Chapitre 9 : The client
Ecrit par Les stories d'une K-mer
**Unice**
L’argent et
moi, c’est une vraie histoire. Hier j’ai e un bon client, pas très exigeant,
mais qui paye assez bien, il a fait mon week-end quoi, de quoi aller faire un
peu les boutiques (rire). (Regardant mon téléphone) Je traine au lit comme
ça parce que le vaurien de Nolan a dormi ici. Manger le cerveau de Mya le dépasse c’est dans
mes marmites qu’il vient manger tsuuiip (remettant la couette sur la tête). Il
n’a qu’à se dépêcher il rentre chez eux.
[Bruit dans la
pièce]
J’ai sorti la
tête des draps pour voir ce qui se passait. (Pouffant) Nolan se préparait à
partir (levant les épaules) c’est tant mieux. Il a essayé de faire le moins de
bruits possible (rire). En tout cas il me connait.
Moi (sortant
ma tête) : tu t’en vas ?
Nolan :
oui, oui !
Moi (l’air de
rien) : La fin du mois c’est dans une semaine, et
Nolan
(m’interrompant) : Vas te faire mettre Solange. Okey ? Vas te faire
mettre. (Passant la main sur le visage) Arrête de me mettre la pression
ok ? Si tu avais d’autres issues à part moi, tu y serais aller, donc du
moment je suis ta seule piste, laisse-moi faire les choses à ma manière
(mettant ses chaussures) ne me pourrie pas ma journée putain
J’ai bondi du
lit en me présentant devant lui vêtue de ma robe de nuit
Moi (agitant
les mains) : Tu baisses d’un ton Fezeu. Et les ordres tu les donneras
quand tu sauras c’est quoi payer u loyer, et donner les sous pour la popote.
Pour le moment tu n’es qu’une vieille plaie, et je te traite en conséquence.
Quand tu seras celui là qui (appuyant sur les mots) aura les idées, et définira
les plans, oui je te devrais du respect. Quand tu te comporteras comme l’Homme
que tu prétends être. Parce que si on te retire ton entre jambe crois moi (le
dévisageant) tu ne seras qu’un tas de chère qui ne vaut rien, mais alors rien
du tout. (l’air moqueuse) ton cerveau ne ce sera même pas utile pour une greffe
d’animaux
Clap !
Moi (la main
sur la joue) :
Nolan (plein
de rage) : Solange ! Hormis le deal qui nous lie, je suis TON GRAND frère,
non pas d’un ou deux, mais de (levant les doigts) quatre bonnes années. Et
(serrant la mâchoire) je ne te permets pas le manque de respect (criant) je ne
te le permets pas !
Moi (regard
injecté de sang) : Un (criant) Un coup de fil Nolan, et tu répondras de
cet acte dans un commissariat
Nolan (me
tendant son téléphone) : vas-y ! ne te gêne pas. (rire nerveux) de
toutes les façons je n’ai rien à perdre, pétasse ! tient appelle
Moi (le
fixant) : sort de chez moi Nolan
Nolan
(rire) : avec Plaisir ! (Avançant vers la sortie) à nous revoir quand
j’aurai ce qu’il te faut, imbécile !
Moi
(remontée) : Tu as intérêt a avoir un résultat dès la fin de ce mois, dans
le cas contraire, j’annule le deal avec toi
Nolan
(revenant sur ses pas) : Tu sais quoi Unice ? assied toi donc qu’on
discute ! sincèrement tes menaces me soulent, et je préfère qu’on tire
tout ça aux claires dès maintenant. Je ne suis pas un client à qui tu donnes
les ordres comme tu veux (s’approchant de moi) Je suis Nolan Solange, Nolan
Fezeu, et tu sais de quoi e suis capable quand je suis en colère, donc ne me
pousse pas à bout. (Ton ferme) Tu vas t’assoir et on va en finir une bonne fois
pour toute.
J’ai beaucoup
hésité avant de prendre place sur le bord du fauteuil, Nolan en face de moi. La
douleur de la gifle qu’il vient de m’administrer n’a pas encore disparue. Il
sait que je ne peux rien contre lui, du moins, pas l’amener jusqu’en cellule.
De toutes les façons je serais plus perdante que lui, dans le sens où, si le
l’opération « dépouille de l’héritière » prend fin, c’est mon argent
qui part à l’eau, donc non, s’il faut supporter ça jusqu’à ce que j’ai mon cash
je vais le faire.
