CHAPITRE QUATORZE
Ecrit par Pegglinsay
Valencia ( femme de Karim)
Je me rhabille rapidement et regarde Sadjo qui se prélasse au lit. Je ne tourne en rond et cherche mon string.
- Merde !!!
- C’est ça que tu cherches ? (je lève les yeux et vois mon string entre ses mains qu’il tournoie au dessus de sa tête)
- Envoie ! lui ordonnai-je.
- À une condition très chère !
- J’ai pas le temps pour ça Sadjo ! tu devrais déjà être au tribunal afin de rencontrer maitre Ousmane…
- Ce que tu ne sais pas madame c’est que je lui ai déjà parler.
- Ah oui ! (j’essaie de prendre le sous-vêtement entre ses mains)
- (il se met debout sur le lit, la couverture glisse sur son corps nu) Je ne suis pas ton assistant pour rien !
- (je souris) Arrête de faire l’enfant donne-moi ma culotte ! Je vais être en retard à mon rendez-vous.
- (il descend du lit et se met en face de moi, me passe un bras à la taille et me presse les fesses) à une condition ?
- Laquelle ?
- Tu acceptes mon invitation à aller diner…
- Tout était clair entre nous Sadjo…
- Oui je sais mais…
- Il n’y pas de mais qui tienne ! On était d’accord, il ne peut y avoir de relation normale entre nous. On n’est pas en couple ! (je lui arrache le bout de tissu des mains)
- Hmmmmm (il ne me laisse pas partir et m’embrasse avec ardeur)
- On se voit dans une heure, dis-je tout en passant mon string.
- D’accord el cheffe!
Je laisse son appartement qui est à quinze minutes du bureau en voiture et m’engouffre dans ma berline noire. Je sais qu’on me voit mal et on pourrait me traiter de tous les noms mais je m’en fous. Cela fait quatre mois que j’entretiens cette relation avec mon jeune assistant de six ans de moins que moi. Un jour on était sur un dossier, il se faisait tard, près de vingt-deux heure, puis je me suis permis de retirer mes talons de huit centimètres. Je me plaignais et aurait donné n’importe quoi pour un massage au pied et il s’est proposé. Une chose emmène une autre. Et je ai souvent surpris ses regards plein de désir sur ma personne. Au lieu d’être offusquée, je me suis sentie désirable et femme.
Ainsi nous sommes devenus amants. Je ne parle pas d’une relation ou l’amour siège, non. On se fait du bien de temps en temps et je ne suis pas folle pour tomber amoureux d’un jeunot qui ne connait encore rien à la vie. Je sais qu’il veut plus mais je lui ai dit qu’il se fourrait le doigt dans l’œil s’il pensait que j’allais quitter ma famille pour lui.
Je sais qu’on pourrait penser que je n’aime plus mon mari mais ce n’est pas le cas. C’est juste que…depuis un moment… c’est plus l’amour fou ou des nuits torrides entre nous. Tout cela s’est refroidi le jour où il a décide à ma place, le jour où il a été égoïste et n’a pensé qu’à lui.
Je me gare devant le restau et descends pour aller trouver l’enquêteur que j’ai embauché il y a deux semaines. Il me fait signe et je vais le retrouver rapidement.
- Bonjour maitre !
- Bonjour ! Je n’ai pas beaucoup de temps…
- Je ne serai pas long (il prend une enveloppe dans son sac qui était par terre près de la table et me tend) voila.
- Merci ! (je me lève) s’il y a autre chose, je vous le ferai savoir.
- D’accord. Bonne journée !
- Bonne journée à vous aussi et merci !
- Je vous en prie.
Vingt minutes plus tard, je garais ma voiture au sous sol de l’immeuble du cabinet, sors l’enveloppe de ma valise et l’ouvre non sans ressentir un petit pincement au cœur.
Je suis sur le cul en voyant les photos de Karim avec cette garce de Samantha. Non mais elle revient en charge celle-là !!!! je n’ai trouvé rien d’anormal dans les photos appart que mon mari traine souvent avec elle. Ils sont dans le même gym et se voit assez souvent et quand je suis tombée sur les photos dans lesquelles ils s’embrassent j’ai vu rouge. Non cette garce n’arrivera pas à sa fin. Elle a toujours voulu avoir Karim et cela depuis à l’université et c’est pour cela qu’on ne s’est plus parlé. Elle a toujours eu des yeux sur lui.
