CHAPITRE 95: EXERCICES DE GYM.

Ecrit par L'UNIVERS DE JOLA

CHAPITRE 95 : EXERCICES DE GYM

**ARSÈNE MFOULA**


Leslie : Bonjour

Moi : Qu’est-ce que tu m’as fait ?

Leslie : (Confuse) Je ne comprends pas.

Moi : Je veux que tu m’expliques exactement ce que tu m’as fait et la raison pour laquelle malgré tout, je continue de t’aimer comme un fou.

Leslie : Je ne t’ai rien fait Archy je te le jure.

Moi : Toi et moi nous savons que si.

Leslie : (Coulant des larmes) Je ne sais pas ce que je t’ai fait. À part t’aimer avec mes défauts et mes qualités, je n’ai t’ai rien fait et je ne sais pas non plus pourquoi tu m’aimes.


Je suis resté en train de la regarder sans parler pendant plusieurs minutes avec une seule envie, la serrer dans mes bras et essuyer ses larmes.


Moi : Je ne veux plus aucun mensonge entre nous Leslie. Quoique ce soit que tu aies vu, entendu ou fait, je veux que tu m’en parles directement et que nous réfléchissons à quoi faire ensemble.

Leslie : (Essuyant ses larmes) D’accord.

Moi : La prochaine fois que tu vas me mentir pour obtenir quelque chose de moi comme tu l’as fait avec Loyd et Lauria, je ne te pardonnerai pas.

Leslie : J’ai compris, je te promets de ne plus rien te cacher.

Moi : Je découvre un seul mensonge venant de toi, aussi infime soit il et c’est la fin.

Leslie : Je ne le ferai plus jamais Mfoula (Essuyant ses larmes qui n’arrêtaient pas de couler) À partir d’aujourd’hui , je te dirai tout, je te le promets.

Moi : Ok.


Je l’ai encore regardé avant de m’asseoir sur son lit et essuyer ses larmes. Je me suis d’avantage rapproché et l’ai serré dans mes bras dans lesquels elle s’est réfugiée en s’agrippant comme si sa vie en dépendait et en pleurant d’avantage.


Moi : Je t’aime Leslie et je te pardonne.

Leslie : (Pleurant) Merci Archy, merci. Je ne te mérite pas et je le sais mais je te remercie de m’aimer et de me transformer chaque jour par ton amour. Je suis tellement gracieuse de t’avoir et jamais je ne cesserai de bénir Dieu de t’avoir mis sur mon chemin. Je t’aime.

Moi : (Prenant son visage en coupe) Cesse de pleurer ma Douce, ce n’est pas bon pour les enfants et tu sais que je n’aime pas quand tu le fais.

Leslie : (Reniflant) D’accord.

Moi : Tu es ma part de bonheur et sans toi je ne peux tout simplement pas être heureux. Je t’aime Leslie Oyame Mbazogho, je t’aime comme un fou.


Après cela je l’ai embrassée sur la bouche. Nous avons été interrompue par une infirmière qui est venue pour la nettoyer.


L’infirmière : Excusez-moi.

Moi : Ne vous inquiétez pas, de toutes les façons j’étais en train de m’en aller. Faites votre travail.

L’infirmière : D’accord.

Moi : (Me levant) Il faut que j’aille me changer pour me rendre au boulot.

Leslie : D’accord. Soit prudent en chemin.

Moi : D’accord. Toi, prends soin de vous. Je vais repasser ce soir.

Leslie : Ok.

Moi : (Lui faisant un autre bisous sur les lèvres) Je t’aime .

Leslie : Je t’aime aussi.


Je me suis éloigné et je suis sorti pour aller à la maison. Je réfléchirai à tête reposée à comment régler tout le chaos dans lequel nous sommes mais pour l’instant, Leslie est ma priorité et jusqu’à ce qu’elle sorte de là, je me concentrerai sur elle… 


**LESLIE OYAME**

Mfoula vient de partir et depuis je suis sur un petit nuage. J’ai vraiment cru que j’allais le perdre et j’ai tellement du mal à réaliser que malgré tout il a décidé de rester avec moi que j’en tremble encore.


