CHAPITRE 76: À CŒUR OUVERT.

Ecrit par L'UNIVERS DE JOLA

CHAPITRE 76 : À CŒUR OUVERT 

(C'est le seul bonus de cette année oh, il faut profiter)


**REINE DIVOKOU MFOULA**

Je suis restée en train de le regarder dans les yeux avant de prendre la parole.


Moi : Ce n’est pas trop tôt, maintenant si tu as fini de raconter tes conneries, tu me libères le chemin car je suis attendue. 


Il m’a regardé quelques secondes avant de se mettre sur le côté. Je suis sortie et j’ai grimpé dans ma voiture puis je suis partie de là, il n’a qu’à aller se faire foutre. J’ai roulé jusqu’au restaurant avant de garer au parking. J’ai pris mon sac et j’ai voulu descendre du véhicule mais je n’ai pas pu ouvrir la portière. Elle n’était pas bloquée ni quoique ce soit mais ma main était lourde et tremblante. Les propos d’Alvine ainsi que l’expression de son visage sont passés en boucle dans mon esprit. En un rien de temps, tous mes souvenirs avec lui, depuis que je le connais jusqu’à présent me sont revenus en mémoire, j’ai réalisé que jamais, il ne m’avait parlé comme ça au paravent, jamais il avait eu cette attitude et j’ai pris peur. Est-ce que je suis prête à ce qu’il se désintéresse réellement de moi ? J’ai imaginé cette éventualité et j’ai paniqué. J’ai reposé mon sac sur le siège passager et j’ai démarré pour faire demi-tour. Je ne veux pas me mettre avec lui, mais je ne veux pas qu’il arrête de me couvrir d’attention parce que la vérité c’est que j’aime ça et je ne veux pas que cela s’arrête. Mon téléphone s’est mis à sonner et c’était Aubrun. 

« Moi : (Décrochant) Allô ? »

« Aubrun : (Avec un fort accent anglais) Tu en as encore pour longtemps ? »

« Moi : Excuse-moi Aubrun, mais je ne pourrai pas venir. J’ai eu un contretemps. »

« Aubrun : Y a-t-il un souci ? Je peux venir te rejoindre ? »

«Moi : Non non, pas besoin que tu viennes. Je vais te rappeler demain pour t’expliquer les choses. Vraiment je m’excuse. »

 « Aubrun : J’espère au moins que tu vas bien ? »

«Moi : Oui, ne t’inquiètes pas, je vais bien. »

 « Aubrun : D’accord . J’attendrai alors ton coup de fil. Bonne soirée. »

« Moi : Merci, à toi aussi. Et encore désolée pour le lapin. »

«Aubrun : Ce n’est pas grave. Je vais rentrer me reposer car je suis encore assez fatigué par le voyage. »

 « Moi : D’accord. »

« Aubrun : Bon je te laisse chérie, porte toi bien. »

«Moi : Merci, toi aussi. »

 « Aubrun : Merci. » 

Clic !

Il a coupé l’appel et j’ai continué ma route jusqu’à la maison. Je suis rentrée et je l’ai trouvé assis au salon avec une bouteille d’alcool et un verre qu’il buvait. Nos regards se sont accrochés avant qu’il ne détourne le sien en vidant son verre. Il s’est levé et a voulu quitter la pièce.


Moi : Je n’y suis pas allée. (Il a marqué un arrêt avant de se retourner pour me regarder) Je, je ne suis pas partie à ce rendez-vous (touchant nerveusement ma pochette) j’ai annulé. 


On s’est regardé un moment dans les yeux avant qu’il n’étire ses lèvres en un grand sourire qui m’a également fait sourire.


Alvine : (Souriant) Tu as mangé aujourd’hui ?

Moi : Pas depuis ce matin, je n’ai même pas eu mes popcorn à l’heure habituelle.

Alvine : Je suis désolé ma Reine, je vais commander ça pour toi et il viendra te donner ça ici. Tu veux manger quoi ?

