Chapitre 9

Ecrit par Mayei

Chapitre 9


...Kevin...


Je croise son regard de braise qu'elle glisse sur mon corps tout nu. Elle me regarde avec envie. On aurait dit qu'elle pourrait me dévorer en quelques secondes. Je passais mes mains sur son corps chaud, caressant chaque parcelle de peau. Elle se mordait la lèvre et fermait les yeux et gémissant. Elle se cambrait pour mieux apprécier mes caresses. Bientôt, je me trouvais le visage en plein dans son entrejambe. De mes mains, j'écartais ses jambes et lui retirais sa petite culotte. De mes doigts, j’écartais ses lèvres intimes et exposais son clitoris. Je passais mon index tout doucement du haut vers le bas comme si je m'occupais de quelque chose de super fragile. Je la sentais vibrer. Elle mouillait tellement que je n’eus pas trop de difficulté à lui glisser ces deux doigts tout en continuant ma caresse sur son clitoris. Je titillais son plaisir aussi bien que madame maintenait ma pauvre tête avec ses mains. Je remplaçais mes doigts par ma langue. Je goutais à son jus avec appétit. J'enfonçais ma langue en elle en maintenant ses poignets au lit pour ne pas qu’elle bouge. Je la sentais bientôt convulser. J’arrêtais tout et me relevais.


Divine : mais que fais-tu ? c'est frustrant !


Moi : chut !


Je m'assis sur le lit et l'attirais vers moi par les pieds. Je la plaçais de telle sorte que ses pieds se retrouvent de part et d'autre. J'étais donc en plein milieux et nos appareils génitaux se faisaient face pour une confrontation imminente. lol.

Je caressais mon membre qui était plus que tendu et approchais le gland à l'entrée de la grotte de divine. Je mouillai mon gland à l’aide de sa cyprine et m’attardait un peu avant de remonter vers son clitoris. Je frottais mon gland contre son centre de plaisir. Elle tirait sur le drap mis sur le lit tellement fort qu'il allait bientôt céder. Je passais mon bras sous elle et la maintint par la hanche. Je la pénétrais tout doucement en la regardant dans les yeux et bientôt c'était parti pour une danse langoureuse pour très longtemps. 

... ... ... 

Nous étions rompus après avoir passé toute la nuit à se sauter là-dessus. Il était bientôt 6 heures, je devais donc me lever pour prendre une douche et rentrer chez moi. Alors que je joignais l'acte a la pensée, divine me retins par le bras et se rapprocha de moi.


Divine : ne pars pas !


Moi : tu ne veux pas que je travaille aujourd’hui ?


Divine : non ! reste avec moi.


Moi : j'aurais voulu rester mais je ne peux pas. Il ne faudrait pas que je me fasse renvoyer. Je n'aurai plus de source de revenu sinon.


Divine : même si on te renvoi, tu peux rester ici avec moi. On vivra ici...


Moi : et tu paieras tout n'est-ce pas ?


Divine : ça ne me dérangera pas en tout cas.


Moi (lui posant un bisou sur le front) : mais moi si ! sinon quel genre d'homme serais-je ? me faire entretenir par une femme !


Divine : une femme ? donc je suis juste une femme ?


Moi : mais non tu es ma femme !


Elle sourit et me lâcha enfin ! dans quel problème voulait-elle me mettre ? me faire rester ici ? comment allais-je expliquer ça a Alice qui pense que je suis présentement au boulot. Je laissais divine dans le lit et filais sous la douche.

Une fois prêt, j'inspectais mes habits minutieusement pour vérifier qu'aucune trace de divine ne soit restée sur moi. Je sentais même mes vêtements avant de prendre mon parfum qui se trouvait dans mon sac à dos afin de m'asperger de la tête au pied. On vous connaissait vous les femmes. Toujours en train de vérifier les affaires de vos gars et je n'étais pas prêt a ce que mon plan avec divine vol en éclat.


Je retrouvais ma chère divine au salon. Même pour le petit déjeuner elle était descendue à Starbucks prendre quelque chose. Elle pouvait au moins me faire une omelette n'est-ce pas ? surtout que mon ventre criait famine. Je me baissais et lui posais un bisou sur le front.


Moi : j'y vais ma puce


Divine : n'oublie pas de m'envoyer un message !


