CHAPITRE XVIII

Ecrit par Bicht

Lorsque ce fut la pause, je m’échappai avec mon beau-potentiel-client. On se promena sur la plage et il se hâta de se présenter : Micheal Sanders. Britannique. Il avait sa propre société de conseil spécialisée dans l’informatisation des données. Il voulait non seulement y ajouter une branche en conseil managériale mais aussi, voir dans quelle mesure ouvrir une société ici en Afrique, plus par partenariat que par implantation ; car d’après lui, l’Afrique, c’est le futur, d’où sa présence ici. Il voulait voir s’il pouvait trouver un partenaire en affaires sérieux. Je savais que cette petite escapade nous serait bénéfique. Un moment, on s’assit un peu à l’écart avec nos noix de coco. Pour regarder le soleil se coucher. C’était son idée ; je ne vois pas ce qu’il y a de beau à regarder un soleil se coucher. La terre tourne c’est tout. Mais bon, il avait l’air d’un petit garçon devant des jouets.

-          Je regardais souvent le soleil se coucher avec Mon père. Et on s’amusait on nommer les nuages.

-          Ow ok

-          Il travaillait tout le temps alors le peu de temps qu’on passait ensemble était précieux. Dit-il en se tournant vers moi avec ses yeux qui sont un appel au péché.

-          Travaillait ??

-          Oui, il est mort

-          Ow, je suis désolé.

-          Non ça va. Ça fait un moment maintenant. On retourne à l’hôtel ?? Le panel doit être terminé maintenant.

-          Oui c’est vrai.

-          On dîne ensemble. Tu es plutôt de bonne compagnie

-          Oui, pourquoi pas. Une autre occasion de parler affaires.

-          Ouais c’est ça ouais, dit-il les yeux rieurs.

 On se dirige vers les bungalows, il me suit. Et puis il me parle normal. Jusqu’à ce qu’il s’arrête devant le bungalow juste à côté du mien avant de me lancer « à tout à l’heure » ; j’ai eu peur. Je pensais qu’il allait me faire des avances et en profiter ; quoique l’idée…. Pffffff Mokan, c’est pour les affaires ;

 

Un bon lavage plus tard, mon jean blanc, mon top gris, mes sandales enfilées, me voilà en train d’attendre mon compagnon de la nuit. Il arriva, tout beau, avec un t-shirt rouge qui mettait ces biceps en valeur et un pantalon en lin blanc. Si les parfums faisaient tomber en syncope, il y a longtemps que j’aurais fait « coucou » au lit d’hôpital.

 

-          Avez-vous commandé monsieur, madame ??

-          Euh oui moi je prendrai en entrée des crêpes fourrées. Qu’y a-t-il dans la farce déjà ??

-           La farce est faite de morceaux de poulet, de crème fraîche, des oignons et de l’ail, me répondit le serveur

-           PARFAIT. En un plat de résistance, une côte de porc. Je voudrais un supplément d’oignons frais s’il vous plaît.

-          Vous ne voulez aucun accompagnement mademoiselle ??

-          Non.

-          Et vous Monsieur ??

-          Je vais me contenter du légendaire frite poulet.

-          Non mais tu ne veux pas faire de voyage par le palet ??

-          Effectivement, j’ai envie d’effectuer un voyage avec ma bouche mais ce n’est sûrement pas en mangeant, dit-il le regard plongé dans le mien.  Ouuuf, il fait soudainement chaud….

-          Alors, le temps que nos plats arrivent, j’aimerais mieux te connaître.

-          Qu’est ce que tu veux savoir ??

-          Ton âge ??

-          35 ans. Et toi ??

-          Je pensais que tu allais me dire « monsieur, il est déplacé de demander son âge à une dame, encore plus lorsqu’on la connaît si peu » dit il avec une voix aigue. Sinon j’ai 5 ans de moins que toi.

-          Cool. Ça n’entrave en rien tes projets j’espère ??

-          A court terme non. PLus on est vieux, mieux est l’expérience. Dis-moi, comment se fait-il qu’un aussi beau joyau ait encore le majeur gauche libre de toute alliance.

-          Déjà, je ne suis pas une chose. Ensuite, je ne suis pas vieille. Enfin, en quoi mon statue maritale pourrait être un frein à notre future collaboration ??

-          Tu veux faire affaires avec moi ??

-          Oui, pourquoi pas ??

-          J’espère que tu sais sur quel terrain tu te lance.

-          Mais oui, je suis du métier quand même. Et je veux t’avoir dans mes filets avant qu’une autre personne ait l’ascendant sur toi. Il sourit.

-          Ok.

-          Et toi ?? Pourquoi n’es-tu pas marié ??

-          En quoi mon statue maritale pourrait constituer un frein à notre future collaboration ??

-          (Sourire) Ok je vois.

Nos plats arrivèrent, et on continua de discuter ainsi jusqu’à environ 22h30. Après le repas, il me raccompagna à mon bungalow.

-          J’ai passé une excellente soirée. Merci.

-          De même. Allez, passe une belle nuit lui dis-je en lui faisant la bise, qu’il accueilli par une centrale.

Il me tira à lui, pris mon visage en coupe, et se mit à fouiller de sa langue ma cavité buccale ; c’était une danse frénétique de langue qui se cherchaient, de lèvres assoiffées qui s’abreuvaient enfin. C’était doux, délicieux, intense, et surtout nouveau pour moi. Je me soulageai enfin : lui ploter ces fesses musclées qui n’avaient cessé de me narguer depuis cet après-midi ; il me dit entre 2 baisers « l’ail et l’oignon ne m’arrête pas tu vois ». L’avidité avec laquelle je répondais à ses embrassades me surprit moi-même quand l’image d’ Ahmed vint danser sous mes yeux . J’essayai d’y mettre fin mais ce fut avec ces yeux envoutants plongés dans les miens et ces lèvres à quelque centimètre des miennes qu’il me dit « tu as autant envie de moi que moi de toi. Laisse-toi faire ». Ma raison me dit « tu es marié » quand mon entre jambe me cri « J’AI FAIM, J’AI FAIM » je le regardais perdu quand j’eu l’idée du siècle : je suis loin, personne ne connaît ici, ni ne me voit, après ces 5 jours, ce sera ni vu, ni connu. Je me dépêché donc d’ouvrir la porte, quand il me prit par mes hanches pour me faire sentir sa protubérance. HHHHIIIIII. Je vais savoir ce que ça fait de crier son nom de plaisir. Parce que oui, je vais jouir ; ce que j’ai senti là, ce n’est pas les amusements que certains prennent pour se pavaner comme si c’était trophée là. Tchrrrrrr sort de ma tête ouais, je vais prendre mon pied.

ANELIA