Chapitre XXXV " Promet moi "

Ecrit par Fawag

Malick


« Bonjour Roberto, c’est Monsieur Sidibé, je voulais juste m’assurer que tout est bon pour ce soir »


Il rigole.


« Détendez- vous, et faites nous confiance, tout sera prêt à temps »


« Oui, désolé, c’est juste que je tiens absolument à ce que tout soit parfait ! »


« Vous pouvez compter sur mon équipe de professionnels »


Je raccroche et lance un nouvel appel.


« Salut Hadja »


« Yes, Monsieur Sidibé, je t’écoute »


« Alors, tu as récupéré la tenue ? »


« Bah la dame qui devait faire la retouche est malade du coup, elle n’a pas pu ajuster la robe »


« Quoi ? C’est une blague ? »


« Et là, ils n’ont rien d’autre à nous proposer, c’est la merde ! »


« Mais ils se foutent de la gueule du monde ou quoi ? Tu as vu le prix que j’ai payer pour cette robe ? Attend, je vais de ce pas chez eux, ils vont m’entendre ! »


Je l’entend rire au bout du fil.


« Ahaha mais Malick détend toi ! Je plaisante »


Je pose ma main sur mon coeur, j’ai eu un coup de chaud.


« Absence de rire Hadja ! »


«  L’amour est trop ! Il n’est pas bon d’être célibataire près de Faby et toi ces deux jours là deh »


«  Oh Hadja un peu de sérieux ! Du côté de Mira tout est ok ? »


«  Yes, elles devraient partir du SPA d’ici trois quarts d’heures. Niveau timing on est ok »


« Super ! Merci pour votre aide les filles, je vous revaudrait ça »


« T’a intérêt, sinon on ira marier notre Faby à un autre »


«  Que cet autre prépare son cercueil en même temps ! »


Hadja continue de me charrier un peu, puis je raccroche.


Ma montre m’indique qu’il est 18h.


Je récupère ma veste et je file au Barbershop, j’ai  une mise à jour capillaire à me faire, ensuite je dois passer chez le bijoutier, chez le fleuriste, et au pressing pour prendre mon costume.



Faby



« Merci pour cette journée Mira, j’avais vraiment besoin d’un bon SPA pour me détendre ! »


« Je t’en prie ma biatch ! »


On s’installe dans la voiture et immédiatement je passe un coup de fil à Maria pour voir si tout se passe bien avec les petits.


 Mira me dépose à la maison.


En partant elle me souhaite de passer une bonne soirée, avec un sourire en coin.


Cette fille est folle de toute façon, alors je ne prête pas plus attention que ça à ses paroles.


Quand j’arrive chez moi, je ne comprend absolument pas ce qui se passe.


À peine je pose les pieds dans le salon que j’aperçois un grand portant, comme dans les magasins, avec pleins de robes cintrées dessus. En outre, des accessoires sont exposés sur ma table à manger, ainsi qu’une bonne dizaine de paires de talons.


Deux jeunes dames sont confortablement installées sur mon canapé.


Ça doit être ces femmes qui font de la vente en porte à porte. Je ne suis absolument pas intéressée par ce genre de prospection, alors je vais gentiment leur demander de débarrasser le plancher avec tous leur articles.


Et Maria aussi ! Comment elle peut être aussi imprudente en laissant des inconnues comme ça toute seule, elles pourraient être des voleuses après tout !


« Euh bonjour, je suis la maîtresse de maison, je peux savoir ce qui se passe ici ? » 


Les dames se lèvent et viennent me saluer.


«  Nous venons de la part de votre mari. Nous avons pour mission de vous sublimer pour ce soir » m’informe l’une d’elle.


Je ne comprend absolument pas de quoi elle parle.


«  Je pense qu’il doit y avoir une erreur. Vous sures de ne pas ou être trompées ? » 


Elles se lancent un regard complice.


Au même moment, mon téléphone sonne.


«  Ça tombe bien, c’est mon mari, il va vous confirmer qu’il s’agit d’une erreur »


Je mets mon téléphone sur haut parleur.


« Coucou bébé ça va ? »


«  Hello princesse, alors tu as rencontrée Sadiyaa et Alyson ? »


Je fronce les sourcils.


Les deux jeunes filles me sourient.


« Vous êtes Sadiyaa et Alyson ? » je leur demande.


Elles hochent la tête en signe d’affirmation.


« Bah euh, oui elles sont devant moi, mais je ne comprend pas »


« Ce soir je t’emmène dîner aux chandelles. Je te laisse aux mains expertes de ces deux jeunes dames. Elles vont te rendre encore plus belle que tu ne l’est déjà et Tonio passera te récupérer à 21h precise ok ? »


Je suis bouleversée et excitée à la fois.


