CHAPITRE XIII : MANUSCRIT ACHEVE
Ecrit par Marc Aurèle
CHAPITRE XIII : MANUSCRIT ACHEVE
Deux jours plus tard
Justin ADJI
Je suis assis dans le salon du bureau de Sally, je l’y attends car j’ai décidé de lui remettre le manuscrit de papa. Il avait titré, ‘’ma fille, l’autre princesse de mes rêves‘’. Je tenais le document dans la main comme s’il s’agissait du plus lourd fardeau qu’on me faisait porter. Mon I Pad sonna une notification mail. Un coup d’œil me permis de comprendre que cette fille à papa à pu honorer son engagement. Quand j’y pense, il a fallut que je me mette dans une fausse colère pour la décider à travailler. Je parcours le mail, le titre qu’elle propose me plait bien. ‘’Destins Croisés ‘’ quant à l’intrigue….
J’écarquillai les yeux, c’est quoi cette connerie qu’elle me fait en mettant ma sœur dans son roman. Même si c’est une bibliographie romancée avec de la fiction, elle doit être totalement timbrée d’inventer des choses sur ma famille sans me consulter. Je venais de poser tout ce qui m’encombrait pour me saisir de mon téléphone. Je recherchais le numéro de cette auteure à deux balles quand ma sœur fit son entrée.
- Bonjour toi ! comment vas-tu ? lança-t-elle
- Je vais bien merci. Et toi ? c’est quoi ce sourire niais que tu affiches ? Tu as remis le couvert avec ce couillon de Raul n’est ce pas ?
- Eh fofo (grand frère en fon) ! je ne te permets pas. Tu as quoi à vouloir déverser sur moi ton trop plein de testostérone ?
- ….
- Ca n’a rien à voir avec Raul. Rassure-toi ! même si j’ai une folle envie de me remettre avec lui, il devra patienter car tant qu’il n’aura pas fait les choses en grand, c'est-à-dire régulariser notre situation chez le maire et à l’église, alors que nenni. Il ira faire trempette à Jonquet ou ailleurs mais pas avec Sally. Me répondit-elle en s’asseyant devant moi.
- Alors qu’est ce qui te met en joie ?
- Ma biographie est finie et j’attends juste l’avis de ton conseil d’édition pour le voir paraître. Ne me dis pas que tu n’as pas reçu le mail de Marcy LEKE ? elle t’a mis en copie je crois.
- … j’en étais bouche bé
Sally ADJI
Je suis devant Justin, il n’a pas son visage des beaux jours celui là. Est-il autant en manque ou c’est plutôt qu’il couve un palu. Pour un lundi matin, il est trop hystérique pour moi. Après mes échanges la dernière fois avec Marcy, je m’étais découverte comme une nouvelle vie. Elle m’avait beaucoup appris sur ma force intérieure et avec cette facilité déconcertante, elle avait compensé le vide que je ressentais au-dedans de moi. J’avais relu le premier draft de son travail la journée du samedi et c’est avec un grand plaisir qu’en montant les marches tout à l’heure j’ai reçu la notification de son mail à l’endroit de Justin. Et lui qui se la joue.
- Tu ne dis rien ?
- Je vais dire quoi à ton avis ? tu me prends de court dans ce que j’allais dire en m’annonçant que tu as collaboré sur un travail que j’allais justement rejeter.
- Ah désolé ! monsieur l’éditeur, Marcy est tombé sur moi en sortant de ton bureau et nous avons échangé un peu et voilà le résultat.
- Tant mieux, elle aura au moins honoré le délai qui lui est imparti.
- C’est très bien fignolé à mon humble avis. Cela fait environs soixante pages A4, ce qui répond aux exigences du contrat n’est ce pas ? lui demandai-je
- Oui c’est bon, je vais regarder tout ca après. Je t’attendais pour te remettre ce manuscrit de papa que j’ai trouvé dans le tiroir du bureau de papa. Je pense que le lire te fera du bien. Il me tendit le dossier avant de se lever.
- Au fait Sidoine-Junior et Clark rentre dans un mois pour la lecture du testament de papa. Je dois régler un certain nombre de choses avant leur arrivée pour le compte de papa, sans oublier qu’il faille entretenir la villa de Calavi. Si je te fais lire ce manuscrit, c’est qu’il y a des réponses à des questions qui doivent y être. Je dois y aller.
- Attends de quoi parles tu ? De quelles questions et de quelles réponses parles-tu ? fofo ! fofo !
Justin venait de me planter là, le dossier du manuscrit entre les mains. J’essayai de le rattraper mais il était déjà à la réception, la main sur le poignet du hall d’entrée. Je le vis passer la porte battante qui se referma derrière lui. Il me semble si loin, si troublé et si perturbé que je commence par m’inquiéter pour lui, en tout cas pas assez pour me retrouver entrain de m’apitoyer sur son sort. Je n’ai eu personne pour le faire pour moi quand je broyais du noir, donc je ne me coltinerai pas la vie des autres à moins qu’ils s’épanchent sur le sujet. Je pris avec désinvolture le dossier et me rendis vers mon bureau pour parcourir ce fameux manuscrit qui apporterait des réponses à des questions que je me poserais.