CHAPITRE 70: SA VRAIE NATURE
Ecrit par L'UNIVERS DE JOLA
CHAPITRE 70 : SA VRAIE NATURE.
**JANAÏ OLIWINA* *
(Sonnerie du téléphone)
Moi : Ephraïm ?
Ephraïm : (Au salon) Maman ?
Moi : Apporte moi mon téléphone là-bas chéri.
Ephraïm : D’accord.
La minute d’après il rentre avec le téléphone à la main et vient me le donner.
Moi : Merci mon cœur.
Ephraïm : De rien.
Il retourne à ses dessins et moi je décroche, c’est Jada qui appelle.
«Moi : (Décrochant) Allô ? »
« Jada : Bonsoir petite, tu es chez toi ? »
« Moi : Bonsoir Jada. Oui je suis à la maison. »
« Jada : Ok. J’arrive là-bas avec une grande surprise. »
« Moi : (Intriguée) Il s’agit de quoi ? »
« Jada : Si je te dis encore est-ce que ce sera une surprise ? Attends et tu verras. Tout ce que je peux te dire c’est qu’Alex veut vraiment faire du sérieux, il a fait venir quelqu’un de très important pour lui afin d’assister à ta dot. »
«Moi : Ah bon ? Ça c’est qui ? »
«Jada : Tu verras toi-même de tes propres yeux. En tout cas nous nous mettons en chemin. Tâche juste d’être présentable et fais tout pour faire bonne figure car je suis sûre que son avis comptera énormément pour Alex. »
« Moi : (Intriguée) Ok. »
«Jada : bon à tout à l’heure et j’espère qu’on ne va pas tomber dans les embouteillages en chemin. »
« Moi : Ok. Je vous attends. »
Clic ! J’ai enlevé mon téléphone de l’oreille et je me suis mise à réfléchir que ça c’est qui qui peut être spécial pour Alex à ce point ? De ce que je sais de lui, il n’a plus de parents et il n'est pas très proche de sa famille. Il m’a raconté avoir été reçu chez son oncle après la mort de ses parents mais la femme de ce dernier l’a fait vivre des misères avant de le faire chasser de la maison parce qu’il avait eu la malchance de la surprendre avec son amant. Elle l’avait fait accuser d’avoir voulu violer sa sœur et il avait fini à la rue. Il m’a dit avoir grandi là-bas jusqu’à ce qu’il rencontre le monsieur qui l’a élevé mais dont les rapports aujourd’hui sont très mauvais, qui est donc cette personne ? Sa sœur ? Je ne sais pas. Et oui, j’ai décidé de donner sa chance à Alex et accepter de me marier avec lui. Mes parents veulent se débarrasser de moi et ils ont décidé de faire un truc à huit clos pour la dot avant son départ imminent dans à peu près 6 jours. La dot est prévue pour après demain et j’ai appelé mamie pour le lui dire, elle m’a dit qu’elle n’était pas d’accord avec cette façon de faire et qu’elle ne viendrait pas assister à ça. J’ai été attristée mais j’ai décidé de poursuivre avec le programme. C’est juste la dot que nous faisons et il partira pour revenir dans deux mois pour le mariage civil. Il m’a dit qu’après ce dernier nous partirons ensemble mais aux usa car il allait être affecté là-bas, je n’y ai pas vu d’inconvénients, j’ai toujours voulu aller aux usa alors y vivre est une aubaine.
Je finis par me lever du lit et aller me changer en mettant une jolie robe, je tire mes cheveux en un chignon haut et je fais un make-up léger pour avoir bonne figure puis je me parfume. Je mets une de mes jolies babouches d’intérieur et je prends également une tenue pour mon fils, un pyjama propre car celui qu’il a actuellement a déjà fait 2 jours.
Moi : Ephraïm ?
Ephraïm : Maman ?
Moi : Viens te changer.
Il rentre à nouveau dans la chambre et viens jusqu’à moi. Je m’assois sur le lit et je lui retire ce qu’il a au corps.
Ephraïm : Maman pourquoi tu enlèves ? Je n’ai pas sali mon pyjama.
Moi : Je sais mon cœur mais on change parce que tantine Jada arrive.
Il fait la moue. Depuis lors, il n’aime toujours pas quand Jada arrive à la maison. Il devient timide alors que ce n’est pas dans ses habitudes. Je lui enfile ça et je lui demande de retourner au salon mais il ne veut plus.
Moi : À cause de tantine Jada ?
Ephraïm : (Bougeant affirmativement la tête) Elle est tombée là-bas au salon et puis les serpents font la bagarre.
