Chapitre 8 :

Ecrit par Maya my'a


Patrick…


Je réfléchis sur ce, qui m’est passé par la tête pour commettre cet acte. Je m’enferme dans ma maison, à attendre la réaction de Paula. Je ne peux m’empêcher de penser à cette folie. Je m’en veux, mais je ne m’efface pas immédiatement le film de ce séjour. Par contre, je me prépare pour la cellule, étant certain qu’elle m’a traduite en justice pour enlèvement et séquestration.


La scène défile encore dans mon esprit. Paula est sensuelle et douce. Cette femme a su m’emporter. Depuis des mois, je n’ai pas eu des rapports aussi torrides.


C’est terrible de penser à nos sauts d’un meuble à un autre. Elle hante mon corps. Comme une personne envoûtée, elle m’a piloté en professeure expérimentée. Elle est simplement magnifique. Si seulement je l’avais eu autrement, bien qu’elle ait été à l’aise, me donnant l’impression d’avoir vraiment eu besoin de sexe. 


*


Trois semaines sont passées dans le silence. Elle campe, nuit et jour, dans ma tête. Ces derniers temps, je ne suis pas sorti de la maison. Alors ce matin, je me rends au stade à Angondje, faire du Jogging.

Je conduis pendant presque quarante-cinq minutes, et enfin, je me gare à des kilomètres du stade. Ma deuxième maison se situe à quelques pas de là. Celle du cap est ma demeure de retraite. Ce magnifique endroit a été pensé pour mon repos après le boulot.


*

 Le travail de consultant dans des multinationales n’est pas facile. Je passe mon temps entre deux avions. Me rendre utile d’un pays à l’autre, vole mon temps. Aujourd’hui, à 39 ans, je suis célibataire et sans enfants. Je veux des enfants, mais les femmes de bonne moralité sont des diamants rares ; très rares. Toutes celles avec qui, j’ai été, n’ont été avec moi que pour ma poche.


J’ai observé Paula depuis deux mois. Je l’ai rencontré dans une banque, lorsque je me suis rendu pour finaliser une affaire. Mon obsession a commencé ce jour. J’ai épuisé plusieurs tentatives pour l’aborder, mais ma timidité face aux femmes l’a remporté. Je n’ai jamais su comment m’y prendre lorsque j’ai été en face d’elle. Elle n’a jamais fait attention à moi. Je regrette mon acte(kidnapping), mais pas le moment magique que nous avons passé ensemble. 


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 Dans ma petite foulée, les écouteurs aux oreilles, je remarque qu’un véhicule de la brigade de recherche roule à point mort, derrière moi. Je m’arrête sans me retourner. Un des agents s’avance nerveusement dans ma direction.


J’éteins la musique au moment où il m’interdit de faire un pas de plus. J’exécute ! J’évite toutes formes de panique, n’ayant jamais eu un casier judiciaire tâché. N’ayant jamais eu des altercations avec la justice, je ne bouge pas. Il plaque mes mains au dos en me prévenant de ce, que j’en cours en cas de refus d’obtempérer. Ainsi, je coopère naturellement, ayant conscience de l’énorme erreur commise. J’obéis simplement à ses ordres. 

- Vous êtes recherché par la brigade spéciale anticriminel... 


Sa formule me parait très forte, mais j’assume.


 -Gardez le silence, nous avons l’ordre du parquet de la république.


J’assume ma bêtise. Aucune femme ne mérite le traitement qu’a subi Paula durant ces quatre jours. Entre les mains des agents, je pense à Paula. 


- Vous avez quelque chose à dire ? Me Questionne, l’agent, me traînant brutalement vers leur véhicule.


 - Mon véhicule est garé plus haut. Un de vos collègues peut le conduire jusqu’au poste. La clé est là ! Cris- je, espérant me faire attendre. 


Il ne répond pas ; il se contente juste de prendre la clé. Nous traversons la voie ensemble. Devant une double cabine blanche, il ordonne à un de ses collègues de prendre mon véhicule. Je garde le silence et j’embarque dans ledit véhicule.


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Sophie...


 Je me hâte d’âpreté mes enfants, qui vont à une fête d’anniversaire, afin de pouvoir me libérer plus vite. J’entends soutenir Paula. Elle sera face à ce macabre criminel. Quand j’y pense, je supplie mon époux de prendre le relais en ce qui concerne le transport de nos enfants pour le lieu de la fête. J’ai envie de voir le psychopathe qui s’est permis de toucher ma sœur.


 * 


Paula est comme ma sœur ! Je ne rate aucun moment précieux de sa vie. À tous les événements marquants de sa vie, ma présence ne se fait pas prier. Je suis indispensable. Paula et moi, sommes inséparables ; l’école, nous l’avions faite ensemble. Aujourd’hui, nous travaillons dans la même boite. Nos bureaux se font face. 


*


Je m’active sans oublier de lancer un coup de fil à sa mère afin de me rassurer qu’elle est prête pour soutenir sa fille. Paula est silencieuse et cachottière. Elle n’est pas celle qui donne des informations sur les situations qu’elle vit. Je suis informée de l’arrestation du psychopathe grâce à un ami de la police Judiciaire.


 Enfin, ce phénomène est dans les geôles de la police.



EMBARQUE D'UN DESTIN...