chapitre 9
Ecrit par Ngassaa
Coucou tout le mondeee! Alors je suis de retour avec un nouveau chapitre avec une nouvelle découverte! J'ai également modifié tout mes chapitres donc je vous invite à relire mon histoire du début!! Aller gros bisous et à la prochaine!!
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Cela faisait
maintenant une heure que j’étais assise dans le salon de Bastien. Il revient de
la cuisine avec deux tasses de thé, m’en tend une que je prends et s’assoit sur
le fauteuil en face de moi.
-Merci du fond du cœur d’être venue
tout me raconter et je m’excuse de t’avoir traité comme je l’ai fait. J’avais
besoin d’un coupable et tu étais là alors..
-Ne t’inquiète pas, tu n’as pas
besoin de t’excuser. Je comprends moi aussi j’ai cherché un coupable pendant
longtemps avant d’abandonner, je ne me souvenais même plus de cette journée
jusqu’au jour où tu es venue chez moi.
C’était la
première fois que nous parlions sans se disputer et en étant honnête l’un envers
l’autre et je dois avouer que ça fait du bien. Il m’avait manqué. Parce que oui
avant nous étions amis et même plus. Bon, on avait deux ans mais on l’a été et
j’avais peut-être oublié de vous parler de ce petit détail. De toute façon, on
est lié qu’on le veuille ou non.
Au final,
j’ai passé l’après-midi chez lui et on a bien rigoler. Mais je me suis
empresser de partir avant l’heure du souper pour ne pas qu’il me propose de
rester manger étant donné que je n’avais pas faim. J’ai dû manger un bout de
gâteau pour lui faire plaisirs mais j’ai failli vomir dès la première boucher.
Donc ça ira pour aujourd’hui !
En route
pour rentrer chez moi je croise Domi, vous vous souvenez la fille qui me
servait de meilleure amie, mais qui m’a lâché pour un mec. Géniale !
J’ai essayé
de l’ignorer et de faire comme si je ne l’avais pas vu mais manque de bol, elle
a crié mon nom dans la rue…
Je fais donc
mon magnifique sourire et me retourne vers elle.
-Hey Domi ! Comme ça fait
longtemps ! Tu m’as manqué dis donc ! Ah, oups, désolé, ma meilleure
amie me manque !
-Ecoute Mia, je voulais juste
m’excuser, je sais très bien qu’on ne redeviendra plus amie comme avant,
d’autant plus que tu redouble !
-Alors d’abord, j’en suis venue à me
demander si on a seulement été amie un jour et puis je ne redouble pas, je vais
aux rattrapages ! Et la faute à qui ?!
-T’en a du culot ! C’est toi qui
as commencé à changer, moi je n’ai fait que suivre ton exemple, Miss
Parfaite !
-Ah ouais ?! Donc si je saute
par la fenêtre tu sautes aussi ?!
-Ecoute moi bien Mia, moi je suis
juste là pour faire la paix, déjà que tu n’as pas d’amis dans cette ville, tu
ne veux pas perdre la seule amie que tu pourrais avoir ?
Je m’éloigne
d’elle, elle me répugne avec son sourire triomphant sauf qu’elle a tort j’ai un
ami, enfin on peut dire ça comme ça.
-Je n’ai pas besoin de toi
Domi ! J’ai déjà tout ce dont j’ai besoin donc va-t’en et si tu me croise
encore ne m’appelle plus, je n’existe plus pour toi !
Je tourne
les talons et m’en vais fière de moi !
Sur le
chemin, je sens le regard des autres sur moi et j’arrive même à deviner ce
qu’ils pensent, « Oh, mais qu’elle minceur », « elle devrait
manger plus », »Beurk ! Elle a des jambes en
cure-dents ! », Et plein d’autre chose dans encore. Je ferme les yeux
pour empêcher les larmes de couler. J’ai mal, très mal, mais personne ne le
voit ça… Je n’arrive pas à empêcher les larmes de couler et je les sens dévaler
mes joues. Je me mets à courir aussi vite que possible pour retrouver ma
chambre et me laisser aller à ma mélancolie. J’ai la tête qui tourne, il me
faut un sucre ! Ça tourne vachement ! Tout est flou. J’ai même cru
voir Bastien mais impossible il doit être chez lui. J’entends une voix, elle
est si belle mais pas moyens que comprendre ce qu’elle me dit ! Je ne sens
plus mes jambes, ni mon corps en générale et puis trou noir !
Je suis
assise dans le noir recroquevillé sur moi-même. Je suis peut-être encore dans
le coma ? Nan ! Je suis sûrement en train de dormir.
Pourquoi
est-ce que je suis autant malheureuse, j’aimerais bien être comme les autres,
ils ont deux parents, pleins d’amis et ils vont à l’université, moi ? Je
vais aux rattrapages du bac, j’ai un parent et pas d’ami parce que logiquement
Bastien n’est pas réellement mon ami.
La solitude,
pourquoi t’accroches-tu autant à moi, moi je ne t’aime pas, je te déteste
même !
Laisse-moi !
Eloigne-toi !
Dégage !
Je me mets à
crier, je sors de mes gonds, je me griffe et d’un coup de la lumière et un truc
moelleux sous ma tête, et une voix, la voix si belle que j’ai entendu.
-Papa ?
-Non c’est Bastien, désolé Mia..
J’ouvre les
yeux tout doucement et je la vois la ressemblance ! Il est là devant moi,
me regardant avec son regard attendrissant..
Mon jumeau,
le fils de mon père, son portrait craché en plus jeune.