Moi : je n'y manquerai pas


Divine : love you


Moi : love you too.


Qu’est-ce qu'il ne fallait pas dire pour arriver à ses fins ? Regarder la fille de quelqu'un et lui mentir comme ça. Qui ne tente rien n'a rien. Aide-toi et le ciel t'aidera. Je mettais donc cette parole en pratique. Je sautais dans le premier tram qui se montra et restais tranquille jusqu'à mon arrêt. Il fallait que je me compose la mine de quelqu'un qui était vraiment fatigué. J’ouvrais la porte et retrouvais Alice dans la chambre. Je me débarrassais de mes vêtements et me glissais dans le lit a ses cotes.


Alice (bougeant) : tu es rentré ?


Moi : oui chérie ! désolé de t'avoir réveillée


Alice : hum !


Je fermais les yeux. Quelques instants plus tard je sentais la main de Alice se promener sur mon corps. Non ! j'étais assez fatigué comme ça pour venir refaire un tour avec elle ! Divine m'avait terminé. Elle était insatiable. Je fermais fort les yeux et ne bougeais pas. J'espérais qu'elle comprenne par la que je dorme mais c'était mal la connaitre. Sa main finit par se retrouver dans mon boxer. Elle caressait mon sexe du mieux qu’elle le pouvait mais il n'y avait pas de réponses. Elle laissa tomber ! ou du moins c'est ce que je pensais. Elle passa la tête sous le drap et me retira mon boxer. Elle attaqua le front par la bouche. Elle essaya tout avec la langue mais rien n'y fit. Elle sortit la tête complètement frustrée.


Alice : tu peux m'expliquer ce qui se passe Kevin ?


Moi : comment ça ?


Alice : tu vas me demander comment ça ? tu ne vois pas ce qui se passe ? Comment est-ce possible que malgré toutes mes caresses tu ne sois pas en mesure d'avoir une érection ? je ne t'attire plus c'est ça ?


Moi : ne raconte pas n’importe quoi mon cœur ! toi-même tu vois comment je travaille avec mon nouvel emploi du temps. Je suis simplement fatigué. J'ai besoin de repos.


Alice : pardon arrête-moi ça ! ça fait combien de temps que tu ne m'as pas touchée. A chaque fois c'est la même chose ! je suis fatigué je suis fatigué. (Se levant) N’importe quoi !


Elle sortit nerveusement ! et oui ! ce sont les risques du métier.


…Luna Tahi…


Je suis réveillée par mon téléphone qui depuis ne cessait de sonner. J'avais envie de l'envoyer bouler contre le mur. Surtout qu'hier j'étais rentrée très tard. Malgré le sommeil plein les yeux, Je parvins à voir clairement le nom de Auguste s'afficher à l'écran. Qu'est-ce qu'il me voulait encore lui ? je crois que mon passage dans sa vie est arrivé à sa fin. Je décrochais avec le cœur mauvais.


Moi : qu'est-ce qu'il y a ? 

Auguste : je ne veux plus que tu m'appelles ! je ne sais pas ce que j'ai fait pour que tu passes ton temps à me harceler. Je t'ai dit que j'ai déjà une famille. Les filles comme toi je n'en veux pas. Je suis un homme fidèle moi. Je respecte trop ma femme pour lui manquer de respect avec toi.


Je retirais le téléphone de mes oreilles pour bien voir le numéro. J’éclatais de rire avant de lui répondre.


Moi : tu dois être fou toi ! ne compose plus jamais mon numéro.


Clic !


Non mais pour qui il se prenait lui ? quelqu'un qui suppliait même pour que je lui donne ne serait-ce qu'un baiser ! je le comprenais tout à coup. Surement que sa femme l’avait enfin découvert et il fallait qu'il se défende et comme c’était le propre même des hommes de rejeter la faute sur d'autres personne, c'était normal. De toutes les façons je m'en foutais complètement. J’avais pris avec lui ce dont j’avais besoin avec lui. Je passais à autre chose. Ma mission était achevée.


