chapitre 7

Ecrit par Larissa92

Adam poussa la porte et tira doucement Adriana à sa suite. Shirley était assise au bout du lit dans une chemise de nuit légère ses tresses lui tombaient dans le dos et son doux visage s’éclaira d’un grand sourire en le voyant. Elle vint se lover contre lui semblant ne pas avoir remarqué la présence de sa femme derrière lui. Sans pouvoir se l’expliquer, il se sentit mal à l’aise comme s’il trompait Adriana. Il dénoua donc ses bras de sa taille et la tint à une bonne distance de lui avant de tirer sa femme à ses côtés avec douceur. Elle avait les yeux rivés sur le ventre de Shirley et cette dernière était devenue pâle tout d’un coup.

-      Shirley je te présente ma femme Adriana. Elle avait hâte de te rencontrer elle fait sa timide maintenant mais elle est très reconnaissante de ce que tu fais pour nous. Va la voir dit-il à Adriana en la faisant passer devant lui.

La jeune femme fasse à elle ne semblait pas vraiment heureuse de la voir mais Adam était trop heureux pour le voir. Adriana tendit la main à Shirley avec un sourire.

-      Désolée je sais que vous ne vous attendiez pas à me voire.

Adam la prit contre lui pour lui coller un baiser sonore sur la tempe.

-      J’ai retrouvé l’amour de ma vie la femme de ma vie. Je ne te remercierai jamais assez pour le cadeau que tu nous fais. Dit-il alors que Shirley consentait à prendre la main qu’Adriana lui tendait

-      Heureuse de faire votre connaissance. Dit-elle enfin avec un sourire de circonstance qu’Adriana devina forcé.

-      Je peux? Demanda Adriana en pointant son ventre. Elle hocha la tête.

Des qu’elle posa la main sur le ventre, elle reçu de legés coups de pieds et l’émotion lui fit monter des larmes aux yeux. Adam posa sa main sur la sienne.

-      Il ou elle t’aime hein. Les coups de pieds n’ont jamais été aussi vigoureux on dirait qu’il reconnaît sa Maman. Commenta Adam avec un grand sourire

-      Merci pour ce que vous faites pour nous Shirley. Dit Adriana en portant son regard sur celui de la mère porteuse. C’est un cadeau inestimable

La jeune femme lui offrit un sourire qu’elle trouva forcé. Elle devait être surprise de voire une femme dans la vie d’Adam il avait du lui dire qu’il était divorcé. Adam lui donna un baiser sur la tempe leurs mains jointes toujours posées sur le ventre de Shirley il avait l’air si heureux.

-      Désolée on doit vous acculer mais j’avais vraiment hâte de faire votre connaissance. Dit-elle a l’endroit de Shirley.

-      O ne vous excusez pas. Je suis juste surprise de vous voire ensemble. Je veux dire j’ai vu des photos de vous deux dans le salon mais on m’avait dit que vous n’étiez plus ensemble. Vous êtes divorcés non ? Demanda la jeune femme d’un ton neutre.

-      Non. Nous n’avons jamais été jusqu’au bout et maintenant que je l’ai de nouveau avec moi il est hors de question qu’elle m’échappe encore. Je ferais les choses bien cette fois. Dit-il avant de l’embrasser avec douceur.

Adriana le repoussa gentiment gênée de se faire embrasser dans cette situation.

-      Adam et moi avons pensé qu’il serait mieux que vous veniez vivre chez nous vu que je suis désormais la pour prendre soin de vous. Je ne travail pas encore et de toute façon je serai femme au foyer des que le bebe naitra.

-      C’est une bonne idée. Je ne critique pas mon hôte mais avec vous au moins j’aurais plus de conversations allant vers ce que j’aimes on doit avoir le même âge et vu votre style on doit avoir les mêmes gouts. Dit-elle en dardant son regard sur Adam.

-      Dans ce cas c’est décidé je viendrais vous prendre demain. Lui dit Adriana en se serrant contre son mari. Elle avait eu besoin de le faire face au regard que cette femme posait sur lui.

