Chapitre 8

Ecrit par Larissa92

Adriana s’affairait a la cuisine aujourd’hui elle recevait la mère de Shirley et comptait bien la remercier d’avoir mis au monde une femme aussi altruiste que sa fille. Cette dernière vivait ici depuis 3 jours maintenant et tout se passait bien le malaise du début était passé et maintenant elles s’entendaient plutôt bien et la jeune femme ne se fatiguait pas de caresser son ventre. Fallait dire que le bebe le lui rendait bien il faisait des vagues des qu’il la sentait près de Shirley. Elle sentit une présence dans son dos et se retourna pour découvrir Shirley dans l’embrasure de la porte. Un sourire fendit son visage.

- Tu n’es pas obligée de faire tout ça tu sais ? Dit-elle en se rapprochant d’elle. Ce n’est que ma mère pas la reine elle-même ?

Elles rirent toutes les deux avant qu’Adriana ne réponde :

- Je ferais bien plus si je le pouvais. Elle a mis au monde la femme qui va bientôt faire de moi une maman alors j’estime que je vous dois beaucoup. 

Elle posa un baiser sur son ventre avant de retourner vérifier sa l’état de sa dinde farcie. Adam était encore au bureau mais serait la d’une minute a l’autre. Elle parlait de tout et de rien avec Shirley en dressant la table.

- Tu es une vrai femme d’intérieure. Remarqua Shirley moi c’est à peine si je sais faire un œuf.

- Chacun son fort ma belle. Ce n’est pas forcement être une bonne femme d’intérieure qui fait de nous des « vraies femmes ». Chacune de nous est femme à sa manière tu ne devrais pas te soucier de ce que la société considère comme étant une vraie femme. Selon la société je ne suis pas une « vraie femme » car j’arrive pas à avoir des enfants.

- C’est très sage ce que tu viens de dire la. Commenta Shirley.

Elle s’apprêtait a répondre quand son mari passa la porte. C’est a peine s’il salua Shirley. Il alla droit sur sa femme ils échangèrent un baiser et il la prit contre lui.

- Tu ne sais pas l’effet que ca me fait de te retrouver a la maison quand je rentre. Il entreprit de couvrir tout son visage de baiser tous plus sonores les uns que les autres arrachant un rire a celle-ci.

- Arrête tu vas gêner Shirley. Protesta Adriana essayant de se soustraire de son étreinte. 

- Shirley est majeure et vaccinée. Elle a fait ou vu bien pis. Viens j’ai eu truc a te montrer. Suis-moi. Dit-il en lui prenant la main. 

- Attends je dois baisser le feu sur cette cuisson. Dit-elle en accordant le geste a la parole. Excuse-nous une minute s’il te plait. Dit-elle à Shirley en suivant Adam qui la tirait presque.

Des qu’ils passèrent le pas de la porte de leur chambre, il se jeta sur ses lèvres comme un affamé en refermant la porte d’un coup de pieds.

- Adam réussit-elle a dire alors que son t-shirt se retrouvait déchirer libérant ses seins nus dont il pinça les pointes les faisant rouler entre son pouce et son indexe.

- Tu ne peux pas te vêtir ainsi et espérer me laisser indifférent. Souffla le jeune en faisant passer sa main dans son micro short bleu.

- Arrête. On ne peut pas…oh. Son doigt sur son bouton rose l’avait interrompu.

- Tu disais ? La nargua son mari avec un sourire satisfait aux lèvres en la voyant se mordre la lèvre inférieure.

Elle ouvrit la bouche pour répondre mais il la couvrit de la sienne. Le baiser se fit impérieux possessif, ardent alors que son doigt taquinait toujours son bouton rose. Cela faisait juste deux jours qu’ils ne s’étaient pas donné l’un a l’autre mais Adam agissait comme si cela faisait des mois. Il retira sa main et procéda a enlever sa culotte tandis qu’elle lui arrachait sa chemise. Les boutons volèrent dans la pièce tandis qu’il la jetait sur le lit.