Je sortis du lit pour me tenir prête. Je vous épargne ma routine aujourd'hui. Alors que le chauffeur me conduisait à la boutique, je pensais à ces jeunes filles qui étaient passées chez moi il y a quelques jours pour un relooking. Ces filles me faisaient tellement penser à mes sœurs mais ce qui était encore plus curieux était qu'elles me faisaient aussi penser à moi. Je ne parlais presque jamais avec mes clientes. Je laissais les filles de la boutique s’occuper d’elles. Mais ces filles, je me retrouvais en elles et c’est naturellement que j’étais allée vers elles a la grande stupéfaction de mes employées.  J'avais à peu près les mêmes gouts avec Momo et la même espièglerie avec Lyly. Bref, j'espérais que nous nous reverrons un jour. Je les aimais bien.


Le coup de Freddy me fit sortir de mes pensées. Je décrochais avec enthousiasme.


Moi : enfin j’ai de tes nouvelles ! je commençais à désespérer. Dis-moi que tu as quelque chose s’il te plait.


Freddy : je suis sur une piste mais c’est tellement dégoûtant !


Moi : parle, je t’écoute.


Au fur et à mesure que Freddy parlait, j’avais envie de vomir. Je comprenais maintenant lorsqu’il disait que cette piste était dégoutante. Qu’est-ce qui ne tournait pas chez ces personnes ? Comment pouvait-on être aussi sadique ? Je demandais à Freddy de bien exploiter cette piste et s’il avait plus de preuve, nous allions nous retrouver afin de trouver la bonne conduite à suivre. Il nous fallait cependant agir rapidement. On ne pouvait pas laisser ces innocentes dans une agonie pareille. Ma journée venait d’être compétemment gâchée. Je sentais que je n’allais pas durer à la boutique.


À peine m'étais-je assise dans mon fauteuil qu'une des filles rentrait derrière moi pour m'informer qu'une femme souhaitait me voir. Elle était là depuis et insistait vraiment. Je demandais donc qu'on la fasse rentrer. Force était de reconnaitre que cette femme était vraiment belle et classe. Je l'appréciais déjà même si je savais aussi la raison de sa visite. Elle me fit un large sourire puis me tendit la main. Je l'invitais à prendre place dans le fauteuil qui faisait face au mien.


Moi : bonjour madame comment puis-je vous aider ?


Elle : appelez-moi Dominique !


Moi : bien Dominique ! j'imagine que vous connaissez déjà mon nom donc inutile de vous ennuyer avec ça. Je réitère ma question comment puis-je vous aider ?


Dominique : bon ! je vais en voyage pour trois mois et...


...Windi Agnero...


Enfin je rentre chez moi. Le congrès a pris fin. Mais dans cinq mois un contrôleur passera dans mes locaux pour s'assurer que mes procédés soient en accord avec celle de la maison mère. Il faut bien se plier aux règles lorsqu'on était sous la coupe d'une grande multinationale. J'avais en profité pour faire mon shopping pour au moins une année sans oublier les nombreux cadeaux. J'étais donc à l'aéroport à attendre qu'on nous appelle pour embarquer.


Quand ce fut le moment, je me précipitais dans le rang. J'avais juste envie de rentrer chez moi. Je connaissais déjà le numéro de mon siège donc pas de soucis à se faire à ce niveau. Je voyageais surtout en business. Vous comprendrez donc mon enthousiasme.

J’étais déjà bien installée quand mon voisin d'a cote m'interpella. Je me retournais pour tomber sur ce beau visage. Ce visage qui me disait vaguement quelque chose. Cependant je ne savais plus où exactement. J’avais déjà rencontré ce monsieur. Je retirais mes écouteurs de mes oreilles et m'adressais à lui.


Moi : oui ?


Lui : Comme nous nous retrouvons !


Moi : pardon ? je ne comprends pas ?


Lui : vous m'avez envoyé bouler en plein restaurant alors que j'essayais de faire la conversation.


Je me souvins automatiquement de ce jour où j'avais rendez-vous avec Alida et que cette dernière m'avait lâchement oubliée. Comment était-ce possible que ce monsieur se retrouve sur le même vol que moi.


Moi : je ne vois pas tellement 


Lui (souriant de toutes ses dents blanches) : je suis pourtant convaincu que vous vous souvenez. De toutes les façons nous serons coincés sur ce vol donc obligées d'échanger (me tendant la main) appelez-moi Denis, Denis Mélèdje.


