Chapitre 9

Ecrit par R.D

« Ce monde d’ici bas est un monde de jouissance et la meilleure des jouissance est la femme vertueuse »

Mère Halima

Aujourd’hui je suis énormément heureuse. Ma fille m’a dit qu’ils ont finalement franchis le cap et cette nouvelle n’aurait pas pu tomber mieux. Apparemment le marabout avait raison en me disant que les médicaments allaient vite faire leurs effets.

Lorsque j’étais quittée de chez eux, je l’avais appelé pour lui dire que ce que j’ai vu entre elle et son mari ne m’a pas plut et il m’a dit qu’il devait s’en charger fort heureusement pour moi.

Concernant le médicament que j’ai donné à Fatima, c’est pour que ça puisse attirer son homme. Plus le médicament l’attrapera, plus il sera raide dingue d’elle. Je suis contente que le boulot ait pu commencer. Je dois lui chercher cette fois ci des protections contre les mauvais œil et je le ferais sous forme de bague pour ne pas avoir droit à ces interrogations.

Normalement demain on attend la délégation de ses parents qui doivent venir déjeuner. On a prévu un repas familial avec l’argent que son mari à donner concernant sa virginité.

J’étalerais son pagne au grand jour pour que tous ces sorciers sachent que l’enfant qui a tétée mon sein est une fille prodige qui n’est même pas comparable à ceux qui les servent d’enfant.

Je peux enfin me reposer sur mes lauriers vu que les choses se passent comme je veux. En fait, lorsque la famille de l’homme viendra, comme sa mère et morte, une de ses tantes proches viendra s’agenouiller jusqu’à mes pieds pour me dire tout le respect qu’il me doit et faire les éloges de ma fille.

Ensuite la tradition demande à ce qu’on partage un déjeuner à son honneur. Désormais, ma fille ne m’appartient plus. Demain elle rentrera définitivement avec les ustensiles de cuisine que j’ai achetée pour elle.

Là je suis en route pour aller chez elle et voir si elle n’a pas besoin de massage. Lorsque je lui ai demandée si elle n’a pas trop souffert, elle m’a dit juste un peu et qu’elle a même du mal à s’asseoir.

Mais avant d’arriver dans son appartement, je dois m’arrêter chez son beau père parce que lui et moi avons quelques trucs à mettre au clair. J’ai dû composer son numéro pour être sûr que je le trouverais là-bas.

Abdel : Allo ?
Moi : comment tu vas ?
Abdel : bien et toi ? Tu es où ?
Moi : je suis à moins de cinq minutes. J’espère que tu es à la maison.
Abdel : oui, je t’attends !
Moi : Ok !

Personne ne me dira ici que je ne veux pas le bien de ma fille. Si je ne mettais pas ma main à l’intérieur de son foyer, qui sait si son mari ne l’aurait pas déjà renvoyée à la maison ? Je ne pourrais jamais supporter une chose pareille car grâce à elle je peux déjà marcher la tête haute partout dans Conakry.

Lorsque je suis arrivée, j’ai saluée Anta avant d’aller dans l’appartement de ce dernier que j’ai trouvée entrain de regarder la télé.

Moi : salam !
Abdel : waleykoum salam ! Comment tu vas ?
Moi (m’asseyant) : comment veux tu que j’aille ? Ma fille m’a dit qu’ils ont finalement franchis le cap. Là je suis même venue pour la masser un peu.
Abdel : heureusement alors ! Tu voulais me voir pourquoi ?
Moi : ne fais pas semblant. Concernant notre accord, j’attends toujours le reste de mon argent.
Abdel : je te reconnais que ta fille est une bonne personne, mais tant que je n’aurais pas eu ce que je voudrais, je ne pourrais pas te payer. Il faut que je sache que ça a d’abord marché.
Moi : laisse-lui au moins deux semaines, le temps qu’elle s’habitue à son homme. On avait convenu que ce serait juste une seule fois. Je sais qu’elle ne parlera jamais de ça donc respecte les conditions.
Abdel : tu penses parler à qui ? N’oublie pas que toi et moi on se connait depuis longtemps. Donc si tu veux jouer à la femme vertueuse, fais-le ailleurs.
Moi : et puis quoi encore ? Toi-même tu sais qu’il ne s’agit pas de ça. D’ailleurs j’ai bien changée maintenant. Je suis une femme respectée alors fais en de même
Abdel (rigolant) : on n’oublie pas son passé et moi je fais parti de ton passé. Tu peux même tromper et jouer à la sournoise mais tu sais que ce masque ne tient pas la route devant moi.
Moi (énervée) : as-tu besoin de me rappeler tout ça ?
Abdel : juste que tu sache que si tu es là, devant moi à jouer à tes airs de grande dame, c’est à cause de moi et tu me dois tout. Donc ne me fatigue pas. D’ailleurs, va rejoindre ton adorable fille. Elle t’attend.

