CHAPITRE XV : REVELATIONS
Ecrit par Marc Aurèle
CHAPITRE XV : REVELATIONS
- Et pourquoi ! vous ne m’aviez rien dit ? demandai-je entre deux sanglots
- Marcy ! nous n’étions pas au courant et il y a seulement deux ans que nous l’avions su. Nous n’avions aucun contact et c’est difficilement que le détective que ton père à engagé a pu retrouver la trace de tes frères et de ta sœur jumelle. Pardonne-nous ma fille. Fit ma mère en se mettant à genoux.
- Si nous t’avons mis en relation avec les éditions ADJI, c’est bien pour que tu sois chez toi, avec ta famille ma fille.
- Pardon ? hurla une voix non loin de nous
Je redresse la tête et vis Sally se tenir la tête.
- Donc c’était vrai le manuscrit de papa ? Non c’est faux, je n’y crois pas ?
Je vis celle avec qui je fus conçut et porter dans le même ventre, hurler et se jeter à terre. Je vis la Sally, qui s’amusais à dribbler avec une balle imaginaire, rebondir à plusieurs reprises dans le gazon avant de se mettre à rouler à nouveau au sol. Je puisai toutes les forces au-dedans de moi et me levai soutenu par Karl et Judith qui n’avaient plus dit un seul mot, pour aller vers elle, mais le sol s’ouvrit sous mes pieds. D’aucuns parleraient de perte de connaissance, je parlerai de perte d’essence. A l’instant, le ciel s’abattit sur terre et tel le marteau enfonce violemment le clou dans le bois, il me fit entrer mille pieds sous terre.
Il n’est peut être pas simple de se laisser convaincre, mais quand le message passe par des voix avisées pour vous dire que votre vie n’avait pas été toute simple. Quand les personnes qui s’ouvrent à vous sur cette vérité de votre vie, vous ont prouvé que rien ne comptait pour eux autant que vous. Quand ces personnes qui vous font l’aveu du triste sort que la vie leur réserve, vous ont toujours montré leur bonne foi, alors vous avez beau leur en vouloir, vous avez beau pesté et vouloir les détester, il vous reste un bout de raison qui vous maintien en alerte et vous dit de ne pas merdé.