Moi : Le bouillon de poisson que tu as fait l’autre jour.

Alvine : Avec la banane ?

Moi : Oui. 

Alvine : (Souriant) D’accord. Va te changer pendant que je te prépare ça.

Moi : D’accord .


Il est parti à la cuisine pendant que je suis montée à l’étage pour me changer. Je me suis assise sur la chaise dans ma chambre et je suis restée pendant un moment sans rien faire puis j’ai attrapé mes lingettes démaquillantes pour enlever tous les produits que j’avais sur le visage après quoi j’ai retiré tous ce que j’avais sur le corps comme vêtements pour les troquer contre un crop top et une culotte fleurie, j’ai pris une de mes perruques et je l’ai posée sur ma tête avant de descendre pour le retrouver en cuisine.


Moi : (Dans son dos) Je peux aider ?

Alvine : Oui, tu peux t’occuper de la ba


Il a arrêté de parler lorsqu’il a posé ses yeux sur moi, une lueur a traversé son regard avant qu’il ne se mette à sourire. 


Moi : Que disais-tu ?

Alvine : (Regardant mon ventre) Que tu peux faire la banane.

Moi : (Me rapprochant) D’accord. C’est ce qui est sur le plan ?

Alvine : Oui.

Moi : Passe moi un couteau.


Il me l’a donné avant de venir me mettre un tablier.


Moi : (Riant) Mais qu’est-ce que tu fais ?

Alvine : Tu ne travailles pas dans ma cuisine sans équipements, ce n’est pas le désordre que tu fais chez toi et les vêtements sont tachés.

Moi : N’importe quoi, moi je suis une experte et je n’ai pas besoin de toutes ces choses pour préparer.

Alvine : (M’attachant le tablier dans le dos) Mais tu vas le porter, sinon tu sors d’ici. De plus ( Retirant ma perruque) Ça.

Moi : (Écarquillant les yeux) Mais.

Alvine : Les faux cheveux ne sont pas admis en cuisine. Ce n’est pas moi qui t’ai dit d’aller te raser la tête pour devenir le sosie de ton frère, tu as coupé, tu assumes. Arsène la fille.

Moi : Si tu m’appelles encore comme ça, je vais te mettre une raclée.

Alvine : (Souriant) Arsène la fille.


J’ai lâché mon couteau et je suis allée lui mettre un coup sur les côtes qui l’a fait rire plus qu’autre chose. Il m’a saisi les bras pour les immobiliser, s’en est suivi une lutte entre nous sans grande violence qui m’a laissée coucher par terre sur le dos et lui au dessus de moi. Nous n’arrêtions pas de rire avant qu’il ne s’arrête et ne me fixe dans les yeux.


Moi : (Souriante) Qu’est-ce qu’il y a ?

Alvine : Tu es tellement belle Reine.

Moi : (Esquissant un faible sourire) Merci.

Alvine : Tu le sais mieux que quiconque que je n’aime pas les femmes qui se coupent les cheveux mais sur toi, ça ne me dérange pas, je trouve que tu as une tête à faire ce genre de coupe et tu es magnifique avec les cheveux coupés.


J’ai souri sans lui répondre, il s’est mis à rapprocher son visage du mien. Il allait m’embrasser mais nous avons entendu le bruit de la sonnette du portail et nous nous sommes levés. 


Alvine : Ça doit être tes popcorn. Je vais vérifier.

Moi : D’accord.


Il est parti et je suis restée à faire la banane. Il est revenu quelques minutes plus tard et c’était bien ça. Comme c’est sucré, j’ai décidé de les manger après le repas au risque de me couper l’appétit. Nous avons apprêté le repas avant de passer à table plusieurs minutes plus tard dans les rires et la bonne humeur. Après nous avons débarrassé et rincé les choses ensemble puis nous sommes allés nous poser dans le deuxième salon pour digérer.


Alvine : (Regardant mon ventre) Je peux le toucher ?