Dès fois il me sort par les narines. Je comprends d’où Ibrahim tient son sale caractère. Son père c’est un vrai fumier.

Moi (me levant) : respecte tout simplement notre accord !

Je me suis saisie de mon sac avant de sortir de son appartement pour me rendre chez ma fille à l’étage supérieur.

Elle est venue m’ouvrir quelques temps après avoir sonner.

Moi (la prenant dans mes bras) : ma fille est devenue une femme. Comme je suis contente pour toi. Tes tantes voulaient venir avec moi mais je leurs ai dit d’attendre demain quand tu rentreras une bonne fois avec tes ustensiles. Tu n’as pas trop souffert ?
Fatima : al hamdoulilah maman. Le plus dur est déjà fait.

Après m’avoir servie à boire elle est venue s’asseoir à côté de moi.

Moi : tu es sûre que tu ne veux pas que je te masse un peu ? Ça te soulagera.
Fatima : non maman ce n’est pas la peine. Je vais bien.
Moi : alors, as-tu commencée les médicaments ?
Fatima : heu, non pas encore.
Moi (étonnée) : pas encore ? Mais qu’est ce que tu attends ? Que tes ennemis montent sur toi ?
Fatima : je n’ai pas pu le faire hier. Mais inch Allah, je commencerais aujourd’hui.
Moi : je le fais que pour ton bien. S’il y a bien une personne qui aimerais te voir heureuse sur cette terre, c’est bien moi. Donc quand je te demande de faire une chose, fais-le.
Fatima : oui maman je le ferais.
Moi : et ton mari ? Comment il va ?
Fatima : il va bien. Il est allé au boulot.

Le petit sourire qu’elle tente de dissimuler ne passe pas inaperçue.

Moi : on dirait que ma fille est très heureuse.
Fatima : je l’ai toujours été et tu sais que je ne me plains jamais.
Moi : c’est bien. Demain n’oublie pas que tu dois venir tôt à la maison. Tout ceux qui pensaient que tu étais une dépravée vont une fois pour toute fermé leurs bouches.
Fatima : je t’ai toujours dis de ne pas t’occuper de ce que les gens peuvent penser de toi. Occupe toi simplement de ta relation avec Dieu, c’est le plus important. S’ils mentent sur toi, c’est à tes avantages vu qu’ils le paieront tôt ou tard.
Moi : oui mais là il s’agit de ton honneur et je refuse que leurs propos déteignent sur toi. Bon je dois rentrer pour faire des courses pour demain. Soit toujours coquète pour ton homme et il n’aura d’yeux que pour toi.
Fatima : merci maman.

Je me suis sauvée vite fait. Je suis obligée de reporter la cérémonie que je voulais organiser par faute de temps. Mais demain, si Dieu le veut, je monterai encore d’un grade grâce à elle.

*** Un peu plus tard dans la soirée***

Fatima

Je ne sais pas qui est cette femme, mais son comportement ne me plais vraiment pas et visiblement je ne suis pas la seule vu l’air que mon mari affiche.

Ibrahim : Awa, comment tu vas ?
Awa : je vais bien et toi ? Tu m’as manqué.

Le fait de voir ses mains sur l’épaule de mon mari ne me plaît pas du tout, mais malheureusement je n’ai pas mon mot à dire là-dessus.

Ibrahim : au cas où tu ne l’aurais pas remarquée, je suis accompagné par ma femme donc garde tes mains bien serrés dans tes poches.

Elle m’a regardée comme si j’étais une vermine avant de reporter toute son attention sur lui.