«  Oh Mal ! Je suis trop contente, mais pour les enfants ? »


« Don’t worry ! J’avais prévenu Maria »


Je raccroche et m’excuse au près de mes relookeuses d’un soir pour mon accueil peu chaleureux.




« Monsieur avait émis une préférence pour cette robe, et l’a faite retoucher pour vous. Mais il a précisé que la décision finale vous revient, donc vous pouvez choisir celle que vous préférez » me dit Alyson en désignant une magnifique robe en velour rouge lie de vin, avec un décolleté plongeant et une longue fente sur le côté droit.


Mal connait mes goûts. Et je vous l’avais dit, il adore le rouge et dit que cette couleur me va à ravir.


« Je vais porter celle que Monsieur a choisit alors ! »


« Très bien, alors pour les chaussures, si je peux me permettre, votre robe se mariera à la perfection avec cette paire de sandales »


« Je suis d’accord, va pour cette paire alors ! »


Pour les accessoires, j’ai opté pour une paire de boucles d’oreilles tombantes en pierres et un bracelet assorti. 


Sadiyaa s’occupe de la coiffure, du make up et de la manucure.


« Oui, je préfère un chignon bas, avec une longue raie de milieu pour dégager mon port de tête s’il vous plait. Pour le maquillage je voudrais quelque chose de frais mais sobre sur les yeux, un teint pétillant et pour la bouche,

un rouge à lèvres mate rouge bordeaux s’il vous plait Sadiyaa »


Rappelez vous les filles, le gloss c’est sensuel mais le rouge à lèvres c’est fatal.


Ce soir, je suis une femme fatale !




Malick



Il est 21h38.


J’attend patiemment de voir arriver ma dulcinée.


Tonio se gare juste à l’entrée du restaurant que j’ai fais privatiser pour ce soir.


J’ouvre la portière arrière.


Faby sort de la voiture et j’ai le souffle coupé.


Elle est splendid ! Il n’y a pas d’autre mot.


« Coucou bébé »


« Bonsoir mon amour » je lui dit en lui tendant un bouquet de roses.


Je baise sa main droite, et sans la lâcher, nous rentrons à l’intérieur.


On traverse la salle du restaurant, et on emprunte les petits escaliers au fond.


On ne tarde pas à atterrir sur le toit du bâtiment abritant le restaurant et qui a été aménagé en terrasse privée par le propriétaire des lieux.


« C’est magnifique ! » s’extasie Faby.


Effectivement, c’est magnifique ! 


Roberto et son équipe ont fait du bon boulot.


Sur la terrasse, une tente à été installée avec une petite table au milieu, joliment décorée et bien garnie.


Pleins de bougies sont allumées ainsi que quelques guirlandes, et des pétales de roses sont dispersés un peu partout.


Dans un coin, des tapis et des coussins forment un petit espace cosy, encerclé de bougies.


La vue est splendide puisque nous sommes à la belle étoile et que le ciel est particulièrement beau ce soir de pleine lune.


La cerise sur le gâteau, c’est que nous avons une magnifique vue sur la tour Eiffel, qui elle même, illumine tout Paris de ses lumières, comme chaque soir.


« Merci bébé, j’aime beaucoup »


J’ai le droit à un beau baiser.


Je tire sa chaise et nous passons à table.


Il me suffit d’agiter une petite cloche pour qu’apparaisse un serveur, avec nos plats. 


Il soulève les cloches qui couvraient nos assiettes, et je vois les yeux de Faby pétiller.


Après nous avoir servit une coupe de champagne sans alcool chacun, il s’eclipse.



Faby



Nous venons de finir de manger nos plats.


Le serveur vient débarrasser nos assiettes.


J’ai hâte de manger le dessert, l’entrée et le plat étaient succulents alors je n’en attend pas moins du dessert.


Contre toute attente, j’entend un bruit de violon.


Quelques secondes plus tard, trois violonistes traversent la terrasse et viennent se placer en face de nous.


Je regarde Malick, surprise. Il me fait un clin d’oeil.


Ils jouent une tres belle mélodie. Le rythme est lent sans être mélancolique.


Je me sent comme dans un compte de fée.


Malick vient de se lever, il fait un signe de tête aux violonistes et ceux ci, jouent une mélodie beaucoup plus lente.


Malick s’approche de moi.


Je le suis du regard et il arrive à mon niveau alors je pivote légèrement pour lui faire face.


