CHAPITRE X

Ecrit par Bicht

Après une journée des plus fatigantes, je rentrai chez moi et m’endormis presque en même temps lorsque je me couchai.

Le lendemain, pendant que je prenais mon petit déjeuner, je vois une personne qui descend mes escaliers et passe à côté de moi. Au début, j’ai cru que je rêvais. Ensuite, elle ouvre mon frigidaire pour prendre la dernière pomme restante. J’ai regardé la porte d’entrée, elle était fermée. Ça veut dire qu’elle a dormi ici. Mon Dieu j’ai dormi avec qui ?? Je dis donc :

-          Bonjour, elle me toisa avant de répondre

-          Bonjour.

-          Qui êtes-vous ?? Qui vous a fait rentrer ici ??

-          Je suis chez mon frère. Je compris donc.

-          Si votre laide face et votre odeur nauséabonde ne déguerpissent pas de ma maison avant que je rentre ce soir, vous saurez que tous les fous ne sont à l’hôpital psychiatrique de Bingerville.

-          Tchhhhrrrrr

-          D’accord. Je vais au travail, je suis pressée ; si ce soir tu n’as pas déguerpi le plancher, tu sauras pourquoi faut pas emmerder les baoulés*.

 

Au travail, je téléphonai à mon frère pour lui annoncer mon retour et il m’invita à déjeuner chez lui le samedi.

 

Le soir, je rentrai pour trouver la laide chose de ce matin assise gaillardement dans mes fauteuils. Le câble a été miraculeusement mis, puisqu’elle regardait la télé, les puis en suspend sur ma table centrale. Il y a des gens qui auront un avant-goût de la folie ce soir. Une amie à l’école qui était championne de la bastille, me disait toujours « si tu veux te battre, ne laisse rien trainer sur toi » j’ai attaché ma touffe, j’ai enlevé mon collier. Les talons, la veste tout. Je suis redescendue. J’ai éteint la télé. J’ai pointé mon doigt sur elle :

-          Toi, ce matin je t’ai dit quoi ?? Elle s’est levée dans le but de s’en aller. J’ai attrapé ces mèches et l’ai bien giflé. Je lui ai saisi le cou pour la faire avancer. On avançait quand elle m’a tapée dans le ventre. Toute la force qui résidait dans mes bras, j’ai tout rassemblé pour lui assommer le dos ; elle est tombée par terre comme du n’importe quoi. Je lui ai mis ces 2 mains dans le dos, j’ai bien serré son cou.

-          Laisse-moi. Tu m’étrangles. KOFKOKF Au secours, elle veut me tuer. Issa accouru

-          Hiiiii Madame pardon faut la laisser

-          Je ne laisse rien. Maintenant, si tu veux garder ton emploi va sonner chez Mr

-          Mais

-          Heeeeee Issa VA SONNER ; monsieur sonne 1 fois. On était devant leur portail. Je dis hein, Issa tu me provoques ?? Sonne jusqu’à ce qu’on vienne ouvrir là-bas.

GLINGLIGLIN ; voilà la maitresse de maison aussi « heeeeee c’est qui qui sonne comme ça même ». Dès qu’elle a enlevé le portique de sécurité, j’ai pris la tête de la sourde pour bien ouvrir le portail.

-          He madame faut faire doucement. Me dis issa.

-          Aïe. Snifffff pardon laisse-moi. Pardon je vais prendre…. J’ai tapé sur sa bouche

-          Tais-toi ouais. Imbécile. Quand je parlais, n’est-ce pas que c’est les tchrrrrr qui sortait de ton grouinnn maintenant c’est tchoitchoin     . Tu vas signer aujourd’hui.  

-           Ah mais c’est quelle sauvagerie ça ??

-          OU EST TON MARI ??

-          Dans le salon

-          Mde, passe devant.

-          Mais….

-          TU M’AS DEJA VU ICI ?? PASSE DEVANT LA BAS OUAIS !! JE CONNAIS CHEZ TOI ??

