chapitre onze
Ecrit par Pegglinsay
Chapitre onze
Djamal
J’ai eu une matinée pas possible puisque j’ai passé tout mon temps à penser à la fille de Kara. Je lui ai envoyé des sms pour savoir comment elle allait, elle m’a dit que son état est toujours de même. Je soupire et continue à répondre à mes obligations. Il était quatorze heures quand je suis allé voir mon assistante pour lui dire que j’avais une urgence et que je devais partir. Je me sentais pas bien sachant qu’un petit être aussi jeune pouvait mourir sans voir un médecin. Je sais que Dieu est tout puissant et qu’Il peut tout faire mais il y a avait également les médecins. Si Dieu nous a données de la connaissance, ce n’est pas pour rien. Je suis sorti de l’institut et me suis rendu à l’école des jumelles pour ramener l’autre fille de Kara.
Une heure plus tard j’étais à la maison. J’ai à peine descendu de la voiture que je me suis dirigé vers le studio de Kara avec sa fille. La voyant, celle-ci se jettent dans les bras de sa mère pour l’embrasser.
- Salut Kara ! Lancai-je
- Djamal ! Je ne pensais pas te voir de si tôt ! mais l’école m’a appelée pour me dire que tu es passé prendre ma fille j’ai été soulagée, merci !
- Je t’en prie Kara ! Je peux voir Laura ? comment elle va ?
- (elle ne me répond pas et rentre dans la pièce qui leur sert de chambre) elle est….
- (je regarde la petite et remarque que son cas à empirer) Kara mais t’es dingue !!! (je sort l’enfant du lit et la porte dans mes bras et sors de la pièce pour aller dans ma voiture) on va à l’hôpital (dis-je d’une voix autoritaire pour lui montrer que je ne veux pas l’entendre me rabâcher d’autres trucs farfelus.)
- Djamal tu….(je lui lance un regard et elle décide de ravaler le reste de sa phrase) je…je reviens.
Elle court et rentre dans la maison. Puis elle sort avec Laurie, qu’elle a retirée son uniforme, avec un sac, et un mouchoir autour de sa tête. J’installe les filles à l’arrière, Kara près de moi je démarre et direction un centre de santé le plus proche.
On était dans un centre trente minutes après. Laura fut tout de suite prise en charge par un docteur, qui était aussi un ami, et une infirmière. On est allé s’assoir dans la petite salle d’attente du centre et Kara a jugé bon d’accompagner le docteur pour essayer de lui expliquer ce qu’à l’enfant puis de mettre sa cousine au courant. Elle vient s’assoir près de moi après l’appel.
- Ça va ?, lui demandai-je.
- (elle secoue la tête en guise de réponse)
- D’accord. Je sais tu étais contre le fait que…. (je n’ai pas pu finir la phrase tant le visage de Kara était inondé de pleurs.) Karaaaaaa
Je la prends dans mes bras et essaies de la consoler tant bien que mal et cela me fait tout bizarre de l’avoir dans mes bras. C’est la première fois que je la voyais dans cette état. Même quand elle avait été expulsée de sa maison, elle avait été forte plus que jamais. Mais là je peux voir qu’elle ne pouvait plus être la Kara super forte et qui ne se laissait pas abattre. Voyant que sa mère pleurait, Laurie vient vers elle.
- Maman pourquoi tu pleures ? Où est Laura ?
- … (Kara essuie ses larmes mais ne peut encore répondre à sa fille)
- (je réfléchis rapidement pour trouver quoi lui dire) Le docteur vient de donner une piqure à maman donc… elle pleure.
- Maman est un bébé lala ! (lance-t-elle en pointant sa mère du doigt avec un air amusé) Maman nous dit toujours de ne pas pleurer parce que se sont les bébés qui le font. (je souris devant tant d’innocence).
- (Kara se dégage de mon étreint, regarde sa fille et essaie de sourire) c’était une grosse piqure ma chérie. Elle était grosse comme ça (elle fait un signe avec la main pour lui montrer la grosseur de la piqure imaginaire)
- Grosse comme ça ! ohh ! on va donner une piqure aussi à Laura ? demande-t-elle en ouvrant les yeux.
- Seul les grandes personnes peuvent recevoir cette piqure, dis-je en la prenant sur mes jambes.
- Je ne veux pas être grande moi, dit-elle en croisant les bras sur sa poitrine et en boudant.
- Lol ! Tu seras toujours la petite fille de maman, dit Kara en souriant tout en déposant un baiser sur le front de sa fille.
On a passé environ trente minutes avant que le docteur puisse venir nous parler. A part le jargon médical, ce que j’ai compris c’est que Laura était déshydratée et qu’elle avait de plusieurs litres de sérum à prendre et qu’elle devrait faire plusieurs examens pour pouvoir déterminer ce qu'elle a.