L’infirmière : Vous étiez en froid avec lui hier ?

Moi : (La regardant) Oui. 

L’infirmière : C’est donc pour cela que vous aviez les yeux rouges et gonflés et que vous étiez triste ?

Moi : (Essuyant une larme qui venait de couler) Oui.

L’infirmière : Tout est rentré dans l’ordre maintenant ?

Moi : Oui.

L’infirmière : (Souriante) Je suis contente pour vous. Vous êtes tellement beaux tous les deux ensemble et quand on vous voit, on voit tout de suite tout l’amour qu’il y a entre vous.

Moi : (Souriant faiblement) Merci, c’est gentil.

L’infirmière : De rien.

Moi : Dites moi, il n’y a pas moyen d’ajouter un deuxième lit ici ? Nous allons payer. Car ce fauteuil n’est pas très confortable pour lui. Sinon, s’il y a possibilité que nous emmenions un matelas gonflable.

L’infirmière : Dès que je vais finir de m’occuper de vous je vais me renseigner et je viendrai vous le dire.

Moi : D’accord merci.  

L’infirmière : De rien.


Elle a continué à me nettoyer en faisant très attention à mes blessures qui guérissent bien et vite. Elle m’a passé un miroir pour que je puisse voir mon visage et il avait totalement desenflé, il ne restait que quelques petites égratignures ça et là. D’ici quelques jours, je serai à nouveau belle. Comme si elle avait lu dans mes pensées elle me le confirme.


L’infirmière : (Souriante) Plus que deux ou trois jours et toutes vos petites blessures auront disparu. Et d’ailleurs , ça ne change pas grand-chose , vous êtes toujours autant belle. Je me demande même jusqu’à quel point vous l’êtes, tant même ainsi vous êtes très belle.

Moi : (Souriante) C’est gentil. C’est quoi votre prénom ?

L’infirmière : C’est Denise.


J’ai levé mes yeux pour la regarder, surprise par sa réponse.


L’infirmière : Il y a un problème ?

Moi : Non, il n’y  a aucun problème. Merci pour tout ce que vous faites pour moi Denise.

L’infirmière : (Souriante) De rien. Bon, je vais y aller. Je reviendrai vous voir dans quelques heures avec un retour d’information .

Moi : D’accord .


Elle est partie et je suis restée en train de réfléchir. Elle s’appelle Denise, comme la mère de Lucrèce et elle s’occupe de moi avec la même bienveillance dont cette dernière me manifestait à la naissance de jumeaux. Est-ce une coïncidence ? J’ai été interrompue dans mes réflexions par l’infirmière qui s’occupe de mes soins puis après j’ai eu droit au repas. Autour de midi, j’ai eu la visite du couple Abessolo qui est venu me faire rire avec leurs histoires comme quoi Alvine avait suivi Reine au restaurant par pur jalousie pour aller l’espionner. J’ai ri jusqu’à pleurer tellement j’étais dépassée.


Moi : (Regardant Alvine en riant) Donc c’était le faux anglais qu’il parlait ?

Alvine : (Sérieux) Exactement. J’ai appris l’anglais à l’école et j’ai été dans plusieurs pays anglophones notamment en Afrique du Sud quand Arsène y était pour ses études et je peux te confirmer que son British là c’est un grand menteur.

Moi : (Riant) Et il disait quoi ?

Alvine : (Faisant des grimaces) It’s okay, It’s okay my Queen, it’s okay. (Roulant des yeux) N’importe quoi.


Reine et moi avons éclaté de rire. Non Alvine c’est un cas. Ils sont restés une demie heure puis sont partis. Le reste de la journée s’est passé sans encombres et le soir Mfoula est venu. Il m’a dit qu’il est passé à mon boulot pour expliquer les choses avec mon certificat médical et m’a dit qu’il m’a obtenu un arrêt maladie de quelques mois. Il a également été surpris de trouver un deuxième lit dans la pièce, ils me l’ont apporté en début de soirée et ils factureront le tout avec le reste. On a mangé ensemble et discuté jusqu’au coucher. Il a collé son lit au mien et s’est endormi après m’avoir embrassé et pris ma main dans la sienne. J’ai définitivement retrouvé mon homme et je suis reconnaissante à Dieu.