 

Et la voilà qui passa devant nous avec son gros ventre. Depuis là elle n’a pas encore accouché celle-là. C’est quelle grossesse qui fait année ?? Et au lieu de s’assoeir pour réfléchir à comment son bébé va sortir de son ventre, elle se pavane. Et Ahmed la laisse ?? Ce n’est pas mon problème de toutes les manières. Avant qu’on y arrive j’avais distingué les voix de dame belle-mère et de son teubé de fils. Ils vont savoir qui je suis aujourd’hui. Dès qu’on est arrivé, j’ai balancé l’idiote là avec toute la force qui me restait. Elle a traversé le salon, les carreaux étant, glissant, pour atterrir dans leur jardin. Je me tournai vers mon cher mari.

-          QUAND ON VENAIT ICI JE T’AI DIT QUE J’AVAIS BESOIN D’UNE COLOCATAIRE ?? QUAND ON VENAIT M’AS-TU PARLER D’UNE QUELCONQUE COLOCATAIRE ??

-          EH TOI LA STERILE, TU PARLES A QUI COMME CA ?? Dis ma belle-mère.

-          Ce n’est en tout cas pas à toi. Donc mêle toi de tes affaires

-          Ne parle pas à ma mère ainsi.

-          SINON QUE FERAS TU ?? PARLES MAINTENANT. TU VAS FAIRE QUOI TU NE M’AS PAS ENCORE FAIT ?? lui dis-je en me tapant la poitrine.  QU’EST-CE QUE LE MASQUE LA FAISAIT CHEZ MOI ??

-          C’est ma cousine, stp calme toi. Allons chez toi on va parler

-          JE NE BOUGE PAS. LA VILAINE FILLE LA FAISAIT QUOI CHEZ MOI ??JE T'AI DIT QUE J'AI BESOIN DE DÉCORATION DANS LE SALON?? OU BIEN C’EST VOTRE PLAN ?? C’EST VOTRE SORCELLERIE LA TA FAMILLE ET TOI VOUS VOULEZ DÉJÀ TERMINER. Il ne trouva rien de mieux à dire que

-          Il n’y avait pas de place ici.

-          DE T’INSULTER ?? AHMED TU VEUX QUE JE T’INSULTE ?? TOUT CET ESPACE LA EST OCCUPE PAR QUOI ?? REPONDS

-          MA FEMME A BESOIN DE QUIETUDE SORS D’ICI STP

-          TA FEMME HEIN ?? TA FEMME ?? TCHRRRR RENDS MOI TOUTES MES CLES LA BAS OUAIS ; FAUT PAS QUAND DEMAIN JE VAIS RENTRER, C’EST LES FÉTICHES QUI VONT M’ACCUEILLIR. JE NE SUIS SUREMENT PAS ENCEINTE, MA J’AI EGALEMENT BESOIN DE MON ESPACE.

-          On parle des bonnes personnes et elles viennent s’inclure. Tchrrrrr. Sors de la maison de mon fils. Ahmed, rends-lui les clés, pour ne pas qu’elle emmerde plus ma belle-fille. Sarah, ma chérie viens t’asseoir, le docteur t’a bien dit de rester tranquille ; il ne faut pas être perturbée par cette envieuse-là .

- VIEILLE CHOUETTE. REMERCIE LE SEIGNEUR POUR TA VIEILLESSE. J'ALLAIS BIEN TE RAMASSER ICI. TU AS DES FILLES NONNN... DIEU VA EXAUCE MES PRIERES UN PEU UN PEU. Y A UNE QUI COMMENCE A GOUTER LE MAUVAIS COEUR DES GENS NON?? J'ATTENDS POUR LES AUTRES.

- eh petite impolie, a qui....

-          Maman ça suffit. Je te les donnerai demain. Stp va t en.

Je ne dis rien et m’en aller. Demain je fais changer les serrures. Mais avant:

-          HE TOI LA MALHEUREUSE, DIS TOI BIEN QUE TOUT CE QUE TU AS CHEZ MOI LA EST PARTI EN FUMEE. LA PROCHAINE FOIS QUAND ON VA TE PARLER TU VAS ECOUTER. TCHRRRRRR FAMILLE DE SORCIER.

Issa alla m’acheter du pétrole ; j’ai trouvé la chambre que la laide chose là occupait et j’ai fait un feu de camp avec ces affaires dans la passerelle qui séparait nos 2 maisons, pour qu’elle puisse bien voir que je ne blaguais pas. Que le prochain fou vienne se mesurer à moi. Je l’attends de pied ferme.

*baoulés : ethnie du centre de la Côte d’Ivoire réputée pour ces mets succulents et ces belles femmes.

ANELIA