CHAPITRE 7 : QUOI ?
Ecrit par Bobby21
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Salut
Princesse ! lui lançai-je en l’entrelaçant par derrière.
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Ça va toi ?
me demanda-t-elle.
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Oui…. et
non ?
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Pourquoi ? Se
retourna-t-elle subitement. Tu te sens pas bien ? poursuivit-elle en
posant ses jolies petites mains sur mes joues, comme pour voir si j’étais pâle
du visage.
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Non, tranquille,
ce n’est pas un problème de santé. C’est juste un problème de cœur. En fait je
suis inquiet pour nous deux.
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Inquiet, comment
ça ?
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Je me demande si
la distance ne sera pas un frein à notre couple.
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Ah bon ?
Serais-tu entrain de douter ?
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Ce n’est pas du
doute. Tu seras éloignée de moi et je ne sais pas comment les choses iront
après. Je ne serai pas là pour te protéger des autres garçons, te rassurer ;
et il y a Julius qui pourrait essayer de tenter autre chose ; bref, j’ai
peur.
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As-tu confiance en
moi ? me demanda Fira d’un air perdu et désemparé.
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Bien sûr que oui
ma chérie, lui lançai-je en la prenant dans mes bras pour la rassurer.
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Après m’avoir fait
un baiser, elle me chuchota : « alors sois sans crainte. Tout va bien
se passer. »
J’aimais
Fira et malgré ce grand amour que je lui portais, j’avais peur. Elle était une
bombe. Avec ses rondeurs qui dessinaient son cours, seul un adolescent misogyne
pourrait lui résister. Elle entrait en plus au L Y C E E. Les gaillards de la Première
et de la Terminale n’allaient pas la rater de l’œil. Seulement le fait d’y
penser ou de me l’imaginer me mettait hors de moi. J’avais envie de changer de
ville, de collège, pour pouvoir la rejoindre dans sa ville. Mais malheureusement,
je n’avais pas les moyens de le faire, tant financiers que moraux. J’avais plus
mes parents et mes frères et sœurs se battaient corps et âmes pour me permettre
de ne pas trop ressentir ce manque et ce vide. Ils sacrifiaient leurs plaisirs
et leurs envies au profit des miens. Ils se répartissaient tous mes frais :
scolarité, vêtements, fournitures, loisirs… Je ne pouvais pas leur infliger
cela. De plus, le lycée où j’étais me proposait une bourse ; une sorte de méga
réduction sur mes frais de scolarité au vu de mes résultats de fin d’année. En regardant tout cela, ça serait à la limite,
stupide de quitter ma ville pour une histoire d’ados dont je ne pouvais imaginer
la suite.
Nous
avons papoté, rigolé d’histoire marrantes avec Fifi et ensuite, chacun a rejoint
son dortoir. Je voulais l’entendre, écouter sa douce et fine voix d’ange dans
mes esgourdes avant de dormir. Je décidai donc de l’appeler. Ça sonnait mais elle
ne décrochait pas ; une, deux, trois, quatre fois mais rien. Je commençai à
m’inquiéter. On venait pourtant à peine de nous séparer et elle avait le téléphone
dans ses mains quand nous nous sommes quittés. Pourrait-elle vouloir prendre une
douche à cette heure et avec ce froid qu’il faisait ? Je décidai d’appeler
Francesca pour savoir ce qu’il en était, vu qu’elle dormait dans la même chambrée.
Elle décrocha aussitôt !
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Ça va beau-frère ?
dit-elle d’une voix amusante.
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Oui belle-sœur. Et
toi ?
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Cool, ça va ça va,
je suis posée au calme en attendait ta princesse !
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Attends, Fira n’est
pas encore rentrée ?
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Euh, non, pourquoi ?
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J’étais avec elle
de suite et elle allait au dortoir quand on s’est séparé.
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Ah je vois, sinon elle
est pas encore là.
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Okay ! Merci
frangine ! Bonne nuit !
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Bonne nuit beau gosse !
Si
Fira n’était pas encore rentrée, cela sous-entend qu’elle a toujours son
téléphone en main ; et si elle l’a en main ; cela veut dire qu’elle a
volontairement ignoré mes appels. Etablis-je ma logique à moi. Je bouillonnais
déjà. Comme par hasard, Sami entra.
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Bro, viens voir, m’appela-t-il.
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Oui ?
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Qu’est-ce qui se passe
avec Fira ? Je viens de la voir dans la cour, seule avec Julius sur le banc
d’en bas.
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Quoi ?