Chapitre 9

Ecrit par Momat

ALVIN 

Aujourd'hui c'est lundi et souvent les lundis sont très chargés pour moi, j'enchaîne les réunions et généralement je finis très tard.

Là je suis en pleine réunion avec des partenaires d'affaires, mais si je dis que je suis concentré je vous mentirai, la cause de ma déconcentration porte un nom c'est celui de Deborah, cette fille commence vraiment à chambouler mes plans.

Depuis le barbecue, je l'ai déposé chez elle je pensais que tout allait bien et que j'étais prêt du but, prêt de la conclusion mais je me gourrais complètement, juste après que je sois arrivé chez moi, j'ai voulu l'appeler mais à ma grande surprise j'ai remarqué qu'elle m'avait bloqué de partout, je n'avais plus aucun moyen de la joindre. J'ai voulu acheter une nouvelle carte sim mais je me suis ravisé, je ne voulais surtout pas passé pour un forceur donc j'ai laissé tomber. 

 Pour me rassurer je me suis dit que ça tombait bien parce que Amandine et mes filles devaient arriver et j'avais décidé de consacrer tout mon temps libre à mes filles. je me suis même dit qu'une fois qu'elles repartiront je me remettrai à chasser en plus ce ne sont pas les belles filles qui manquent à kinshasa, mais ça c'était pour me rassurer au fond de moi j'étais vraiment touché dans mon ego et ça me faisait vraiment chier que ça se termine comme ça...

Mr Ntumba : Mr Minga vous nous entendez ?

Moi ( me ressaisissant) : oui oui et quand est ce que tout cela se fera ?

Lui : Dans deux semaines monsieur.

Moi: d'accord on se donne rendez-vous dans deux semaines dans ce cas 

Lui : D'accord monsieur 

On se serre les mains et la réunion peut enfin prendre fin.

Arrivé à mon bureau je demande à ma secrétaire Lise d'annuler toutes mes autres réunions de la journée, ce n'est pas dans mes habitudes mais je ne suis pas concentré et ça ne m'avancera à rien de continuer. Mais je m'efforce quand même de traiter certains dossier je ne vais pas passer la journée à ne rien faire.

C'est à 20 heures passée que j'arrive enfin chez moi, Quand ma famille est là je préfère qu'on vive tous dans cette maison, elle est très grande avec un grand jardin et une piscine, elle est parfaite pour une vie de famille. Mon appartement je le réserve pour quand je suis seul,  je ne vois pas l'intérêt de rester dans une aussi grande maison alors que je suis seul.

J'entre dans le salon et se sont me filles qui viennent m'accueillir avec des câlins 

Elles : Bonsoir papa 

Moi : bonsoir mes princesses, ça va ?

Malka : oui ça va 

Ÿzaya : ça va mais j'ai faim et je t'attendais pour manger.

Moi : OK je vais me rafraîchir vite fait et je viens pour que l'on mange ensemble.

Elle : OK 

Moi : Où se trouve votre mère ?

Malka : Dans votre chambre 

Je me dirige vers la chambre et quand j'ouvre la porte je reste sans voix, le spectacle qui s'offre à moi, me laisse sans voix. Amandine est devant moi sur notre lit dans une tenue qui ne cache rien de son intimité 

Amandine ( d'une voix suave) : Bonsoir babe 

J'avale difficilement ma salive quand elle se lève et se rapproche de moi d'une demarche tellement sexy, je vous avez dit qu'Amandine est belle c'est le genre de beauté qui n'a pas besoin de beaucoup d'artifice. Malgré ses 3 grossesses elle a su garder un corps magnifique.

Elle arrive devant moi et commence à deboutonner ma chemise, tout en me faisant des bisous dans le cou une fois que je suis torse nu, elle s'attaque à mon pantalon qui se retrouve à terre. Je me retrouve en caleçon, elle recule un peu et regarde mon corps en se mordillant sa lèvre inférieur, elle s'avance et introduit sa main toute chaude dans mon caleçon et commence à me malaxer le membre, elle fait tout ça en me regardant dans les yeux. Pardon je sais que j'avais dit que je ne la toucherai plus mais la chaire est faible et en plus ça va faire 2 mois que je n'ai touché personne et Amandine sait s'y prendre, elle sait comment me faire flancher c'est l'une des raisons pour laquelle j'ai voulu l'éloigner de moi en l'envoyant vivre ailleurs parce que je savais que si on restait dans la même maison je n'arriverais pas à lui résister.