Moi (prenant sa main) : enchantée Denis ! ce sera Windi Agnero pour moi !


Il me baisa la main en me regardant dans les yeux ! quel séducteur me suis-je dis. On disait que je ne mettais pas de l'eau dans mon vin. Et bien j'allais voir ou cet échange allait nous mener. Voyons voir si monsieur en avait dans le cerveau. Il ne suffisait pas d'être beau avec un sourire colgate. Il fallait aussi être intelligent pour me plaire

Au fur et à mesure, Denis se montrait être d'une charmante compagnie. Sa capacité à analyser les situations que j'évoquais me fascina. Il pouvait tenir sur n’importe quel sujet et ça j'adorais chez un homme. Il me fit rire pendant longtemps avant que je ne m'endorme lourdement après avoir ingurgité trois verres de bulles. 

... ... ...


"hey beautiful"


Moi : hum


Je sentis mon corps bouger légèrement sous de légères secousses. Tout doucement j'ouvris les yeux pour tomber encore une fois sur ce sourire. Je failli crier mais me souvins que j'étais dans l'avion, endormis sur l'épaule de mon cher voisin Denis. Je me levais donc avec toute civilisation.


Denis : on va atterrir dans une vingtaine de minutes


Moi : déjà ? ai-je autant dormi ?


Denis : on peut dire que tu étais profondément endormie.


Je me levais tranquillement pour uriner et me laver le visage. Bientôt on entendait qu'il fallait rattacher nos ceintures et redresser nos sièges. Nous allions bientôt atterrir à Abidjan. J'étais toute contente du coup. On ne sentait mieux que chez soi n'est-ce pas. 

Je passais tous les contrôles avec Denis derrière moi qui quelque fois me lançait des coups d'œil pour s'assurer que tout allait mieux de mon côté. Je lui en étais reconnaissante. En plus d'être une tête bien faite, il montrait aussi qu'il avait en lui un côté attentionné.


Denis (poussant mon chariot) : je te dépose ?


Moi : c'est extrêmement gentil de ta part mais mon chauffeur (montrant du doigt) est déjà là !


Denis : oh ok (fouillant dans sa poche) ma carte de visite. S’il te plait passe-moi un coup de fil ça me fera plaisir de te revoir.


Moi : je ferai de mon mieux


Il était d'une bonne compagnie certes mais je ne comptais pas tellement le rappeler. Je ne savais pas pourquoi mais c'était comme ça. Il avait aidé mon chauffeur à mettre mes affaires dans le coffre et m'avait tenu la portière. Il insista de nouveau sur le fait que je l’Apelle. Encore une fois, je ne lui promis rien. 


Denis (au chauffeur) : Allez-y doucement sur la route


Mon chauffeur : bien monsieur ! 


Je rangeais la carte au fond de mon sac puis mon chauffeur démarra. Il était seulement que 19 heures. Lorsque nous arrivions à la maison, ça sentait drôlement bon. Je fus surprise de voir tante jeanne assise au salon. Elle se leva en me voyant.


Moi : mais qu’est-ce que tu fais la maman ?


TJ : je viens m’occuper de ma fille non ! tu dois être fatiguée après ce voyage donc j'ai même fait à manger. Va seulement te laver et on mangera ensuite.


Moi : tu m'accompagnes ?


Elle monta avec moi. Je filais sous la douche en laissant la porte ouverte. Maman était assise sur le lit, rangeant mes affaires. Elle faisait le tri de ce qui était propre et sale.


TJ : tu n'as pas honte de laisser la porte ouverte comme ça ?


Moi : honte de quoi ? quand je vais accoucher ce n'est pas toi-même qui va me laver ici ?


TJ : oh Dieu soit louer ! pour la première fois je t'entends parler d'accouchement. Qu'est ce qui a bien pu se passer dans ce voyage.


Moi : il ne faut pas non plus abuser maman.


