Chapitre 8 : Sentiments partagés

Ecrit par Djiffa

Sommeil Où es-tu. ? Comme j'aimerais être déjà à mercredi, prochaine séance d'étude chez Orpa. Mes yeux refusaient de se fermer pour se reposer. Dois - je changer d'avis. ? Que dois - je faire. ? Je suis si jeune !

Je finis par m'endormir sans m'en rendre compte.

Le mercredi suivant., c'est avec empressement que je me rendis chez Orpa. Quand bien même j'étais concentrée sur la séance de travail, mon esprit voguait par moment vers Mario et mon cœur était pressé d'être à l 'heure de la fin.

Une fois la séance terminée et les autres filles parties, je trainai comme d'habitude avec Orpa en attendant que Mario comme depuis bientôt trois mois apparaisse pour me ramener chez moi. Mais il ne se montra point.

-Orpa, je ne vois pas Mario aujourd’hui ;

- ah j'oubliais-il. M’a chargé de te dire qu'il ne pourra pas te ramener , de bien vouloir l'excuser ;

- il ne me ramènera plus ou c'est juste pour aujourd'hui. ?

- Je pense que c'est ponctuel car en fait il est sorti avec papa ; Mais dis - moi Irma, que se passe -t-il exactement avec Mario. ?

- N'est-ce pas qu'il est ton frère. ? demande-le-lui ;

- Je pensais que nous étions des amies ;

- Bien sûr que nous le sommes ;

- Et pourquoi tu me fais des cachotteries. ?

- Orpa, c’est juste que je n'ai rien à dire à propos ;

- Ah oui. ? n’est-ce pas devant moi qu'il t 'a amené au loin le jour de la fête. ?

- très bien Orpa. Tu as gagné.

Je racontai à Orpa exactement ce que Mario m'avait dit ce jour - là et la façon dont j'avais réagi.

Orpa me prit par la main et me questionna

- Irma, es-tu certaine que tu ne veuilles rien avoir avec lui. ?

Je lui répondis que je me sentais trop jeune pour une histoire d'amour et que les études étaient prioritaires.

- Pourtant Irma, j’ai senti de la déception dans ton regard quand tu as compris que tu ne le verras pas aujourd'hui.

Je souris et répondit à Orpa que j'étais plutôt déçue d'avoir à marcher.

Mais la vérité est que mon amie avait raison. J'attendais mercredi avec empressement parce que je voulais revoir Mario, je voulais juste être avec lui.

Je rentrai chez moi ce jour - là assez triste, espérant le revoir à la séance prochaine. En attendant ce moment, il ne se passa pas un seul jour sans que je ne pense à lui.

Comme je l'espérais vivement, Mario se montra à la fin de la séance et me ramena chez moi.

Durant tout le trajet, nous échangeâmes des banalités.

Une fois devant le portail de mon domicile, je le remerciai de m'avoir ramené.

- Irma. J’aimerais bien que tu penses à nouveau à ce que je t'avais dit.

- Mais je t'ai déjà donné mon opinion, je ne suis pas intéressée.

- Je pense que nous en reparlerons me dit -il puis s'en alla.

Qu'avais-je dit. Que je ne suis pas intéressée ? La femme !!!! Dans mon cœur c 'était tout le contraire. Avant de dormir je pensais à Mario. Au réveil, Mario. Plusieurs fois dans la journée Mario…et j'ose dire que je ne suis pas intéressée ! Mais que pouvais - je dire d'autre. Je me sentais trop jeune. Et aussi il y a cette Hypocrisie féminine qui vous fait dire le contraire de ce que vous pensez…eh oui,

Parfois les mots nous manquent quand on est face à une personne qu'on aime, pourtant on pourrait lui écrire un livre tellement on a des choses à lui dire.

Lettre à ma fille