Moi : (Me positionnant bien) Oui, vas-y.


Il a hésité un moment avant de poser sa main dessus, j’ai frémi et il a levé les yeux vers mon visage quelques secondes puis les a baissé sur mon ventre et a posé sa deuxième main. Il s’est déplacé pour se mettre à genoux devant moi et avoir une meilleure posture. Il a lentement approché son visage et a fini par faire un bisou dessus, puis un deuxième et un troisième avant de prendre la parole.


Alvine : (Tout près de mon ventre) Eh mon grand, tu reconnais ma voix ? C’est papa, tu sais le monsieur qui a une belle voix et qui te parle tous les soirs. (J’ai esquissé un sourire) Je suis désolé pour mon silence d’hier, je ne suis pas venu te parler parce que j’étais un peu fâché, bon pas vraiment fâché mais j’étais triste. Tu veux savoir pourquoi ? Eh bien parce que j’ai écouté par mégarde une conversation dans laquelle l’amour de ma vie disait à ses amies que jamais elle ne me donnerait une chance de lui montrer tout l’amour que j’ai pour elle et son amie a dit que ce que nous avions vécu elle et moi cette nuit qui restera à jamais gravé dans mon cœur ne comptait pas et que c’était une erreur. On lui a suggéré d’aller rencontrer un autre homme. Ça m’a fait mal, ça m’a fait tellement mal que je n’ai pas eu la force de faire quoique ce soit. Tu sais fiston ton père a fait beaucoup de mal aux personnes autour de lui et notamment aux femmes, il n’est pas fier de ça et cela lui a valu beaucoup d’injures parmi lesquelles il a été traité de '’sans cœur’’ (souriant tristement) et tu sais quoi ? C’est la vérité. J’ai véritablement vécu pendant plusieurs années sans mon cœur, 24 ans pour être exact. Ce cœur m’a été pris sans que je ne puisse faire quoique ce soit par une femme qui à l’époque lorsqu’elle me le prenait, n’était qu’une petite fille. Je n’oublierai jamais ce jour où elle me l’avait pris. À l’époque j’avais 12 ans et elle 5 ans (souriant) Tu t’imagines l’écart d’âge entre nous à ce moment, c’était presqu’une abomination, un garçon de 12 ans avec une petite fille de 5 ans. Pourtant lorsque je l’avais vu ce premier jour de classe assise à l’arrière de la voiture de son père et qu’elle s’était mise à me regarder avant de me sourire, je suis incapable de dire ce qui s’est passé ce jour mais la seule chose dont je suis certain c’est que c’est à ce moment que mon cœur m’a été pris. Quand le père de cette jeune fille avait démarré pour s’en aller, elle était partie avec en laissant sur mes lèvres un prénom (souriant). Ce prénom, je l’ai répété pendant des mois à chaque fois que je m’apprêtais à m’endormir jusqu’à ce que je la revois tout à fait par hasard dans la cuisine des parents d’un de mes meilleurs amis, deux années s’étaient écoulées. Je me rappelle que ce jour lorsqu’elle m’avait adressé la parole pour me demander qui j’étais et ce que je faisais là, je m’étais mis à bégayer parce que j’avais du mal à m’exprimer, j’étais littéralement fasciné en la voyant. Elle s’était occupée de moi en me donnant à boire avant de me tendre la main pour se présenter à moi, j’apprenais comme ça qu’elle était la petite sœur de mon ami. Juste avant de se séparer elle m’avait dit la plus belle phrase qu’il m’avait été donnée d’entendre. (Souriant) Elle m’avait dit qu’elle me trouvait beau. J’avais été tellement heureux au point de rêver d’elle et les jours qui avaient suivi, je faisais tout pour me rendre chez eux uniquement pour la voir et l’entendre parler. Très vite j’étais devenu son ami et un peu plus tard son principal confident. Cette proximité avait fini par développer une attirance physique et même sexuelle à son égard. J’étais en pleine crise d’adolescence et mes pulsions étaient fortement en train de se réveiller, je m’étais dit à ce moment là qu’il fallait que je trouve une solution car si je ne faisais rien, j’allais très certainement entreprendre une relation amoureuse avec elle et c’était inadmissible, elle était trop jeune pour ça. C’est ainsi que j’avais décidé de me tourner vers d’autres filles histoires de la laisser grandir normalement. C’est là que ma vie de papillon avait commencé, avec du recul, je crois que j’aurais pu prendre une autre voie, celle de l’abstinence et que j’aurais dû chercher conseils auprès des aînés pour voir comment m’y prendre mais je ne l’avais pas fait. Quelques années sont passées ainsi et à l’âge de 17 ans j’ai pris une décision qui a radicalement changé le cours de ma vie (essuyant une larme qui a coulé de son œil) C’était les vacances et mes deux amis et moi les avions passés chez les grands parents de l’un d’entre nous en province. Une nuit, alors qu’on était tous les trois assis autour du feu, mon ami avait émis l’idée d’un pacte fraternel qui devait nous lier tous les trois. On avait trouvé l’idée géniale et on avait décidé de l’accepter. Il s’agissait d’un pacte de sang, pour lequel on s’était chacun blessé au pouce droit et on avait mélangé nos sangs pour signifier qu’on était désormais frères de sang, le pacte comprenait plusieurs rubriques parmi lesquelles '’l’interdiction à chacun d’entre nous d’avoir un relation amoureuse ou sexuelle avec les sœurs des autres’’.