TJ : hum je suis venue avec ta tenue pour le mariage de ta cousine. Il faut essayer comme ça s'il y a des retouches à faire, nous irons les faire demain


Ah ce mariage ! je n'avais pas pu me défaire de l'emprise de maman et j'allais finalement y aller. Le mariage de quelqu'un que je ne connaissais même pas. J’allais drôlement m'y ennuyer. Je ne sais pas comment le tailleur de ma petite tante a fait mais cette tenue m'allait à ravir. Il avait su habiller mes formes. La tenue était tellement belle que je me retrouvais maintenant à être excitée à l'idée de me retrouver dans cette cérémonie de mariage qui avait lieu dans deux jours. Dans deux jours nous serons à samedi et j'aurais pu me la couler douce avec mes amies quelque part dans la ville mais non j'allais au mariage. En parlant d'amies, il fallait que je les appelle pour leur signifier que j'étais bien arrivée.


...Le jour du mariage…


À peine, nous franchissions le pas de la porte que la musique se faisait entendre bruyamment. C'était cependant dansant, il fallait le reconnaitre. Je restais derrière ma tantine Jeanne qui au passage saluait tout le monde sans oublier de me présenter. J'affichais un sourire crispé puis donnais l'impression d'être ravie de rencontrer tout ce beau monde. Je suivais donc ma tante jusqu'à ce qu'elle décide le contraire. TJ : bon moi, je vais aller rejoindre les gens de mon âge. Toi montes retrouver tes sœurs Moi : mes sœurs ? TJ : Windi tu sais ce que je veux dire. Moi : mais maman ! Des gens que je ne connais pas même pas ! Une maison que je ne connais pas même pas. Je vais aller retrouver les gens comment ? Maman : attends ! Elle tira une petite qui passait par les parages et demanda qu'elle me traîne jusqu'à la chambre s'une certaine Sephora. Malgré moi, je suivis la petite pour me retrouver dans une chambre remplie de filles qui semblaient toutes se tenir prête pour la cérémonie. J'avais envie de sortir de là, mais trop tard, tous les regards étaient tournés vers moi. J'étais prise au piège ! Encore une fois, je montrais un sourire crispé. Une des filles : bonjour ! on peut vous aider ? Moi : euh...je ne sais pas trop. En fait, je suis une cousine et on m'a demandé de vous rejoindre ici. L'autre : une cousine ? Mais quelle cousine qu'on ne connaît pas. J'espère que tu ne fais pas partir de ces personnes qui passent de fêtes en fêtes pour manger la nourriture sans être invitées là. Moi (choquée) : tu penses peut-être que la nourriture ça manque chez moi. Si je n'avais pas été traînée ici de force par tante Jeanne, je ne sais même pas si tu m'aurais vue pour me parler ainsi. N'importe quoi. Elle : ... ... ... Une troisième (applaudissant) : je t'aime déjà toi ! Ou étais-tu depuis tout ce temps. Cette sauvage de Marlène pense qu'il faut toujours ouvrir sa bouche sans réfléchir. Quelqu'un qui vient voler ta nourriture peut même avoir le pagne ? D'abord, même, tu as payé la nourriture de qui ici. A voir celle qui parlait, elle devait être la mariée. Elle était très bien habillée, maquillée et les parures en or sur elle étaient magnifiques. Elle me demanda gentiment de prendre place et fit les présentations en commençant par Marlene. J'appris comme ça que c’était elle Huguette, la mariée. Elle me présenta ensuite Erika. Sa sœur Dominique n’était pas présente car en voyage d’affaire pour trois mois.   Moi : ben moi c'est Windi ! la fille de Pierre… Huguette : oh le frère de papa avec qui ils se sont embrouillés moi : c'est ça !Marlène : tu as laisse ton mari en bas ? Moi : je ne suis pas mariée. Marlène : moi non plus je ne suis pas mariée mais mon gars est assis en bas là-bas. C'est ce que je te demande. Moi : et ben je t'ai donné ma réponse. Je n'en ai pas madame ! et ces questions sont vraiment gênantes d’autant plus que nous nous connaissons à peine ! Marlène : iyoooh ! Ton père était l’ainé de nos parents et toi aussi tu es l’ainée et tu n’as pas de gars ? l’âge ne recule pas hein ! 


Erika : non mais tu peux arrêter un peu Marlene

 

Marlene : quoi ?


