Chapitre 8 : Le début
Ecrit par La Vie d'Ielle
Chapitre 8 : Le début
**Annabelle
Je la regarde partir et je suis juste impuissante.
Mon bébé attend un bébé, je n'arrive pas à y croire.
Les choses se sont passées tellement vite que jusque-là je n'arrive pas à comprendre. Mon cerveau s'y refuse d'ailleurs.
Oui, elle nous a raconté quelque chose mais je me dis que elle serait normalement venir me le dire.
La connaissant elle n'aurait jamais caché une telle chose donc je ne comprends pas pourquoi avec ça elle a caché et que c'est seulement maintenant que l'on découvre sa grossesse qu'elle nous le dit.
De toutes les façons, c'est mon enfant. Elle pourra faire toutes les bêtises du monde je vais lui en vouloir mais ça va me passer.
Que puis-je changer au fait qu'elle soit enceinte ?
Comment lui en vouloir maintenant d'ailleurs ? Elle est enceinte il faut vraiment que je sois là pour elle.
On lui a demandé ce qu'elle voulait faire, elle s'est catégoriquement opposée à un avortement... Dieu merci d'ailleurs !
Les choses se sont passées tellement vite. Il y a à peine quelques jours tout était normal, Anne-Lily était qu'elle a toujours été mais maintenant là, elle est enceinte d'un homme qu'elle ne connaît même pas.
Charles ( me regardant ) :
Je veux que tu appelles Lilian.
Moi ( reprenant mes esprits ) : Tu dis ?
Charles ( s'asseyant ) :
Je te demande de m'appeler Lilian.
Moi ( soutenant son regard ) :
Pourquoi ?
Charles : Ne s'agit-il pas de son enfant ?
Moi : Si.
Charles :
Est-ce que il est informé de la situation ?
Moi : Non.
Charles : Alors, appelle-le.
Moi : Je le ferai.
Charles : Tu ne m'as pas compris. Je veux que tu l'appelles maintenant
et même qu'il vienne aujourd'hui aussi si possible.
Moi : Pourquoi ? Il peut venir le lendemain.
Charles :
Il s'agit de son enfant aussi donc non, je ne veux pas qu'il vienne demain. J'ai besoin qu'il soit là aujourd'hui, j'ai besoin de lui parler et qu'il soit là devant moi afin de fixer les choses.
Moi ( sceptique ) :
Qu'est-ce que tu veux faire Charles ?
Charles : ...
Je le savais, je sais qu'il a quelque chose en tête.
S'il veut absolument voir Lilian c'est qu'il veut lui parler de quelque chose ou du moins qu'il veut faire quelque chose et quand il ne m'informe de rien ça veut dire que je ne serai pas d'accord avec lui.
Moi : Charles je t'ai posé une question.
Charles : J'ai juste besoin de parler de la situation, parler de Anne-Lily.
Moi : Je ne te crois pas ? Regarde-moi dans les yeux et dis-moi que c'est juste ça... Dis-moi que c'est réellement et uniquement ce que tu veux faire.
Charles ( évitant mon regard ) : ...
Je sens les battements de mon cœur augmenter chaque seconde.
Moi ( me rapprochant de lui ) :
Qu'est-ce qu'il y a ? Qu'as-tu décidé de faire ? Parle-moi surtout si c'est un rapport avec elle.
Charles : Maman laisse nous s'il te plaît.
Ce qu'elle fait.
Je l'ai regardé jusqu'à ce qu'elle disparaisse puise j'ai reporté mon regard sur Charles.
Charles ( hésitant ) : Annabelle...
Il faut qu'il vienne la prendre.
Moi : Quoi ? Il faut que quoi ? Qui doit venir prendre qui ?
Charles :
Tu sais très bien de quoi je parle Annabelle, il faut que Lilian vienne d'avoir la prendre juste pour quelques temps.
Moi : Non, hors de question.