- Tu en as aussi envie que moi et tu fais ta belle. Dit-il moqueur en débouclant sa ceinture. Son pantalon rejoint sa chemise en un temps record.

Il s’arrêta dans ses gestes quand sa femme commença a se caresser les seins en le regardant droit dans les yeux. Elle descendit la main sur son ventre avec une lenteur calculée.

- Va plus bas. Dit-il d’une voix rendue rauque par le désir. 

Elle descendit donc la main jusqu’à son sexe en ouvrant les jambes pour lui donner une vue imprenable, taquina le bourgeon rose du bout du doigt avant d’introduire un doigt dans sa cave bien humide et commencer des va et vient en gémissant et se tordant. N’y tenant plus, il la rejoignit dans le lit et commença a la lécher sans autre forme de procès. Adriana se tordait de plaisir se mordant la lèvre jusqu’au sang pour ne pas crier tellement c’était bon mais elle ne voulait pas mettre Shirley mal a l’aise. Elle trembla quand il mordilla son clitoris avant de le laper tout en la pénétrant de deux doigts. Elle attrapa un oreiller le pressa sur son visage pour pouvoir crier son plaisir mais Adam le lui arracha le lança hors de porter avant de venir lui chuchoter a l’oreille :

- J’aime quand tu cries quand je te fais mienne.

Il avait pincé son clitoris en disant cela et quand il le lâcha, un déferlement de plaisir la secoua et elle cria son nom. Il envoya valser son boxeur et la pénétra avant que les brumes de la jouissances ne se dissipent.

- Oh Adam…cria la jeune femme quand il la pénétra jusqu’à la garde.

- C’est un délice d’être en toi. Si tu savais.

Elle renversa la tendance et se retrouva sur lui et se mit a faire une danse lascive qui faillit lui faire perdre la tête.

- Qui t’a appris à faire ça ? Demanda le jeune homme en tentant de l’immobiliser. Elle lui attrapa les mains et lui mordit un doigts avec un sourire mi-jouissif mi- taquin

- Tu n’aimes pas ? Demanda-t-elle en continuant à onduler lascivement telle une danseuse du ventre. Tu es le seul a m’avoir jamais touchée bebe. Dit-elle d’une voix hachée 

 Il lui donna une tape sur le sein avant de le masser avec douceur. Elle continua son manège jusqu’à le sentir au bord de l’explosion avant de ralentir le rythme.

- Oh putain…gémit-il en s’agrippant a ses hanches. Tu vas me tuer. Dit-il alors qu’elle aussi sentait la jouissance monter. Ses doigts s’incrustèrent dans la peau de son torse tandis que l’orgasme les transportait.

Elle adorait le sentir se déverser en elle. Elle s’affala sur son torse et les mains d’Adam se mirent a faire des gestes lents et circulaires sur la peau douce de son dos.

- On devrait s’apprêter la mère de Shirley sera bientôt 

- Qui t’a appris a faire ce truc de tout à l’heure ? tu ne le faisais pas avant.

Elle posa le menton sur son torse pour pouvoir le regarder dans les yeux.

- Tu n’as pas besoin d’être jaloux. J’ai lu le Kamasutra et regarder le film avec Lima.

- Oh les coquines. La taquina son mari

Elle se leva et lui tendit la main il la prit et ils se dirigèrent vers la salle de bain pour une douche rapide avant de retourner s’habiller.

- Si tu ne supportes pas 2 jours sans sexe que feras-tu quand le bebe sera là ? On sera parti pour des nuits blanches. On n’aura pas de temps pour ça.

- Justement raison de plus pour faire l’amour le plus souvent possible.

Elle rit et vint lui donner un baiser.

- Comme si cela empêchait quelque chose. Dit-elle en fermant le dernier bouton de sa robe alors que lui passait un t-shirt.

