CHAPITRE 7

Ecrit par Lady bv2g

Mon année 2015 était une grande fatalité entre la perte de mes parents et mon déménagement dans la nouvelle famille. Ce fut de périples moments pour moi, je n’aurais guère imaginé que ma vie pouvait basculer en aussi peu de temps. A mon bas âge j’ai dû confronter de nombreux problèmes et je me suis fait battre plus qu’un prisonnier.

Ils m’ont accueilli avec douceur et mon fait croire que j’étais la bienvenue « ho quel soulagement de se faire aimer à nouveau me suis-je dis à ce moment » ; mais aujourd’hui je m’en rends compte que c’était plus que l’enfer qui m’entendait après ces brefs moments de douceur.

« Alors pour cette nouvelle année 2016, je te prie mon dieu j’aurai bientôt 17ans, je fais terminale je t’en supplie adoucit le cœur de la famille Gongang, remplit leur cœur d’amour, de tendresse envers moi. Que cette année soit une année remplit d’affection de joie et de bénédictions, s’il te plait aide moi afin que je puisse les obéir comme ils le veulent car certainement j’ai un mauvais comportement j’espère juste que je pourrai tenir et que ma situation s’améliora c’est dans ton précieux nom et merveilleux Seigneur Dieu je te prie Amen »

La nouvelle année est rapidement passée et jusqu’à ce jour, je n’avais toujours pas vu ma tante ilda ni mon oncle Alberto, mais heureusement ils appelaient pour prendre de mes nouvelles. Le temp de fêtes s’est bien passé on avait tous reçu des cadeaux sans discrimination, « je m’étais dit en moi même que les choses sont en train d’évoluer ». Ensuite tonton sylvian nous avait amener dans ce fabuleux restaurant nommé la fourchette où on était tous élégant, j’avais l’impression que ma prière c’était exhaussé. On avait ri tout au long de cette soirée et mon visage s’illumina de nouveau.

Je croisais mes doigts pour que ce moment dure longuement, mais comme on dit les bonnes choses ne durent malheureuse jamais.

Ho divine soit patiente les choses s’arrangeront pour toi rien est impossible à celui qui croit alors continue de croire.

Retour en janvier car c’est le mois de mon anniversaire et celui de Agnès. Je suis née le deux et elle le trois, Etant donné que moi j’avais peu d’amis on c’était dit qu’on allait fusionner nos anniversaires pour en faire une grande fête. Elle me conseille de me mélanger à la masse car il y aura assez de personnes.

De retour au lycée, on ne marchait plus ensemble malgré le fait que toutes deux nous soyons en terminale et j’avais toujours peu d’amis. Lors des recréations, elle restait entourer de ses camarades et moi je m’isolais à la bibliothèque histoire de ne pas paraitre pathétique. Agnès n’avait aucune difficulté de se faire de nouveaux amis, elle était caractérielle, dotée d’un humour débordant et elle était ce genre de personne qui te remonte le moral rien qu’à l’usure d’un insolite.

Et moi j’étais la fille typique snobe, sournoise, personne n’avait mon temps dans ma classe et tout le monde connaissait que j’étais l’orpheline à la sœur d’Agnès, alors pour eux je n’inspirais que de la pitié. Les gens avaient pour habitude de se moquer de ma morphologie car j’étais toute mince et me surnommait squelettor donc à chaque fois que j’ouvrais la bouche. Les élèves du fond s’empressaient d’hurler « squelettor a toujours quelques choses à rajouter ».

Je vous assure qu’il y’a eu des moments où je voulais vraiment m’enfermer à la maison et ne pas aller en cours juste à cause des personnages de ce genre.

Certes que je n’étais pas la risée de ma classe mais j’étais de celle qui se défendait le moins et qui posait tellement de questions aux professeurs.

Quelques fois la sortie des cours, je passais chercher Agnès pour qu’on rebrousse chemin ensemble. Alors ce fameux jour où j’étais passé la chercher, je l’ai surprise au fond de sa salle de classe en train d’embrasser un garçon, je me suis éclipsé et attendu patiemment qu’elle termine pour qu’on puisse rentrer. Elle m’avait vu mais n’avait pas du tout paniqué, en même temps je me disais qu’elle se confiera à moi.

Sur le chemin du retour un court silence régnait puis Agnès le rompit en disant

-divine s’il te plait ne raconte rien à maman

-tu sais très bien que je n’oserais jamais te trahir

-tu n’as jamais pensé à avoir un petit ami ?

-lol moi ? je suis toute maigre en plus aucun garçon ne m’approche

-sérieux !! bon en même temps tu aimes tellement faire la sainte ni touche apprend à aller vers les autres tu verras.

C’était la toute première fois que je recevais les conseils dignes d’une grande sœur. J’étais surprise, joyeuse et je croisais encore les doigts pour que ceci puisse durer.

