CHAPITRE 72: INFERTILE

Ecrit par L'UNIVERS DE JOLA

***CHAPITRE 72 : INFERTILE.***


(la correction se fera demain, lisez comme ça, désolée)


**LESLIE OYAME**


Elle : Exaucé je t’ai dit de ne pas la toucher, viens ici tout de suite. 


Lui : Mais maman il va lui faire du mal.


Elle : (Me regardant toujours dans les yeux avec une profonde tristesse à l’intérieur ) Je sais, mais nous ne pouvons rien faire pour elle. Elle a fait son choix. Viens on s’en va. 


Il est passé devant moi l’air abattu pour la rejoindre et il ont tourné le dos pour partir. 


Moi : Attendez, qu’est-ce que vous voulez dire par il va lui faire du mal, on va faire du mal à qui ?


Elle : (Me regardant) Je suis désolée, je ne peux malheureusement rien vous dire…. Triomphe.


Je me suis figée en écarquillant les yeux. Comment cette femme m’a-t-elle appelée ? Je n’ai pas fini de réaliser la chose qu’elle est partie. Je suis restée là comme dans un état second. Ce nom m’a rappelé la dernière fois qu’on m’avait appelé comme ça, c’était il y a presque 30 ans maintenant et j’ai eu un flash rapide de ce jour sombre qui avait volé toute ma joie de vivre et m’avait par la même occasion arraché mon enfance. Je me suis revue en train de pleurer sur le corps de ma grand-mère en criant de toute mes forces


Voix : Madame vous allez bien ? (Me secouant) madame ?


Je suis sortie de cet état léthargique pour regarder le monsieur qui me tenait dans ses bras.


Lui : Vous allez bien ?


Moi : (Le regardant) Qu’est-ce qui se passe ?


Lui : Je ne sais pas. Vous étiez là débout puis vous vous êtes mise à crier '’Mema’’ avant de vous écrouler par terre en pleurant.


Je l’ai regardé avec les grands yeux. Quand est-ce que cela s’est-il passé ? J’ai regardé autour de moi et j’étais bien assise par terre, mon visage était mouillé et des larmes parlaient encore le long de mes joues. Il vient de se passer quoi là ?


Lui : Vous allez bien ? Sinon, on peut vous emmener là à Egypto (hôpital)


Moi : Non, ce n’est pas nécessaire, je vais bien.


Lui : Vous en êtes sûre ?


Moi : Oui. Aidez moi à me relever svp.


Il l’a fait et je l’ai remercié avant de retourner à ma voiture. Finalement je n’ai même plus eu à cœur de prendre le crédit. À peine je montais dans la voiture que Mfoula m’a appelé.


« Moi : Allô ? »


«Arsène : Ma douce tu vas bien ? »


 «Moi : Euh oui, pourquoi ? »


« Arsène : Je ne sais pas trop, j’ai juste eu une forte pensée sur toi tout de suite et j’ai décidé de t’appeler pour savoir si tout allait bien. »


« Moi : Je vais bien. Je suis déjà au Beau Séjour, je voulais même t’appeler pour savoir si on passait ce week-end chez toi ou chez moi. »


«Arsène : Chez moi. Tu vas partir de Là-bas à quelle heure ? »


 «Moi : Je ne sais pas trop, mais je ne vais pas mettre du temps j’en ai pour 1 ou 2 H avant de rentrer. »


 « Arsène : D’accord , fais moi signe quand tu finis pour que si je ne suis pas encore rentré, je prenne aussi mon départ. »


«Moi : D’accord. »


 «Arsène : Bon, je te laisse. Je t’aime ! ».


 «Moi : Moi aussi. »


Clic !


J’ai posé mon téléphone avant de réfléchir pour essayer de comprendre ce qui s’est passé tout à l’heure. Qu’est-ce que cette femme voulait dire avec son fils ? D’où a-t-elle eu ce nom par lequel elle m’a appelé ? Et c’était quoi qui s’est passé juste après ? Comment ai-je fait pour me retrouver par terre ? Le monsieur a dit que j’ai crié, pourtant je ne me rappelle pas. Je reste là pendant un moment avant de me décider à partir, je verrai tout ça plus tard quand je serai posée à la maison. J’ai démarré et je suis allée chez Lauria. Lorsqu’elle m’a ouvert la porte, j’ai ressenti quelque chose d’assez étrange mais je n’ai  pas eu le temps de m’attarder dessus vu que Princesse est venue me sauter dans les bras. Je suis rentrée et j’ai trouvé Loyd avec les autres. 