J’ai écarquillé les yeux en comprenant ce que cela impliquait. Je me suis mise à le fixer intensément et il a levé les yeux pour me regarder. Nos larmes se sont mises à couler au même moment. Je me souvenais parfaitement de ces vacances là car lorsqu’il était revenu, il avait pris quelques distances avec moi et faisait tout pour me tenir éloigner de lui. C’était pendant cette période que j’avais compris que j’étais amoureuse de lui et que j’avais commencé à enchaîner les bêtises pour attirer son attention sur moi. J’ai détourné mon regard en essuyant mes larmes et il a reposé le sien sur mon ventre avant de poursuivre son histoire.


Alvine : (Essuyant ses yeux) Bien-sûr c’était un point avec lequel je n’étais pas d’accord vu que j’avais déjà des sentiments pour la sœur de l’un d’entre eux mais je m’étais dit que je n’avais pas le droit de contester ce point parce que j’étais enfant unique, n'ayant pas de sœur, cela me paraissait déplacer de le refuser et il faut dire que du haut de mes 17 ans, je m’étais déjà fait une réputation de Playboy qui jouait en ma défaveur peut-être que ce n’était pas plus mal que je ne touche pas à leurs sœurs et puis j’étais jeune ces choses que je ressentais dans mon cœur allaient forcément finir par me passer, j’ai accepté le pacte. Les années qui ont suivi, j’ai tenté par tous les moyens de me convaincre que cette fille était ma petite sœur et que je devais la voir comme telle mais c’était sans compter sur les actes de rébellions de cette dernière qui me criait le contraire et mon subconscient qui me poussait à aller vers des filles qui lui ressemblaient, à défaut de l’avoir elle, je lui cherchais des sosies. Une fois, mon ami m’avait fait remarquer sur le ton de la blague que je ne sortais qu’avec les sosies de cette fille. Ce jour j’avais pris un autre décision radicale dans ma vie et c’était celle de ne plus regarder une fille ayant de près ou de loin les mêmes caractéristiques qu’elle à la fois sur le plan physique, que moral et voir même intellectuel. Je pensais naïvement que cela suffirait à me la faire oublier pourtant cela n’a rien donné et malgré moi, je n’ai pas pu me tenir éloigner de cette dernière. J’avais beau tourné, courir, m’éloigner mais comme un chien tenu par une laisse, je revenais toujours chez mon maître,  la personne qui avait depuis toujours mon cœur entre ses mains. Il suffisait d’un coup de fil ou d’un message pour que je laisse tout en plan pour aller la rejoindre. Je m’étais dit qu’à défaut de la toucher, je pouvais au moins l’avoir à mes côtés et c’était une consolation. Aussi fou que cela puisse paraître, j’ai réussi à résister pendant 24 ans. 24 longues années à vivre dans le déni, dans le désordre, dans la peine, dans la frustration, dans la solitude et les larmes. Les gens n’arrêtaient pas de me poser des questions sur mon mode de vie et le fait que je ne voulais pas me poser comme les autres pour construire ma vie. Pourquoi je passais ma vie dans les snack et boîtes de nuit à coucher toutes ces filles ? Pourquoi ci et Pourquoi ça ? Tu sais mon fils, c’est difficile d’avoir une vie rangée quand on a une interdiction d’être avec celle qu’on veut pour se ranger.  