Un soir après avoir diner on se rassemblait sur la table d’étude à la véranda où on avait pour coutume d’étudier tous ensemble. Nous étions tous silencieux et plongé dans nos cours. Quelques instants après Agnès s’exclame

-j’en ai marre de ces exercices !!! en plus je ne comprends pas grand-chose

-comment ça fait voir je lui réponds calmement

-ha laisse tomber je n’ai pas envie que tu le fasses pour moi dit-elle d’un ton énervé

Soudain la table se met à vibrer, on se regarde tous dans les yeux étonner par le bruit, puis on constate juste Agnès se lever et s’éloigner rapidement de la table, elle retire quelque chose entre ses cuisses, de loin on apercevait une petite lumière qui sur brillait et j’ai tout de suite compris que c’était un téléphone.

Elle entame la conversation « allo chéri ça va ? ». C’est tout ce que j’ai entendu car elle s’était davantage éloignée. Anis et moi on ne s’est pas posé la question de savoir où elle avait eu ce téléphone car on avait déjà nos propres idées sur le comment de son acquisition ; seulement j’avais peur de la réaction des parents si jamais ils découvrent qu’elle a un téléphone alors cela retombera sur nous tous.

Ensuite elle revient sur la table et dit « par pitié ne dites rien aux parents je vous en supplie », tous deux, on acquiesce et on continue à étudier.

Les parents étaient d’accord pour l’organisation d’une grande fête à la maison, mais pour moi ça devait être la première sans mes défunts parents auprès de moi, au même instant j’étais attristé et aussi joyeuse, car j’avais cette impression illusoire que les choses s‘arrangeaient pour moi. Ces dernières semaines on me frappait moins, on me grondait moins et les tâches ménagères étaient réparties en trois comme à mon arrivé. « Merci Seigneur » me le répète je à tout moment.

Les préparatifs de la fête se déroulaient avec sérénité sans aucune tension dans l’air, je me chargeais du menu et Agnès des invités, on travaillait ensemble comme deux jeunes sœurs aimantes sans chamaillerie, elle me montrait les différents invités à notre fête et moi je lui faisais des propositions de menus. Même anis et maman Eldive étaient d’accord pour nous aider.

Ho Quel bonheur j’avais ce jour-là, lorsque je nous voyais travailler tous ensemble en harmonie sur la préparation de notre fête d’anniversaire. Cette partie de ma nouvelle vie était marquante, car il y’a jadis un tel sourire n’a illuminé mon visage tendrement. Regarder ma tante joyeusement expressive à mon égard était un autre espoir qu’n jour je finirai par être des siens.

A l’occasion de la fête d’anniversaire, On avait aménagé la véranda de plusieurs tables, chaises habillées toutes de nappes blanches et déposé des couverts jetables sur chacune d’elles.

Maman eldive après nous avoir aidé toute l’après-midi, était restée dans sa chambre le temps de la soirée et anis avait aussi invité ses potes pour passer du temps.

Les invités commençaient à faire leur apparition aux alentours de 19h, puis aux environs de 21h nous étions tous présents au grand complet, alors les festivités pouvaient debuter. Durant la soirée, Tous semblaient s’amuser, j’avais suivi le conseil de Agnès en me mélangeant aux invités. J’avais porté une petite robe évasée et Agnès m’avait maquillé pour l’occasion, elle m’avait aussi prêté ses talons comme les sœurs ont l’habitude de le faire.

Les autres m’adressaient la parole sans que je n’aie eu à faire d’effort, Agnès était de son côté avec son petit ami et de loin je les guettais juste pour par curiosité. Entre temps l’ouverture du buffet était lancée, on a commencé à manger, il n’y avait aucune embrouille.

Ce fameux jour m’ouvrit les portes d’une certaine popularité aux lycées. Et voir les gens s’approcher de moi me complimenter me procurait un sentiment inouï. Pour une fois que Les regards des autres n’étaient pas condescendants étaient très plaisant.

La soirée s’acheva avec une belle note de joie.

La semaine suivante au lycée, je devenais un peu plus connu et mon surnom de squelettor avait disparu de la bouche de certains camarades, car ils avaient apprécié ma personnalité lors de la fête d’anniversaire. On me charriait de moins en moins et je devenais confiante de plus en plus.

« ho divine enfin il t’aime, enfin il te donne de l’affection, enfin il te regarde à nouveau comme au premier jour, enfin tu es devenu plus qu’une orpheline pour eux tu es leur sœur dorénavant tache de ne plus tout gâché. »

Plus les semaines passaient, plus au lycée ça devenait un peu plus réconfortant, je recevais des invitations d’ici et là, je me faisais même des copines, j’ai commencé par être courtisé par bon nombre de garçons grâce à la disparition de mon surnom.

 

Tout rebascule encore en ma défaveur, car Agnès que je croyais fière de me voir intégré, nourrissait plutôt un sentiment de jalousie à mon égard. Alors elle monta un coup qui m’a fait replonger dans une anxiété profonde.

A SUIVRE

DIVINE L'ORPHELINE A...