C’est la qu’il pose un genoux à terre et sort un écrin.


J’écarquille les yeux de surprise et place mes mains devant ma bout pour étouffer mes cris.


Il attrape ma main gauche et se racle la gorge.


«  humhum, tu sais que je suis nul pour les discours alors je ne serais pas long.

Je ne vais pas te demander ta main, car elle m’appartient déjà et tu fais de moi l’homme plus comblé au monde. Ce que j’aimerais donc faire avec cette bague ce soir, c’est renouveler mon amour, ainsi que l’engagement que j’ai pris quelques années plus tôt devant Dieu et tes parents de t’aimer et te chérir jusqu’à la fin des temps. Je ne suis pas parfait Faby, je le sais et je te demande de bien vouloir m’excuser pour tout le mal que j’ai pu te causer ces derniers mois. Mais sache que je t’aime comme un fou, tu me rend fou et je promets que jamais je ne te ferai souffrir de mon plein gré. Merci d’être ma femme, ma partenaire de vie, et surtout merci d’être la mere de mes enfants. Je te prie de bien vouloir donc accepter cette bague en guise de mon amour pour toi. Je t’aime ». 


« Oh oui Mal, bien sûr que j’accepte ! Je t’aime mon amour, merci de m’aimer comme tu le fais et de m’accepter avec mes défauts »


Il retire mon ancienne alliance et me passe la nouvelle au doigt, puis, on s’embrasse à en perdre haleine.


Les violonistes étant toujours présents, on fini par nous calmer et regagner nos places. 


Malick appel le serveur, qui nous apporte nos desserts.


Quand il decloche les assiettes, encore une fois, je suis conquise !


Le dessert, rien que visuellement est à la hauteur du reste de ce diner.


Il s’agit d’un dôme au chocolat. Je verse dessus le liquide fumant, également au chocolat qui l’accompagne et le dôme fond, dévoilant le gateau au chocolat, ainsi que la boule de glace à la vanille qui se cachait en dessous.


« Humm, c’est tellement bon » je dis en fermant les yeux pour mieux savourer la bouchée que je viens d’avaler.


Malick se gratte la gorge.


Quand j’ouvre les yeux, je croise son regard.


«  Si tu continue à lécher ta cuillère comme ça, je sais pas si je pourrais me contenir plus longtemps » 


Comme je suis une coquine, j’ai envie de le provoquer.


Sans répondre, je lève mon pied sous la table et caresse la jambe de Malick. 


Il a lâché sa cuillère et me regarde faire mon petit numéro de charme. 


Je lèche ma cuillère encore plus sensuellement, puis mes lèvres.


Je viens de verser un peu de chocolat sur mon décolleté.


« Oops », je dit en portant mes mains à ma bouche. 


«  Vous pouvez nous laisser s’il vous plait Messieurs ? Merci, c'était super »


Les violonistes s’en vont.


«  J’aimais bien le petit fond de musique moi », je me plaint faussement.


« Viens par là ! » m’ordonne Malick.


Je ne me fais pas priée.


Je me lève et d’une démarche chaloupée, je me dirige de l’autre côté de la table.


Je m’apprête à m’assoir sur les jambes de Malick, mais il recule légèrement sa chaise, et me demande m’assoir sur la table, en face de lui, toujours assis sur sa chaise.


Je m’exécute.


Il retire ma paire d’escarpin de mes pieds et se saisit de ma jambe droite.


Il frotte mon pied contre son erection.


«  Tu vois l’effet que tu me fais Faby ? »


Sa voix est rauque.


Il repose ma jambe.


Ses mains se faufilent sous la fente de ma robe et il caresse mes cuisses.


Il monte plus haut, vers mes hanches et tire sur les ficelles de mon string comme pour l’enlever, mais je suis assise donc il est bloqué.


« Soulève légèrement le bassin bébé »


Il fait glisser le morceau de ficelle entre mes jambes.


Il l’hume, en me regardant dans les yeux, puis, le range dans la poche de son smocking.


« Embrasse moi »


Nos langues se lient mais jamais ne se délient jusqu’à ce que nous manquions d’oxygène.


Il pose mes jambes de part et d’autres de ses hanches et me soulève, d’un coup.


Il me porte et va me poser délicatement sur les tapis qui ornent le sol un peu plus loin sur la terrasse.


« Deux secondes bébé, je reviens »



Malick


Mon sexe est prêt à s’échapper de mon pantalon, tellement il est à l’étroit.


Mais, j’ai d’autres plans, il va falloir que je patiente un peu.