Les jours qui ont suivi, j’ai eu la visite de Lucia et ses amis puis celle de Kelly et Karl. Et pour finir celle de Paul. Devant ce dernier j’avais un peu honte.


Paul : Comment vas-tu ?

Moi : (Regardant en bas)Je vais bien.

Paul : Tu peux me regarder stp. (Ce que je fais) Qu’est-ce qu’il y a ?

Moi : J’ai, j’ai honte de moi.

Paul : Tu ne devrais pas. Ce que tu as fait par le passé ce sont des erreurs comme nous le commettons tous. Tu n’as pas à avoir honte de moi car je n’ai pas l’intention de te juger par rapport à ça. Qui suis-je d’ailleurs pour le faire ? Je sais au fond de toi que tu regrettes et c’est l’essentiel. J’ai vu ta relation avec mon frère et j’ai vu la transition entre la psychopathe qui l’a presqu’ envoyé dans la tombe (nous avons esquissé un faible sourire tous les deux) à la femme qu’il aime éperdument et de laquelle il ne peut plus se passer parce qu’il l’aime d’un amour sincère et véritable et c’est réciproque. Je vous vois devenir des meilleures versions de vous-mêmes ensemble et cela me réjouit car c’est ce que j’ai toujours demandé à Dieu pour lui. Alors tu es et resteras ma belle sœur parce que quand on rentre dans notre famille, on en ressort plus et ce malgré les hauts et les bas.

Moi : (Essuyant une larme) Merci Paul.

Paul : (Souriant) De rien. Que serions nous sans tout le piquant que tu es venue ajouter à nos vies ?

Moi : (Répondant à son sourire) Rien du tout.

Paul : Et c’est bien vrai. Voilà pourquoi je ne veux pas que tu aies honte de moi car de mon côté, mon opinion de toi n’a pas changé. Tu es toujours la meilleure chose qui soit arrivée dans la vie de Mfoula.

Moi : Merci.


Nous avons changé de sujets en parlant de tous et de rien jusqu’à son départ. Les jours sont passés et l’anniversaire de Lucia est arrivée. Reine m’a dit qu’elle devait les emmener ce dimanche à la COCOTTERAIE vu que Lucia ne voulait pas de grande fête cette année. J’ai été également surprise d’apprendre que c’était aussi l’anniversaire de Bhernie. Reine nous a envoyé les photos de la fête.


Moi : (À Arsène) Ils se sont bien amusés apparemment.

Arsène : À ce que je vois aussi.

Moi : Tu as déjà fait le dernier paiement de Bhernie ? Cette semaine était la dernière semaine. 

Arsène : Non, je t’avoue que ça m’était sorti de la tête. Je le ferai demain matin. Je profiterai aussi à lui donner quelque chose pour son anniversaire de notre part.

Moi : D’accord. C’est quand déjà que Lucrèce passe les épreuves sportives ?

Arsène : Mercredi. Mardi elle ira avec Lucia pour prendre leurs tenues. Pour le reste, tout est déjà ok.

Moi : D’accord .


J’ai continué à regarder les photos de la fête et je suis tombée sur celle de Lucia et Bhernie en train de couper le gâteau. J’ai regardé cette photo et je n’ai pas pu m’empêcher de penser qu’il y avait un truc entre ces deux là, le regard que je vois sur cette image est révélateur. Dans tous les cas, elles finissent les examens et j’aurais une discussion avec toutes les deux à ce sujet….


**LOYD MBAZOGHO**

Aujourd’hui c’est mercredi et on a fini le boulot plus tôt que d’habitude. J’ai pris un rendez vous à l’église avec le pasteur Lilian mais ce sera autour de 19h. Je n’ai pas envie de rentrer à la maison et ressortir encore du coup quand Arsène me propose d’aller avec lui à l’hôpital , j’accepte . De toutes les façons, je n’y étais pas hier donc ça va me faire passer le temps avec elle pour prendre de ses nouvelles. Nous montons tous les deux dans le véhicule.


