CHAPITRE 77: LE MÊME TRAITEMENT.

Ecrit par L'UNIVERS DE JOLA

CHAPITRE 77: LE MÊME TRAITEMENT


**ALVINE ABESSOLO**

Moi : (Voix enrouée) Je t’aime tellement ma Reine, si tu savais.


Elle m’a caressé le visage en me souriant tout en me fixant dans les yeux. Je ne saurai mettre un mot sur ce que je ressens exactement, ça ne peut pas s’expliquer en fait. Je me sens comme un enfant à qui on a offert un cadeau qu’il attendait depuis longtemps. Je regarde ses grands yeux qui me fixent et je peux voir mon reflet à l’intérieur. Avant je disais que je m’étais perdu à l’intérieur, aujourd’hui j’ai plutôt le sentiment que je me suis retrouvé, je me suis retrouvé à l’intérieur de son regard parce que c’est toujours là que j’ai été, dans ses yeux, c’est là qu’est ma place. J’ai rapproché une fois de plus mon visage du sien et je lui ai fait des bisous sur le visage avant d’aller nicher le mien au creux de son cou et aspiré son odeur. J’ai toujours eu envie de faire ça. Je suis resté ainsi et elle s’est mise à me caresser la tête.


Reine : Bébé ?


Je me suis redressé pour la regarder avec un énorme sourire sur les lèvres.


Reine : Qu’est-ce qu’il y a ?

Moi : (Souriant) Comment m’as-tu appelé ?

Reine : Bébé.


J’ai encore élargi mon sourire.


Moi : (Souriant) Je me suis toujours demandé ce que ça allait me faire si jamais tu m’appelais ainsi.

Reine : (Souriante) Ah bon ?

Moi : (Souriant) Oui.

Reine : Et alors ?

Moi : J’adore.

Reine : (Souriante) Tu sais que moi aussi j’ai toujours voulu que tu m’appelles ainsi ? (Faisant la moue) Mais toi tu m’appelais '’petite’’ et tu me caressais le sommet de la tête.

Moi : (Riant)

Reine : Et tu ris, alors que ce n’est pas drôle.

Moi : ( Lui faisant plein de bisous sur le visage, le cou et le haut de la poitrine qui lui font rire) Je suis désolé, mais ne t’inquiètes pas, on va y remédier (remontant sur son visage) et rattraper le temps perdu, je te le promets… bébé. 


Elle a eu un large sourire et nous nous sommes embrassés avant de repartir pour un second round durant lequel j’ai pris mon temps pour regarder les réactions de son corps à mes touchers pour rapidement comprendre ses zones sensibles, histoire de lui donner beaucoup plus de plaisir pour les prochaines fois car je compte la combler sur tous les plus grands aspects de la vie de couple. Depuis le temps que je rêve de cela, je ne peux pas me permettre de prendre notre sexualité à la légère. Elle sera tellement satisfaite qu’elle rejettera elle-même tous les voleurs de sources qui sont tapis dans les trous. Les frémissements de son corps sous mes caresses me procuraient énormément de plaisir et ses gémissements encore plus. J’ai fini par me mettre en cuillère derrière elle avant de m’insérer à nouveau en elle. Je ne sais pas pourquoi mais à ce moment le visage d’Arsène me disant qu’il ne voulait pas m’imaginer faisant l’amour à sa sœur est venu s’imposer dans mon esprit, m’arrachant par la même occasion un petit rire silencieux. Il me mettrait certainement d’autres coups s’il me voyait maintenant lui faire l’amour. Ce n’est pas de ma faute si sa petite sœur a volé mon cœur. Je l’ai chassé de mon esprit pour me concentrer sur ma Reine. J’ai posé ma main sur le côté de son sein gauche puis je l’ai faite glisser tout le long de sa courbe jusqu’à sa hanche avant de la faire descendre sur sa fesse que je me suis mis à appuyer, lui arrachant ainsi un '’Alviinne’’ en gémissements. J’ai mordillé son épaule à plusieurs reprises et lui ai fait plein de succions qui ont laissé des traces sur cet endroit. J’ai laissé sa fesse pour aller chercher sa main et l’ai ramenée sur sa poitrine. Je lui ai imprimé le mouvement qu’elle a suivi pour se malaxer les seins pendant que je suis redescendu vers son sexe pour aller titiller son clitoris. L’ondulation de ses reins s’est faite beaucoup plus profonde et plus rapide, ses gémissements plus forts et notre plaisir est monté d’un cran. Nous n’avons d’ailleurs pas tardé à jouir quelques minutes après. Je l’ai à nouveau serré dans mes bras en aspirant fortement son odeur. Nous sommes restés comme ça pendant longtemps avant que je ne prenne la parole en caressant son ventre.