Je le regarde et je ne sais quoi dire. C’est une de ses phrases bizarres qu’il sort souvent dépourvu de sens mais qui se manifestent toujours alors j’essaie de lui demander.
Moi : Tantine Jada va tomber ?
Ephraïm : oui.
Moi : Quand ?
Ephraïm : Elle est tombée déjà.
Moi : Elle est tombée où ?
Ephraïm : Au salon. C’est le serpent qui a fait ça.
Moi : Quel serpent ?
Ephraïm : Le serpent qui est venu avec elle.
Bon là visiblement, il s’agit d’une création de son imagination, il a dû regarder un dessin avec des serpents ou un truc du genre. Je laisse tomber et je prends mon téléphone pour sortir avec lui au salon. Je vais ensuite à la cuisine vérifier s’il y a suffisamment à boire et manger, c’est le cas. Depuis qu’Alex vient ici tous les jours, je suis obligée de préparer ou alors quand c’est vraiment serré avec le boulot, je dis à Simone de me faire une marmite à part et je la paie. Pour les boissons, nous avons aménagé un petit bar dans un coin de la cuisine et y avons mis quelques bouteilles qu’il consomme en mangeant, avant ou après. J’ai des jus au frigo et de l’eau minérale donc ça va. Je profite à faire un petit plateau avec des chips de banane plantain que nous allons consommer comme apéro et dès que je finis, j’entends frapper à ma porte. Ephraïm entre en courant dans la cuisine et vient se cacher derrière moi en serrant son visage sur ma robe.
Moi : (Intriguée)Qu’est-ce qu’il y a mon bébé ?
Ephraïm : (Me serrant les pleurs dans la voix) N’ouvre pas la porte maman. Dis leur retourner chez eux, on ne veut pas.
Moi : (Ne comprenant pas) Hein ?
Ephraïm : Dis leur de partir maman et puis appelle papa.
Moi : Qu’est-ce qui t’arrive ?
Jada : (Devant la porte) Janaï c’est moi.
Moi : Oui j’arrive.
Ephraïm : (Pleurant en attrapant mon pied) Non maman, ne pars pas. N’ouvre pas la porte.
Moi : (Dans ma tête) Mais l’enfant là a quel problème mon Dieu ? (À haute voix) Ephraïm calme toi. Maman Jada ne va rien te faire. Je t’ai déjà dit qu’elle ne peut plus te gronder comme quand on habitait avec elle alors n’ait pas peur.
Ephraïm : (Silence)
Jada : Janaï tu fais quoi ?
Moi : J’arrive Jada, une minute stp.
Je veux partir mais il bloque toujours mon pied alors je le soulève et vais avec lui dans mes bras. Il met ses bras autour de mon cou et me serre comme s’il y a un problème, je suis dépassée. Je décide de partir ouvrir la porte avec lui ainsi et je ne tombe que sur Jada.
Jada : (Me faisant la bise) Tu as duré comme ça pourquoi ? Et il a quoi pour s’agripper comme un singe comme ça sur ton cou ?
Moi : (Esquissant un faible sourire) C’est une longue histoire. Où est la surprise ?
Jada : (Souriante) Elle parle au téléphone, elle a reçu un appel. Elle arrive.
Je me suis décalée et elle est rentrée dans la maison.
Jada : Tu es toute jolie sans en faire trop, c’est bien mais pourquoi lui il a le pyjama ?
Moi : Tu sais que dès 18h, on lui porte ça après le bain, il est 19h passé.
Jada : Je vois mais tu aurais dû lui mettre autre chose car il va quand même rencontrer une personne importante de sa famille.
Moi : Elle comprendra que c’est la nuit. D’ailleurs qui est-ce ?
Voix de femme : (Faisant son entrée dans la maison, fort accent anglais) C’est moi, bonsoir Janaï.
Mon cœur a raté un battement et je me suis figée quand mon regard a croisé celui de Félicité.
Jada : Surprise !
Moi : (Silence)
Félicité : (Fermant la porte derrière elle, souriante) J’ai appris que tu allais te marier avec Alex et je suis personnellement venue te féliciter de vive voix.
Moi : (Silence)
Jada : (Souriante) C’est une belle surprise n’est-ce pas ?
Moi : Pourquoi tu as emmené cette femme chez moi Jada ?
Jada : (Confuse) Hein ? C’est la sœur d’Alex non ?
Moi : Ce n’est pas sa sœur.
Jada : (La regardant) Hein ? Comment ça ce n’est pas sa sœur ? Vous m’avez dit être la sœur d’Alex et que c’était lui qui vous avait donné mes coordonnées pour me joindre afin de faire une surprise à Janaï pour son mariage.