Je sors de la voiture avec mes affaires et réfléchis à ce que je vais faire. Lui faire une scène ? Non, sinon il ira se refugier dans les bras de cette salope, hmmmmm. Pourquoi parmi tant de femme Karim a choisi cette…cette. Merde ! Non, elle n’aura aucune chance, je vais étouffer dans l’œuf cette mascarade qu’il y a entre eux et cela je le jure.
Maintenant je comprends bien pourquoi il m’a dit que je n’étais pas indispensable ! Cette garce est entrain de lui monter la tête contre moi.
- Je ne la laisserai pas faire, pensai-je à haute voix.
Karim (grand frère de Djamal)
Je viens à peine de rentrer à la maison et les filles ne me laissent pas respirer une seconde. Les jumelles pleurent à l’unisson, dans ce cas je suis obligé de les prendre ensemble dans mes bras puisque la nounou est entrain de donner un bain à ma cadette. Je les berce un moment et demande à ma fille ainée d’aller préparer leur biberon.
- Maman va venir avec, me lance-t-elle.
- Ta mère ?
- Oui p’pa ! Je vais finir mon devoir (puis elle disparait)
Non pas que ma femme n’a pas l’habitude de préparer un biberon mais généralement elle s’en occupe pas, surtout quand je suis là. Alors je me permets d’être étonné en la voyant prendre l’une des jumelles entre mes mains et me passer l’un des biberons.
- Viens ma chérie, maman va s’occuper de toi, dit-elle à la petite.
Je la regarde, nos regards se croisent et elle me dit :
- Le diner sera prêt dans environ vingt minutes. Va prendre un bain, je gère.
Je suis resté là à la regarder comme si je cherchais à déceler où se trouvait le hic dans ce qu’elle a dit mais rien. Généralement le jeudi madame rentre très tard et parfois elle passe même la nuit au bureau et rentre vers les deux heures du matin me disant qu’elle a toujours des dossiers à finir avant le week-end. Mais aujourd’hui non seulement elle est à la maison mais madame à cuisiner !!! Cela fait plus de deux semaines qu’elle ne l’a pas fait.
- Dépêche-toi Karim ! Je ne vais pas passer toute la nuit à t’attendre !!
- Je…euh… je… (la nounou arrive je lui donne l’enfant) Je reviens mes amours, laissai-je en m’adressant à mes filles.
Je prends rapidement mon bain et vais trouver les filles. Je me suis assis tout en faisant la causette à mes deux plus grandes filles, leur demandant comment c’était à l’école. Et comme d’habitude elles ont animé le diner. Et ce qui m’a même surpris ce fut le repas. Madame a choisi de faire du riz au bœuf fris accompagné d’une salade niçoise ; plat que j’affectionne et que je n’ai pas mangé depuis des lustres.
Repas terminé, je me lève et vais faire la vaisselle et elle rentre dans sa chambre faire je ne sais quoi. Je termine ma besogne, va voir si les enfants se sont déjà brossées les dents puis je vais au salon pour pouvoir regarder un play-off entre les Lakers et les Chicago Bulls. Mais je trouve déjà madame au salon entrain de regarder je ne sais quoi à la télé. La voyant assise je retourne sur mes pas, je préfère regarder le match de basket sur mon ordi finalement. Je rentre dans ma chambre, je prends mon tel et remarque un message de Sam.
- « pourquoi tu m’évites Karim ? »
Ça c‘est un autre dossier. Depuis le jour où on s’est embrassé je l’évite à tout prix. Je ne veux pas commettre l’irréparable parce que oui, Samantha me plait et après ce baiser j’ai eu encore plus envie d’elle. Je n’ai jamais été pour les hommes qui cocufient leur femme. Donc je ne veux pas rentrer dans ce jeu de non-retour car j’ai peur de me laisser aller avec elle. Je sais que ma vie de couple est merdique en ce moment mais tromper ma femme ne ressoudera rien.
- « au moins j’espère que tu vas bien », « ben... »
- « salut Sam », finis-je enfin par l’écrire.