Charles :
Annabelle arrête s'il te plaît, ne fais pas ta tête et essaie de comprendre ( se levant ).
Moi : Justement, j'essaie de comprendre mais je n'y arrive pas. Où sera t'elle mieux si ce n'est au côté de ses parents ?
Charles : Lilian et aussi son père je te signale.
Moi :
Je n'en ai rien à faire tu comprends, je n'en ai rien à faire et elle ne bougera pas.
Charles :
Tu comprends que j'essaie de régler une situation ? Tu es celle qui se plaint chaque soir de la présence de ma mère dans cette maison et tu sais très bien que maman ne partira pas d'ici tant que la situation n'est pas réglée alors pourquoi tu ne m'aides pas ? Pourquoi tu ne me laisses pas arranger les choses.
Moi : Et c'est Quoi pour elle régler la situation ? Lui faire avorter ? Il en est hors de question et tu le sais très bien. Ta mère est un serpent, tu vas m'excuser mais c'est un serpent et je ne vais faire que de le répéter.
Elle profite de la situation pour mordre afin de déranger les choses encore un peu plus et c'est justement si on renvoie l'enfant chez son père qu'elle aura gagné et je ne veux pas de ça mon enfant reste où je suis.
Charles : Il n'est pas question de gagner ou de pas gagner Annabelle est-ce que tu comprends ce que je suis en train de dire ? Je ne veux pas le feu dans ma maison, Je ne veux pas que le manque de respect s'installe entre vous. Il ne s'agit pas de faire avorter l'enfant, il s'agit juste de la renvoyer chez son père le temps que je renvoie maman chez elle et que elle ne se pointe plus ici.
Moi ( sentant les larmes monter ) :
Pourquoi tu me fais ça Charles ? Pourquoi tu lui fais ça ? Elle est déjà en train de payer sérieusement ce qu'elle a fait avec notre comportement, elle est isolée et exilée de nous alors pourquoi ajouter ce coup de grâce ? Elle va aller rester avec son père à Moabi ? Et tout ce qu'on avait prévu pour elle pourquoi on va tout arrêter maintenant ? C'est juste une grossesse on peut s'en sortir pourquoi tu fais ça ?
Charles : Maman a raison Annabelle.
Quand il s'agit de Mira, quand elle fait ses bêtises je sévis toujours tellement qu'elle m'en veut après. Je refuse d'être impartial sur ce coup parce que c'est ce genre de situation qui crée toujours la tension et de l'animosité entre sœur.
Je ne refuse pas, c'est une grande fille et ce qui lui arrive est tout à fait normal pour des femmes de son âge mais compte tenu de comment ça s'est passé, je me dois d'agir aussi. Comprends moi, s'il te plaît.
En plus, dis-toi que c'est pour son bien.
Tu as bien vu les commentaires sur cette vidéo quand ils ont reconnu son visage alors tu ne pense pas qu'il faut la cacher de tout ça un moment ?
Je ne veux pas me débarrasser d'elle, c'est tout aussi mon enfant que le tien ce que je veux c'est juste qu'elle soit bien et si cela implique qu'elle doit aller chez son père alors elle ira.
Moi : Non, ne fait pas ça ( me dégageant )... S'il te plaît.
Charles : Chérie s'il te...
Moi : C'est notre fille dont il est question.
**Ginette
Oh qu'il va le faire.
Ton discours ne changera rien.
C'est ce genre de choses qu'il fallait depuis.
Merci Anne-Lily pour ta légèreté, l'occasion a été bien trouvé.
Mira : Nana ?
Moi : Shuuuut !
Mira ( chuchotant ) : Qu'est-ce qui se passe
Moi : Écoute simplement.
Charles : Anne-Lily ira chez son père, que tu le veuilles ou pas. Si tu veux la suivre, tu connais la route.
A cette dernière phrase il s'est avancé vers nous, on a immédiatement fuit dans la chambre pour qu'il ne nous voit pas.
