Chapitre 8: Une mère extraordinairement vicieuse
Ecrit par Tunde William
** Irène d'Oliveira**
Je sortis de ma salle de bain où j'avais eu une douche bien froide pouvant éteindre le feu de désir que je couvais. Je me mis devant la glace de la coiffeuse afin de me peigner les cheveux que j'avais coupé dans la journée. J'avais tout mis en œuvre pour accueillir mon amant joyeusement. Mais c'était sans compter sur Alfred d'Oliveira qui ne viendrait plus. Sa femme venait de l'appeler et avait besoin de lui. Mon beau frère qui était aussi mon amant avait du décommander. Je m'étais vraiment préparée pour lui. Ma manucure et pédicure étaient parfaite et j'avais porté sous ma robe de nuit des sous vêtements noirs aux motifs affriolants. Le plat de bourignan, mets que raffolait tout les Agouda digne de ce nom était posé délicatement sur la table à manger. Son parfum savoureux embaumait la pièce et une bouteille de vin était accompagné. Tout celà pour rien pensai je rageusement. La morsure de la jalousie me piqua mais que pouvais je donc faire ???? J'examinais attentivement les rides de la vieillesse que marquait mon visage . Pour une femme de la soixantaine j'étais coquette et désirable . Il me fallait être séduisante c'était l'un des avantages de mon métier d'escorte Girls. Une soirée gâtée ???? Non probablement pas . Je donnai des ordres à ma domestique et alla m'assois paisiblement devant la télé. Je suivais mon feuilleton préféré quand l'on regard croisa celui blasé de mon feu mari. Il me souriait à travers la photo posé sur une table un peu plus loin. Ah!!! Mon cher Nestor d'Oliveira paix à ton âme. Ce n'était pas de gaieté de cœur que je l'avais assassiné mais il le fallait. Il demandait le divorce mais je ne pouvais pas le lui accorder. Il était la couverture appropriée pour mon travail de cougar de service. J'étais en manque d'argent et cette pimbêche de Vicky m'harcelait. Marie Jeanne quant à elle était au courant du moindre de mes frasques. Elle m'a vu me faire sauter par mon chauffeur dans la voiture, dans le lit conjugal pendant que Nestor d'Oliveira drogué dormait paisiblement et son frère Alfred me culbutait. Elle était là et me surprenait à chaque fois. Quand je mettais du poison lent dans les plats de Nestor elle était là. Le comble c'était qu'elle ne me disait rien et me laissait avec mon cœur qui battait la chamade et ma conscience non tranquille. Elle se contentait juste de remuez la tête. Elle était une adversaire redoutable dans mon ombre. C'était une menace pour moi parce qu'elle était la fiancée de mon fils et mon feu mari l'idolâtrait. Cet dernier me connaissait bien puisqu'il n'avait pas mis mon nom dans son testament. Il avait mit pour légataire le nom de son fils et de ses probables petits enfants. Quand j'ai tué mon mari sous les hagards de Marie Jeanne ,j'ai demandé à Claude Marcel de l'éjecter de sa vie . Il ne l'entendait pas de cette oreille alors j'ai du m'arranger avec Vicky bien qu'étant la meilleure amie de Marie Jeanne était pourtant très jalouse de cette dernière. Elle était l'arrivisme de la dernière version. Elle n'a pas hésité à se joindre à moi pour calomnier sa meilleure amie et en récompense je lui donnerai le cœur de mon fils sur un tableau d'argent. Nous nous sommes arrangés pour embrouiller l'esprit de Claude Marcel afin qu'il exige un test de paternité prouvant qu'il était bel et bien le père du petit Jean Claude. Celà s'était déroulé parfaitement et j'avais eu ce que je voulais. J'ai réussi à embobiner mon fils car je connaissais sa générosité légendaire. Puis j'ai réussi à renvoyer Marie Jeanne au Bénin et assurer qu'elle ne puisse jamais trouver un boulot décent comme celà elle n'aurait pas à revenir dans nos vies.
Dring dring dring.
-( Moi)[Joyeuse pensant que c'était Alfred qui avait pu se libérer] Allô.
-(Vicky) Bonsoir Maman Irène.
-( Moi)[ Mécontente] Allô Bonsoir Vicky comment vas tu ???? Que me veux tu ???
-( Vicky)[ Visiblement déboussolée] comment ça ??? Viens parler à ton fils ooh.
-( Moi) [ Inquiète] Ton fils s'est donné en spectacle hier soir.