Quand je sens que je n'en peux plus, je la soulève par les cuisses et la jette sur le lit je sais qu'elle aime ça , je me met au-dessus d'elle et on s'embrasse avec avidité, je laisse ses lèvres pour m'attaquer à son cou je lui fais des petits suçons et je descends petit à petit vers ses seins que je suce goulument chacun à leur tour, je suis sur le point d'introduire deux doigt en elle quand Elle me dit : je t'aime Alvin.

Je me fige quelque seconde, je me rappelle que c'est pour cette raison que je ne voulais plus la toucher, je ne voulais pas qu'elle souffre plus en s'attachant à moi.

 Je me lève et me dirige vers la salle de bain

Elle : Qu'est ce que tu fais ? Ou est ce que tu vas ? Alvin ?

Je ne lui réponds pas, j'entre dans la salle de bain et ferme la porte derrière moi. Il faut que je prenne une bonne douche froide pour me calmer, je le fais pendant une bonne trentaine de minute et sors de la salle de bain, je vais dans le dressing pour m'habiller j'opte pour un jogging gris et un T-shirt blanc. Je fins et je reviens dans la chambre, elle a toujours la même position, je pensais qu'elle était allée rejoindre les filles.

Elle : Al ? Pourquoi tu me fais ça ? Qu'est ce que je t'ai fait pour meriter ça ?

Moi : les filles nous attendent pour manger

Elle : JE M'EN FOU,  TU ENTENDS ? JE N'EN AI RIEN À FAIRE 

Moi : Eh baisse d'un ton les filles pourraient t'entendre 

Elle : Qu'elles entendent, il faut qu'elles sachent que tu es un con doublé d'un imbécile, tu es une merde Alvin. Tu préfères baiser avec des putes dehors que de le faire avec ta propre femme et tu oses t'appeler homme, quel homme fait ça hein? Dis moi 

Moi : Je vais te dire quelque chose que je t'ai déjà dit mais je vais le répéter. Si ça ne te convient pas signe les papiers du divorce, libère nous.

Je vois ses yeux se remplir de larmes et moi je sors de la chambre,Quand je fais ça je ne suis pas du tout fière de moi, à chaque fois que je la traite comme ça je m'en veux. Elle, elle ne mérite pas ça, c'est moi le con. Je me demande d'où est ce que je sors ce comportement, aussi longtemps que je m'en souvienne je n'ai jamais vu mon père traiter ainsi ma mère, il l'a toujours traité comme une reine et le pire c'est que j'ai des filles et je n'aimerai pas qu'elles vivent ce que je fais vivre à leur mère.

Je reviens sur mes pas et je rentre dans la chambre, je la trouve emmitouflée dans la couverture et j'entends des reniflements signe qu'elle pleure. Je m'allonge près d'elle et je la prends dans mes bras. Elle ne me repousse pas mais au contraire elle se colle encore plus à moi 

Elle : Pourquoi sniiif tu me traite comme ça ?

Moi: Je suis désolé didine, pardonne moi.

Elle : Pourquoi tu n'arrive pas à m'aimer ? Sniif est ce que je ne suis pas belle ? Dis moi ce que je dois faire pour que tu m'aime sniif je veux juste que tu m'aime Al juste ça sniiif 

Elle pleure tellement qu'elle a de la morve qui coule de son nez.

Je la serre fort dans mes bras, parce que je ne sais pas qu'elle réponse lui donner,  même moi je ne la connais pas.

Elle fini par s'endormir une vingtaine de minute plus tard. Ce soir là j'ai dîné seul avec mes filles et au moment de me coucher je ne me suis pas empêcher de penser à Deborah. Cette fille a réussi à captiver mon attention sans faire le moindre effort pourtant ce n'était pas le but, elle était sensée être une histoire d'une nuit mais me voilà entrain de penser à elle et ça me saoule de reconnaître que le fait qu'elle m'ait bloqué m'affecte plus que je ne veux l'admettre.


DEBORAH 

Ça fait une semaine que mon frère Isaac est revenu définitivement de la France. Après 15 ans passé hors du pays il a décidé de rentrer travailler ici.

Aujourd'hui j'ai envie d'aller passer du temps avec lui, il n'a pas voulu rester vivre avec nous, il a préféré aller habiter chez son amie d'enfance ya Gaïa au grand dam de ma mère qui voulait qu'il reste pour qu'elle puisse bien le bichonner.