Félicité : (Esquissant un sourire) Oui. Il me fallait un point de contact et je vous ai trouvée sur les réseaux sociaux.
Jada : Donc vous n’êtes pas sa sœur ?
Félicité : Bien-sûr que non.
Jada : Et donc qui êtes vous ?
Moi : C’est son ex fiancée.
Félicité : (Esquissant un sourire) C’est ce qu’il t’a dit ? Que je suis son ex fiancée ? Et toi comme une naïve et désespérée tu l’as crû ? (Fermant son visage) Je suis sa femme idiote (Nous avons écarquillé les yeux de surprise) sa femme et ce depuis trois ans tu comprends ?
Moi : (Silence)
Félicité : (S’approchant de moi en souriant) Donc cela ne t’avait pas suffit de te taper mon homme cette fois là ? Tu as poussé le vice jusqu’à lui faire un enfant et aujourd’hui tu espères te faire épouser par lui c’est ça ? (S’arrêtant à une petite distance de moi toujours en souriant) Comme c’est mignon. Le prince allant chercher la paysanne et son bâtard pour les ramener dans son château pour vivre heureux et faire plein d’autres petits enfants. (Attachant son visage)Tu t’es crû dans un compte de fée n’est-ce pas ? Tu pensais vraiment pouvoir venir me prendre mon homme aussi facilement avec ton bâtard ?
Jada : D’abord on va se calmer 2 minutes madame Félicité ou c’est même quoi là. De 1 ma sœur ne vous a rien volé du tout. De 2, c’est Alex qui est venu vers elle. De 3, il n’a jamais dit être marié et de 4 vous n’avez strictement rien à faire ici. Si vous avez des comptes à régler, faites le avec votre ‘’mari’’ comme vous l’avez si bien dit et laissez ma sœur tranquille. Maintenant vous prenez vos clics et vos clacs et vous sortez d’ici.
Elle a regardé Jada qui se tenait devant elle avec un sourire sur les lèvres avant de lui donner une violente gifle du revers de la main. Il y avait tellement de pression que Jada est tombée sur les coussins. J’ai sursauté et Ephraïm m’a davantage serré le corps en cachant son visage contre mon épaule.
Ephraïm : (Apeuré) Maman.
Félicité : (Visage sombre) Qui es-tu toi pour me parler de la sorte ? Tu me connais imbécile ? Une fille envieuse, aigrie et jalouse de sa sœur comme toi ? Sait-elle que tu la détestes et que tu aurais voulu être à sa place ? Sait-elle que tu as toujours couru après ses hommes pour essayer de prendre sa place ? Sait-elle que tu convoitais Loyd comme tu le fais aujourd’hui avec Alex et que chaque jour tu lui souhaites la mort dans ta maison ?
Je regarde Jada qui me regarde elle aussi comme quelqu’un qui a été percée au grand jour mais elle se ressaisie rapidement et se relève.
Jada : Tu es complètement folle ma parole et ne t’avise plus jamais à me toucher sinon
Félicité lui a mis une autre gifle qui cette fois-ci l’a envoyée au sol. J’ai déposé Ephraïm parterre et j’ai voulu aller vers elles mais elle a sortie une arme à feu de son sac et me l’a pointé sur le visage, je me suis stoppée net.
Félicité : Tu t’approches et je t’explose la cervelle.
Moi : (Effrayée, silence)
Félicité : Recule immédiatement.
Je l’ai fait et mes larmes ont commencé à couler.
Moi : Félicité je te jure que je ne savais pas qu’Alex et toi étiez mariés sinon je ne me serais jamais approchée de lui.
Félicité : Comme tu ignorais aussi que c’était mon fiancé quand tu avais couché avec lui à l’époque n’est-ce pas ?
Moi : J’étais ivre ce jour Félicité je te le jure. Je ne savais pas ce que je faisais mais je te promets d’arrêter et de ne plus jamais m’approcher de lui.
Félicité : Bien-sûr que tu ne t’approcheras plus de lui Janaï parce que j’ai l’intention de te tuer. Toi et ton bâtard avant de boire votre sang.
Moi : (Pleurant davantage) Ô mon Dieu.
Félicité : Tu fais de le dire ‘’ô ton Dieu’’ car il a été incapable de te dire de ne pas mettre le pied sur la ruche d’abeille que je constituais et tu en paieras les conséquences. Toi et toute ta famille en commençant par cette imbécile qui s’est crue être à mon niveau pour me parler comme elle l’a fait.