Karim (grand frère de Djamal)
Je regarde mon ventre dans le miroir et constate que les heures passées au gym commence à porter fruit. Je n’ai plus ce bide, non pas que j’avais un gros ventre mais j’avais assez de graisse dans cette partie du corps. Maintenant je peux dire que je vois plus de muscles que de graisse. Je n’ai pas des tablettes de chocolat (j’ai pas assez de temps pour ça) mais je suis satisfait du résultat pour le moment. Je me tourne de côté, hmmmmm, pas mal.
Samantha s’est inscrite, il y a deux semaines, au gym. D’après madame, elle a des kilos de trop. Je la trouve bien comme elle est. Elle n’est pas mince , elle n’est pas grosse n’ont plus ! Elle est ronde et j’aime bien les femmes en chaire !
- Je veux des fesses en bétons Karim et une silhouette d’enfer. T’inquiète (elle sourit) je ne veux plus être mince.
- Ah oui ! Généralement les femmes qui vont au gym surtout celles qui ont déjà trente ou quarante ans, veulent redevenir mince. Si elles l’ont été un jour !!!!
- Oh non ! Tu te souviens de moi à l’époque de l’université ? j’étais droite comme un piquet…
- T’exagères Sam. Tu étais mince mais t’avais des formes !
- Pas assez. L’une de mes colloques m’avait même appelé balai pour m’insulter je te dis !!!!
- Elle était méchante celle-là ! (dis-je en pouffant de rire) mais tu dois également bien t’alimenter mademoiselle, that’s mean, évite la ma bouffe.
- C’est ce que m’a dit le coach. Hmmmmm il m’arrive d’en abuser parfois.
- Ben…tout dans la vie demande des sacrifices alors…
- Je vais faire de mon mieux…
- Tu dois faire de ton mieux chère madame, lançai-je en souriant.
Aussi loin que je me souvienne, Sam n’a jamais été un balai. Elle était mince mais elle n’était pas maigre. Elle avait des fesses pas aussi grosses que celles de ma femme mais elle en avait. Je sais !! Il m’arrivait parfois de la mater surtout quand on allait en boite et qu’elle et Valencia se déhanchaient sur la piste de danse. Donc comme je ne suis pas aveugle, je pouvais les voir bouger leurs popotins.
Je me tourne et prends mon marcel sur le lit quand la porte de ma chambre s’ouvre sur Valencia. Comme toujours elle ne frappe jamais quand elle veut rentrer dans ma chambre.
- Ma mère vient de m’appeler pour me dire qu’elle comptait emmener les filles à la messe demain donc elles resteront dormir chez elle cette nuit. La nounou viendra prendre leurs habits cet après-midi.
- D’accord, dis-je tout en passant mon marcel.
- Karim !
- Oui Valencia ? (je la fis face elle me regarde)
- Pendant l’été, le cabinet m’a proposée de travailler, disons… de faire un stage dans un cabinet à New-York (je ne l’écoute même plus jusqu’à ce que j’entends)… c’est une chance qui ne se présentera pas deux fois donc j’ai dit oui.
Je la regarde et sens une grande colère m’envahir. Je laisse la chambre et rentre dans la salle de bain pour essayer de me calmer sinon je peux dire ou faire des choses que je pourrais regretter. J’ai tant essayé pour que notre couple marche ou qu’elle me pardonne enfin. J’ai toujours fait des efforts pour être un mari exemplaire. Je ne suis pas parfait et je n'ai jamais prétendu l’être. Je refusais de croire que ma femme ne m’aimait plus même pendant tout ce temps ou on agissait comme des étrangers dans cette maison. Mais je commence franchement à baisser le bras, je commence à ne plus avoir autant de patience comme avant.
Elle me suit dans la salle de bain.
- Tu ne dis rien ? me demande-t-elle.
- Toutes mes félicitations Valencia ! dis-je d’un ton ironique.
- (elle me regarde avec un air étonné ) donc je vais passer quatre mois là-bas. Je partirai fin mai pour mi Septembre.
- Je prierai même pour qu’on t’embauche et que tu puisses avoir une promotion ! lançai-je d’un ton sarcastique.
- Pourquoi pas !!! dit-elle tout d’un go. J’aurais bien aimé.
Bon la j’ai vu rouge et je n'ai pas pu me retenir. Je me suis lancé sur elle, je l’ai plaquée au mur et mis une main sur sa gorge. Je n’avais qu’une envie ; lui faire avaler ses mots.
- Lâche-moi ! crie-t-elle en se débattant.
Je la tenais là encore un moment, avança mon visage près du sien et l’embrassa violemment. Elle me mordit la langue et me donna une gifle. Je la lâche voyant maintenant ce que j’étais entrain de faire. Non je ne suis pas ainsi. Je ne suis pas un adepte de la violence conjugale.
- C’EST LA DERNIERE FOIS, TU M’ENTENDS !!! LA PREMIERE ET LA DERNIERE QUE TU OSES ME FAIRE Ca KARIM !!!!
- (Je recule et me dirige vers la chambre mais avant je lui dis) Sache que tu n’es pas indispensable ! Ne l’oublie pas.