Awa : ah donc les rumeurs étaient vraies ? Mais je m’attendais à te voir avec une femme de ton rang et non une fille sortie tout droit du village.
Ibrahim (énervée) : je ne te permets pas de parler d’elle comme ça. D’ailleurs ce sont les filles comme elles qu’on cherche à marier pas des femmes sans vergogne de ta catégorie.
Awa (s’adressant à moi) : tu peux profiter tant que tu voudras mais ça ne fera pas long feu. Quand il se rendra compte qu’il s’est marié à un cadavre au lit, il reviendra goûter à celle qui lui faisait perdre la tête.

Elle a tournée les talons et elle est sortie du restaurant. J’avoue que là, je suis énormément atteinte dans ma dignité. Jamais, je dis bien jamais de toute ma vie une inconnue ne m’a parlée sous ce ton. Et que voulait-elle dire par revenir goûter ? Mon mari aurait il eu une liaison avec elle ?

Ibrahim (posant sa main sur la mienne) : ne l’écoute pas. C’est simplement une de mes cousines qui voulaient se marier avec moi mais comme elle n’a pas eu ce qu’elle voulait, elle essaye de te faire du mal.
Moi : ok !

Il a changé de sujet par la suite avant qu’on ne commande à manger. Heureusement pour moi que j’ai appris à me servir des couverts sinon je ne sais pas comment j’aurais fait aujourd’hui.

Cependant les mots de cette femme résonnent toujours dans ma tête et cette question que j’ai envie de lui poser me brûle énormément les lèvres. Je sais pertinemment que je ne suis pas sa première et j’arrive à en ressentir un pincement au cœur en me disant qu’il aurait pu coucher avec elle. Pourquoi est ce que l’être humain aime se lancer dans sa propre destruction ?

Comme je n’ai pas envie de gâcher l’ambiance ou de m’attirer encore ses foudres, j’ai préférée chasser cette envie de ma tête.

Ibrahim : si je t’ai invitée, c’est pour que nous puissions faire connaissance. Au fait, est ce que ta mère t’as dit que je leurs ai envoyé de l’argent ce matin ?
Moi : oui et je te remercie. Elle était même passée à la maison pour me faire un massage.
Ibrahim (étonné) : massage ? Elle t’a vu nue ?
Moi : non. Je lui ai dis que j’allais me débrouiller.
Ibrahim : je préfère ça alors. Ton corps m’appartiens désormais donc si tu as besoin d’un quelconque massage ou autre, dis le moi. Je le ferais avec plaisir.

J’ai recommencée à rougir bêtement en repensant à notre scène d’hier.

Moi (honteuse) : ok !
Ibrahim (ton taquin) : j’ai l’impression que y en a une, qui n’a pas des idées très catholiques.

J’ai l’impression d’être un enfant qu’on a attrapé la main dans le sac. Oui, j’ai toujours mal mais n’empêche, je le désire énormément.

Moi (feignant l’indifférente) : je ne comprends pas ce que tu veux dire.
Ibrahim (rigolant) : ne joue pas à la maligne avec moi. Tu sais très bien de quoi je parle, mais compte sur moi pour te faire plaisir.

Je ressens vraiment des picotements entre mes jambes et ça me gêne énormément que ses paroles aient autant d’effet sur moi.

****

Après avoir passé la soirée à visiter la ville, nous sommes rentrés à la maison aux alentours de 1h du matin. J’ai passé une soirée vraiment formidable même si la scène de tout à l’heure me perturbe toujours.

Moi : je te remercie pour cette soirée.
Ibrahim (posant sa main sur ma joue) : arrête de me remercier à tout bout de champ. Je suis ton mari et c’est tout à fait normal.

Je ne sais pas si c’est parce que je suis trop coincée, mais à chaque fois qu’il me dit « je suis ton mari », j’ai l’impression que mon cœur va sortir de ma poitrine tant je suis heureuse d’entendre ses mots de sa bouche. Je me félicite de ne pas avoir céder même lorsqu’il me traitait comme une moins que rien.

J’étais entrain de me changer lorsqu’il est venu derrière moi pour me prendre par la taille. Il a posé des bisous sur mon cou qui m’ont directement fait frissonner.

Ibrahim : attends, je vais t’aider.

Il a fait descendre la robe de ma fermeture éclair. Il m’a demandée de soulever les mains pour me la retirer. Ensuite il a enlevé les épingles qui soutenaient mon voile et détacher la queue de cheval que j’avais attachée.

Ibrahim (souriant) : tu es nettement plus belle comme ça et je suis content d’être le seul à en profiter.