Elle a pointé son arme sur Jada avant de prendre un truc dans sa poche et fixée sur l’avant du fusil pour couvrir le son. Jada et moi l’avons regardée avec de grands yeux effrayés car il était évident qu’elle n’était pas venue pour s’amuser.
Jada : (Pleurant) Je t’en supplie, ne me fais pas de mal. Je ne suis pour rien dans cette affaire et
Piouf -piouf. Elle a reçu 2 balles sur le ventre avant d’avoir fini de parler. J’ai sursauté en pleurant puis j’ai tiré mon fils pour le serrer contre moi en cachant son visage pour qu’il ne voit pas cette image.
Moi : (Pleurant) Seigneur Jésus vient à mon secours, je t’en supplie.
Félicité : (Riant) Tu crois qu’il écoute ? Tu peux même parler plus fort si tu veux, crie ton seigneur et demande lui de venir ici, dis lui que je l’attends et on verra s’il pourra te délivrer de ma main.
Moi : (Silence )
Félicité : (S’approchant de moi) Tu ne le fais pas ?
Moi : (Silence)
Félicité : (Collant son arme contre ma tête) À genoux.
Je me suis promptement exécutée toujours en serrant mon fils contre moi et tremblant de toute part.
Félicité : Je t’avais averti Janaï, je t’avais dit de fuir très loin sinon j’allais te tuer de mes mains (attrapant mes cheveux et les tirant avec force vers l’arrière, m’obligeant ainsi à casser le cou) mais tu ne m’as pas écouté, tu es revenue écarter tes sales jambes de traînée pour te faire coucher une fois de plus, espèce de petite pute.
Elle m’a frappé le bout de son fusil sur le visage et je suis tombée au sol avec mon fils que je tenais toujours. Je me suis immédiatement mise à saigner.
Félicité : Je me demande ce qu’il a bien pu suivre chez toi ? Est-ce l’envie de coucher la même femme que Loyd ? Est-ce parce qu’il a raté Rebecca et a voulu se rattraper avec toi comme lot de consolation ? Est-ce parce que tu es métisse ?
Moi : (Pleurant parterre)
Félicité : (Me tirant par les cheveux avec force) Pourquoi s’est-il intéressé à toi Janaï ?
Moi : Je, je ne sais pas.
Félicité : (Me donnant un autre coup au visage) Mauvaise réponse.
Je suis tombée et j’ai lâché Ephraïm qui a tourné sa tête pour la regarder.
Félicité : (Souriante) Regardez moi ça. Je n’avais pas encore vu que tu nous avais fait un joli petit garçon. C’est fou comme il ressemble à son père. Les mêmes yeux, le même nez, la même bouche, tout pareil à l’exception de ce teint clair et cette chevelure bouclée (ébouriffant ses cheveux) C’est doux et (reniflant son odeur) il sent tellement bon. C’est vraiment dommage, et dire que tu aurais pu vivre plus longtemps si ta mère n’avait pas commis l’erreur de sortir de son trou et
Voix : Eloigne toi de mon fils Félicité.
Elle a grandement souri avant de se retourner pour le regarder.
Félicité : Sois le bienvenu mon chéri. C’est justement toi que je suis venue chercher afin que nous rentrions tous les deux à la maison.
Alex : Je suis là, on peut partir.
Félicité : Bien-sûr mais avant laisse moi ôter un tout petit obstacle de notre chemin.
Alex : Fé écoute moi, tu n’as pas besoin de faire ça. Nous n’avons pas besoin d’en arriver là. C’est entre toi et moi. Rentrons à la maison bébé et nous allons régler ça là-bas.
Elle sourit et pointe son arme sur moi. Je me mets à pleurer et prier dans mon cœur.
Alex : Fé ne fait pas ça, je t’en supplie. Laisse les partir.
Piouf, elle m’a tiré une balle sur la cuisse et il s’est jeté sur elle avant qu’elle ne le refasse. Elle a tiré une balle sur le mur, une autre sur son pied et la troisième sur son épaule, il est tombé par terre.