-( Moi) Je te rappelle que mon fils ne boit pas d'alcool. Comment peut il se donner en spectacle ???
-( Vicky) C'était depuis hier matin qu'il avait commencé. Il s'était réveillé du pied gauche et était morose. Il avait dit qu'il se sentait en danger alors que l'avant veille il était très gai. J'avais réussi à le dérider un peu dans la journée mais il a perdu les pédales puisqu'il éclata brusquement en sanglots lors de son discours. ( En colère) Il m'a foutu la honte devant les gens de la haute société , me ridiculisé devant des milliers de spectateurs assis sagement derrière les écrans de leur télévision.
-( Moi) [ Énervée] Mais quelle mouche l'a t'il piqué ???? T'a t'il donné au moins une explication valable à son attitude inconséquente?????
-( Vicky) [ Très en colère] Qu'elle explication???? Il a fuir la soirée à cause des paparazzis et a déserté la maison. Lorsque je l'ai appelé ,il l'a dit qu'il était quelque part dans la nature . Pour une explication ,il m'a sorti un baratin en me disant que son bracelet brillait signe que Marie Jeanne était en danger. [ Hystérique] Irène tu as intérêt à faire quelque chose. J'en ai marre que l'ombre de mon ex meilleure amie me plane dessus comme une épée de Damoclès. Je l'ai évincé et chassé depuis bientôt 19 ans, je ne le permettrai pas qu'elle vienne semer la zizanie dans mon couple. Ça jamais.[ Menaçante] Tu as intérêt à bien raisonné ton fils sinon finir les pensions alimentaires et tout le monde saura qu'elle garce tu es dit elle presque en chuchotant avant de couper. Clic.
C'était de sa faute à elle. Si elle avait voulu dans le temps on n'entendrait plus parler de Marie Jeanne. Une piqûre de cyanure et d'arsernic et je l'aurai envoyé six pieds sous terre lorsqu'elle était dans les vapes couchée à l'hôpital. Mais cette idiote de Vicky avait refusé et maintenant elle se plaint. Que faire ???? Une idee diabolique venait de germer dans mon cerveau. Au moins elle sera pas la seule, si au grand jamais elle me trahissait alors nous tomberions toutes les deux et ce sera advienne que pourra....... Mais et mon fils dans tout ça, il ne me le pardonnerait jamais. À cette idée mon cœur se serra dans ma poitrine douloureusement......
**Claude Marcel d'Oliveira**
J'avais passé toute la journée debout près de cette baie vitrée. Le char solaire conduit par le père de Phaëton s'éclipsait déjà à l'horizon. Le crépuscule tombant offrait à la ville de Manhattan un aspect féerique mais je n'avais pas la tête à regarder un paysage enchanteresse. J'avais commencé par ressentir des douleurs torride comme si on m'avait passé un rouleau sur tout le corps. Mes méninges menaient un terrible combat de titan à l'intérieur de lancer ma cervelle. J'étais mal et j'en connaissais la cause car toutes les pierres du bracelet avaient commencé par scintiller. Je venais d'avoir la certitude que Marie Jeanne s'était engagé sur le chemin menant vers le séjour des morts. Je n'avais pas peur de la mort puisque nous la côtoyont chaque jour que Dieu fait. Pour moi c'était un sommeil profond qui nous ramenait vers l'océan d'amour de Dieu.
Toc toc toc.
-( Moi) Entrez.
-( Ma secrétaire) Mr d'Oliveira je tenais à vous dire que je rentrais déjà. Si vous n'avez pas d'autres...
-( Moi) [ le coupant ] Non Attendez que je vous dépose chez vous. Je rentre aussi.
Je voulus me retourner et faire un pas , mais c'était une mission impossible. L'air me manquait et ma tête ma faisait horriblement mal. J'avais un vertige éblouissant . Je voulus m'accrocher au dossier d'une chaise mais je ne pouvais pas. Je chancelai alors d'un coups et ce fut le trou noir.
** Narrateur externe**
C'était le cri de sa secrétaire qui résonna dans la pièce. Elle était paniquee et appuyait le bouton d'alarmes fébrilement. Elle s'élança alors vers lui en criant son nom et en appelant à l'aide après avoir eu le 911 au téléphone. Elle s'approcha de lui pendant qu'il claquait les dents et qu'une bave mousseuse verdâtre sortant de jolies lèvres noirs mouillait le tapis somptueux qui ornait le sol du bureau......... Était ce sa fin???? On en saurait le dire.