Nolan (me
fixant) : Tu voulais la liste des sites de paiement en ligne que Mya a
l’habitude d’utiliser. Je te les ai fournis. Ça m’a coûté une partie de mon
intégrité, parce que je me suis retrouver entrain de collaborer avec les cyber
pirates, choses que j’ai toujours évitées. Maintenant, tu me veux absolument
avec elle, pourquoi ? Parce que je ne vois pas en quoi consiste tout cet
acharnement à vouloir me voir avec elle.
Moi
(‘ajustant) : Bien Nolan, je ne peux pas te donner les détails du plan.
Mais saches qu’être avec elle facilitera les choses une fois le machine sera en
marche. Parce que ça va aller vite. Et sa destruction doit être totale. Si elle
perd l’argent seul ce n’est pas suffisant, il faut en plus qu’elle perde cette
estime et cette survalorisation de sa personne. C’est un peu une vengeance
personnelle
Nolan
(s’ajustant) : Si je comprends bien, tu m’utilises pour te venger
d’elle ? (Rire nerveux) donc (pause), je suis ta marionnette quoi. Non
mais Solange, où est le respect ? (devant furax) Donc (soufflant) les
derniers sous que je suis aller mettre dans le plan séduction c’était pour
assouvir tes désirs ? (se levant)
Tu sais quoi ? Considère que tout ce que j’ai fais jusqu’ici était
du bénévolat. Je suis vraiment déçu, et blessé. (Secouant la tête) tous tes
maltraitances que j’ai dûe avaler, parce que (pause), tu te foutais de moi
Solange, c’est cela en fait, tu te foutais de moi
Moi :
Non ! Tu aurais eu ta part. Mais fallait que notre plan fonctionne. Et
notre plan c’est de la détruire
Nolan
(furieux) : Non ! Ton plan Solange, Ton plan c’est de la ruinier et
de la détruire émotionnellement. C’est TA vengeance, pas la mienne ! Je
n’ai rien à lui reprocher, du moins pas autant que toi. Je pouvais me contenter
de la vider de ses sous oui, je le fais depuis longtemps. Mais pas
(pause) ; mais plus etre l’auteur de ses malheurs
Moi (choquée) :
quoi ? Tu vas jouer le sentimental maintenant ? Je te rappelle que
c’est toi qui baisait toutes les filles de Paname dans son dos, donc ne vient
pas jouer celui qui a trop de la peine pour elle. Je te rappelle aussi que TU
as couché avec moi, alors vous étiez ensemble, donc épargne moi tes scènes de
prises de conscience
Nolan (soufflant) :
Tu sais quoi Unice ? Tes gamineries c’est sans moi. Je crois mon deal a
pris fin au moment où je t’ai passé le dossier. Maintenant oublie moi. Tu veux
qu’elle souffre, trouve-toi un autre acteur, je ne fais pas ce genre de
bassesses. (Avançant vers le porte) J’attends mon virement. (Se retournant
brusquement) Tu as jusqu’à la fin du mois prochain, (sortant) si non tu me
connais !
Moi
(furieuse) : Ne tente même pas ta maman là avec moi Fezeu, tu n’es pas le
seul à trainer avec les mauvaises personnes
Nolan (s’en
allant)
J’ai claqué
ma porte, en me précipitant sur le fauteuil. J’avais envie de crier, ce que
j’ai fait d’ailleurs. Il se prend pour qui ? Un bon à rien, même finir ce
qu’il a commencé le dépasse. Ce n’est pas maintenant que je vais reculer. Avec
ou sans lui je finirais ce que j’ai commencé. Quand je parle de détruire
L’héritière, ce n’est pas qu’une histoire d’argent. Il s’agit de l’anéantir
complètement. De la rendre néant, plus que néant même. C’est de mettre un terme
à sa gloire.
Pour toute
ces années pour je me faisait petites pour qu’on la voit elle. Pour toutes es
bassesses que j’ai du supporter, pour pouvoir récolter ses miettes, pour toutes
les fois où elle m’a traité comme de la merde, en me rappelant ma condition et
pauvre fille, tout en me brandissant son fric sous le nez. Pour toutes ces fois
où elle m’a nargué, pour chacun de mes souvenirs, elle doit payer. Oui on a eu
des problèmes, mais pour tout ce qu’on a vécu elle aurait dû répondre poliment
à mon appel, et pas me cracher à la figure comme elle l’a fait. C’était la
goute d’eau de trop. Je la hais
celle-là, je la hais au plus haut point, et si pour la voir mordre la poussière
je dois dépenser, même ce que je n’ai pas, je le ferais.
[Téléphone
qui sonne]
Je me suis
précipitée dessus. Un bon samedi comme ça, je ne peux pas me permettre de rater
les appels. C’est le week-end, et les gars doivent vider leurs reins.