Puis une nuit, j’ai grimpé dans ma voiture et je me suis rendu chez elle, je n’avais rien prémédité ce jour, j’avais simplement décidé d’être moi sans aucune forme de retenue et ce que j’avais tenté d’éviter pendant 24 ans était arrivé. Cela n’avait duré que quelques heures mais durant ces heures j’avais connu le plaisir et le bonheur que c’est que de tenir l’être aimé dans ses bras, de la regarder dans les yeux, embrasser sa bouche et son corps, d’humer l’odeur de sa peau, sentir la chaleur de son corps, de lui faire l’amour et entendre le son de ses gémissements à ton oreille (fermant les yeux et bougeant la tête en souriant tout en coulant des larmes) rien que d’y penser me donne le frisson. Je ne savais même plus combien de fois j’avais rêvé de me retrouver dans cette position au point où, j’avais toujours l’impression de rêver quand cela se produisait, c’était littéralement la plus belle nuit de toute mon existence. (Ouvrant les yeux) À mon réveil le matin, la vérité m’avait rattrapé et j’avais paniqué avant de partir de là comme un voleur. Les jours qui ont suivi, je me suis comporté en lâche parce que je n’avais pas le courage d’aller confronter mes amis pour leur dire que j’avais brisé le pacte et je n’avais pas non plus le cran d’aller trouver cette fille pour lui dire ce qu’il en était vraiment. D’un côté je ne voulais pas perdre mon amitié avec son frère chose qui allait inéluctablement se passer si je disais la vérité. De l’autre côté, j’avais peur de rendre cette fille malheureuse et jeter le trouble dans sa famille si jamais je la fréquentais contre le gré de ses parents. Alors j’ai commis les actes les plus stupides de toute ma vie. D’abord j’ai ignoré cette fille pendant tout un mois et lorsqu’ elle est venue chez moi pour tenter d’avoir une discussion, j’ai fait en sorte qu’elle me trouve avec une autre femme et l’ai fait passer pour ma petite sœur. Je suis conscient que je l’ai blessée et que j’ai été un vrai imbécile avec elle, je le regrette et je suis sincèrement désolé. Si je pouvais revenir en arrière, je ne referais pas cela, je serais resté avec elle dans son appartement et j’aurais assumé mes sentiments mais malheureusement on ne peut pas revenir en arrière, la seule chose que l’on puisse faire c’est de demander pardon (levant ses yeux sur moi en coulant des larmes) Je suis désolé Reine, une fois de plus, je te demande pardon pour mon attitude après cette nuit que nous avions passé ensemble, je suis désolé de t’avoir laissé croire que tu étais sans importance et que je voulais juste m’amuser avec toi. Je suis désolé d’avoir fait venir Anita à la maison pour te blesser et de l’avoir laissé m’embrasser devant toi. Je suis également désolé d’avoir été intime avec toutes ces filles devant toi et de t’avoir inconsciemment fait pleurer en le faisant, je te demande pardon Reine et je te promets sur la vie de notre enfant que plus jamais je ne te ferai ça. 