Moi : Tu crois qu’il se doute de ce que nous sommes en train de faire ?

Reine : Qui ?

Moi : Reinal.

Reine : C’est qui Reinal ?

Moi : Notre fils.

Reine : Hein ?


Elle a éclaté de rire avant de se reprendre.


Reine : Tu as mélangé nos prénoms ?

Moi : Comme tu vois. 

Reine : Et ça veut dire quoi ?

Moi : Bah Reine et Alvine.

Reine : Je ne parle pas de ça, mais de la signification de ce nom. 

Moi : On n’a pas besoin de chercher une autre signification à ça, le simple fait que ce soit nos deux prénoms suffit. Quand tu écoutes ça tu sens tout de suite que c’est deux personnes qui s’aiment éperdument qui ont donné ce prénom à leur fils.

Reine : (Riant) Quel est le rapport ?

Moi : Mais quand toi-même tu écoutes ça, tu ne vois pas que c’est le prénom de l’amour comme ça.

Reine : (Riant) Mieux je n’argumente pas tes choses.

Moi : Tu fais bien.

Reine : Hum. Et maintenant si c’est une fille, tous les jours tu dis mon fils. Si maintenant ce n’est pas le cas ?

Moi : C’est le cas.

Reine : Je dis juste que

Moi : Ne dis rien, l’enfant dans ton ventre est un garçon.

Reine : Tu t’appuies sur quoi ? 

Moi : Sur rien, je le sais, c’est tout. 

Reine : Hum. 

Moi : (Lui faisant un baisé dans le cou en souriant) Ne t’inquiètes pas, notre prochain bébé sera une fille et elle aura tes grands yeux ainsi que ta petite bouche. Ce sera une pipelette comme toi.

Reine : (Se tournant pour me regarder) Donc comme ça je suis une pipelette ?

Moi : (Souriant) Hein ?

Reine : Tu as dit que ta fille sera pipelette comme moi.

Moi : (Souriant)


Elle s’est mise à me mordiller la poitrine jusqu’à me faire tomber sur le tapis qui était au sol, elle est venue me trouver dessus pour continuer à le faire. J’en ai rit à n’en plus finir jusqu’à ce que je l’immobilise complètement en l’embrassant sur la bouche tout en maintenant ses mains au dessus de sa tête.


Moi : (Après un moment) Allons prendre une douche.

Reine : D’accord. Mais je ne marche pas, tu me soulèves.

Moi : (Souriant) Ah bon ?

Reine : (Souriante) Oui. J’ai toujours voulu que tu me portes comme un bébé dans tes bras et que tu me donnes mon bain. Je veux savoir ce que ça fait.


C’est avec un large sourire sur les lèvres que je me suis exécuté pour l’emmener à l’étage dans ma chambre puis dans ma douche.


Moi : Malheureusement, la seule baignoire qui est dans cette maison est dans la chambre de mes parents.

Reine : (Me caressant le visage) Ce n’est pas grave, l’important c’est que tu sois là avec moi.

Moi : ( La déposant sous le jet d’eau ) D’accord. Je te promets que dans notre maison, on n’en aura une qu’on utilisera ensemble.

Reine : D’accord. D’ailleurs qu’as-tu fait de ton ancienne maison ?

Moi : Je l’ai retapée.

Reine : Et tu vas y retourner quand ?

Moi : Jamais.

Reine : Pourquoi ?

Moi : Parce que je l’ai mise en location. Ton frère a dit que je ne dois pas emmener ma femme dans une maison qui a vu beaucoup d’autres femmes. La maison dans laquelle on installe sa femme est sacrée. Alors je ne veux pas que tu ailles là-bas. Comme tu sais, ce ne sont pas des maisons qui manquent pour que j’y vive. Pour l’instant, je compte vivre ici et j’attends que tu me dises ce que tu veux qu’on fasse.

Reine : (Fronçant les sourcils) Comment ça ?