Arsène : On va d’abord faire un tour au lycée Léon MBA.

Moi : Qu’y a-t-il là-bas ?

Arsène : Lucrèce. Elle avait ses épreuves sportives aujourd’hui et j’ai dit à sa mère que j’allais la récupérer à sa sortie pour la laisser à la clinique. Tu connais ta sœur comment elle veut tout connaître. Hier quand nous avons eu Lucrèce au téléphone, elle lui a dit de venir immédiatement après le sport pour lui raconter comment ça s’est passé.

Moi : Je vois. Et donc c’est au Lycée Léon MBA qu’elle a passé ça ?

Arsène : Oui.

Moi : Ok.


Nous nous sommes rendus au lycée Léon MBA et apparemment elle n’avait pas encore fini. Elle était en plein match de handball qui est le sport collectif qu’elle a choisi. Nous l’avons regardé jouer une vingtaine de minutes sous les encouragements de son père avant qu’elle ne vienne nous rejoindre en se blottissant dans ses bras un large sourire sur les lèvres. Elle a marqué trois buts en son honneur et son équipe a remporté face à l’autre. Comme à son habitude, elle m’a salué de façon neutre avant de se concentrer sur Arsène qui avait pris ses affaires et passé sa main autour de son épaule.


Arsène : (Souriant) J’ignorais que tu étais une grande sportive comme ça. J’ai rapidement filmé tes prouesses pour les montrer à ta mère.

Lucrèce : (Souriant) D’accord .

Arsène : Les autres activités se sont bien passées ?

Lucrèce : Oui. Ce fut une très bonne journée pour moi. Y a des vidéos, je vais vous montrer.

Arsène : D’accord .


Nous sommes montés en voiture avec une de ses amies que nous avons déposé en chemin. Pendant cette pause, Arsène a vu une connaissance à lui et est descendu du véhicule pour aller discuter avec le monsieur en nous laissant tous les deux. Un silence s’est installé briser par sa voix qui fredonnait de temps à autre les paroles d’une chanson que j’ai reconnu comme celle de La Fuente, l’eau , le vent et le feu. C’était une ancienne chanson qui était sorti quand j’étais encore au lycée, j’ignorais qu’elle écoutait ce genre de chanson pour son âge, car c’est une chanson qui parle d’amour, d’intimité  sexuelle entre un homme et sa femme. Dans laquelle le monsieur dit à la femme ce qui va se passer durant ce moment. Ce n’est pas grossier mais c’est sensuel. Elle chantait en remuant de temps en temps sa tête avec ses earpods aux oreilles. Je l’observais par le rétroviseur et sur le dernier couplet, elle a croisé mon regard dans le miroir, elle m’a fixé en rétrécissant les yeux et s’est mise à chanter de façon claire et bien audible. J’ai remarqué qu’elle a légèrement altéré les paroles de la chanson en remplaçant le mot '’femme’’ que l’on dit à l’intérieur par '’homme’’.


Lucrèce : (Regard accroché au mien) Homme, comme l’eau, je viens pour te purifier.                  Homme, comme le vent,  je viens pour te relaxer (er)                                                                              Comme un enfant, je te prendrai dans mes mains.                                                                                           Et comme lance-flammes je te saisirai.                                                                                                      Comme une pyromane, j’agrandirai la flamme.  Oh oh oh oh oh                                                                                Dans cette union que l’on vit à deux.                                                                                                                 Dans la chaleur de la nuit et pour te faire l’amour , je serai le feu.                                                              (Le feu) qui allume les bougies pour chauffer l’ambiance .                                                                           (Le feu) qui rendra notre intimité plus intense.                                                                                                Et dans la chaleur de nos envies, je serai le feu.                                                                                               (Le feu) qui allume les bougies pour chauffer l’ambiance .                                                                             (Le feu) qui rendra notre intimité plus intense.                                                                                                 Et dans la chaleur de nos envies, je serai le feu.