Ils prirent ensuite congés de la maisonnée pour rentrer chez eux. Retourner dans cette maison la mettait dans toutes sortes d’émotions. Mais contre toute attente, elle se sentit bien en traversant le pas de la porte.

 

Shirley resta assise sur le lit dans la même position une dizaine de minutes après le départ du couple. Elle n’arrivait toujours pas à croire à sa malchance. Dire qu’il commençait déjà à s’ouvrir à elle. Il commençait a lui parler de lui a poser un regard qu’un homme poserait sur une femme. Elle n’avait pas prévu d’avoir des sentiments pour cet homme elle avait déjà prêté son ventre a 3 couple avant. Savoir qu’il y avait des gens qui n’avait pas la chance pouvoir enfanter malgré le fait qu’ils avaient beaucoup d’amour à donner lui avait fait mal au cœur elle-même venait d’une famille ou son père ne l’avait jamais désiré et ne se cachait pas pour le lui dire. Mais ce qui l’avait finalement convaincu était le cheque que ces gens proposaient. Les 3 premières fois avaient rempli son compte en banque mais elle vivait toujours chez elle se contentent de rencontrer les futurs parents chez l’obstétricien ou a quelques rendez-vous prénataux. Cette fois-ci avait été différente. Quand elle avait posé les yeux sur son nouveau client, son cœur avait fait un bon dans sa poitrine pas pour sa beauté non il dégageait quelque chose une énergie tellement forte un charisme de ouf. Sa beauté venait juste compléter le tableau comme une cerise sur le gâteau. Car oui pour être beau il était beau mais elle n’était pas en reste non plus. Elle était une belle femme noire de teint claire née et grandit en Angleterre d’une mère aide-soignante et d’un père gigolo noire lui aussi. Tout deux Camerounais. Sa mère était venue la en premier et avait fait venir son père qui n’avait jamais pu tenir un boulot. Il occupait son temps a mentir a l’état sur son état de santé pour recevoir de l’aide financière qu’il dépensait ensuite dans la boisson et les filles aux cuisses légères.  Oui elle aussi était une belle femme elle gardait toujours sa taille fine après chaque grossesse et perdait très vite le surplus de poids gagné. Du haut de son mètre 75, elle avait une petit poitrine bien ferme et un petit derrière bien rebondit. Bien qu’elle soit enceinte pourtant, sa poitrine ne rivalisait pas avec celle de cette Adriana et son fessier encore moins avec le sien. C’était sans conteste une belle femme aux formes voluptueuses mais de ce qu’elle avait pu observer depuis qu’elle était là, elle était plus le genre de femme d’Adam que sa propre femme. Il ne s’affichait qu’avec des femmes fines depuis qu’elle le connaissait et il faisait jamais plus de deux semaines avec une même femme. Des blanches des noires toutes y passait mais avec les mêmes critères physiques : fines et grandes. Elle avait poussé l’audace un jour a lui demander pourquoi il ne présentait aucune a son père et il avait répondu qu’aucune ne remplacerait jamais celle qui était dans son cœur. Elle avait passé 3 mois a l’étudier sous toutes les coutures encouragée par sa mère qui lui répétait sans cesse qu’elle avait trouvé son ticket gagnant. Elle avait fait des approches et réussi finalement a être son amie en lui racontant un peu ses misères avec son père. Ils s’étaient un peu plus rapprochés récemment il passait plus de temps avec elle surtout qu’il voulait suivre la grossesse de plus près. Son expression de béatitude quand il avait senti l’enfant bouger lui revint alors en tête et elle sourit. Cette femme était revenue alors qu’elle atteignait presque son but et la elle ne savait plus qu’elle attitude adopter. Elle prit son téléphone appela sa mère celle-ci la prit au bout de 2 sonneries.

-      Maman j’ai besoin de toi. Dit-elle

-      Qu’est ce qui se passe ? c’est le bebe ? Demanda sa mère anxieuse

-      Non non il va bien. Adam est rentré a la maison avec sa femme. Dit-elle dans un soupir.

-      Comment ça ? je croyais qu’il était divorcé.

