Chapitre 7: Le passé , cet boomerang !!!

Ecrit par Tunde William

    Celui qui renie son passé est un esclave du présent et une proie pour le futur. Il est comme un navire sans capitaine qui vogue sur la mer du présent et accostera jamais sur les rives de l'avenir. Il est seul sans matelots et sans destination, il succombe à toute les péripéties de la vie marine. Le passé même s'il est douloureux contient des éléments et des outils qui enrichissent notre présent en nous apportant des épreuves remplies de leçon. Ce sont ces leçons retenus qui rendent notre avenir certaine. 

Debout , depuis un bon moment près de la baie vitrée qui offrait une belle vue sur la plage de l'île de Manhattan , Claude Marcel d'Oliveira regardait le paysage dans vraiment la voir. Il était dans un angoisse et une faiblesse indicible.  Il ne fesait pas partir de ceux là, ces aventuriers qui reniaient leur passé. Son passé à lui était comme un boulet qu'il traînait. Semblable à un chien qui revenait près de son maître, c'était un boomerang qui était revenu dans sa vie. Claude Marcel tenait le bracelet résultant du pacte  qu'il avait signé son amour perdu, celui qu'il avait signé avec la douce Marie Jeanne d'une main distraite . Il l'avait rencontré un soir d'hiver où il allait déposer un livre à la bibliothèque. Elle semblait perdue dans le vaste local , et lui tel un gentil gentleman était ravi d'aller au secours d'une ravissante demoiselle en détresse. Très vite il fut séduit par le charme et l'innocence candide que reflétait le visage de la jeune femme. Il l'invita alors par courtoisie à prendre un thé et ce fut le début de leur idylle. Cet dernier n'a duré qu'à peine deux ans puisque Marie Jeanne lui fit don un an plutard après leur rencontre sur un plateau d'argent sa virginité, sa pureté et sa candeur. Il était certes un don Juan mais cet cadeau était inestimable selon l'éducation reçu de son père et l'avait rendue meilleur. Il l'avait rendu fou de joie jusqu'au point où il lui jura de ne jamais faillir à la mission qu'il venait de s'imposer , celui de ne jamais la laisser tomber et de toujours là protéger et ce malgré les difficultés qu'ils auraient à rencontrer. Ils se fit cette promesse mutuellement chez un gourou Égyptien dont il avait loué les services. Cupidon ne l'avait pas rater c'était porter à croire que la flèche du dieu de l'amour s'était nichée dans le cœur même de son cœur. Il était fou amoureux et avait insisté pour signer le pacte malgré le désintéressement et les réticences de son ex fiancée Marie Jeanne. Elle ne voyait pas l'utilité de ce pacte puisqu'elle était convaincue que leur relation était voué à l'échec. Elle, elle était la jeune et naïve étudiante béninoise et lui le jeune homme bourgeois béninois naturalisé américain ayant l'avenir prometteur [...].

Marie Jeanne n'avait pas tenu sa promesse puisqu'elle lui avait collé un enfant qui n'était pas le sien dans le dos. C'était lui ,le père heureux et comblé qui avait été par la beauté du petit Jean Claude. C'était lui qui avait aussi trouvé cet nom issue de leur diminutif respectifs. Heureusement que sa mère et Vicky Sue ont réussi à lui retirer le poutre de l'œil afin pour qu'il puisse voir la vraie image de son soit disant fiancée. Sa rage et sans rancune avait été ses plus grands défauts puisque rouge de colère il les avait fait expulser de l'hôpital. Il avait essayé de la pardonner et d'oublier mais celà était impossible. Il était furieux contre lui même d'avoir si vite succomber à un amour destructeur , et surtout chaque fois qu'il tenait le papier du test de paternité. Ainsi , il avait décidé de les oublier mais il ne le pouvais surtout pas à cause de cet maudit bracelet qu'il brandissait comme un trophée et qui ne le quittait jamais. C'était son passé, celui dans lequel il essaie à chaque fois de cacher dans les effluves de sa mémoire. Cet passé ne comportant que des souvenirs douloureux et amères. Pour ne pas subir la colère des dieux pour avoir transgresser les clauses du pacte , il a pris l'habitude d'envoyer 50000 dollars par ans à Marie Jeanne et à son enfant. Il tentait pas se geste de se racheter et surtout de tenir sa promesse. Cet bracelet à son poignet gauche était un lourd fardeau qu'il portait chaque jour. Il ne l'avait jamais enlever puisqu'il ressentais à chaque fois les émotions diverses que traversait Marie Jeanne . Sa mère lui avait demandé de s'en débarrasser parce qu'elle pense que ce ne sont que des superstitions mais il n'avait ni la force ni le courage car l'enlever serait renier son passé et c'était ce qu'il refusait de faire. Sa mère avait tord car le noeud où se rejoignent les deux bouts du bracelet avait commencé par briller. Il avait alors la certitude que Marie Jeanne était en danger ainsi que lui même car ils n'avaient que 12 unités de temps valable avant la nouvelle lune , si jamais l'un d'eux venait à trépasser. Ils étaient liés par la connexion des étoiles, le lien du bracelet qu'ils portaient tout les deux et surtout la pureté et la sainteté de leur amour. Ils se complétaient . Le gourou le leurs avait dit [...].

Que faire ???? Allez à la rescousse de Marie Jeanne pour se sauver ou camper sur sa rancune tenace et attendre la mort vaillamment???? 


Forgive me......