«  Deux secondes bébé je reviens » 


Je récupère nos coupes de champagne, ainsi que le sceau à champagne et je vais me placer entre ses jambes.


Je les écartes et place un doigt à l’entrée de son triangle d’or sur lequel j’ai une vue panoramique.


C’est tout mouillé.


J’agrippe sa robe, au niveau de la fente et je tire dessus. 


Le tissu cède.


Je prend un glaçon dans le sceaux à champagne et le place dans ma bouche, entre mes lèvres.



Avec le glaçon, je caresse son cou.


C’est un truc que j’ai vu dans 50 nuances de grey.


Elle gémit.


Je descend jusqu’à la naissance de sa poitrine.


Je libère ses seins de leur tissus, et le glaçon va à la rencontre de chaque teton deja bien durcis.


Elle se cambre.


J’en profite pour placer ma main sous ses fesses rebondies que je malaxe.


Toujours avec le glaçon en bouche,  je parcours son corps, mais il est tellement enfiévré, que je dois prendre un nouveau morceau de glace.


Elle apprécie vraiment la sensation que procure le glaçon dans son entre jambe puisqu’elle se tortille dans tout les sens.


“Prend moi tout d’suite bébé, je n’en peux plus”


Je n’en fait qu’a ma tête.


Je plonge mon doigt dans ma coupe de champagne et le porte à sa bouche.


Elle le suce avec gourmandise, Damn !


Je re trempe mon doigt dans le champagne et forme des cercles sur ses tétons, puis je les sucent comme un bébé.


Je verse ensuite un peu de ce liquide pétillant sur son ventre et je le lèche pendant que mon doigt titille son bouton rose.


Faby



Il faut que je reprenne le contrôle afin de mettre fin à cette torture. 


Je me lève brusquement et Malick se retrouve à ma place, le dos à plat sur le sol.


Je monte sur lui à Califourchon et frotte mon sexe contre le sien pendant que ses mains caressent mes seins.


C’est trop bon !


Je ne peux pas attendre plus longtemps.


Je l’introduit en moi et prend appuis sur mes genoux pour faciliter mes mouvements de va et vient.


“ Humm bébe je te sent bien, tu es tout dur”


Cette phrase a visiblement le don de l’excité.


Je me retrouve de nouveau en bas, lui au dessus de moi.


Il me pénètre tout en lenteur.  


Il va finir avec moi aujourd’hui !


« Ouvre les yeux et regarde moi Faby »


Je soutiens son regard.


«  Tu aime ? »


J’hoche la tête de haut en bas.


« Alors pourquoi je ne t’entend pas ? Tu veux que j’arrête ? »


« Han han bébé je savoure »


Il place ses coudes de par et d’autres de ma tête pour prendre appuie et accélère le rythme.


Il cogne fort.


C’est intense.


« T’es à moi, Faby, tu m’appartiens »


« Oui bébé »


Il enlace sa main droite dans la mienne.  


Je referme mes jambes autour de son bassin pour mieux le sentir en moi. 


« Je vais venir, je le sens »


« Moi aussi »


Je vois les étoiles.


Lui aussi.







Il s’allonge près de moi.


Nous reprenons notre souffle.


Je contemple ma bague, elle scintille, comme une étoile. 


« Bébé ? »


« Oui ? »


« Promet moi que quoi qu’il arrive, on se battra toujours pour notre amour »


Il colle son front contre le mien.


« Promis Faby, together forever » 



Fin 




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Hello les amis ! 


C’est la fin de notre aventure avec Faby et Malick.


Je tiens à remercier tous ceux qui ont pleinement participé à l’aventure, en kiffant, et en commentant les chapitres.


Vous être nombreux, et je ne saurais citer de noms, par peur d’en oublier certains, ce qui serait injuste de ma part, mais je sais que vous vous reconnaitrez. 


Merci aussi aux petits malins qui lisent sans prendre la peine de mettre ne serait-ce qu’un petit like ( peut-être pensent t-ils que c’est payant ?! )


Je tiens aussi à m’excuser pour n’avoir pas été assez régulière ces derniers temps, mais je vous en avais déjà expliqué les raisons.


J’ai adoré écrire sur Muswada, et je dois avouer que j’ai envie de continuer.


J’ai déjà une idée concernant la prochaine histoire que je vais partager avec vous, mais je préfère prendre le temps d’écrire quelques chapitres avant de la publier. Cela évitera les attentes trop longues pour vous, car voyez moi, j’ai appris de mes erreurs ! 


So, restez branchés ! 


Gros bisous de votre Fawag


Opération séduction