Moi (portant
le téléphone à l’oreille) : Allô ?
Voix d’homme :
Bonjour Solange, ou devrais-je dire Unice ?
J’ai vérifié
l’écran, et je ne connais pas le numéro
Voix
(sceptique) : Vous êtes ?
Lui :
Gilles, Gilles Fah ! tu ne m’as pas reconnu on dirait
Moi (soufflant) :
Notre première discussion n’était pas fameuse, et en plus elle date
Lui (rire) :
Oh oui désolé ! J’ai dû me déplacer pour les affaires. Mais là je suis de
retour, et j’aimerais qu’on se voit, là maintenant. Je suis en bas de ton
immeuble
Moi
(peureuse) : Comment vous savez où j’habite ? Vous êtes qui au
juste ? Vous me suivez ?
Lui
(calme) : Non du tout ! Descend, tu pourras me poser les questions
que tu veux (pause) Considère moi comme un client
Moi (ton
dure) : Pour les clients sans rdv les honoraires sont triplées.
Lui
(calme) : ce n’est pas un souci.
Moi
(intéressée) : Accordez-moi Une heure, le temps de me préparer ! Euh,
vous savez les services que j’offre au moins ?
Lui
(calme) : Vous me ferrez découvrir
Moi (encore
plus intéressée) : Dans ce cas préparer le cash. Clic.
(Levant les
yeux) Eh Dieu, la chance. L’argent ? L’AHHHHGENT ? qui va laisser
l’Ahhgent ? Pas moi. Surtout que je
n’avais rien sous la main pour ce soir. (rire).
J’ai filé aux
toilettes pour la douche. J’ai repassé la cire vite fait sur les jambes et les aisselles.
Le minou lui est toujours au top (rire) , on ne rigole pas avec son
instrument de travail. J’en enfilé des dessous assez sexy, et une robe assez
ample, qui couvre à peine mes fesses. Une pieds nues, et un peu de fond de
teint. J’ai tiré mon sac dans lequel les ranger le matériel, un peu pour chaque
option : bandeaux, menottes, fouets, godes, boules, lubrifiant, capotes,
brefs, le nécessaire quoi. Une heure
trente après prenais la porte pour le rejoindre.
Moi
(téléphone à l’oreille) : Je suis entrain de descendre vous êtes garez
où ?
Lui :
j’ai fait un détour, mais mon homme de main y est, il viendra vous prendre en
bas de votre immeuble pour vous conduire à moi
Moi
(vexée) : je n’aime pas attendre (véhicule qui gare) ah il est là !
Lui :
super, je t’attends.
L’homme de
main en question n’est nul autre que le gars du restaurant de la dernière fois.
Il est descendu m’ouvrir, je me suis installé à l’arrière, hum ! ce n’est
pas n’importe quelle voiture hein ! Une Audi RS6, hum. L’homme de main en
fait le tour, s’est installé avant de mettre le contact. C’est dans un quartier
résidentiel, que nous avons garé, après près de 45 minutes de route, normale,
je vis dans les « élobis » (quartiers paumés) .
La maison
seule laissait entendre que je n’ai pas à faire à un petit. Nous nous sommes garés près de l’entrée. Le
portail est automatique (rire), le vrai mbeng (rire). Quelques marches et on
était à l’intérieur. Un petit paradis, propre et très bien décoré. Un petit
couloir parsemé de tableaux qui donne tout droit à un séjour, dont les
fauteuils sont tous en cuire. A droite des escaliers qui mènent je ne sais trop
où. Une grande baie vitrée qui fait face au jardin et à la piscine.
L’homme de
main : prend place, je vais le chercher.
Je ne me suis
pas assise, non au contraire, Jai posé mon sac et me suis permise de regarder
autour de moi en touchant ce que je voulais.
Lui (faisant
irruption dans la pièce) : Te voilà enfin
Moi
(sursautant) : Oh ! vous m’avez fait peur !
Lui (s’approchant) :
Tu peux m’appeler gilles (me faisant une bise) et on peut se tutoyer
Je suis
restée bouche bée. Le gars est frais mignon, encore plus que sur les photos que
google montre. Et il a un parfum (levant les yeux). Je suis restée inerte face
à lui, pour la première fois qu’un client est jeune, il n’est pas mais alors
pas du tout mal !
Gilles (me
montrant le fauteuil) : Ne restes pas debout prends place
Ce que j’ai
fait, en le fixant
Gilles
(posé) : euh, tu as besoin de quelque chose ? rafraichissant ?