Moi : (Pleurant) Je te pardonne Alvine.

Alvine : Merci. (Essuyant ses larmes) Tu m’avais demandé une fois si j’avais déjà ressenti les choses que tu avais décrites en parlant du grand amour et je t’avais dit non. Eh bien ce jour je t’avais menti parce que la vérité est que j’avais déjà ressenti ça pour une femme, je l’avais ressenti la première fois à mes 12 ans et je le ressens encore aujourd’hui alors que je suis à genoux devant toi, je l’ai ressenti chaque jour de ma vie l’orque j’ai posé mes yeux sur toi et je crois que je le ressentirais encore jusqu’au jour où le bon Dieu voudra que je quitte cette terre c’est pourquoi je te supplie de bien vouloir m’accorder la chance de t’aimer et de vivre cet amour que je ressens pour toi depuis des années.

Moi : (Essuyant mes larmes) D’accord


Il a posé son front sur mon ventre pendant quelques minutes et je sentais ses larmes couler dessus avant qu’il ne se mette à l’embrasser et le caresser. Il s’est ensuite redressé pour me prendre dans ses bras en me remerciant. Il n’arrêtais pas de pleurer. 


Moi : (Dans ses bras) Je suis également désolée de t’avoir manqué de respect et de t’avoir traité comme j’ai fait. Je te demande pardon et je te promets de ne plus recommencer. 

Alvine : (À mon oreille) Je ne t’en veux pas, c’est oublié.

Moi : (Essuyant d’avantage mes larmes en souriant) Je connais le Alvine rieur et non le pleureur. 

Alvine : (Souriant en me mordant le cou) 

Moi : Aïe.

Alvine : (Souriant en se détachant de moi) Ça c’est pour t’être moquée de ma sensibilité.


Je l’ai pincé et il m’a rendu avant de se mettre à me chatouiller tout le corps m’arrachant ainsi de fou rire en me tordant dans tous les sens. Il s’est arrêté après un moment pour me regarder dans les yeux.


Alvine : Je t’aime ma Reine.

Moi : (Caressant son visage) Je t’aime aussi Al. Et je veux ce soir que tu boives les eaux de ta source. 


Il a esquissé un sourire avant de m’embrasser. Ses mains sont venus se poser sur ma poitrine avant de disparaitre sous mon crop top, il l’a malaxé, je n’avais pas de soutien, puis a retiré mon haut, ma culotte et mon string ont subi le même sort. Je lui ai également retiré ses vêtements avant qu’il ne me couche sur le canapé et ne se mette au dessus de moi. Nos corps n’arrêtaient pas de frémir aux contacts de nos caresses et nous étions parcourus de frissons. Il a placé son sexe à l’entrée de mon vagin et s’est lentement introduit en moi en me serrant de plus en plus fort au fur et à mesure qu’il s’enfonçait en moi. Nous avons soupiré d’aise lorsqu’il a atteint le fond puis nous sommes restés immobiles quelques secondes, je voulais prendre le temps d’apprécier sa présence en moi et réaliser que c’était bien en train de se passer, nous étions bien là tous les deux imbriqués l’un dans l’autre sur ce canapé et que j’étais bel et bien sa petite amie comme j’avais longtemps voulu l’être. Il a levé la tête pour me regarder dans les yeux et s’est mis à me sourire, j’y ai répondu. Il a donné le ton et nous nous sommes mis à bouger à l’unisson entre caresses, baisers et gémissements de plaisir jusqu’à l’orgasme que nous avons tous les deux eu en tremblant et pleurant. Je suis tellement heureuse en ce moment que je n’ai pas envie que ça s’arrête . Il s’est mis à m’embrasser les épaules, puis mon cou qu’il a longuement aspiré avant de finir sur ma bouche.


Alvine : (Voix enrouée) Je t’aime tellement ma Reine, si tu savais…


SECONDE CHANCE