-      Ils n’ont jamais signés les papiers et maintenant elle est de retour dans sa vie maman et je ne sais pas quoi faire.

-      Tu es une femme comme elle non ? en plus tu as quelque chose qu’elle n’a pas. Tu peux donner la vie a son enfant et elle en est incapable. C’est une moitié de femme tandis que toi tu es une vraie femme joue de ça.

-      C’est leur enfant maman. Il n’a pas mes gênes. Je ne suis qu’un abris pour lui.

-      Le fait est qu’elle ne peut pas le faire elle. Trancha sa mère.

-      Tu n’as pas vu comment il la regardait maman. Il est fou de cette femme.

-      Tu es une femme comme elle Shirley. Mais bon je connais une dame qui fait des merveilles. Je vais aller la consulter. C’est grâce a elle que j’ai cet homme qui m’a épousé tu le sais.

-      Maman ce n’est pas…

-      Tu veux encore faire la fine bouche ? toi-même tu as dit qu’il aime sa femme. Tu veux qu’il te regarde oui ou non ? Demanda sa mère visiblement irritée.

-      Si maman.

-      Voila ! donne moi 3 ou 5 jours et tu verras de toi-même.

 

Adriana passa le pas de porte de la chambre conjugale avec émotion. Rien n’avait changé. Même pas un meuble n’avait bougé. Elle tourna sur elle-même pour inspecte la chambre. Même la robe qu’elle avait accroché sur la porte du walk-in closet était toujours là comme si c’était la veille qu’elle était partie. Il vint l’enlacer par derrière et elle posa la tête sur son torse. Heureuse de retrouver l’amour de sa vie.

-      Je t’aime. Dit-elle en lui offrant ses lèvres. Il lui donna un baiser avant de la retourner face à lui.

-      Tu n’as rien changée a cette chambre. Fit-elle remarquer

-      Je n’ai pas dormi ici depuis que tu es parti lui avoua le jeune homme.

-      Oh. Je suis désolée d’être partie comme une voleuse. Juste que si tu étais la je n’aurais jamais eu le courage de partir. Preuve en est que tu es venue et il ne t’a pas fallu beaucoup pour me convaincre de te suivre.

-      Faut dire que le bebe t’a aussi vite convaincu. Renchérit son Mari.

-      Tu ne sais pas combien de fois j’ai rêve que tu venais me chercher. Tu n’es juste jamais venu et j’en ai conclu que j’avais pris la bonne décision.

Ils restèrent enlacés un bon moment ensuite, il posa la question qui tue. La réalité qu’elle fuyait depuis des années.

-      Vas-tu enfin aller voir ta famille ? Elle se raidit et répondit cinq minutes après

-      Les Coltons ne sont pas ma famille. On n’abandonne pas sa famille. Dit-elle la gorge nouée.

-      Ta sœur ne t’a pas abandonnée ni tes frères ta mère est la seule a t’avoir abandonnée mon amour je pense qu’il est temps que tu te rapproches de ta sœur et lui parle. La bonne sœur de l’avait déjà dit.

-      Je ne sais pas comment je me sentirais devant elle Adam. Elle a été celle que ma mère a préféré et je la déteste sans la connaitre. En plus tout lui réussit elle est mariée maintenant et fait la une des magazine.

-      Tu vas avoir un enfant bientôt Adriana tu voudrais qu’il soit aussi seul que tu l’as été ? que je l’ai été ? ta sœur est enceinte de ce que j’ai pu lire. Son mari est déjà papa d’un enfant. Il est temp que tu fasses le pas mon amour. Ca fait des années que tu connais son existence que tu connais ou elle vit tu suis sa vie comme une obsédée mon cœur et elle te ressemble comme deux gouttes d’eau je suis sure que vous allez vous aimez et surtout je suis prêt a mettre ma main au feu qu’elle ne connait pas ton existence. C’est a toi de faire le pas.

Adriana resta silencieuse quelques minutes pesant le pour et le contre. Mais elle finit par comprendre que son mari avait raison. Il était peut-être temps.


un amour retrouve