CHAPITRE 8

Ecrit par Lady bv2g

Une soirée lorsque nous étions tous rassemblés au salon en train de suivre un feuilleton à la télévision, Agnès s’éclipse pour aller cacher son téléphone portable dans ma chambre sous mon oreiller ; dès que le feuilleton était terminé nous avions poursuivis sur la véranda pour continuer à étudier. Tante Eldive était entrée dans ma chambre pour ranger ses affaires, tandis que Agnès profitait de ce moment pour appeler son propre téléphone portable par le téléphone fixe du salon.

Le téléphone portable s’était mis à sonner et ma tante en fouillant ma chambre le trouve où c’était caché et nous rejoint à la véranda toute furax.

Je ne sais pas par quelle espèce de génie Agnès a pu monter ce coup, mais j’avais eu tort de sous-estimer son intelligence. Elle n’était pas très forte en calcul, mais pour mettre les gens dans la merde, elle savait s’y prendre.

« Divine !!! divine !! vient ici dépêche-toi » hurle tante Eldive

Je me dépêche de me lever de la chaise pour la rejoindre au niveau de la porte de la véranda. A peine je n’avais pas compris sa colère que j’avais déjà reçu une gifle à la joue. Ébahit par son action incomprise, je la fixe du regard avec les yeux remplit de colère, car à cet instant précis mes nerfs bouillonnaient.

Après de merveilleuses semaines passées, j’avais l’assurance que tout ceci était derrière moi et qu’on ne reposera plus la main sur moi sans raison valable. Alors éprise de colère, je m’exclame avec des yeux larmoyants en lui disant « tantine pourquoi tu me gifles ? », elle me dit « tu oses hausser le ton sur moi !! petite menteuse insolente, qu’est-ce qu’on avait dit par rapport aux téléphones portables ? hein qu’est-ce qu’on avait dit hein ? » elle attrape mon vêtement et me tire vers le salon.

Dans mon esprit j’étais en train de me dire « non pas encore moi, non pas encore moi ». Les pulsations de mon cœur étaient élevées, je transpirais tout au long de mon corps et je criais comme je ne l’avais jamais fait car cette fois-ci ma tante eldive utilisa un bâton en bois pour me frapper.

Je hurlais à mainte reprises « tata !! tata !! ce n’est pas pour moi, je t’en supplie arrêteeee !! », soudain j’attrape le bâton entre ses mains, pour lui demander de cesser et pardon qu’elle écoute ; elle a pris ça comme une contre défense, outré elle recommence en me frappant, je crie « alerte anis !! anis !! s’il te plait Agnès !! pardon »

Malgré tout elle continuait, les traces qu’elle laissa sur mon corps, je ne les ai jamais oubliés. Jamais de toute ma vie on ne m’avait frappé ainsi surtout que je n’étais pas en tort.

« Tantine c’est pour Agnès » je le luis dis à maintes reprises avant qu’elle se décide à arrêter.

Elle crie « Agnès !! Agnès !! vient nous retrouver au salon », anis lui s’était perché sur la porte.

« Ton insolente cousine ose dire que ce téléphone portable t’appartient alors que je l’aie trouvé dans sa chambre sur son lit » dit-elle d’un ton colérique, Agnès avait aussi peur de sa mère et ne voulait pas subir sa fureur lors elle ajoute  « elle ment comme elle respire, maman je n’ai jamais eu de téléphone portable », « je savais ma puce, je savais que toi au moins tu demandes avant de faire une chose, pas comme cette insolente »

J’étais assise dans un coin accoler à un des fauteuils entrain de dire « c’est faux ! c’est faux ! c’est pour elle !! tata je te jure c’est pour elle !! demande à anis », « n’ose pas mettre ton petit frère dans ce genre de conneries tu as compris !! » réplique-t-elle en continuant de me battre de toutes ses forces. La douleur me surpassait car mon corps à un moment ne ressentait plus rien, alors je levai les yeux en direction de anis pour implorer son aide qui le déclina et rebroussa chemin avec sa sœur.

Mes jours heureux se retransformaient en cauchemar, j’étais persuadé que ma prière avait été exhaussé, j’étais sûr que je n’aurai plus à subir ce genre de châtiment, j’étais persuadé que je ne devais plus être comme une épave et que cette année devait être meilleure pour moi, j’étais persuadé que tout allait s’arranger pour moi. Mais hélas..

 

Tout était redevenu comme précédemment, on m’avait puni sur toutes les corvées à faire dans une maison et on m’avait interdit toute communication avec l’extérieur ; je n’avais même plus le droit de parler avec ma tante Ilda, ni avec mes amis et j’avais pour ordre de retourner rapidement à la maison après le lycée aucun retard ne saura tolérer.

Les mois suivants devinrent un enfer, toutes les connaissances que je m’étais faite s’éloignaient progressivement de moi, je ne recevais plus aucune invitation. Un jour un ami en commun que j’avais avec Agnès organisait une fête chez lui et il m’avait promis que je devais être là. Lors de la sortie des cours il me remet un seul billet d’invitation à remettre à Agnès, par rancœur j’ai voulu le déchirer mais par espoir de réconciliation, je l’ai gardé et remis à la maison à Agnès.

-Agnès voici le billet que Bertrand m’a remis pour toi

-ha merci il t’a aussi invité ?

-non non du tout, pourquoi Agnès ?

-pourquoi quoi ? je ne comprends pas ta question

-pourquoi as-tu fait croire à ta mère que c’était mon téléphone portable ? pourquoi tu ne m’aimes pas ? que t’ai-je fait ? pourquoi c’est aussi difficile de m’aimer ? Agnès s’il te plait répond moi

Elle reste silencieuse, baisse le regard et mord ses lèvres. Ensuite elle me regarde, remarque que je suis larmoyante et répond sans souplesse

-tout le monde ne peut pas t’aimer divine c’est tout

-okay merci

Je me retourne, continue pour ma chambre et je m’occupe l’esprit en travaillant sur mes devoirs scolaires

C’était repartie pour des moments de torturent, où c’est moi qui se tapent tout le sale boulot, où c’est moi qui n’ai pas du temps à étudier mes leçons, où c’est moi qui dois faire semblant en affichant un visage positif, où c’est moi qui se retrouve sans attention ni amour ni tendresse ni ami une fois de plus je me retrouve abandonner à moi-même.

 

Je profitais de chacune de mes punitions pour réfléchir sur mon avenir, dans quelle université je voulais partir et Je commençais à prendre des informations aux journées portes ouvertes qu’on organisait dans mon lycée.

Quant à Agnès, elle avait mieux à faire que de s’intéresser ce genre de détails, elle passait plus de temps avec son petit ami et ses copines. Alors que moi j’étais redevenu solitaire, je m’y rendit toute seule sur les divers stand où j’échangeais avec les universitaires, ils m’expliquaient comment ça fonctionne et je collectionnais prospectus par prospectus afin de lire davantage encore à la maison.

A SUIVRE...

DIVINE L'ORPHELINE A...