CHAPITRE XVI : PANIQUE GENERALE
Ecrit par Marc Aurèle
CHAPITRE XVI : PANIQUE GENERALE
Justin
Il y a déjà plus de huit heures de temps que je suis parti du bureau. Ma conscience avait bien besoin d’être soulagé alors j’étais entré dans la première église que j’ai trouvé pour me confesser. Mais hélas, rien n’y fit, j’avais toujours le cœur gros. Malgré le chapelet récité, j’avais toujours ce poids sur la conscience. J’avais abandonné ma voiture sur le parking de la maison d’édition et donc, j’en avais pour mon train onze usant volontiers les semelles de mes mocassins. Il sonnait à présent dix sept heures et je me trouvais à mille lieux de mon bureau, je suais tel un porc. Le soleil n’était plus au zénith, mais il n’était pas moins fort. Je ne détenais qu’une portion du secret de mon père, mais ce n’est plus le fait de le porter qui me fait le plus souffrir mais c’est surtout le fait de ne pas pouvoir trouver des indices pour retrouver ma sœur qui me ruine l’esprit.
J’eu envie d’entrer dans le premier bar qui je vis en face de moi, mais il me revint une parole du prêtre du confessionnal : ‘’Il ne te servira à rien de noyer le poisson, sache qu’il est dans son élément et quoique tu ferais, il s’en sortira. Alors ce n’est pas en évitant le problème que tu le règle mais en y faisant face. Ce n’est pas en portant le masque de la bouteille que tu passeras le cap, mais lève-toi et affronte les circonstances. ‘’ Réentendre cette phrase me fit sourire, l’avait-il appliqué sur lui-même ? J’en étais là dans ma confusion quand j’entendis une voix familière m’interpeler. M’étant retourné, je reconnus la voiture de Raul le compagnon de Sally. Il essayait de stationner et le temps que je m’approche de lui, il était déjà hors de la voiture.
- Mais que fais tu jusqu’ici sans ta voiture ?
- …
- On essaie de te joindre de partout, il parait que Sally est aux urgences de la Polyclinique MAHOUNA, j’y vais de ce pas. Tu viens ? ajouta-t-il tellement mon silence était lourd.
La nouvelle ne tomba dans des oreilles de sourd, mais c’était tout comme. J’avais les pieds en plomb. Ils semblaient couler dans le moule du sol et je ne pouvais les bouger.
- Mais que t’arrive-t-il Justin ? hurla Raul.
- Hummmm soupirai-je profondément avant de bouger mon corps qui suivit le mouvement jusqu’au siège du passager à l’avant de la voiture aux côtés de Raul, qui n’attendit plus longtemps avant de démarrer la voiture.
- Même si entre ta sœur et moi ça ne va pas, je reste le père de ses enfants et je ne peux pas rester insensible à ce qui lui arriverait. Je tiens à elle et je ferai tout en pouvoir pour que tout reviennes dans l’ordre.
- … Mais de quoi parle celui là ? me demandais-je groggy, les yeux fixés sur la route, essayant d’assimiler l’information au sujet d’un quelconque malaise de ma jeune sœur.
- Est-ce que tu m’écoutes au moins ?
- .. euh tu disais ? Excuse-moi, j’essayais de comprendre. Tu as dis que Sally est aux urgences de MAHOUNA, qu’est ce qui n’a pas marché ? ce matin elle allait très bien, c’est un accident ?
- Je n’en sais pas plus que toi, fit Raul en me tendant son téléphone. L’appel vient de ce dernier numéro. Ajouta-t-il.
Mon errance pris fin, ramené à la réalité par cette nouvelle qui me rendait davantage confus. Je n’avais qu’une seule pensée : ‘’qu’il ne lui soit rien arrivé de grave ‘’