Félicité : (Pleurant) Tu vois ce que tu m’obliges à faire Lex ? Tu vois ce que tu m’obliges à faire ? Nous étions heureux tous les deux et on vivait notre vie sans nous prendre la tête. J’étais ta moitié jusqu’à ce que tu couches avec cette petite pute et là tu as changé, tu as commencé à devenir mystérieux et tu t’es complètement déconnecté de moi. Je ne savais plus rien de ce que tu faisais alors même que nous habitions dans la même maison. Tu m’as dit n’avoir rien pris chez elle en couchant avec elle alors qu’il était évident que si. Tu n’avais pas seulement pris quelque chose mais tu es allé jusqu’à te connecter pour continuer à l’exploiter à distance. Tu m’as dit n’avoir pas d’enfant mais le voici aujourd’hui avec cette trainée. Tu as cru m’avoir berné Lex ? Tu m’as prise pour une conne ? J’ai surveillé tes moindres faits et gestes ces derniers mois afin de t’attraper la main dans le sac et je l’ai fait. Tu pensais vraiment que je n’aurais pas trouvé ça ? Tu m’as sous-estimée à ce point après toutes ces années Lex ? Tu pensais vraiment que tu aurais pu te marier sans que je ne le sache ? Tu comptais vivre ta petite vie de famille avec ton fils et ta femme ? Sait-elle au moins qui tu es ? Sait-elle que tu fais partie d’une secte et que tu couches avec les femmes pour voler leurs destinées ? Sait-elle que tu as vendu ta semence au serpent et que tout ce que tu produits lui appartient ? Sait-elle que tu as tué des gens et bu leurs sangs pour de l’argent ? Sait-elle que tu t’es connectée à elle pour l’exploiter et bénéficier de ses grâces ? Sait-elle que tu es un occultiste et que tu te transformes en serpent pour faire certaines choses ? Sait-elle tout cela ? Moi je le sais et je t’ai accepté comme tel, je t’ai accepté dans ta vraie nature parce que je t’aime et j’étais prête à tout pour toi. Mais tu as voulu me quitter pour te mettre avec cette fille Lex ? Pourquoi hein ? Qu’a-t-elle de plus que moi ? Pourquoi tu aimes cette fille ? Est-ce parce qu’elle a pu te faire un enfant par je ne sais quel moyen ? Pourquoi ? (Le soulevant par la veste avec ses 2 mains) Pourquoi tu aimes cette fille Lex ?
Alex : Parce que mon cœur en a décidé ainsi.
Félicité : (Hurlant en étouffant sa voix et se tournant pour tirer sur moi) Dans ce cas qu’elle disparaisse.
Elle a tiré mais il n’y avait plus de balle. Elle a actionné la gâchette plusieurs fois sans résultat avant de lancer ça sur moi.
Félicité : Ce n’est pas grave, je me ferai un plaisir de l’avaler toute crû et vivante puis je m’attaquerai à son bâtard.
Ephraïm est venu vers moi et je me suis redressée pour m’asseoir au sol. La pièce a commencé à se refroidir sans que je ne sache pourquoi et j’ai vu cette femme petit à petit se transformer en un gros serpent devant mes yeux grands ouverts.
Moi : Ô mon Dieu.
Elle s’est complètement transformée et ses vêtements se sont retrouvés au sol. Elle a sorti sa langue et s’est mise à ramper dans ma direction jusqu’à ce qu’elle se retrouve bloquer. Elle a tourné la tête et a remarqué qu’un autre gros serpent l’avait bloquée en enroulant son corps sur le sien puis sans qu’on ne s’y attende, ils ont commencé à se battre tous les deux en bougeant violemment dans tout le salon. Je me suis déplacée en tirant mon pied jusqu’à la chambre avec mon fils et je me suis mise à crier à l’aide pour que les locataires des maisons viennent car les filles étaient sorties pour la journée avec les enfants. J’ai crié et l’un des serpents est rentré dans la chambre, j’ai serré mon fils contre moi en continuant à pleurer. L’autre serpent est rentré à sa suite et la bagarre a repris jusqu’à ce que l’un des deux s’enroule autour de la tête de l’autre et le serre avec force. Ce dernier s’est agité pendant un bon moment puis a arrêté de bouger. L’autre a gardé la position quelques minutes supplémentaires puis s’est déroulé. Le serpent est tombé inerte au sol. Celui qui est resté s’est tourné vers nous pour nous regarder. Ephraïm a tourné la tête pour le voir et a voulu se détacher pour aller vers lui mais je l’ai retenu.
Ephraïm : (Insistant) C’est papa maman, il ne va rien faire.
Je suis restée en train de regarder ce serpent en me rappelant de toutes ces fois que je l’avais vu en rêve ou même de façon éveillée, des révélations que j’ai entendue à ce propos, de mon fils parlant du fait qu’il jouait avec un gros serpent et la guérisseuse au village me disant que j’avais couché avec un serpent.
Moi : Ô mon Dieu, je suis maudite.
Je me suis écroulée au sol et ce fut le trou noir…
Fin !