- Tu jolie mon amour. Lui dit-il en enlevant les pince qui retenaient ses cheveux ils tombèrent en cascade dans son dos. Tu as toujours eu cet air innocent avec les cheveux lâchés.

Ils retrouvèrent Shirley assise dans le salon devant une télénovelas. 

- Désolée de t’avoir faussé compagnie. S’excusa la jeune femme en prenant place près d’elle. On avait…un truc a régler.

- J’ai entendu ça. Commenta Shirley la tête baissée en caressant son ventre.

- Désolée. Dit Adriana honteuse. Tandis qu’Adam riait. Ça va ? Ajouta la jeune femme comme Shirley avait toujours la tête baissée et la main sur son ventre.

- De petits désagréments mais je pense que ça va passer ne t’inquiètes pas le bebe va bien.

- D’accord. Tu as besoin de quelque choses ? Insista Adriana.

- Des cornichons et une limonade s’il te plait. Je déteste les cornichons normalement.

- Adriana les adore. Lui dit Adam. Laisse je vais les chercher dit-il a sa femme qui se levait.

Elle lui sourit et lui demanda d’arrêter le four par la même occasion. Il revint quelques minutes plus tard avec un plateau contenant ce que Shirley avait demandé il le posa sur la table et prit place près de sa femme et ils regardèrent la jeune femme dévorer les cornichons.

- Ce doit être une fille. Elle ressemble déjà a sa mère. Commenta Adam le regard tendre.

- Tu exagères Adam. Ce ne sont que des cornichons. Protesta sa femme.

- Les cornichons, le milkshake au bacon, les asperges, par contre une aversion aux fraises. Elle te ressemblera j’en suis sûr. Continua le jeune homme en lui donnant un baiser dans le cou.

- Arrête Adam. Lui dit-elle doucement tu vas la mettre mal à l’aise. 

- Dis que tu es timide laisse Shirley en dehors de ca. Dit son mari avec un sourire.

On sonna a la porte la sortant ainsi d’une situation qu’elle trouvait embarrassante surtout qu’elle n’arrivait pas a déchiffrer le regard que Shirley posait sur Adam. Elle alla ouvrir la porte une femme noire d’environ la soixantaine se tenait sur le pas de la porte élégamment vêtu d’une robe droite bleu des escarpins rouges et très bien maquille. Elle avait l’air assez froide. Son tissage était très long lui arrivant au milieu du dos comme elle le constata quand elle l’invita a entrer.

- Bienvenue chez nous dit-elle en l’introduisant dans le salon ou se trouvait son mari et Shirley.

Elle salua poliment Adam avant d’aller prendre chaleureusement sa fille dans ses bras.

- Je vous sers quelque chose à boire ? Demanda Adriana quand les effusions passèrent.

- Un verre de cognac s’il vous plait sans glaçons. Dit-elle en la détaillant de haut en bas ce qui la mit vraiment mal à l’aise.

Elle se dirigea vers le bar et revint vers elle avec le verre qu’elle lui tendit. Son regard sur elle était toujours très scrutateur. 

- J’aime votre tissage. On dirait vraiment de vraies cheveux. Dit la dame

- Oh ce sont ses cheveux. Corrigea Adam en faisant asseoir sa femme qui était resté debout sur ses jambes avant de lui faire un bisou sur les lèvres.

Adriana faillit rentrer sous terre devant le regard visiblement réprobateur de la dame sur eux. Qu’est-ce qu’Adam lui faisait ? Se demanda la jeune femme. Se comporter ainsi devant une étrangère et en plus une aînée.

- Comment ça vos vrais cheveux ? vous ne ressemblez pourtant pas à une métisse.

- Je suis issu d’un métissage d’indien et camerounais. Lui expliqua Adriana.

- On dit de ces gens la que ce sont des sorciers. Commenta la dame avec un dédain non feint.


un amour retrouve