Moi : Bah oui. Il faut que tu me dises si on achète une maison ou si tu préfères plutôt que l’on construise nous même.

Reine : Tu veux que ce soit un projet commun ?

Moi : Oui. Vu qu’il s’agit de notre maison à tous les deux et que c’est là-bas que nous allons construire notre vie.

Reine : (Passant ses mains autour de mon cou) Ça fait à peine quelques heures qu’on est en couple et tu veux déjà tout planifier ensemble.

Moi : (Posant mes mains sur ses fesses en souriant) Ça fait physiquement quelques heures que nous sommes ensemble mais la vérité c’est que nous sommes ensemble depuis des années.

Reine : (Souriante) C’est vrai que tu as toujours été là, dans toutes les étapes importantes de ma vie. 

Moi : (Souriant) C’est parce que je suis ton homme. 

Reine : Tu as raison.


Nous nous sommes embrassés avant d’ouvrir le robinet sur nous. Nous avons fini par prendre notre douche et nous sommes sortis de là pour nous essuyer mutuellement. On n’arrêtait pas de se sourire comme deux idiots sans savoir véritablement pourquoi on le faisait. Il faut être à notre place pour comprendre ce qui nous arrive. Après ça, nous sommes allés nous allonger sur mon lit. 


Reine : Mon popcorn.

Moi : (Portant ma serviette) Je vais le chercher.


Je suis descendu pour le récupérer et je suis remonté avec ça et nos vêtements qui étaient restés en bas. 


Moi : Tiens.

Reine : (Se redressant sur le lit) Merci bébé.

Moi : (Souriant) De rien. 


J’ai rangé les vêtements et tendu la serviette avant de la rejoindre dans le lit. Je me suis assis derrière elle et elle s’est adossée sur moi. Elle s’est mise à mettre le popcorn dans nos bouches à tour de rôle tout en racontant. Une heure plus tard, nous nous sommes brossés avant de revenir.


Reine : On dort ?

Moi : Oui, mais avant, je dois d’abord prier. 

Reine : D’accord.

Moi : Ça te dirait de prier avec moi. 

Reine : Je veux bien mais je ne sais pas trop comment faire.

Moi : Eh bien prier c’est parlé avec Dieu, tu lui parles comme si tu parlais avec moi.

Reine : Et il écoute ? 

Moi : Oui. Il répond même.

Reine : (Écarquillant les yeux) C’est vrai ?

Moi : Oui.

Reine : Il a déjà répondu à tes prières ?

Moi : (Souriant) Tu n’as même pas idée du nombre. Et si tu veux que je te dise, la raison pour laquelle tu n’es pas aller trouver ce type aujourd’hui est une réponse à ma prière.

Reine : Vraiment ?

Moi : Oui. Hier dans la nuit j’ai prié et j’ai dit à Dieu que si tu étais véritablement celle qui était faite pour moi, il devait t’empêcher d’aller à ce rendez-vous. Si ce n’était pas le cas, j’aurais compris, même si cela m’aurait fait mal, j’aurais laissé tomber. Quand tu es partie tout à l’heure , j’ai vraiment cru que je m’étais trompé et que tu n’étais pas celle qui me fallait. Pourtant tu es revenue quelques minutes plus tard en me disant que tu ne l’avais pas fait.

Reine : Et donc selon toi, c’est Dieu qui m’a empêché d’y aller ?

Moi : Pourquoi tu n’y es pas allée ?

Reine : Je ne sais pas. J’ai pensé à toi et j’ai eu peur de te perdre. 

Moi : (Souriant) Tu comprends maintenant ?

Reine : Hum.

Moi : Allez viens on va prier. 


J’ai attrapé sa main et je me suis mis à le faire. Elle ne parlait pas mais elle écoutait, j’étais aussi comme ça quand j’étais à l’hôpital et que j’entendais Ebouma prier. Je suis déjà content qu’elle veuille bien me tenir compagnie pour la prière. Comme Paul le dit souvent, on ne force personne, on montre l’exemple et au moment voulu Dieu fera le reste. J’ai prié pendant un moment avant que nous ne dormions avec elle ayant sa tête sur ma poitrine.


Moi : (Lui faisant un bisou sur les lèvres) Bonne nuit mon amour.

Reine : Bonne nuit bébé.