- « ouf…enfin !!! »
- « lol, t’as quoi ? »
- « enfin tu daignes me parler !!! Je commençais à me dire que j’étais peut être la peste si tu m’évite à ce point. »
- « Sammmmmmmm »
- « Je plaisante et t’inquiète, je te comprends cher Karim »
- « … »
- « mais n’attends pas à ce que je te dise que je suis désolée ou on aura pas du … ou n’importe truc de ce genre parce que moi, j’ai adoreeeeee. Et je peux même te dire que j’en rêve en ce moment, lol. Mais … je te comprends »
- « Toujours franche !!»
- « ouais. Toujours »
- « la même Sam»
- « la seule et unique en son genre.»
- «lol»
- « Tu ne regardes pas le play-off ?» me demande-t-elle.
- « c'est ce que je m’apprête à faire, toi ?»
- «je suis déjà devant l’écran»
- « Madame s’intéresse à tous les sports je vois !»
- « il suffit d'avoir des hommes qui courent derrière un ballon, pour m’exciter…
- « Sans rire ????»
- « J'aime pas la porno donc pour me donner du plaisir il ne suffit de visualiser un joueur tout en sueur et hop, je suis déjà dans les nuages »
- « Lol, t'es malade Sam ! »
- « Mais ces dernières semaines ce n'est plus le cas. Il suffit de penser à toi pour jouir Karim !»
- Sammmmmmm
- « je dis seulement la vérité, il me suffit de penser à toi dégoulinant de sueur pour pouvoir me masturber. »
Et là je ne sais quoi répondre, tant que je sens que l’air qui est dans ma chambre devient insuffisant. Je me vois imaginer Sam nue et voir mes mains se balader sur…. je bande déjà.
- « j’ai fait une folie qu’une femme dans la trentaine ne fera pas.. »
- « ah oui !? »
- « je me suis dit pourquoi s’assagir alors que je suis toujours jeune et qu’on a une seule vie. Alors je l’ai fait ! »
- « quoi ?? »
- « cesse de bavardage, je t’envoie des photos »
Une minute plus tard je reçois deux photos de Sam.
- « ouah !!!! »
Elle s’est coupée les cheveux très ras et cela lui va très bien même ! Elle est…juste...juste différente. Et dans la seconde photo ; elle est assise ayant comme vêtement un top qui met son ventre en valeur et également ses seins que je peux voir les teutons qui pointent haut et fiers sans soutien-gorge, un… un pantalon court je ne sais même si s’en est un puisque cela ressemble plus à une culotte qu’à autre chose. Et j’ai vu un piercing au nombril.
- « nonnnnnn, t’as pas osé !!!??? »
- « lol, oui !! »
- « … »
- « quoi ? tu penses que je suis trop vielle pour ça ? »
- « non, c’est que tu es tellement (bandante je l’ai écrit mais j’ai effacée pour écrire) jolie avec !!! Tu vas briser des cœurs avec tout ce changement .»
- « lol, merci ! »
- « je vais devoir m’armer si jamais je voudrais sortir avec toi » écris-je sans penser au diffèrent sens que ma phrase puisse avoir.
- « je serai la femme la plus heureuse, tu le sais ça !!! »
- « t'es folle !!!! »
- « lol je saissssssss »
Un ange passa.
- « Ben… »
- « je vais devoir te laisser Sam »
- « Bonne nuit Karim ! »
- « Bonne nuit à toi aussi »
Elle m’envoie une dernière photo dans laquelle elle est couchée, je dirais sur un canapé sans haut et cache ses seins avec une main et montre plus clairement son piercing. Mais moi mon cerveau fait un bug sur ses seins que j’aimerai tant… et ce pantalon non cette culotte que j’aimerais… Je laisse ma main se glisser doucement vers mon sexe qui commençait à être tendu tout en regardant la photo de Sam. Je ferme les yeux et m’imagine que j’arrive chez elle et que je la prends en levrette. Je suis tendu comme une bœuf. Hmmmmm regarde Sam ce que tu me fais !!!!
Je passe une main et prends mon pot de vaseline sur la table de nuit et m’apprête à me laisser aller dans mon monde imaginaire où Sam joue la première rôle féminine depuis plusieurs semaines quand tout de coup ma porte s’ouvre sur ma femme. Merde !!! elle ne frappe jamais avant d’entrer celle-là !!!!