Moi
(reprenant mes esprits) : euh, non ça ira merci. (Regardant autour de moi)
Je m’installe où pour qu’on commence ?
Gilles
(posant sa main sur mon bras) : Du calme, on va y arriver. (Posément) Mais
avant je te propose un rafraichissement
Moi (me
dégageant) : Si tu avais besoin d’un RDV galant fallait le préciser dans
ta demande. (le fixant) je suis venue me faire du cash, et non pas faire
connaissance
Gilles (soutenant
mon regard) : et ça vaut combien un rendez-vous galant avec toi
Moi (étonnée):
Qu’est-ce que tu veux au juste ?
Gilles (l’air
de rien) : Je te l’ai dit l’autre fois. Je te veux toi
Moi
(étonnée) : Vous êtes qui ? (Pause) Tu es qui ? tu me fais
suivre ? (M’affolant) c’est un kidnapping ? c’est ça ?
Gilles (éclatant
de rire) : Mais non ! (Me fixant), tu veux du cash ? assied toi
et qu’on parle business
Je me suis exécutée,
quand il s’agit de l’argent ? même avec le diable je peux avoir une
discussion. J’ai pris mes aises, en demandant
cette fois un verre de jus naturel. L’homme de main s’est chargé de nous servir
Moi
(soulevant mon verre) : merci
Gilles
(prenant le sien) : à la votre
J’ai attendu
qu’il boive dans son verre, avant de l’échanger contre le mien
Gilles
(surpris) : Mais pourquoi tu fais ça ?
Moi (sourire) :
pour s’assurer que tu ne m’empoissonne pas
Il est restée
à bien s’étonné, et moi, je ne le calculais pas. J’ai pris une gorgée, puis
posé le verre sur la table basse, en croissant mes jambes avec délicatesse. La
petite taille de ma robe mettait ainsi toutes mes cuisses dehors (rire).
Moi
(sérieuse) : je t’écoute
Gilles
(s’ajustant) : Je veux devenir un client
Moi : ça
je l’avis compris
Gilles :
mais pas comme les autres, (raclant sa gorge) je veux privatiser la marchandise
Moi (arquant
les sourcils) : pardon ?
Gilles :
je te donne un salaire, journalier, fin de mois, ce que tu veux, à condition
que ne traville que pour moi. Enfin, que je sois l’unique client
Moi (rire
nerveux) :
Gilles :
tu gagnes combien par jour ? 500 ? 1000 € ? Je te propose
10 000 par mois, soit 2500 par semaine, je te donne un toit, celui-ci par
exemple, ou celui que tu choisiras.
Moi
(m’ajustant)
Gilles :
si tu veux le temps pour réfléchir, je te donne une semaine.
Moi
(inquiète) : pourquoi moi au fait ? Tu es jeune riche, beau, pourquoi
pas te prendre une femme ? pour être honnête, je suis sceptique, dans quoi
vais-je m’engager ?
Gilles :
dans rien (rire nerveux) dans rien que tu ne veuilles pas. (Fouillant sa poche)
Je t’ai préparé un chèque de 5 mil € (me
le tendant) vois le comme une indemnité pour cette journée que j’ai gâchée.
Moi
(hésitante) :
Gilles
(insistant) : prend le (ce que je fais) Je ne veux pas que coucher avec
toi Unice (me fixant) je te veux toi !
Moi (ton
dur): pourquoi ?
Gilles :
J’ai entendu parler de toi, beaucoup entendu d’ailleurs. Je me suis intéressé
et j’ai fait mes recherches. J’ai été surprises de tomber sur (pause), une si
jolie et jeune fille que toi. Bien entretenue. Ça a davantage attirée mon
attention, j’ai alors creusé dans ton passé. C’est là que j’ai découvert
SOLANGE KENNE, la petite et douce, qui à cause de la mauvaise amie s’est mise
sa famille à dos. (Pause) Je sais tout sur toi, tout. Et l’une des choses qui
m’intéresse, c’est ton amour pour l’argent (rire), on l’a d’ailleurs ce point
en commun. Alors voit mon offre comme un bussiness gagnat gagant
Moi (sérieuse) :
Si moi je gagne de l’argent dans tout ça, tu y gagnes quoi ?
Gilles (rire
nerveux) : Ce que j’y gagne n’a pas d’importance. Et moins tu en sais
mieux c’est.
Moi : je
peux y réfléchir ?
Gilles :
Une semaine ! mon offre expire dans une semaine. Si d’ici là je n’ai pas
de retour
Moi
(l’interrompant) : tu l’auras (me levant)
Gilles (se
mettant à ma hauteur) : N’essaie pas de me doubler Solange, je t’ai dit,
je sais tout de toi
Moi (soutenant
son regard) : menace ?