Moi : (Caressant son ventre) Bonne nuit Reinal et fait de beaux petits rêves dans le ventre de maman.


Nous avons souri tous les deux avant de sombrer dans un profond sommeil. Le lendemain, nous nous sommes levés en même temps, avons pris notre douche et nous nous sommes vêtus. Moi dans ma chambre et elle dans la sienne. Je suis allé la rejoindre et nous avons prié ensemble avant de descendre pour apprêter le petit déjeuner que nous avons pris ensemble. Je nous ai fait plein de photos en train de nous câliner et nous embrasser que j’ai envoyé à Leslie via WhatsApp avec pour légende '’Le bébé est mien. Merci pour ton aide précieuse, je te revaudrai ça chérie’’


-Leslie : (emoji qui rit avec les cœur) Je le savais. Je suis trop contente que tout soit rentré dans l’ordre. Félicitations à vous deux.

-Moi : (Emoji qui rit) Merci. Par contre ne montre pas ça à ton type pardon, il peut faire une crise.

-Leslie : (Emojis qui éclate de rire) C’est trop tard. Il était derrière moi quand j’ai ouvert les images et je ne te raconte pas l’expression de son visage. Il a dit '’ce salopard d’Abessolo là s’est refait ma sœur toute la nuit avant de sortir de la chambre '’.


Malgré moi j’ai éclaté de rire. Reine m’a regardée comme pour me demander ce qui me faisait rire de la sorte. Mais j’ai reçu la notification d’un message d’Arsène juste avant que son téléphone ne sonne et apparemment c’était lui. Elle a décroché pendant que je lisais son message.


-Arsène : L’enfoiré là, si jamais je remarque que ma sœur boitte cet après midi à l’anniversaire, je vais te casser la gueule.


Je me suis tapé un autre fou rire avant de lui répondre. 


-Moi : Bonjour Mfoula, j’espère que tu as bien dormi. Moi Oui, ma nuit a été belle. Tu n’as aucun souci à te faire, j’ai traité ta sœur comme tu traites Leslie. C’est exactement le même traitement.


Reine : (Revenant vers moi avec son téléphone à la main) Tu as dit à Arsène que nous avons couché ensemble cette nuit ?

Moi : Non, pourquoi ?

Reine : Parce qu’il m’a demandé si j’allais bien et si tu m’avais fait faire des choses inconfortables ? Je lui ai demandé ce qu’il voulait dire par là et il m’a dit coucher ensemble.

Moi : (Riant) Et tu lui as dit quoi ?

Reine : Tu t’imagines bien que j’ai détourné le sujet et je lui ai simplement dit que j’allais bien.

Moi : Je vois. Il a su que toi et moi nous nous sommes mis ensemble. Sa plus grande phobie est de s’imaginer que toi et moi ayons des rapports sexuels, du coup en apprenant que nous sommes un couple, il s’est dit que forcément nous l’avions fait. 

Reine : Hum. 

Moi : Prends tes affaires et on s’en va pour ne pas que nous soyons en retard à l’hôpital.

Reine : D’accord. 


J’ai consulté mes messages et j’ai vu sa réponse.


-Arsène : Imbécile.Tu as intérêt à rester loin de moi à la fête. Connard.

-Leslie : (Emoji qui éclate de rire) Ton frère n’arrête pas de jurer entre ses dents et marmonner en prononçant ton prénom ici. 

-Moi : (Emoji qui rit) Pardon gère son cas.

-Leslie : (Emoji qui rit) C’est comme si c’était fait, t’inquiètes.

-Moi : Bon, je dois te laisser car on a une visite à l’hôpital ce matin. 

-Leslie : Ok. On se voit à la fête. Bisous.

-Moi : Bisous ma belle. 


J’ai rangé mon téléphone et nous sommes partis à l’hôpital avant d’aller chercher le cadeau d’anniversaire de Sasha. C’est sa fête cet après midi et ses parents ont décidé d’organiser un truc. Après tout ce que nous avons vécu dernièrement, ce sera l’occasion de souffler un peu et oublier toutes les mauvaises choses qui se sont passées récemment. Ce sera aussi l’occasion de tous nous revoir pour la première fois depuis des mois donc c’est une bonne chose. Nous avons finalement opté pour un cadeau commun avant d’aller récupérer Lucia au 11 avec laquelle nous sommes partis à la fête …


SECONDE CHANCE