Nous nous sommes regardés tout le temps qu’elle chantait et j’avais l’impression que c’était à moi qu’elle disait ces paroles, mon corps a été pris de frissons et mon sexe s’est agité dans mon pantalon. J’ai essayé de me tourner pour pouvoir mieux la regarder mais elle a détourné son visage et a pris ses lunettes dans son sac pour les porter. 


Lucrèce : (Froide) Il y a un problème ?

Moi : (Après un moment) Non.


Je me suis correctement assis pour regarder devant moi. Je crois que je suis en train de perdre la tête. J’aurais juré qu’elle était en train de m'allumer avec sa chanson. Vivement cet entretien avec le pasteur, j’en ai besoin. 

Arsène est arrivé et nous sommes partis à la clinique. Nous sommes descendus et sommes rentrés dans le bâtiment, elle devant nous avec son sac à dos et nous derrière elle. Une fois dans la chambre, elle est allée en dandinant comme une petite fille pour faire un câlin à Leslie puis s’est assise sur le lit. Après que nous ayons salué Leslie et qu’elle ait pris de nos nouvelles à Arsène et moi, elle s’est concentrée sur Lucrèce et lui a posé des questions sur le déroulé de la journée. Lucrèce lui a montré le téléphone pour qu’elles regardent ensemble les vidéos. Quand elle ont commencé à commenter celle dans laquelle elle faisait la gym sur un tatamis, j’avoue que cela a piqué ma curiosité.


Ya Leslie : Donc à la maison tu faisais exprès hein, tu mentais de faire la dure alors que tu es souple comme ça. (Tournant le téléphone vers Arsène) Mfoula regarde ta fille, est-ce que c’était comme ça qu’elle faisait à la maison pendant les entraînements ?

Arsène : (Arquant un sourcil en souriant en coin) Le fruit n’est vraiment pas tombé loin de l’arbre. (Regardant Lucrèce) J’espère que c’est juste sur ce tatamis que tu fais ce genre de prouesses hein. 

Lucrèce : (Souriant timidement en grattant son cou) Oui papa.

Ya Leslie : (Reprenant le téléphone) Elle essaye d’aller me reproduire ça ailleurs et je la tue moi-même avec les coups, elle me connait non. Donc tu fais même le grand écart Lucrèce et la planche en Y.


J’écoutais et je n’avais pas le courage de dire que montrer moi aussi. Je ne l’ai pas fait et elles ont continué. 


Arsène : Je dois faire un tour rapide à la maison (À moi) Tu fais comment ?

Moi : Je suis là jusqu’à 18h 30 puis j’irai à l’église.

Arsène : D’accord . Maman va passer ici avec Lucia et les jumeaux, ils vont rentrer avec Lucrèce.

Ya Leslie : D’accord .


Il a embrassé sa femme sur la bouche et sa fille sur le front avant de sortir, je l’ai accompagné jusqu’à la voiture où j’ai pris mes affaires pour qu’il parte. En revenant vers la chambre, je me suis arrêté devant la porte fermée et j’ai regardé par la petite ouverture qu’il y avait au centre. Lucrèce se tenait debout dans une combinaison fines bretelles qui la moulait comme une seconde peau et s’arrêtait au dessus des genoux. Elle était en train d’exécuter une chorégraphie de gym. Je me suis complètement perdu dans ses roulades avant jambes écarts et la façon dont elle glissait pour se retrouver en planches au sol. Je n’ai pas compris comment ni pourquoi elle s’est retrouvée en levrette et redescendre en grand écart. Le mouvement qu’elle a fait même en se relevant était d’une souplesse qui m’a achevé. Je regardais la scène et j’entendais les paroles de la chanson qu’elle chantait dans la voiture et j’étais déjà très loin. Sauvagement tendu dans mon pantalon.


Voix : (Derrière moi) Loyd tu es là ?


Je me suis retourné et je suis tombé sur la femme du pasteur. J’ai seulement eu le temps de courir comme un fou pour aller m’enfermer dans les toilettes. Cette petite va finir par me tuer….


SECONDE CHANCE