'en sais rein, lui dis-je. Il y a un problème? mère. 

- Non, dit- elle avec un  sourire radieux.

LA REVENGE DE JOHN