Annabelle pense quoi ?
Qu'elle sera heureuse dans ce mariage ?
Pas tant que je serai très vivante et en santé.
Elle est venu avec un enfant, je n'ai jamais accepté ça mais je ne sais comment elle a réussi à faire en sorte qu'il épouse.
C'est bien pour elle mais moi je fais de ça mon affaire personnelle et je ne serai heureuse que quand ils vont se séparer. Je ne veux pas d'une femme qui fait les médicaments pour que mon fils n'ai d'yeux que pour elle.
Tout commence maintenant, Anne-Lily va sen aller d'ici. Mieux elle la laisse partir dignement sinon je ferai en sorte qu'il la jette comme une malpropre dans un véhicule pour le village de son père.
Jusqu'à quand va-t-elle venir prendre la place du vrai enfant de cette maison ?
Jamais, c'est fini.
Mira : C'est Anne-Lily qui doit partir ?
Moi : Enfin, oui. Tu pourras désormais Être avec tes parents comme la famille que vous êtes réellement. Juste vous trois, le père... La mère et leur petite princesse. Il n'y aura plus de Anne-Lily par-ci et là.
**Lilian
Jeanne ( depuis le salon ) : Lilian, ton téléphone sonne oh.
Moi : Apporte le moi s'il te plait.
Elle est venu me le donner rapidement.
Moi : Allô ?
Charles : Bonjour Lilian.
Moi : Oui Charles, bonjour.
Charles : J'espère que ça va ?
Moi : Très bien. De ton côté ?
Charles : Ça ne va pas tellement et c'est même pour cela que je t'appelle. Es-tu occupé ? Peux-tu venir aujourd'hui sur Libreville ?
Moi : Qu'est-ce qu'il y a ? C'est Anne-Lily ?
Charles : Je ne peux pas t'en parler au téléphone, il faut que tu viennes urgemment.
Moi : Urgemment ?
Charles : Oui.
Moi : Que se passe-t-il ?
Charles : Je peux compter sur ta présence aujourd'hui ?
J'ai rapidement regardé l'heure, j'ai encore du temps mais même là encore il faudra espérer que j'ai une voiture.
Moi : Oui. Samira
J'ai raccroché et je me suis empressé de chercher quelque chose pour me mettre sur le corps.
Quand on m'appelle et qu'on me dit '' urgemment '' à propos de mon enfant, ça me met toujours dans tous mes états. Je n'aime pas ce genre d'appel.
J'espère juste qu'il n'y a rien de grave. Je me suis habillé rapidement j'ai fait un sac en faux je suis sortie de la chambre.
Jeanne : Qu'est-ce qu'il y a ? Où vas-tu avec ce sac ?
Moi : Je ne sais pas. On m'a appelé d'urgence à Libreville me disant qu'il y'a quelque chose avec l'enfant c'est là-bas que je vais.
Jeanne : C'est grave ? Je viens avec toi.
Moi : Non non non non non, toi tu restes ici. Je ne sais pas si c'est grave on ne m'a rien dit du tout si ce n'est le fait que je dois arriver là-bas aujourd'hui.
Elle a quand même insisté pour m'accompagner prendre une voiture et je n'ai pas refusé.
Moabi - Libreville c'est 9h de route , il est présentement 11h ce qui veut dire que je vais arriver à Libreville à 20h.
Je sens le stress monté .
C'est quel genre d'appel où on te dit que c'est urgent sans réellement te donner ce qui se passe ?
Et là encore même quand je vais arriver je ne vais pas aller directement chez eux, il se fera tard quand même.
J'espère que Dylan n'a pas voyager parce que je ne l'ai pas appelé et j'espère qu'il ne sera pas trop vexé ou du moins dégoûté de me voir arriver chez lui à l'improviste. Même si c'est mon fils, il a besoin de son espace surtout qu'il est en couple.