Gilles
(souriant) : non ! même pas
Il m’a
raccompagné jusqu’à la voiture. Son homme de main a pris le volant question de
me déposer. En chemin j’ai essayé de faire la discussion
Moi : il
a l’habitude de faire ça ?
Lui :
Moi :
Vous vous appeler comment déjà ? La dernière fois on a pas eu l’occasion
de
Lui
(m’interrompant) : Robert, mais tout le monde m’appelle ROB
Moi :
D’accord Rob ! Enchantée
Lui :
uhm !
Moi
(collante) : Votre patron, vous savez quoi de lui ? Je veux dire,
autre que ce qui est dit sur le net ? Vous devez en savoir bien plus je
suppose
Rob :
J’ai pris service il y a moins de 5 mois. Je n’en sais pas plus que vous madame
Moi : et
la personne avant vous ?
Rob :
renvoyée pour faute professionnelle, madame
Moi :
c’est-à-dire ?
Rob (me
regardant par le rétroviseur) : Ce que je sais, c’est qui ne faut pas
poser beaucoup de questions. Il traite bien les gens qu’il paye. C’est tout ce
que je sais.
La suite du
trajet c’est faute en silence. Il m’a déposé en bas de mon immeuble. Avant de
m’ouvrir, son portable a sonné, il a décroché
Rob :
Oui monsieur ! d’accord, Aurevoir. (Me regardant) Il y a un paquet pour
vous dans le coffre.
Il m’a ouvert
la portière, je suis descendue et après avoir fermé derrière moi, il a ouvert
le coffre en sortant un sac Armani, et Michael Kors. Le genre de marque que je
lorgne seulement sur les sites, le courage d’entrer en boutique je ne l’ai pas.
Rob m’a raccompagné jusqu’au seuil de la porte de mon appartement. Je suis
rentrée, et je n’en revenais pas.
Depuis que je
suis née, je n’ai jamais été aussi bien traitée, entre avoir un homme de
service qui t’appelle madame à tout va, et des cadeaux immérité (souriant), et
en plus (sortant le chèque de mon sac), 5 mil € gratuit, sans effort, sans rien
(sautant) , la chance c’est quelle chose. Je n’ai rien demandé, rien
cherché c’est venu me trouver. Et si c’était la réponse à toutes mes
prières ? (Levant les épaules).
Je me suis
confortablement assise derrière mon pc, à relire les informations que j’ai sur
le type, avant de dire quoi que ce soit
Moi
(parcourant les infos) : 38 ans, PDG d’un cabinet de conseil en sécurité
informatique, propriétaires de restaurant en France, boite de nuit au Ghana.
Membre d’associations caritatives. Célibataire, sans enfants (m’ajustant), vis
entre le Cameroun, le Ghana, la France, et le Québec où il possède des
portefeuilles à gérer.
J’ai arrêté
ma lecture là. Le gars roule sur l’or. Mais je ne comprends pas toujours ce
qu’il me veut, hum. J’ai récupéré mon téléphone, et au moment même où je
défilais sur Insta, j’ai vu un post de Cassandra, qui dit être dans un
restaurant, j’ai bien regardé le nom, et c’est celui que possède Gilles. Elle
l’a d’ailleurs mis en Htag. Si elle pense l’avoir elle se trompe, je l’aurais,
et elles toutes vont s’en mordre les doigts. J’ai fait un message à Gilles, du
moins au numéro avec lequel il m’a appeler
Moi (par
message) : J’accepte, avec des conditions.
[Téléphone
qui sonne]
Moi
(décrochant) : âllo ?
Gilles :
lesquelles ?
Moi
(stricte) : Tu m’affiches sur les réseaux sociaux, tu me donne une valeur,
tu donnes un nom à notre « business » ou relation peu importe, je
veux de la visibilité. Je choisi la maison du 16ième que je viens de
visiter, un véhicule, et aussi, une occupation, un emploi
Gilles
(calme) : C’est tout ?
Moi :
pour l’instant
Gilles
(calme) : Tu aménages lundi. Merci de faire le ménage de tes anciens
clients. Clic.
J’ai posé le
téléphone les yeux grandement ouverts. Je me suis gifler pour savoir si je
rêvais ou pas. Moi Solange Kenne, Lundi, donc dans deux jours-là, je serais
dans un quartier résidentiel, huppé de Paname ? Moi ? (Dansant)
l’argent est trop ! on va manger la vie là, à toutes celles qui croyaient
me voir mourir pauvre, faites un tour, parce que ma vie ne fait que commencer.