Chapitre 8

Ecrit par YadRosa

                             **Liliane**

  Je suis dans ma chambre lorsque Prisca entre et me dis qu'elle veut me parler. 

C'est quoi cette tête qu'elle fait ? Elle s'est assise près de moi et m'a annoncé qu'elle m'a trouvé du travail. 

Moi(souriant) : déjà !? c'est vraiment gentil à toi. 

Prisca : Euuh... oui oui.

Moi: je commence quand ? Le travail consiste en quoi ? 

Prisca : ... tu seras une... escorte ! 

Moi : ça veut dire quoi ? 

Prisca: c'est euuuh... tu vas... coucher avec des hommes fortunés pour de l'argent. 


Attendez, je mets une pause et je vais rembobiner. Peut être que j'ai mal entendu. 

Vient elle de me dire que je vais faire de la prostitution ? Elle m'a ramené du village pour que je me prostitue ? Je rêve ou c'est ma cousine qui ose dire une énormité pareil ? 


Je me suis levée d'un bond. 

Moi ( choquée) : quoi !?! 

Prisca : calme toi. 

Moi ( haussant le ton) : me calmer ? Tu me dis de me calmer alors que tu viens de me jeter à la figure que tu veux que je me prostitue ? Non mais tu te fous de moi ou quoi ? Parce que je viens du village et que je n'ai pas fais de grandes études tu penses que je vais aller vendre ma dignité à des hommes qui n'ont aucun respect pour les femmes ? 


Jamais je ne m'étais mise aussi en colère. C'est la première fois que je hausse le ton sur quelqu'un et croyez moi, je suis de nature très timide.

Prisca ( énervée) : je ne te permet pas de me parler sur ce ton. Jusque là j'ai été très gentille mais si tu ne sais pas tenir ta langue je vais te montrer de toutes les couleurs. Quoi ? tu te crois mieux que les femmes qui couchent avec des hommes pour de l'argent ? 


Elle abuse !!! 


Moi(calmement) : je te respecte énormément mais je suis vraiment déçue par ce que tu viens de m'apprendre. 

Prisca ( haussant le ton à son tour) : je me fiche pas mal de ce que tu pense. Je t'ai amené ici et grâce à moi tu peux vivre comme une reine. Soit tu te plis à mes ordres soit tu dégage de ma maison et ne compte pas sur moi pour te donner de l'argent pour retourner au village. 


Je suis restée bouche bée. C'est ma cousine qui parle ? Celle qui me souriait il y'a quelques heures plutôt ? 


Prisca : j'ai sué pour avoir tout ce que tu vois ici. Tu penses peut être que c'est en balayant la maison des gens que j'ai pu m'acheter une voiture ? Non ma grande, Lomé n'est pas aussi facile que ça. Ici c'est la loi du plus fort. Soit tu entres dans la course soit tu reste dans la misère.

Hummm, une larme a coulé sur ma joue tellement je suis surprise. Je la regarde me débiter ses bêtises sans broncher. 


Prisca : regarde tes parents, tes frères et ta soeur. Tu penses que tu vas faire quoi comme travail pour leur venir en aide ? Moi je te donne une opportunité de devenir riche sans trop d'efforts à toi de voir si tu préfères laisser ta famille mourir dans la pauvreté. Il y a un nombre incalculable de filles qui aimerait avoir ta chance et toi tu te plains. De toute façon j'ai dis ce que j'ai à dire à toi de décider. Bonne nuit. 


Elle est sortie et à claquer fortement la porte. 


Je me suis écroulée sur le sol en pleurant. Moi, me prostituer... C'est dans quoi mes parents m'ont embarqué ? 




                 **Kelvin**

 Je viens de me réveiller, il est six heures. Hier c'était chaud. J'ai été dans une discothèque et j'ai ramené deux belles nanas chez moi. 


En parlant d'elles, elles sont où ? 

Je me suis levé et j'ai regardé dans la salle de bain... Personne ! 


Je suis ensuite descendu dans le salon et c'est une bonne odeur d'omelette qui me titille les narines. J'arrive dans la salle à manger, voilà la table qui est dressée, petit déjeuner dessus... Le salon est rangé, pas comme je l'ai laissé la veille, bizarre...je ne me rappelle pas avoir engagé une servante ! 


Ma curiosité me pousse à aller dans la cuisine et à ma grande surprise voilà une des filles qui fait la vaisselle. 


Elle est folle ? Qui l'a permis d'entrer dans ma cuisine ? 

Moi( énervé) : je peux savoir ce que tu fais ? 


Elle a sursauté et s'est retournée vivement. 


Elle ( bégayant) : dé...désolée. Je voulais te faire à manger. 

Moi : qui t'a donné la permission ? Et l'autre elle est où ? 

Elle(baissant la tête) : je m'excuse. Virginie est partie très tôt ce matin.


Je l'ai regardé de haut en bas. Je me souviens qu'elle était très timide la nuit dernière. Elle s'était assise à l'autre bout du lit pendant que son amie se frottait à moi. Je ne sais même plus si je l'ai touché. J'ai tellement bu que je n'avais plus les idées en place.  Elle est tout de même très belle.

Moi(sur le même ton) : tu t'appelles comment déjà ?

Elle : Maëlys.


Moi : et bien Maëlys. Merci pour le déjeuner mais ce n'était pas nécessaire et si ça ne te dérange pas, j'ai envie d'être seul. 


Elle s'est encore une fois excusée et m'a dépassée. J'ai noté qu'elle s'est dirigée vers l'un des sofas et a pris son sac et la veste qu'elle portait sur sa robe fleurie. 

Moi : pourquoi t'es affaires sont ici ? 

Maëlys : j.. je... j'ai dormi ici. 


Ici !? Elle veut dire quoi par ici ? 

Moi( étonné) : tu as dormi dans le sofa ? 

Maëlys : oui. Désolée. 


Sans un mot de plus, elle a ouvert la porte et est sortit.


Vous avez compris quelque chose ? Moi non !

 Je ramène une fille chez moi et elle me dit qu'elle a dormi dans le sofa... c'est quoi ce foutoir ? J'avoue que j'étais extrêmement bourré et je me souviens à peine de ce qui s'est passé. Bon bref, j'ai d'autres chats à fouetter pour l'heure ! 

  Je vais quand même faire une petite biographie. Je m'appelle Kelvin Wilson. Je suis togolais. Grand de taille, teint clair, je ne vais pas nier que j'ai du charme. Mon passe temps favori, les femmes ! Pourquoi s'enticher d'une femme alors qu'il y en a un million d'autres qui attendent ? 

Je les aime grosses, mince, potelées...peu importe à condition qu'elle soit belle et en ce qui concerne mon palmarès, je suis fier de moi. 

J'aime les relations d'une nuit. Les femmes c'est dangereux. Plus tu dors avec la même, plus tu as de chance de finir un jour marié, sans même t'en rendre compte en plus. 


Le mariage et moi, ça ne le fait pas. Raison pour laquelle je mets extrêmement de distance entre mes conquêtes et moi. Traitez moi de play-boy, je m'en moque. Si Salomon  un homme de Dieu a pu épouser cent...femmes et avec trois cent... copines en plus, moi simple Kelvin, je suis qui pour dire qu'une femme suffit à un homme ?

Assez parlé, j'ai rendez-vous avec mon PDG. Je suis peut être un don Juan mais je ne blague pas avec mon boulot moi... 



À suivre !









Une vie de pute