Je ne sais pas ce qui se passe exactement sur Libreville mais j'ai un mauvais pressentiment.
Je me moque de tout ce qui pourrait arriver mais je veux seulement que mon enfant soit bien comme je l'ai laissé.
De tout le trajet, je ne pense qu'à Anne-Lily.
J'espère qu'il n'est pas question d'elle ou du moins qu'il ne lui est rien arrivé de grave.
Pourquoi ce n'est d'ailleurs pas Annabelle qui m'appelle ?
Il ne m'a jamais appelé lui, ça m'étonne.
On discute quand il faut parler de Anne-Lily mais rien de plus donc ça m'étonne un peu.
Bon après, Annabelle m'a dit que Anne-Lily doit voyager pour ses études, c'est certainement pour cela qu'il m'appelle ainsi.
**Anne-Lily
Ça fait un mois maintenant que je suis enceinte et c'est seulement aujourd'hui que je prends la peine de le réaliser.
Je suis là, allongée sur le dos... la main posée sur mon ventre sans tristesse visible car c'est intérieurement que mes larmes coulent.
Je n'ai jamais voulu que les choses se passent ainsi mais voilà, ce qui est fat est fait.
Qu'est-ce qui peut ramener les choses telles qu'elles étaient il y'a un mois ? Personne !
Cet enfant est bien là, c'est bien réel.
Il a été conçu dans une nuit frivole, d'un plaisir que je n'ai réellement pas vécu et d'un moment volé.
Cet enfant est bien là même si je ne connais pas son père.
Dieu aurait pu choisir autre chose, cet homme aurait pu être malade et me refiler sa maladie mais non.
Il m'a laissé plus que ça même, un enfant.
Cet enfant est bien là et il y restera. Je n'ai pas choisi ce qui m'arrive mais je peux choisir la suite et ma suite c'est lui maintenant.
Mes parents m'en veuillent, papa surtout mais je sais que en plus du fait qu'il soit déçu de moi il y'a les paroles Nana qui influencent. Depuis qu'elle est là, elle m'agresse indirectement et éprouve maman.
Ce qui me fait encore plus mal c'est Mira, ma propre soeur qui ne m'aide ni ne me soutient.
J'ai voulu porter plainte avec l'aide de Cynthia mais non seulement Yasmine n'est pas là, Chancia on ne sait où elle vit exactement. Les autorités de ce pays sont tellement tordues que tout ce que j'ai dit a été pris maladroitement.
Je me souviens encore très bien qu'ils m'ont dit qu'ils ne peuvent rien pour moi car rien ne prouve que ce que je dis est vrai et que ce genre de comprimé est tellement en vogue en ce moment que ça devient le délire des gens... Que certainement, on en a consommé pour pimenter la soirée.
Ils n'ont tenu que des propres aberrants et pour couronner le tout, il y'a un qui a reconnu que je suis la fille de la vidéo et qui a osé me proposer une invitation. Honnêtement, avec ce genre de personnes on espère quelle sécurité dans ce pays ?
Des gens dans vergogne.
[ Toc Toc ]
Silence...
[ Toc Toc ]
Silence...
Maman : Anne-Lily ?
Moi :...
Maman : Tu as de la visite Anne-Lily ( se tenant devant moi ) .
Moi : Je ne veux voir personne.
Maman : Viens d'abord voir qui c'est.
Moi : Si ce n'est pas Cynthia alors que la personne sen aille ( lui montrant mon dos ).
Papa : Tu vraiment que je m'en aille.
Je me suis immédiatement redressée.
Moi ( le regardant ) : Papa ?
Il me sourit.
Son sourire réveille ce que j'avais réussi à taire.
Je sens les larmes monter, ma vue se brouille.
Papa ( se rapprochant de moi ) : Pourquoi tu pleure ?
Qui l'a appelé ici ?
Pourquoi il est là ?
Comment ne pas pleurer ?