Moi : Bonjour.


Loyd : Bonjour ya Leslie.


Les enfants : Bonjour tantine.


Lauria : Tu veux boire quelque chose ?


Moi : Non. Je ne suis pas venue ici pour m’éterniser, je suis là pour parler avec toi et ça tombe bien parce que ton frère est là, je ferai d’une pierre deux coups. Fais sortir des chaises à la terrasse.


Elle s’est exécutée et j’ai remis mon sac et les clés de ma voiture à Princesse pour qu’elle accepte de me laisser toute seule. Cette petite est vraiment très intelligente, elle sait que sans ça, je ne pourrai pas bouger d’ici. Ils ont mis les chaises de sorte à ce que je me retrouve assise en face d’eux, ce n’est pas plus mal. J’ai regardé Lauria et j’ai vu qu’elle avait des égratignures aux genoux et aux coudes, des choses qu’elle n’avait pas la dernière fois qu’on s’est vu.


Moi : Tu as eu quoi au corps ?


Lauria : Je suis tombée.


Moi : (Arquant mon sourcil) Où et comment ?


Lauria : Devant la porte d’une église. Je voulais rentrer mais je suis tombée avant de m’évanouir.


Moi : Tu es maintenant sorcière ?


Lauria : Hein ?


Moi : Je te demande si tu es sorcière, vu que ce sont elles qui ont peur de rentrer dans les églises et vont tomber là-bas en prenant les crises.


Lauria : (Silence)


Moi : Donc tu es tombée et après il s’est passé quoi ?


Lauria : Quand je me suis réveillée, j’étais dans une salle de l’église et les gens qui étaient avec moi ont dit que je me suis évanouie devant l’entrée de l’église.


Moi : Et pourquoi tu es tombée ?


Lauria : (Hésitante) À cause, à cause des liens de blocage qu’il y a en moi. 


Moi : Hum. Et tu as été délivrée ?


Lauria : Non. (J’ai arqué un sourcil) Ils ont juste prié pour moi et on m’a donné un programme de jeûne et prière. L’homme de Dieu a dit qu’il veut vous voir.


Moi : Vous qui ?


Lauria : Arsène et toi.


Moi : Pardon ? Qui ? Par rapport à quoi ? Il nous connait où ? Et on a quoi à y voir avec tes mauvais esprits ?


Lauria : Je ne sais pas.


Moi : Ça c’est encore les histoires où on va toucher les têtes des gens non ? Ne me mêlez pas dans vos conneries. Carrément il veut nous voir Arsène et moi parce que quoi ? 


Lauria : (Silence)


Moi : Pardon, laissez-moi en dehors de vos choses. Vous ne connaissez pas Arsène et ne le connaîtrez jamais. J’espère que j’ai été très claire ?


Lauria : Oui.


Moi : Bien. Vous deux là, je vous ai dit depuis le début que je voulais que vous restiez loin de moi car je ne voulais plus rien savoir de vous mais avec votre sorcellerie vous vous êtes débrouillés à trouver ma maison pour venir me harceler en soit disant que vous vouliez me demander pardon, je vous ai dit l’autre jour que je n’avais pas besoin de ça pour vivre et de retourner chez vous. Toi Loyd, tu t’es arrangé à devenir ami d’Arsène et toi Lauria tu as eu le culot de venir déposer tes enfants chez moi, on vous a envoyé non ? Vos parents vous ont envoyé pour venir troubler ma quiétude n’est-ce pas ? 


Eux : (Silence)


Moi : C’est bien.(Regardant Lauria) Tu faisais quoi à Dragage ?


Lauria : C’est là-bas que j’habite depuis que Princy m’a chassé de la maison .


Moi : Et pourquoi ?


Lauria : Parce qu’il était fatigué de me faire les mêmes reproches, ses parents et lui ont dit qu’ils ne veulent plus de ce mariage parce que j’ai attaché leur enfant.


Moi : Et tu as attaché Princy ?