Si je continue avec cette maudite timidité, je serais sûrement le cadavre dont cette femme à parler au lit et je refuse que mon homme aille voir ailleurs. Je ne sais pas si je pourrais le supporter. Oui, ces paroles m’ont vraiment affectés je dois le reconnaitre.

J’ai déboutonnée un a un les boutons de sa chemise avant de la lui enlever. J’ai enlevé la ceinture qui soutenait son pantalon avec des mains tremblantes sous son regard ahurie.

Malgré son étonnement, il m’a laissé faire jusqu’au bout. C’est lorsqu’il était en caleçon débardeur qu’il m’a directement poussée dans le lit en m’incitant à m’allonger.

Ibrahim : tu vas me tuer si tu continues à prendre tout ton temps.

Nous sommes en sous vêtement entrain de nous embrassés comme si nos vies en dépendaient. Il a passé ses deux mains derrière mon dos pour dégrafer mon soutif.

Il m’a malaxé les deux seins avant de poser sa bouche chaude sur un de mes tétons déjà durcies par le plaisir. Il réveille d’énorme sensation en moi mais malheureusement l’image de cette femme n’arrête pas de me hanter du coup je n’arrive pas à totalement profiter.

Il a ensuite posé sa langue sur mon ventre avant de m’ôter le sous vêtement que je portais avec sa bouche qu’Il a fait glisser le long de mes jambes.

Il m’a donnée des petits baisés sur les pieds en remontant jusqu’à mes cuisses. C’est vrai que j’ai envie de lui poser des questions, mais ce qu’il réveille en moi est bien trop fort pour pouvoir réfléchir encore correctement.

Je ne suis plus que soupir et gémissement depuis que sa bouche mordille l’intérieur de mes cuisses. Je m’apprêtais déjà à recevoir sa langue lorsqu’il a stoppé son geste pour se lever.

Ibrahim : j’arrive !

Il arrive ? Pourquoi s’arrête t il ? Que ce passe t il ? Je me suis mise à me poser des tas de questions avant de le voir revenir et se replacer entre mes jambes.

Bien avant que je me pose des questions, j’ai senti du froid sur mon vagin. Oh mon Dieu ! C’est un glaçon qu’il tient dans sa bouche.

Je me suis mise à serrer le drap de toutes mes forces. C’est bon ! Trop bon ce qu’il est entrain de me faire. Je n’ai pas le temps de ressentir la douleur de ses doigts dans mon vagin, parce que le glaçon me rend littéralement dingue.

Je suis entrain de gémir comme une malade en me passant les mains dans les cheveux. Le split est allumé mais j’ai chaud, une chaleur plus interne qu’externe.

Il est remonté en passant le glaçon sur mon ventre jusqu’au niveau de mon téton. J’étais trop concentrée, quand au plaisir qu’il me donnait que je n’ai pas trop ressentie la douleur quand il a commencé à faire des vas et viens en moi.

C’est vrai que ça fait mal, mais ce mélange de chaud et de froid donne l’effet escompté.

Il a enfoui sa bouche dans mon cou après m’avoir passée le glaçon dans la bouche. Il a passé un long moment avant de me retourner.

Ibrahim : ne t’inquiète pas, je ne compte pas te prendre par l’anus.

J’avoue qu’il m’a vraiment fait peur en me mettant dans cette position.
Il a commencé à baiser mon coup avant de se hisser dans mon intimité. Si je dis que je n’ai pas mal, j’aurais mentie vu que l’effet de la glace s’est dissiper mais je ne peux pas l’arrêter.

Lorsqu’il a passé sa main sous mon ventre pour me titiller le vagin, j’ai commencée à ressentir du plaisir et il n’a pas tardé à jouir en moi pour s’affaisser complètement par la suite sur mon dos. Je sens les rythmes cardiaques désordonnés de son cœur.

Lorsqu’il s’est relevé, il a remonté la couverture jusqu’à nous avant de m’embrasser et me serrer dans ses bras.

Ibrahim : tu es une pure merveille………….

Et moi que dois je dire de celui qui me fait visitée le septième ciel sans décoller mes pieds du sol ? Ah oui j’ai trouvée, mon homme est un parfait étalon et je ne sais pas si je supporterais un jour qu’on me détache de lui parce que je commence vraiment à l’avoir dans la peau…………………………….

Secrets de famille