Ma mère a toujours été stricte avec nous ses filles qu'avec nos frères, elle nous répéter tout le temps cette phrase qui dit qu'eduquer une femme c'est éduquer une nation, elle nous disait toujours que si elle rate notre éducation elle ne s'en remettra pas. C'est tout le contraire de mon père qui, lui a toujours été très stricte avec mes frères et plutôt large avec nous. Je trouve que c'est un bon équilibre c'est ce qui nous a permis d'être ce que l'on est aujourd'hui et qu'on puisse connaître nos limites.

J'ai demandé à Jaelle de m'accompagner chez mon frère aujourd'hui et elle a accepté là n est dans le taxi yango que l'on a commandé on a à peu près 45 minutes de route avec les embouteillages.

Jaelle : Donc il est toujours bloqué ?

Moi: Qui ça ?

Elle : mon chien tchuiiiip à ton avis ?

Moi : tchuiip Tu veux que je le débloque pourquoi ? Et puis pourquoi tu me parle soudainement de lui comme ça ?

Elle : parce que je viens de lire un article sur lui 

Moi : huuumm. Je ne veux pas de problème dans ma vie, déjà que je ne prie pas assez naboyi na bakisa lisumu likolo ya lisumu ( je veux pas ajouter un péché sur ce que j'ai déjà) je ne veux pas être la cause de la souffrance d'une autre femme.

Elle : D'accord.

Apres le barbecue, quand il m'a ramené chez moi je me suis sentie coupable d'être autant attirer par lui et j'ai décidé de le bloquer. C'est vrai qu'il me manque, c'est vrai que j'ai constamment envie de le débloquer et de lui écrire et rire avec lui comme on le faisait mais je prends sur moi, je sais que j'ai pris la bonne décision.

On arrive enfin après plus d'une heure de route, si tu n'habite pas kinshasa tu ne pourras pas comprendre  pourquoi un trajet de 20 minutes se transforme en un de plus d'une heure. Kinshasa et les embouteillages c'est une histoire d'amour.

On sonne et le gardien viens nous ouvrir, c'est une belle grande parcelle qui a une grande maison devant et une dépendance derrière, c'est là où est logé mon frère. Le gardien nous y accompagne et on frappe à sa porte 

Isaac ( dès qu'il.ouvre ) : Quoi ?

Moi : Mdr laisse nous au moins rentrer non 

Il se décale et nous laisse passer 

Lui : Je n'ai pas d'argent je te dis déjà 

Moi : donc je ne peux plus venir rendre visite à mon grand frère préféré sans lui demander de l'argent ?

Lui : arrête ça, on se connaît. Présente moi d'abord ton amie 

Moi : c'est Jaelle non, tu l'as déjà oublié ?

Lui : woow Jaelle je ne t'ai pas reconnu, ça va ?

Jaelle : je vais bien merci et vous ?

Lui : ça va,  sinon tu peux me tutoyer hein, je suis son frère pas son père. 

Elle : Lol d'accord.

Lui : Je t'offre quelque chose à boire ?

Elle : De l'eau et du Fanta s'il y en a merci 

Moi : sinon moi aussi j'ai une gorge hein 

Il ne me réponds même pas et quitte la pièce 

Jaelle : Ya Isaac est devenu beau hein, il était déjà beau mais là ça a débordé.

Moi : moi je ne trouve pas en tout cas, il est toujours comme il était.   

Jaelle : iiiiih toi tu vas trouver comment ?

Il revient avec une carafe d'eau, une grosse bouteille de fanta et des verres sur un plateau 

Moi : Moi je n'ai pas envie de boire du fanta hein

Lui : ce n'est pas pour toi, si tu veux boire quelque chose tu vas te servir dans la cuisine.

Moi : eeeeh 

Je souffre trop entre ses mains, Moi et mes frères ça toujours été comme ça entre nous, c'est l'amour vache.

On fini par passer toute la journée avec lui, on cuisine même  Deborah et moi et vers 20 heures il décide de nous raccompagner, il me raccompagne d'abord moi, jaelle voulait descendre pour prendre un taxi mais il n'a pas voulu et a insisté pour la raccompagn jusque chez elle.

J'entre dans ma chambre, j'ai à peine le temps de déposer mon sac sur le lit que mon téléphone se met à sonner, je le prends et je vois que c'est un numéro inconnu. Qui ça peut bien être ?

Moi : Allô ?

... : Allô 

Mon cœur se met à battre à toute vitesse, quelqu'un peut m'expliquer pourquoi ?

P.s : kiffer et commenter s'il vous plaît ça me motive à continuer l'histoire. Cœur sur vous 



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