Lauria : Non. Je n’ai rien fait.


Moi : Hum, tchuip, aaaah. J’ai dit que je ne vais pas mettre ma bouche dans tes affaires Lauria, c’est devant la famille là que tu m’avais renié non ?


Lauria : (Silence)


Moi : Je ne mettrai pas ma bouche dedans. Nze dit quoi pour ses deux enfants ?


Lauria : Ils ont dit qu’ils ne veulent pas des enfants là parce qu’ils sont sorciers.


Moi : Nze veut s’amuser avec moi ? Quand vous vous êtes rencontrés si c’est où tu avais les deux enfants là ? Ils ne veulent pas des enfants là que qui doit les vouloir ? Qui va s’occuper d’eux ? Il est sur la route non, je l’attends ici. Comme ça fait longtemps que Nze a vu ma folie, il saura qu’il y a gens et gens. D’ailleurs toi-même tu as fini de te marier et tu es allée t’asseoir dans sa maison pour pondre des enfants non ? Tu as arrêté l’école.


Lauria : Je n’ai pas arrêté l’école, j’ai eu mon master.


Moi : Et après ? Tu as eu le Master maintenant tu peux m’expliquer pourquoi je t’ai retrouvé chez ces gens en train de boire la bière au lieu d’être au travail ?


Lauria : Je ne travaille pas.


Moi : Donc tu ne travailles pas mais tu as le temps de boire le matin ? Tu vois comment tu es bête non Lauria ? Tu vois comment tu es bête ? Tu viens déposer tes enfants chez moi pour aller boire la bière avec tes incapables de parents c’est ça ? 


Lauria : (Coulant des larmes)


Moi : (Énervée) Tu m’arrêtes tout de suite ces larmes sinon je vais te gifler au visage. Au lieu de chercher le travail tu bois et tu pleures ? J’ai fait tout ce que j’ai fait pour que tu finisses comme ça ? Pour que tu sois une moins que rien et épave comme tes parents ? Est-ce que tu sais que j’ai envie de te faire du mal quand je te regarde ? Tu sais ça ? Je me suis cassée le cul pour que tu ailles t’asseoir sur ce foutu tabouret ? (La poussant de sa chaise en colère)Je t’ai demandé d’arrêter de pleurer Lauria ne m’énerve pas. 


Elle est tombée et s’est assise par terre en se recroquevillant sur elle. J’ai préféré laisser son cas pour le moment.


Moi :  (Regardant Loyd) Toi tu vis bien à Dragage non ?


Loyd : Oui.


Moi : Je peux savoir pourquoi vous vivez dans cette épave alors que vous êtes trois hommes valides là-bas ? Tes frères et toi foutez quoi ?


Loyd : On voulait arranger la maison avec Lauria mais on n'arrivait pas.


Moi : Pourquoi ?


Loyd : (Silence)


Moi : (Sentant ma tension montée) Seigneur, je ne sais pas pourquoi je suis née dans ce genre de famille. Des bons à rien, je ne sais pas à quoi vous servez sur cette terre. Une forte pluie va tomber et balayer votre pourriture là mais ça ne dérange personne. Vous rentrez vous sortez et vous avez même le courage de mettre des enfants au monde pour venir les faire souffrir. C’est quelle famille ? Vous êtes quel genre d’être humains. Et c’est même où que vous allez aussi ramasser des folles qui vous donnent les enfants là ? Seigneur, tu ne peux pas aussi bloquer la fertilité des gens comme ça ? Ils gagnent des enfants pour faire quoi ? Quoi ?


Je voulais encore continuer à parler mais j’ai eu une baisse de tension d’un coup et j’ai eu le vertige alors que j’étais assise. J’ai alors décidé de me calmer, j’ai les enfants d’autrui de Mfoula dans mon ventre qui doivent naître en bonne santé, les Mbazogho et les Nze ne viendront pas me tuer avec la tension, si c’était ça leur plan, ils ont menti.


Moi : (Après quelques minutes de silence) Donnez moi de l’eau à boire rapidement.


C’est Loyd qui s’est levé. Il y a un filtre à eau ici donc je ne m’inquiète pas. Il est parti et est revenu avec une carafe et un verre. Il a fait le service, j’ai pris et j’ai bu. Quand ça allait un peu j’ai repris la parole en laissant les sujets des deux là et leurs parents sinon ils vont me tuer avec la colère. 