Huguette : tchrrr ! Aucun savoir vivre !Avez-vous déjà vécu ça ? une personne que vous venez juste de rencontrer mais qui vous sort déjà par les pores ? c'est ce que je ressentais présentement avec cette Marlène au point d'être pressée de me tirer de la ! J'assistais à la fête avec une  impatience considérable. Finalement, j'avais retrouvé ma tante en bas et étais assise près d'elle quand un monsieur qui ressemblait drôlement à mon père approcha. J’étais émue par tant de ressemblance. J’avais l’impression de voir mon père de nouveau. J’avais envie de lui sauter au cou pour un moment de câlins comme je le faisais avec mon père. Lui : Jeanne ça va ? tu n'as pas besoin de quelque chose ? TJ : non ça va ! mais viens que je te présente quelqu'un (me regardant) voilà Windi, la fille de ton défunt frère Pierre ! Windi, je te présente Albert, le jumeau de ton père. Le jumeau de papa ? je n’avais jamais su que mon père avait un frère jumeau ! je tombais des nues. Ce monsieur posa un regard sur moi qui me fit froid dans le dos. On aurait dit qu'il réprimait l'envie de vomir. Il me regardait avec un certain dédain. Je me sentais vraiment mal à l'aiseLui : hum ! je suis assis là-bas si tu as besoin de moi n'hésite pas Bien que ce monsieur s'en soit allé, je continuais à regarder dans sa direction. J’essayais de comprendre pourquoi il avait sur moi ce regard de haine et de dégout.  Mais surtout je voulais savoir comment des frères jumeaux étaient arrivés à se détester au point de ne même pas assister aux funérailles de son frère. Quel genre de haine était-ce ? je crois que ma tante avait fini par le remarquer. Elle glissa sa main sur la mienne. TJ : ne prête pas attention ! ton oncle est ce qu'il est mais j’ai foi qu’un jour il reviendra à de meilleurs sentiments ! Moi : ce n’est pas un peu trop tard ça ? Mon père est déjà mort ! je pense que je devrais peut-être rentrer. Je vais prendre le taxi pour que le chauffeur puisse te déposer. TJ ; ne te gêne pas pour moi ! rentre tranquillement un de mes frères me déposera chez moi. Moi : tu es sure ? TJ : oui ne t'inquiète pas. Je me levais tranquillement après lui avoir fait la bise et me dirigeais hors de la concession. Je m'en allais comme si j'avais quelqu’un a mes trousses. Manque de bol pour moi, je tombais sur ma chère cousine Marlène. Et comme elle était tout aussi envahissante, elle se présenta devant moi, me barrant la route. Marlène : tu t'en vas déjà ? Moi : oui j'ai des choses à faire ! Marlène (riant) : a d'autres pardon ! dis plutôt que tu pars retrouver ton chéri. On a compris tu sais. On vient de se connaitre alors tu ne peux pas nous exposer ta vie ! Moi : écoute Marlène ! je dois vraiment m'en aller ! Marlène : laisse-moi te raccompagner à la porte. voilà comment ma chère cousine affairée s'est retrouvée à me raccompagner jusqu'à ma voiture ou le chauffeur m'attendait.Marlène : wouuuu ! c'est ta voiture qui est là ? avec le chauffeur ? il fallait me dire que c'est le mari d'une autre qui te gère ! non la voiture Dja hein Moi : désolée mais c'est mon propre argent qui m’a payé cette voiture Marlène : mais laisse-moi ton numéro  pour me débarrasser d'elle, je lui donnais ma carte de visite vite fait et montais dans la voiture. Elle n'avait même pas le temps de lever sa main pour me dire au revoir que je demandais au chauffeur de démarrer immédiatement. J'étais épuisée. Je commençais même à somnoler dans la voiture. Chez moi, je filais sous la douche pour vider ma vessie. Je retirais ensuite mes vêtements...tout doucement en me regardant dans ce grand miroir. Je passais ma main dans mon cou. J'avais la température légèrement élevée. Je ne savais pourquoi mais j'avais envie d'un homme dans mon lit ce soir. J’avais envie d'un long câlin qui me ferait me sentir légère. Ça devait être toutes ces questions qu'on m'avait posées là-bas à cette fête. Je passais une robe en pagne volante et me précipitais dans ma chambre pour prendre la carte de ce monsieur que j'avais rencontré dans l'avion. Et si je changeais d'avis et que finalement je lui laissais une chance ? Juste pour échanger

C’est compliqué