C'est le seul qui ne sait rien de tout ça.
Si je pleure c'est parce que j'ai peur qu'il réagisse comme les autres. Maman et lui sont toute ma vie, j'ai perdu le soutien d'une personne donc je ne supporterai pas perdre le sien aussi.
Je pleure parce que j'ai peur de transformer ce sourire en déception.
Moi : Qu'est-ce que tu fais ici papa ? C'est toi qui l'a appelé maman ( la regardant ) ?
Maman : Je vous laisse ( s'en allant ).
Papa : Pourquoi tu pleure chérie ?
Moi : Parce que je suis contente de te voir.
Papa : Je te connais, je sais que ce n'est pas ça. Quand tu es contente de me voir ton expression est différente mon bébé, tu es sûre que ça va ?
Moi ( forçant le sourire / essuyant les larmes ) : Tu vas bien ?
Papa ( m'aidant à essuyer les larmes ) : J'allais bien sauf que... Lily ?
J'ai couru dans la salle de bain vomir tout le stress que sa présence me procure.
Je n'ai jamais été stressée en sa présence, ça prouve bien que c'est quelqu'un d'important pour moi.
Il m'a suivi et m'a même rincé la bouche, il m'a ramené dans la chambre puis est sorti pour revenir plus tard avec un verre d'eau.
Papa : Tu m'as l'air très malade, en plus tu as maigri.
Moi : Ça va papa.
Papa : Tu étais à l'hôpital ?
Moi ( posant le verre ) : Je ne suis pas malade.
Papa : Qu'est-ce que tu as ?
Moi : ...
Papa ( se levant ) : Je vais aller voir ta mère, elle va m'expliquer pourquoi tu as ainsi maigri. Je ne sais même pas si on t'a emmené à l'hôpital, tu es malade et personne ne me dit.
Moi : Papa... Papa... Attends.
Il ne m'écoute pas et va jusqu'au salon en disant le prénom de maman.
Je n'ai pas de choix.
Moi : JE SUIS ENCEINTE PAPA
Il s'arrête net après avoir dépasser légèrement la porte du couloir. Il se retourne et me regarde.
Moi : Je ne suis pas malade, je suis enceinte.
Il s'approche de moi et pose ses mains sur mes épaules.
Papa : Lily ... Tu...
Moi : Je suis enceinte mais je ne l'ai pas voulu papa. J'étais à une soirée avec les filles, elles ont mis quelque chose dans mon verre et je me suis réveillée des heures plus tard dans une chambre d'hôtel avec un homme. Crois-moi papa, tu peux demander à Cynthia... ( en larmes ) crois-moi, je ne l'ai pas fait volontairement et je ne connais même pas cet homme. J'ai été droguée et je ne me souvenais même pas de tout ce qui s'est passé, tu sais que je n'aurais jamais fait une telle chose si j'étais dans mon état normal. Ne m'en veux pas s'il te plaît. Maman est déçue, personne ne me croit ici. Je suis comme une étrangère dans la maison de mes parents, tout le monde pense que je l'ai fait exprès et que j'ai voulu ça parce qu'ils ont vu une vidéo dans laquelle je danse... Mais cette vidéo je ne l'ai pas faite, tout ce que je faisais dedans c'était parce que je venais de prendre ce comprimé. Je n'ai rien fait moi pourquoi on me condamne ? Je n'ai rien cherché, je pensais qu'elles étaient mes amies papa... Je pensais qu'elles étaient mes amies ( me laissant choir )...
Papa : Hey ( me relevant )... Lève toi maman s'il te plaît ( ce que je fais avec son aide ). Tu vas te calmer ( essuyant mes larmes ) , je vais régler ça. Viens ( me tenant la main ).
Il m'a pris la main et nous nous dirigions vers la porte quand maman l'a interpellé.
Maman : Où l'emmène tu ?
Papa ( s'arrêtant ) : Porter plainte.