Moi : Les trois enfants là sont à Ludovic et Léandre n’est-ce pas ?


Loyd : Oui. 


Moi : Les enfants là ont fait un tour à l’hôpital dernièrement ?


Loyd : Non. 


Moi : Ça ne m’étonne pas. À vue d’œil , on voit qu’ils ne sont pas en bonne santé. (Regardant Lauria) Ce sont leurs mères qui étaient en train de boire avec toi l’autre jour ?


Lauria : Oui 


Moi : Mal chance. Ils vont à l’école ?


Lauria : Quand je travaillais, ils allaient à l’école mais ils ont arrêté pendant deux ans. Loyd les a remis à l’école quand il a eu le travail. 


Moi : Ils font quelle classe ?


Loyd : Romeo est au cp2 (2e année), Cyrielle et Clément à la grande section.


Moi : Romeo a quel âge ?


Loyd : 9 ans.


Moi : Et ils apprennent à Dragage ?


Loyd : Oui. 


Moi : Tes enfants apprennent où ?


Lauria : à Soduco(quartier) l’école a déjà été payée pour toute l’année .


Moi : Et je suppose que toute cette semaine personne n’est parti à l’école .


Lauria : Non. 


Moi : Je vois. Je verrai comment te faire un dépôt demain pour le taxi des enfants en attendant le retour de Princy. (Regardant Loyd) Tu vas m’aider à payer le taxi des autres, je donnerai une partie et toi le reste. La fin du mois, vous irez me faire un contrôle médical des trois enfants là. 


Eux : D’accord. 


Moi : (À Lauria) Je viendrai ici la semaine prochaine, je veux trouver ton CV sur la table.


Lauria : D’accord. 


Moi : Quand je vais te trouver le travail et que cet imbécile de Princy là va reprendre la charge de ses enfants, je ne veux plus entendre parler de vous deux. Je vous ferai uniquement des virements pour les trois autres à une date bien précise mais vous et moi, je vous le redis, on ne se connait pas et on n’a aucun lien, je ne suis pas venue au monde pour vous donc vous n’allez pas me pourrir la vie. J’espère que j’ai été très claire ?


Eux : Oui.


Moi : Ok. Princesse ?


Princesse : Oui ?


Moi : Viens avec mon sac chérie, maman veut prendre quelque chose. 


Elle s’est pointée avec et je l’ai pris pour sortir 50 milles que j’ai remis à Lauria pour qu’elle complète la nourriture et les choses qui manquent. J’ai pris aussi la clé de la voiture avant de soulever la petite et jouer avec elle pendant 30 minutes. Je l’ai ensuite envoyée me prendre le peigne à cheveux dans la chambre de sa mère et j’ai profité à m’en aller en laissant les deux autres à la terrasse. En chemin j’ai appelé mon homme et il m’a dit qu’il était déjà rentré, je suis donc allée le trouver…


**ARSÈNE MFOULA**


Moi : (Prenant Leslie dans mes bras) Comment c’était ?


Leslie : (L’air fatigué) Fatiguant. Je t’assure que les problèmes de Lauria m’ont vidé toute mon énergie. Une histoire vraiment compliqué que rien que d’y penser, j’ai déjà le vertige.


Moi : Ça se voit sur ton corps. Tu as besoin de repos, si tu continues comme ça je vais finir par t’empêcher de sortir. Tu sais très bien ce que le médecin a dit concernant ton état. Tu dois à tout prix éviter des situations stressantes car cette grossesse est à risque.


Leslie : J’ai compris bébé, je vais me reposer. (Souriant en me regardant)D’ailleurs tout ce week-end tu prendras soin de moi n’est-ce pas ? Un week-end rien que tous les deux.


Moi : (Souriant) Ce regard et ce sourire c’est pour m’amadouer ?


Leslie : (Souriant toujours en passant ses bras autour de mon cou) Non, c’est pour te dire que je t’aime et que je veux sentir la chaleur de ton corps nu contre le mien.


Moi : C’est tentant mais non. Tout ce que tu auras c’est une douche, car ta peau est collante et le dodo. Ce soir je m’occuperai de toi.


