CHAPITRE 9 ( suite)
Ecrit par Phyphy
- Je serai là. Alors, shopping ?
- Shopping !
Le trajet s'est bien passé. Elle a garé la voiture puis nous sommes entré dans le centre commercial. Nous avons visité une dizaine de boutiques sans rien trouvé.
- Je suis fatiguée Ann'
- Même moi. Mais continuons. Il nous faut trouver LA ROBE. Si tu le veux pour toi, mets toi en valeur.
- Je le fais !
- Je sais mais ce n'est pas assez. Aller! Debout
Nous sommes entré dans une énième boutique et l'avons trouvée. Une robe rouge au vin allant jusqu'au chevilles. Avec des manches tombant sur les épaules et faisant un décolleté parfait. Assez plongeant. Avec une feinte jusqu'à la cuisse. Elle l'a pris et entre dans la cabine d'essayage. Elle en ressort après. Cette cruche! Ça lui va à la perfection. Il le faut bien si je veux que mon plan fonctionne. On l'a prend puis elle paye. Nous sommes rentré. Je l'ai accompagné à son appart. Je l'aide à se maquiller et s'habiller.
20h tapante, nous avons fini. Elle enfilait ses chaussures lorsque la sonnette retentit. On se regarde et je lui fais signe d'aller ouvrir. Elle se dirige vers la porte et l'ouvre.
Il est là. Ce salaud. Toujours aussi bel homme. Il promène un regard satisfait sur elle. Ils échangent un baiser langoureux et il lui tend une rose. Je les voyais depuis les escaliers. Je vois Jen courir vers moi. Je devais le saluer. Il ne sais pas que je suis ici. Ni même dans ce pays. Il m'aurait éliminé depuis. Et je tiens à ce que cela reste ainsi.
- Non Jen. J'ai mal au ventre. Je ne peux pas, dis-je en le tordant le ventre de douleur.
- Mais......
- Que lui as tu dis?
- Que je vais lui présenter une amie. Il se doute pas que c'est toi.
- Ah oui? Eh bah attendons. Nous lui ferons la surprise ! Ne lui dis rien. Invente un truc. Bonne soirée
- Ça va ? Je peux annuler
- Non vas-y ! C'est ta soirée. Tu le raconteras
- D'accord. Prends soin de toi et merci. Elle partit en m'envoyant un bisou volant.
1: m'assurer qu'elle est bien naïve : fait.
Le plan continue. Je me dirige vers la cuisine et prends mon portable. Je lance un appel. Ça décroche au bout de la première sonnerie.
- C'est à toi.
Puis je raccroche