Leslie : (Faisant la moue) C’est pas juste, je veux te sentir contre moi.


Moi : (Souriant) Je vais dormir avec toi et te prendre dans mes bras. Moi aussi j’ai besoin de dormir, j’ai eu une semaine assez intense. 


Elle voulait encore bouder mais je l’ai soulevé comme un bébé pour l’emmener à la chambre, elle a encore pris du poids cette semaine, j’ai senti la différence mais bon, je suis costaud donc ça va. Nous avons pris notre douche ensemble avant de venir nous poser sur le lit. J’ai essayé de lui résister mais elle connait tellement mon corps qu’elle a fini par avoir gain de cause. Je me suis seulement surpris en train d’aller et venir en elle. Après la jouissance, j’ai direct sombré dans un profond sommeil…


Voix : Mesmin, tu ne m’accompagnes pas au champ ?


Lui : Non, je suis fatigué.


Elle : Tu es toujours fatigué et il faut à chaque fois que je te force pour que tu bouges le petit doigt.


Lui : Mais tu viens toujours me demander d’aller au champ alors que tu sais que je suis fatigué. Demain je dois aller à Libreville, il faut que j’ai la force pour faire ce grand voyage.


Elle : Hum.  Mieux je pars au champ parce que si j’ouvre ma bouche sur toi aujourd’hui , Dieu va me maudire.


Lui : (Souriant) C’est ça. Mais oh. Tu as laissé ma nourriture ?


Elle : Je n’ai rien laissé.


Lui : Ma Douce ne me dis pas ça, donc je vais mourir de faim ?


Elle : Tes mains sont coupées ?


Lui : (La retenant par la taille) Ma Douce à moi tout seul, regarde comment les gens sont jaloux de moi dans tout ce village parce que j’ai la plus belle femme qui prend soin de son mari. (Elle a souri) Est-ce que tu peux laisser ton mari avec la faim. Dans ta Bible que tu lis là, Dieu même interdit ça. 


Elle : Toi tu connais Dieu ? Quand je te dis ici de venir prier avec moi ou même de lire tu refuses.


Lui : Ce sont les choses des blancs.


Elle : Mais pour manger c’est pour les noirs ?


Lui : Laisse ça, tu as laissé ma nourriture d’abord ?


Elle : Oui. C’est en haut du fumoir dans la cuisine.


Lui : (Souriant en lui faisant un baisé) Tu es la meilleure de toutes les femmes. Vas déjà travailler, il ne faut pas que le soleil te surprenne.


Elle : Hum. 


Elle a ramassé son panier et s’est mise en route pour le champ. Je souriais durant tout leur échange, les mimiques de cette femme, sa voix et même ses mots me rappelaient beaucoup Leslie. De plus son mari l’appelle comme moi je le fais. J’ai décidé de suivre cette femme au champ et je l’ai regardé travailler la terre pendant un bon moment. Tous ses gestes, depuis la façon de tenir ses outils jusqu’à la façon de ramasser l’herbe, même essuyer le visage ou faire craquer son dos, tout est pareil que Leslie. Elle a passé son temps à chanter les louanges jusqu’à ce qu’elle prenne son repos. J’ai pris la peine de regarder son visage et je me suis rendu compte que c’était la jeune femme que j’avais vu avant avec plusieurs années en plus, elle avait l’air d’être dans sa cinquantaine. J’ai été très surpris. Je me suis posé plusieurs questions sur elle et comment ils avaient fait après leur départ, donc ils s’en étaient sortis vu qu’elle avait l’air heureuse. Qu’est devenu son petit garçon.


Elle : Seigneur, tu as promis que tu allais faire quelque chose et que c’est la première fille qui naîtra de mon fils sur laquelle tu mettras ton sceau selon la parole prononcée par elle à sa mort. Regarde comment je me fais vieille ? Si je meurs maintenant, qui s’occupera d’elle ? Agis maintenant, dis moi quelque chose.


Elle s’est tue et quelques minutes après, une voix s’est faite entendre.


« Ils ont tué la fertilité de Landry, il ne peut plus avoir d’enfants »


Elle : (Écarquillant les yeux) Seigneur ne me dis pas ça, je refuse….


SECONDE CHANCE